Cameroun : l’ex-président national des jeunes du MRC quitte le parti

Nestor Nenwosela a présenté sa démission au président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun le 08 mars dernier. Certains militants du parti soutiennent qu’il aurait eu des promesses de la part du régime de Yaoundé.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun perd un membre actif ayant appartenu au directoire du parti ces dernières années. Nestor Nenwosela quitte le train de la renaissance conduit par Maurice Kamto. Dans sa lettre adressée à ce dernier, le désormais ancien militant décide de démissionner du parti, car « je ne me retrouve plus dans l’idéologie qui m’avait guidé dès le départ », déclare l’ex-président des jeunes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Au sujet des raisons de sa démission, l’ex-militant du MRC fait une précision pour anticiper sur les polémiques. « Je n’ai été contacté ni de près ni de loin par qui que ce soit. Les raisons de ma démission sont alors strictement personnelles ».

Cependant, les réactions de ses anciens camarades du parti tentent de montrer que le jeune avait démissionné depuis. Ces réactions tentent aussi de déterminer la raison exacte de son départ. Selon Mamadou Mota, Nestor Nenwosela avait démissionné depuis. « Tu es à Zouvoule depuis 5 ans. Qu’as-tu fait pour le MRC dans l’Extrême-Nord ? Tu pourchasses au contraire les enseignants sympathisants du MRC », le vice-président du parti pense que la démission est liée à l’évolution de la carrière professionnelle de Nestor Nenwosela, enseignant de mathématiques et doctorant. Il serait en attente de la nomination en qualité de délégué départemental des enseignements secondaires.

D’autres réactions de militants soutiennent que cette démission a été constaté depuis quelques années. Elle aurait par ailleurs milité son débarquement à la tête des jeunes du MRC. Il a été remplacé par Nafissa Thamar au cours de la convention de décembre dernier à laquelle il était non-présent. Sa démission serait consécutive à son affectation disciplinaire et à sa suspension de solde à cause de ses convictions politiques.

Or, dans sa lettre de démission, le jeune politique dit vouloir demeurer fidèle à ses valeurs : « Voir les Camerounais réconciliés, se parler et travailler ensemble dans le sens de la construction d’une nouvelle citoyenneté ». Entré au MRC depuis 2013, il a été élu président des jeunes en 2018. Nestor Nenwosela ne donne aucune précision sur son avenir politique.

Cameroun : le directeur général de Yoomee a démissionné

Selon nos sources, Jean Marie Olicard continue de travailler néanmoins jusqu’au 23 juin 2023.

Un an après la désignation de Jean Marie Olicard au poste de Directeur général de Yoomee, ce dernier pose sa démission. C’est à travers un mail que le concerné a annoncé sa décision à ses collaborateurs le 05 juin année courante.

Bien que cette décision ne soit pas motivée, des indiscrétions énoncent une relation professionnelle difficile entre Olicard et Jacques Ndjamba Mbeleck, le Président du conseil d’administration de la Holding Yoomee Mobile Cameroun S.A.

A son actif, Olicard a déniché de nouveaux partenariats visant à relever l’entreprise. Le démissionnaire a signé en février 2023 un acte de collaboration avec la Campost visant à effectuer les paiements d’impôts sur la plateforme Yoomee.

Il a par ailleurs signé un partenariat avec la Douane Camerounaise sur la même période (Février 2023) pour le paiement des transactions et opérations du commerce. En décembre 2022, il avait acté une autre collaboration avec la Camwater pour les paiements des factures. Autant de reformes qui ont selon certains employés « apportées un nouveau souffle à l’entreprise et l’a replacé comme véritable challenger sur le marché de la communication électronique ».

 Il faut noter que celui-ci est arrivé à un moment où Yoomee traversait des zones de turbulences, avec entre autres : les retards de salaires, les arriérés de cotisations sociales, une lourde dette-fournisseur et technique, etc.

Cameroun : une société des méchants

Le mal ne triomphe que là où il y a abondance de méchants, et démission généralisée des gens de bien. C’est connu ! 

Ce qui l’est aussi, c’est que le Cameroun est gangrené par le mal, sous ses divers visages (népotisme, favoritisme, clientélisme, tribalisme, corruption, vol, pornographie, sorcellerie, etc.),  parce que les camerounais sont de grands méchants, jaloux de la « réussite », du « succès » et des « mérites » des autres.

La preuve, il n’y a qu’à voir l’acharnement avec lequel nous nous employons à détruire la réputation difficilement construite par nos frères, saboter les œuvres patiemment bâties par nos sœurs ! Nous sommes un Peuple de mécréants et de jaloux ! Et la jalousie, rappelons-le, est l’expression la plus courante de la sorcellerie.

Notre société a horreur de gens brillants, des porteurs de lumières, des gens de distinction qui rayonnent dans leurs domaines professionnels ou dans leurs activités. Qui plus est, lorsque ces personnes ne se laissent pas castrer politiquement, et décident de garder un minimum de liberté de parole critique. Une chasse à l’homme est immédiatement engagée…

Regardez les humiliations subies par les *Jean-Marc Ela, Fabien Eboussi Boulaga ou Manu  Dibango ? Beaucoup d’autres compatriotes, en ce moment, dans une institution, un projet, une activité, subissent la même violence de l’AMN (Association des Méchants de la Nation*).

Nous les gens ordinaires nous croyons leur échapper, mais pour combien de temps encore ? Lorsqu’ils n’auront plus de brillants à détruire, nous deviendrons leurs proies, même par défaut. Les méchants ne se reposent pas !

Ailleurs où l’on célèbre et vante les champions nationaux, à  défaut de les bâtir, au Cameroun on traque toute personne qui a osé s’extraire de la gadoue de la médiocrité, de l’armée des ignorants, pour se construire sa petite place au soleil, pour se hisser à l’horizon des lumières.

C’est pour cela que notre société s’acharne, a contrario, à élever les contre-modèles. Sous le couvert du pouvoir discrétionnaire, on n’accorde le marché public qu’au plus nul des soumissionnaires, de même on nomme toujours le plus incompétent, très souvent un illettré notoire, au-dessus de personnes brillantes et/ou compétentes, pour briser leur capacité à résister à l’oppression, à contester l’incurie, à s’insurger contre l’ignominie.

Le jour où dans ce pays on a présenté un  » *Feyman* à la télévision nationale, à une heure de grande audience, comme le modèle achevé de réussite dans notre société, parce qu’il avait réussi l’exploit d’extorquer de l’argent à des hommes d’affaires saoudiens et « loué » un jet privé, ce jour-là on n’a pas seulement pendu la méritocratie haut et court, mais l’on a aussi voué l’école, le travail acharné, la compétence et l’effort aux gémonies.

Le favoritisme, le tribalisme, le népotisme et les autres formes de sectarisme ne sont que des figures de notre méchanceté. Un pays qui stagne dans la pauvreté est d’abord un pays de sorciers. Et aucune émergence, aucun développement, n’est possible dans ces conditions, où nul n’a le droit de s’échapper de la caverne, de sortir de « la grande nuit » d’avant la vie !

Le développement n’est possible qu’avec une culture de progrès et de l’excellence, une promotion de la compétence et du mérite. Toutes choses qui sont contraires à la jalousie, à  la méchanceté et à la sorcellerie qui s’accommodent mal de la lumière. C’est d’ailleurs pourquoi les villages de sorciers sont toujours pauvres, salles et obscurs, comme de nombreux quartiers de notre pays.

Nous avons urgemment besoin d’un *Exorcisme  Collectif* ! Mais déjà, à ton niveau, si le succès ou le mérite de ton frère t’enlève le sommeil, il est temps pour toi de demander de l’aide…

Cameroun : démission au MRC dans la région de l’Ouest

Plusieurs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont déclaré avoir quitté ce parti, mercredi au cours d’une conférence de presse à Bafoussam.

Ils sont neufs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), présentés comme les «pionniers» de ce parti à l’Ouest, à l’avoir quitté. Réunis sous la bannière du collectif des candidats «abusivement déchus» lors des élections internes du MRC dans la région, ces leaders des fédérations communales du parti dans le département de la Mifi, ont déclaré leur démission collective.

C’était au cours d’une conférence de presse très courue mercredi dernier au Parc des loisirs de la Communauté Urbaine de Bafoussam, en présence d’un huissier de justice. Il était question d’éclairer l’opinion publique sur trois points essentiels, à savoir la démarche «non objective» de la commission électorale locale du MRC, les motifs pour lesquels «les candidats déchus» ont saisi le juge de référé, enfin les ambitions politiques du collectif  «frustré et indigné».

Devant de nombreux journalistes, les langues se sont déliées pour relever quelques manquements observés au sein du parti de Maurice Kamto. « Les raisons immédiates découlent les élections internes qui viennent de se dérouler. De façon systématique, la hiérarchie a recalé notre candidature. Nous avons été violemment abusés. Un parti politique n’est pas une entreprise, où seul le patron doit décider. Voilà pourquoi nous avons démissionné. Et pour ne pas laisser nos militants en pâture derrière nous, nous allons aussitôt créer un autre parti, le Pacte Social pour la Gouvernance (PSG)», a déclaré Emmanuel Kueka, chef de file des «déchus» du MRC dans la Mifi.

A en croire Cameroon tribune, la tension est effet montée lors des élections de renouvellement des bureaux du MRC dans la région de l’Ouest. Pour la candidature à la fédération régionale, la liste conduite par Me André-Marie Tassa a été élue le 31 juillet 2022, tandis que celles des candidats «déchus» ont été rejetées par la commission électorale pour «falsification des cartes de membre» et «fausses déclarations». Ce qui est, d’après Emmanuel Kueka et ses camarades «une offense de trop».

 

Eric Mansuy est le nouveau Dg d’Eneo Cameroon

Il a été porté à la tête de l’entreprise nationale de production et de distribution de l’énergie électrique au  Cameroun, à la suite du conseil d’administration.

Eric Mansuy prend la tête de l’entreprise Eneo. L’homme de 55 ans ayant à son actif plusieurs sociétés, est diplômé de l’Université de Nancy. Il a un long parcours dans le domaine de l’électricité. Avant sa nomination, il occupait le poste de Directeur général adjoint de distribution et commerce à Eneo.

Avant d’intégrer Eneo, il a travaillé à Electricité de France (Edf) en 1994. Il va y gravir progressivement les échelons de Chef du département Tower and poles design (1994 – 1996), à Responsable de l’ingénierie des réseaux de transport au sein de la structure.

Après une riche expérience, il quitte Edf en 2003 pour un poste dans une entreprise de transport d’électricité en France. Il remplace Joël Nana Kontchou, Dg d’Eneo depuis 2014.

Ce dernier a présenté sa démission ce jour dans une lettre adressée à ces employés. Correspondance intitulée «63 mois mémorables passés ensemble» où il raconte le parcours effectué depuis son arrivée au sein de la structure. Le conseil d’administration a ensuite désigné Eric Mansuy pour prendre les rênes de l’entreprise.

Le départ du Dg de cette entreprise était annoncé depuis un moment. Une rumeur qui se fondait sur une prétendue brouille entre M. Nana Kontchou et le top management du fonds d’investissement britannique Actis (Eneo est une société d’économie mixte au capital détenu à 56% par le groupe Actis et à 44% par l’Etat du Cameroun).

Cameroun : le président des jeunes de l’UNDP démissionne

Ndassi Elvis quitte le parti du fait de nombreuses divergences liées aux prises de position de ce parti politique sur la crise anglophone.

L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) pourrait très privée être privée prochainement de son président de jeunesse, Ndassi Elvis, du fait de désaccords sur la posture à adopter face à la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Ndassi Elvis accuse le président de l’UNDP, Belo Bouba Maïgari, de maintenir son soutien au président Paul Biya malgré les évènements qui ont lieu en zone anglophone depuis trois ans. Lesquelles violences, précise-t-il, affectent des militants du parti dans ces deux régions. « Je suis surpris par votre long silence et par le fait que le parti n’a jamais condamné ouvertement avec force toutes ces atrocités ; Je suis mécontent du fait que nous ayons voté pour le même président qui a jusqu’ici refusé d’appeler au dialogue afin de mettre fin à cette crise ; Je suis inquiet pour l’avenir de notre pays, vu que l’UNDP continue de soutenir le RDPC et le Président Paul Biya », écrit-il dans une lettre adressée à Belo Bouba Maïgari que Journalducameroun.com a consulté.

Dans ladite correspondance, Ndassi Elvis évoque des manœuvres obscures commises dans le seul but de préserver « l’intérêt égoïste de tous ceux qui bénéficient de l’alliance entre l’UNDP et le RDPC ».

« En juillet 2018, après la convocation du corps électoral pour la présidentielle, vous avez réuni le Comité central afin que nous décidions de notre position en tant que parti politique », raconte Ndassi Elvis. « J’ai expliqué en quoi cela augurait non seulement un grand suicide politique pour le parti, mais également un risque pour la vie des anglophones de notre parti – compte tenu du fait que le RDPC avait été déclaré ennemi publique dans les deux régions. Lorsque la décision finale du comité central a été rendue publique, l’UNDP apportait son soutien au RDPC et à la candidature du Président Paul Biya », conclut-il.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Ayah Paul démissionne de la présidence de son parti

L’ancien magistrat Paul Ayah a annoncé ce lundi, sa démission à la présidence du Parti d’action populaire (Pap).

Ayah Paul ne conduira plus le Pap. Il ne saurait poursuivre son engagement politique avec « conscience » dans un contexte marqué au Cameroun par la « destruction gratuite, impitoyable et systématique de la vie humaine et de la propriété, a-t-il fait savoir lundi sur page Facebook.

« En conséquence, j’ai quitté le poste de président national du Parti d’action populaire – pap – avec effet à partir de ce jour, lundi, 04 mars 2019, à midi heure locale« , écrit-il.

la démission d’Ayah Paul survient une semaine après que son parti ait décidé de boycotter toutes les élections à venir si la crise anglophone n’était pas résolue. Le Pap réclamait également la libération de tous les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et la révision du Code électoral.

 

 

Joshua Osih devra-t-il abandonner la vice-présidence du Sdf ?

 Des appels à la démission du vice-président du Sdf, Joshua Osih, ont été lancés ce jour par les militants de ce parti en Allemagne.

Les résultats de l’élection présidentielle camerounaise ne sont pas encore connus pourtant, au sein du Social democratic front (Sdf), l’on constate déjà que l’on n’a pas atteint les objectifs escomptés. Toute chose qui suscite le courroux de la section Sdf d’Allemagne. Elle appelle Joshua Osih, candidat investit par le parti à « tirer les conséquences politiques et personnelles qui s’imposent ».  Et pour le faire, il devra démissionner de son poste vice-président du Sdf.

Le Social democratic front était jusqu’à cette élection le principal parti de l’opposition camerounaise. Son chairman Ni John Fru Ndi se présentait alors à la présidentielle au compte du parti. Il a cédé la place à Joshua Osih pour le scrutin 2018.

Ce geste avait été salué dans la population. Pourtant, la campagne du challenger s’est avérée timide, tant, les meetings n’ont pas fait courir. A cette situation s’ajoute la crise socio-politique qui causé des déplacements massifs dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, fragilisant la base électorale du Sdf. Toutes choses qui ont peut-être eu un impact important sur le vote. Le Sdf y rend public son échec.

Les militants du Sdf en Allemagne demandent une autopsie des causes internes et externes de cet échec, l’ouverture de consultations pour la refondation et rénovation du parti.

Médias : Clarence Yongo démissionne de Canal 2 et Sweet FM

Suite à des incompréhensions professionnelles, la journaliste  a décidé de se retirer.

Yongo Fowo Clarence Hardy- plus connu sous le nom de Clarence Hardy Yongo- a mis fin à son contrat qui la liait au groupe Canal 2, dans lequel est compris la radio Sweet FM. En effet, après seize années passées dans ces médias, elle a déposé sa lettre de démission le mercredi 29 août auprès de la direction générale de Sweet FM. « Depuis quelques temps, il y a des incompréhensions qui planent sur le travail qui est le mien et ma personne. Dans ce climat de suspicion, je préfère me retirer et vaquer à d’autres occupations », souligne-t-elle.

Des incompréhensions professionnelles qui viennent ainsi mettre fin à cette longue collaboration. En rappel, c’est en 2002 qu’elle rejoint Sweet FM et Canal 2 international, où elle anime plusieurs émissions telles que « Dans le Sahré », « Femme au contrôle ».

Malgré la séparation, elle a remercié le top management de la structure de lui avoir accordé cette opportunité professionnelle.

Le député Emmanuel Mbiam n’a «jamais démissionné du RDPC»

Dans une interview publiée mardi par la presse publique, Emmanuel Mbiam déclare avoir été le premier surpris des rumeurs sur sa potentielle démission du parti au pouvoir

Le député de la vallée du Ntem, Emmanuel Mbiam dément les rumeurs relayées par certains médias locaux au sujet de sa démission supposée du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

«C’est l’occasion de de dire que je n’ai pas démissionné du RDPC dont je suis un cadre», a-t-il déclaré dans une interview publiée par la presse publique le mardi 14 juin 2016.

«Ce qui a dû se passer c’est que ne m’ayant pas vu à la réunion qui s’est tenue récemment à Ebolowa, des gens ont pu croire que je n’étais pas content de ce qui se passait. Mais en réalité je ne pouvais pas y être en raison d’obligations que j’avais à remplir ici à Yaoundé. Mais cela ne veut pas dire que je suis contre ce qui a été décidé par notre parti (…)

Je suis fidèle au RDPC et aux idéaux de cette formation politique. J’ai adhéré au RDPC de manière volontaire. J’y suis pour apporter ce que je peux pour survivre au Cameroun», a ajouté Emmanuel Mbiam.


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Le gouvernement qualifie de «blague» l’appel à démission lancée contre Ali Bongo

Selon le porte-parole du gouvernement gabonais, cette requête est le signe que l’opposition n’aurait pas de projet concret pour la présidentielle.

l’Union sacrée pour la patrie, un regroupement des opposants et des leaders de la société civile gabonaise, a demandé à Ali Bongo de retirer sa candidature à la prochaine élection présidentielle dans un délai d’une semaine, à défaut de démissionner la semaine qui suivra, sinon, il sera destituer par l’Assemblée nationale ou par un soulèvement populaire. Le gouvernement n’a pas tardé à répondre, par le biais de son porte-parole. Celui-ci estime que l’opposition est «dans la blague» et n’a «aucun projet».

Alain-Claude Bilie By Nzé le porte-parole du gouvernement gabonais, estime que la demande de l’Union sacrée pour la patrie est le signe que l’opposition n’a aujourd’hui pas de projet concret pour la présidentielle à venir.

«Nous constatons, pour le regretter, que nous avons une opposition qui est plus dans la blague. Ils passent leur temps à singer ce qui se fait ailleurs, estime-t-il. Nous avons une élection présidentielle dans quatre mois, s’ils ne sont pas prêts à aller aux élections, qu’ils disent aux Gabonais qu’ils n’ont aucun projet. Le constat finalement c’est que cette opposition en déshérence n’a aucun projet alternatif à proposer. Le président Ali Bongo est président, il est candidat à sa succession, il a été investi par son parti. Nous ne voyons pas en quoi quelqu’un qui n’est pas membre de ce parti, peut décider qu’Ali Bongo ne pourra pas être candidat».

Les opposants basent notamment leur demande sur le fait que, selon eux, Ali Bongo n’est pas Gabonais de souche. L’article 10 de la Constitution interdit aux Gabonais ayant acquis la nationalité d’être candidat à une élection présidentielle. Alain-Claude Bilie By Nzé l’assure : le président Bongo ne démissionnera pas.

«La Constitution gabonaise indique que le mandat du président court jusqu’au 16 octobre prochain, puisque c’est le 16 octobre 2009 qu’il avait prêté serment, souligne-t-il. Jusqu’au terme de ce mandat, il est président de la République. Et ce n’est pas une opposition qui pourrait faire en sorte qu’Ali Bongo ne soit plus président. Donc nous attendons que l’opposition propose enfin un projet alternatif. Nous avons un projet à proposer aux Gabonais : c’est de continuer avec Ali Bongo dans la paix, dans la sérénité pour développer notre pays».


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Débacle des Lions: Volker Finke appelé à démissionner

Lors de la conférence de presse d’après match accordée par le sélectionneur du Cameroun suite à la défaite face à la Croatie (0-4), le coach allemand a été interrogé sur la date de son départ

Le Cameroun est sorti de la Coupe du monde 2014 hier face à la Croatie (0-4) après deux matches joués, deux défaites, six buts encaissés. En conférence de presse le 18 juin à Manaus au Brésil, les journalistes ont employé tous les termes pour qualifier cette sortie de la Coupe du monde : «désolation» ; «déception» ; «honte», après l’échauffourée entre Benoit Assou Ekotto et Benjamin Moukandjo devant trois milliards de téléspectateurs. « Est-ce que vous ne pensez pas qu’il y a là une obligation de votre part de tirer les conséquences. Il y a eu une mauvaise tenue de vestiaires, qu’est-ce que vous dites ?» a questionné un journaliste. «Vous avez raison», a répondu Volker Finke d’emblée avant de poursuivre : «Un comportement comme ça c’est vraiment dégoutant. [.] Avec un résultat comme ça c’est la honte pour le Cameroun. Je comprends»

Un autre journaliste camerounais travaillant pour un site spécialisé s’est voulu plus direct : «Coach, vous semblez vous satisfaire de la défaite des Lions parce que vous nous dites à chaque fois : « Il y a des bonnes choses à tirer de ça. » Mais le constat est clair c’est qu’on est éliminé du mondial. On a zéro point, six buts encaissés. Vous avez décidé de mourir avec vos convictions [.] Après il faut assumer. Quand on finit un match comme ça, le Cameroun est éliminé. Qu’est-ce que vous dites ? Prenez vos responsabilités. Vous démissionnez quand ? C’est aujourd’hui ou après le match contre le Brésil ? Qu’est-ce qu’on doit dire aux Camerounais ?» Là encore le coach des Lions indomptables a demandé d’«attendre un peu. Il faut faire une analyse et après on va voir. [.] Il faut calmer une situation comme ça.»

En voulant découdre avec Volker Finke, un autre intervenant lui a demandé s’il comptait rentrer au Cameroun puisqu’il a reçu le drapeau national des mains du Premier ministre (le 07 juin 2014 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, ndlr) ou faire comme son l’un de ses prédécesseurs. Le Français Paul Le Guen avait en effet décidé de s’arrêter à l’aéroport après la sortie du Cameroun au Mondial sud-africain en 2010. Acculé, Volker Finke a dit prendre le temps de la réflexion avant une éventuelle décision.

Le sélectionneur du Cameroun demande de « calmer la situation »
AFP)/n

Le sénat confirme la démission de l’un de ses membres

Abba boukar, le maire de Mora qui ne s’est pas présenté à la session ordinaire de la Chambre haute, a été remplacé par sa suppléante, Saki Lamine.

Le président du Sénat camerounais, Marcel Niat Njifenji, a annoncé le 31 mars dernier la démission de Abba Boukar, actuel maire de Mora dans l’Extrême Nord. Il a par l’occasion passé les attributs de sénateur à sa suppléante Saki Lamine, qui devient ainsi la 21ème femme dans cette Chambre qui compte 100 sénateurs. Saki Lamine est la présidente de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc) dans la circonscription électorale du Mayo-Sava Ouest.

Abba Boukar avait été élu en avril 2013 au Sénat, cumulant avec ses fonctions de maire de Mora, un cumul proscrit par le code électoral camerounais et le règlement intérieur de la Chambre haute du parlement. Lors de l’ouverture de la session ordinaire du Sénat le 11 mars dernier, l’absence de Abba Boukar avait été constatée, avec acuité cependant lors de l’élection des membres du bureau exécutif qui a du se faire avec 99 sénateurs. Le 17 mars 2014. Absent, il n’avait fourni aucune justification ni donné procuration à quiconque de le représenter.

Son remplacement à la tête du Sénat n’est pas une première. En 2007 déjà, Abba Boukar avait été élu député à l’Assemblée nationale cumulant avec ses fonctions de maire. Obligé de choisir pour être en accord avec les lois camerounaises, il avait préféré sa commune. Une fois de plus donc, Abba Boukar laisse les fonctions parlementaires pour la mairie qu’il dirige depuis plus de 33 ans.

Saki Lamine, avec ses attributs de nouveau sénateur le 31 mars 2014 à Yaoundé
lanouvelleexpression.info)/n

Démission du directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun

Le directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), le Sud-coréen Seoung Rok Yang, a officiellement démissionné de ses fonctions

Le directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) le Sud-coréen Seoung Rok Yang, a officiellement démissionné de ses fonctions, a appris mardi APA de source autorisée.

L’information confirmée par le ministère camerounais des Transports rapporte que l’ex patron a « démissionné depuis le 5 décembre 2013, et a observé un préavis de trois mois qui était contractuel ».

La démission adressée à la hiérarchie, en l’occurrence, le conseil d’administration prend effet depuis ce mois de mars, et il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette structure qui se réunira bientôt pour se trouver un nouveau directeur général devra « prendre acte de la démission » du Sud-coréen.

Arrivé à la tête de cette entreprise publique en avril 2012 suite à un accord de partenariat entre les gouvernements camerounais et sud-coréen, Seoung Kok Yang n’a pu stopper la dégringolade de cette société, naguère fleuron d’une industrie camerounaise en pleine évolution.

D’un chiffre d’affaires annuel de 40 milliards de francs CFA au début des années 2000, le Cnic qui a énormément perdu des parts de marchés affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires de 12 milliards de francs CFA.

Des grèves à répétitions du personnel démontrent que cette entreprise connaît de sérieuses difficultés et pourrait faire l’objet d’une privatisation, d’après des sources proches du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

Le Chantier naval et industriel, naguère fleuron de l’industrie camerounaise, est enjourd’hui en proi à de sérieuses difficultés
cnicyard.com)/n

Sable FC: Emmanuel Likoumba poussé à la démission, Dieudonné Nké le remplace

Ce changement est intervenu cette semaine, dans un contexte plutôt trouble

L’information peut surprendre, mais en réalité, c’était prévisible. Lundi dernier, les dirigeants de Sable FC de Batié, équipe engagée dans le championnat national de football première division, contacte l’entraineur Emmanuel Likoumba pour lui dire que le club recevra le visite le lendemain, d’un technicien, en occurrence l’entraineur national Dieudonné Nke. Mardi matin comme prévu, les joueurs de Sable FC reçoivent sous une pluie battante au stade la Réunification de Douala, Dieudonné Nke sans trop bien comprendre les raisons de cette venue.

Emmanuel Likoumba malgré les séquelles de l’accident de la circulation dont il a été victime quelques jours plutôt, est venu accueillir personnellement son nouveau collègue. Il soulève un pied de son pantalon, pour montrer le sparadrap qui recouvre encore sa blessure, et enlève rapidement sa casquette qui recouvre un autre sparadrap sur la tête. Et Dieudonné Nké de montrer sa compassion au vu de ces blessures. Passée ces formalités, le groupe forme un cercle autour de staff. Le secrétaire général du club, dans un discours dénuée de toute conviction, va tantôt indiquer que le coach Likoumba a été victime d’un accident de circulation, ce qui a entaché ses capacités à diriger l’équipe. Tantôt, il avance comme argument la crise de résultat de l’équipe qui a terminé 9ème avec 15 points à l’issue de la phase aller du championnat, pour justifier la présence de Dieudonné, qui est «un technicien» selon ses déclarations, qui peut apporter un plus aux joueurs.

Du coup, une question s’est posée elle-même: entre Emmanuel Likoumba et Dieudonné Nké, qui fera quoi exactement? A cette interrogation, difficile pour les dirigeants d’apporter des réponses claires et précises. Le président Roger Kamdem, indiquera que l’organisation du travail va se faire en interne. Mais il est évident que les dirigeants voulaient pousser le coach Likoumba à la démission sans le lui dire clairement. Ce que celui-ci va finir par comprendre, puisqu’il vient d’officialiser son départ de l’encadrement technique de Sable FC. Dans la foulée, Dieudonné Nké devient le nouveau patron du banc de touche. C’est donc avec ce changement que le club va disputer la phase retour des 8éme de finale de la coupe du Cameroun, qui l’oppose ce week-end au canon sportif de Yaoundé.

Emmanuel Likoumba
journalducameroun.com)/n

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro recule pour mieux sauter

Le premier ministre ivoirien a présenté la démission de son équipe au président Ouattara, mais il ne quitte pas la scène politique de ce pays

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a présenté le 8 mars sa démission et celle de l’ensemble de son gouvernement. Son successeur sera connu dans les prochains jours. Guillaume Soro vient de passer cinq années à la primature où il a servi l’ancien président Laurent Gbagbo puis jusqu’à récemment, Alassane Ouattara. Il s’est d’ailleurs dit disponible pour «toute autre mission» que celui-ci voudra bien lui confier. Il s’est, aussi réjoui de son bilan qu’il a jugé positif, au regard des affirmations «des citoyens avertis» et a remercié, «sans exclusion», tous ses collaborateurs, exprimant une gratitude toute particulière au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, pour ses conseils avisés et au président burkinabé, Blaise Compaoré, grâce à qui l’Accord politique de Ouagadougou (APO) a permis la tenue d’élections transparentes et démocratiques et l’avènement d’un président, dont la «légitimité est incontestable», a pu voir le jour. Un accord passé entre le parti de Ouattara et celui de Konan Bedié au plus fort de l’opération victoire contre Gbagbo encadre la nomination d’un premier ministre. Guillaume Soro devrait donc recevoir comme lot de consolation de première qualité, le poste de président de l’Assemblée nationale lundi prochain sauf retournement politique exceptionnel. Pour s’y faire, Ouattara a mis les petits plats dans les grands. Il a mis entre parenthèse la Constitution et a réactivé les accords politiques signés à Pretoria en Afrique du sud. Désormais, selon la décision du chef de l’Etat, il ne faudrait plus avoir 40 ans au moins pour accéder à ce poste, il suffit d’être désigné par un parti signataire de l’accord de Marcoussis. Là aussi Outtara a fait fort, en faisant accepter Guillaume Soro au sein du RDR, (Rassemblement des républicains), qu’il a rejoint avant les législatives.

De nombreux analystes de la politique ivoirienne estiment que d’une manière ou d’une autre Ouattara s’est débarrassé d’un collaborateur gênant, qui avait un certain contrôle sur une partie des forces de l’ordre. Des hommes de Guillaume Soro ont souvent été cités dans le cadre de violentes exactions sur des populations civiles. Jeune et plein d’ambition, il ne fait pas de doute pour les experts, Guillaume Soro trouvera à l’Assemblé nationale un bon repli pour sa stratégie de conquête du pouvoir. Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers qui devra lui succéder. Ironie de l’histoire, le président Outtara qui a été Premier ministre de Bedié, pourrait designer aujourd’hui un Premier ministre proche de ce dernier. Les pronostics penchent majoritairement pour Jeannot Ahoussou Kouadio. Plusieurs raisons plaident en sa faveur. Sur le plan ethnique, il est Baoulé, une communauté qui a apporté un gros soutien à Alassane outtara, lors des récentes élections. En plus il a le meilleur profil des accords sur le poste de Premier ministre, parce que c’est un intime d’Henri Konan Bédié dont il a été l’avocat mais aussi le directeur de campagne lors du premier tour de la dernière élection présidentielle. Enfin, Jeannot Ahoussou connaît également très bien l’actuel président Ivoirien. Il a dirigé sa campagne lors du second tour de la présidentielle et faisait partie de son équipe resserrée lors de la crise qui a suivi.

Ouattara et soro lors du dernier conseil des ministres
PCI)/n

«A propos de la démission de Maurice Kamto»

«Le gouvernement ne protège plus les citoyens, mais au contraire les autorités de poursuites citoyennes»

Extraordinaire que ce pays nommé Cameroun! Maurice Kamto qui a été vice-ministre de la justice pendant l’un des septennats le plus sanglants des trente ans du régime de Paul Biya démissionne, et chacun s’extasie en louanges! Que dire, sinon paraphraser une phrase publiée il y a quelques jours dans Le Jour: Il y en a qui s’imaginent pouvoir faire carrière dans la poudrière. C’est sans doute le résumé de ces années passées par cet homme de droit comme on nous dit, dans le gouvernement, années qui se closent aujourd’hui de sa propre décision. Ainsi lui aussi aura ajouté son nom à liste bien longue des juristes de la tyrannie, même si en claquant les portes à celle-ci, il nous rappelle que jusqu’ici seul quelques uns ont démissionné de ce bourbier: un seul avant lui, en fait, Garga Haman Adji il y a vingt ans. Pourtant faut-il applaudir comme le font certains dans la presse – et surtout dans celle où il avait des intérêts bien définis? Faut-il souhaiter à cet intellectuel comme on le dit être, qu’il continue sa carrière ailleurs, par exemple dans l’international qui paraît-il l’appelle et serait heureux de l’avoir comme man uvre du droit?

Que non! C’est qu’il faut bien que dans notre pays qui a vu de nombreux ministres du tyran être jetés en prison pour des crimes de corruption, l’échelle des valeurs du droit soit rappelée: le crime capital ce n’est pas le vol, mais bien le crime de sang. Et ce n’est pas le juriste démissionnaire, émérite de sa profession qui me démentira ici. Il se passe en effet que Maurice Kamto aura été ministre délégué à la justice aux moments même où notre pays aura vu se multiplier l’injustice la plus inadmissible dans nos cours, avec le 28 avril 2005, l’exécution à bout portant et après chasse à l’homme de Eloysius Embwam et Gilbert Nforlem, étudiants à l’université de Buéa, les 27-30 novembre 2006, l’exécution de Momo Benett et Ufeani Ivo, étudiants dans la même université. Enquête judiciaire a-t-elle été faite sur ces crimes? Le clou évidemment c’est le massacre de février 2008, dont une cinquantaine de morts seulement ont été reconnus par le gouvernement, par le ministre de la Justice justement, sans suite juridique, évidemment.

Y a-t-il encore le droit au Cameroun?
C’est qu’il faut bien se dire que si en ces nuits fatidiques un discours présidentiel rappelait que force reviendrait à la loi, la faculté dans laquelle Maurice Kamto a enseigné et d’où il tire le respect qui lui est donné ici et là n’est pas une faculté de loi, Law School, comme on dirait en anglais. Et ce qu’il y a enseigné pendant des années aux étudiants n’a pas l’ambiguïté de l’allemand ‘Recht’ qui implique aussi la raison, dont la raison du plus fort. Non, ce qui est enseigné chez nous c’est bien le droit, dont le plus important est sans doute les droits humains. Il faut bien le dire, parce que la particularité de la tyrannie qui nous tient depuis 1956 et qui nous étrangle depuis mai 1984, est qu’elle est l’architecture de juristes à plusieurs égards: elle se sert de manipulations de la loi pour fonder le triomphe de la force sur le droit. Dans cet annale sans doute les changements de la constitution qui ont eu lieu le 14 avril 2008, et c’est-à-dire alors que Maurice Kamto était vice-ministre de la justice, entreront dans le palmarès de la plus grande infamie: l’annulation de la limitation imposée sur le mandat présidentiel par un consensus politique, la Tripartite, mais surtout, oui, surtout l’introduction sans débat public de l’article 53 dans la constitution qui, fait unique dans toute l’Afrique, donne une immunité post-mandat au président de la république du Cameroun! Quelle fut la responsabilité du juriste dans de telles dégringolades du droit?

Patrice Nganang, écrivain
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L’évolution politique de ces dernières années en Afrique nous a fait voir que le gouvernement ne protège plus les citoyens, mais au contraire les autorités de poursuites citoyennes. Redevenus citoyens ordinaires, les autorités peuvent ainsi répondre de leurs actes: ou alors simplement uvrer à l’établissement de la vérité pour le bien commun. Ces derniers ans ont cependant aussi été vécus au Cameroun sous la frénésie de l’«opération» Epervier, tout comme ces derniers jours sous celle du rapport accusateur de la CONAC. Plus que la corruption, le crime capital demeure cependant le crime de sang, et personne n’a encore répondu de cette ligne rouge qui ces derniers ans, de 2005 surtout à aujourd’hui, se trace de plus en plus profondément dans notre cour publique au point d’y fabriquer un fleuve. Les morts de février 2008 n’ont pas eu la commission d’enquête parlementaire qu’ils méritaient, encore moins ceux d’avant, ni d’ailleurs ceux d’après, Serge Alain Youmbi par exemple dont la mort ce juin 2011 a encore défrayé la chronique. Jusque là les responsables dans l’exécutif n’étaient pas encore libérés de cette protection que leur confère leur poste. Aujourd’hui avec la démission de Maurice Kamto, ministre délégué à la justice jusqu’ici, il devient évident que l’heure n’est pas aux félicitations, mais à la mise en branle de la justice. Aujourd’hui vaut bien cette phrase du droit qu’il sait: nemo auditur turpitudinem allegans. Compatriotes, y a-t-il encore une justice dans notre pays? Car il faut bien que la responsabilité aux sommets de l’Etat soit établie afin que notre pays devienne ce que chacun de nous citoyens souhaite et uvre afin qu’il soit: un Etat de droit.


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Gouvernement: Le Pr. Maurice Kamto démissionne

Ministre délégué auprès du ministère de la Justice, la nouvelle de sa démission a été rendue publique ce jeudi 30 novembre 2011

Sans crier gare!
Selon une information rapportée par des deux journaux locaux paraissant à Yaoundé la capitale camerounaise, le Professeur Maurice Kamto, ministre délégué au près du ministère de la Justice a décidé de quitter sa fonction ministérielle. J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011, peut-on lire dans un communiqué diffusé par les quotidiens Le jour et Mutations, et attribué à l’homme politique. Aucune raison apparente n’exilique cette décision. Mercredi 29 novembre 2011, il a pris part à la traditionnelle réunion du cabinet après une longue nuit de débat budgétaire. Mais le Pr. Kamto ne semble pas souhaiter qu’on voit dans son geste, un désaveu du résultat de la dernière élection présidentielle. Cette décision n’est pas – et ne saurait en aucune manière être interprétée comme – une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 octobre 2011. à laquelle je n’étais du reste pas candidat. J’entends continuer, autrement, à apporter ma modeste contribution à l’ uvre exigeante, mais combien exaltante d’édification de l’avenir de notre cher et beau pays, le Cameroun, dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains, apprend-t-on du communiqué.

Le signe d’un mouvement politique majeur?
La démission annoncée de ce membre de gouvernement vient s’ajouter à ce que de nombreux observateurs perçoivent comme des indices d’un remaniement gouvernemental proche. Depuis sa prestation de serment, le président Paul Biya s’est retiré dans sa résidence privée de Mvomeka à quelques 180 Km de la capitale, d’où il a vécu la publication d’un rapport très débattu par la commission nationale anti-corruption (CONAC). Son retour mardi 28 novembre soit un jour après l’adoption du budget par le parlement, fait dire à certains commentateurs, que plusieurs choses vont bouger bientôt dans la classe politique. Autres indices, le gouvernement a tenu son conseil des ministres, au lendemain du vote du budget par l’Assemblée nationale, et contre les habitudes, un mercredi plutôt qu’un jeudi. Le communiqué final officiel parle de discussions sur la question de la loi des finances 2012. Mais dans les coulisses on laisse entendre que la réunion avait des allures d’au revoir.

Il y a enfin l’annonce jeudi 1er décembre 2011 d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, prévue pour 16 heures. L’ordre du jour n’est pas connu et donne lieu lui aussi à beaucoup de spéculations. Au-delà de toutes les suppositions cependant, personne ne confirme avec exactitude ce qui pourra intervenir dans l’actualité politique. Au sein de l’opinion, deux évènements majeurs au moins sont attendus, la reprise de l’arrestation de certains membres du régime, après la publication du rapport de la CONAC et, le gouvernement dont le remaniement pour certains devait intervenir «normalement» quelques jours après la prestation de serment du président élu. Le Pr. Maurice Kamto aurait-il anticipé sa sortie d’un éventuel nouveau gouvernement? La question reste posée et les réponses attendues.

Le Pr. Maurice Kamto en 2008 sur le différends frontalier de Bakassi
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Le Social Democratic Front demande la démission de Pauline Biyong

Les responsables de ce parti de l’opposition camerounaise estiment que l’implication de ce membre du conseil électoral d’Elecam crée un conflit d’intérêt

Le Social Democratic Front (SDF), le principal parti de l’opposition au Cameroun, a demandé jeudi 29 septembre 2011, la mise à l’écart à défaut de la démission de Pauline Biyong, un des membres récemment nommé du conseil électoral d’Elecam, l’organisme en charge d’organiser des élections transparentes au Cameroun. En cause, l’information selon laquelle Madame Biyong, aurait bénéficié du marché de l’affichage des images du candidat président sortant Paul Biya. Après avoir transformé Elecam en une antichambre du bureau politique et du comité central de son parti, M. Paul Biya vient d’achever de décrédibiliser cet organe en accordant le marché d’affichage de ses portraits de campagne à madame Pauline Biyong, membre du Conseil électoral, peut-on lire dans le communiqué. Le SDF parle aussi d’une «attitude intolérable» qui trahit la fébrilité qui a envahi le régime en cette veille d’élection présidentielle en même temps qu’elle met à nu le conflit d’intérêt et la collusion flagrante entre le candidat Biya et Madame Biyong qui est visiblement devenue dangereuse pour sa propre conscience. Pauline Biyong a donné une réponse laconique à cette déclaration du SDF. Qu’on en dise du bien ou du mal, l’essentiel est qu’on en parle a-t-elle déclaré sur le forum des journalistes où elle est aussi membre et où a été posté le communiqué du SDF.

Mais à l’agence France presse (AFP), elle a rejeté cette information. Je suis (notamment) chef d’entreprise mais je n’ai rien gagné a-t-elle déclaré sur le sujet selon une information rapportée. Depuis sa nomination au Conseil électoral d’Elecam, Pauline Biyong est très contestée. Pourtant il n’existe aucune preuve matérielle de l’implication de Madame Biyong dans la gestion de l’affichage des images de campagne du candidat Paul Biya. Le quotidien Mutations qui annonce la nouvelle est parti de l’observation de certains membres du corps de la publicité et du refus de Pauline Biyong de donner une réponse claire sur le sujet. De plus on apprend que sa régie publicitaire n’aurait pas obtenu d’agrément pour l’année 2010. En attendant d’avoir la vraie information, cette nouvelle affaire de conflit d’intérêt vient s’ajouter à de nombreux reproches faits à Elections Cameroun (ELECAM). En juillet, M. Biya avait nommé six nouveaux membres à Elecam dont Mme Biyong qui y représente avec une autre personne la société civile. En mai 2010, le président français Nicolas Sarkozy l’avait nommée Chevalier dans l’ordre national du mérite français.

Mme Pauline Biyong, membre de Elecam
cameroonwebnews.com)/n

Cameroun: Le Social democratic front (SDF) enregistre de nouvelles démissions

Sani Alhadji, les anciens députés Tadonkeng et Nguenevit et un autre membre viennent de rendre leur tablier

Il s’agit de quatre courriers notifiés à la hiérarchie du Social democratic front par voie d’huissier. Les quatre courriers sont signés entre le 27 octobre et le 3 novembre 2010. Ils portent respectivement les signatures de l’ancien député Sdf de la Menoua Nguenevit, membre du Shadow cabinet, de Patrice André Ipoua, membre de la Cellule des conseillers et membre du Comité exécutif national (Nec) installé à Campo dans le département de l’Océan, de l’ancien député Maurice Tadonkeng ancien secrétaire général adjoint et ancien secrétaire national à l’organisation et de Sani Alhadji, l’ancien président régional du parti dans le Centre, devenu entre temps membre de la Cellule des conseillers du parti de John Fru Ndi.
Toutes les quatre missives portent le même objet «Démission», et la même raison : «convenances personnelles» ou simplement «raisons personnelles» pour ce qui est de l’ancien régional du Centre.

Sani Alhadji avait déjà défrayé la chronique en 2002 en démissionnant et en dénonçant toutes les «dérapages» du président national du Sdf, John Fru Ndi. Au rang des accusations qu’il lançait à l’époque, Sani Alhadji relevait notamment la dérive autoritaire, la mauvaise gestion ou encore l’utilisation du parti à des fins personnelles par le Chairman. Des dénonciations qui s’étaient faites par voie de médias et à la suite desquelles, le Sdf avait engagé des poursuites judiciaires contre lui. Plus tard, à la veille de l’élection présidentielle de 2004 au Cameroun, Sani Alhadji, à la suite d’un forum de réconciliation au Presbyterian Church Center à Bamenda avait été autorisé à réintégrer le parti. A la suite du congrès de 2006 qui avait vu le Social democratic front éclater entre une faction conduite par l’un de ses anciens pères fondateurs Bernard Muna et la partie restée fidèle à John Fru Ndi, Sani Alhadji avait été admis au sein de la Cellule des conseillers.

Rien ne va plus au SDF!
journalducameroun.com)/n

Banda Kani, le président du Manidem démissionne, ainsi que 5 membres!

L’ancien président a fait l’annonce de son départ lors d’une conférence de presse à Douala ce mercredi 22 septembre 2010

« je quitte… »
Banda Kani ainsi que 5 autres membres du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie, ont décidé de quitter le parti. Ils en ont fait l’annonce ce mercredi, à l’occasion d’une conférence donnée à Douala, là où se trouve le siège du parti. Le temps est venu de tourner la page du Manidem pour ouvrir une nouvelle page de notre itinéraire politique. Cette page, c’est celle d’un nouveau cycle, d’une nouvelle époque où l’impératif de la renaissance nationale rencontre la détermination et l’engagement d’une génération, à forcer les portes de l’histoire, a expliqué Banda Kani. Il n’aura donc pas su résister au climat de tension occasionné par sa volonté de faire des réformes au sein du parti. Cependant Banda Kani aura pris du temps pour annoncer officiellement sa démission. L’instance dirigeante du parti l’avait invité déjà à quitter ses fonctions de président au mois de mai dernier. L’extrême gravité de ses déclarations mensongères et outrageantes dans les médias, son absentéisme manifeste des structures collégiales du parti, sa non-participation aux activités du parti depuis le mardi 4 mai 2010, ses activités de sabotage du parti et son indiscipline caractérisée, constituaient l’ensemble de reproches qui lui étaient faits. Banda Kani se serait maintenu à son poste au mépris des statuts du parti. La crise est née lorsque l’ex-président qui avait à peine un an de mandat, a sans en informer les autres membres du bureau politique, décidé de l’exclusion de six membres. Une décision qui a déplu aux autres membres du bureau politique du parti. Ce dernier lors d’une réunion tenue le 29 mai à Douala, a décidé de lever la décision d’exclusion de leurs six camarades.

Une démission de trop?
Le Bureau politique avait tenu à rappeler qu’il était l’instance de gestion du parti avec le Comité national de coordination (Cnc). Les décisions ne sauraient en aucun cas être l’émanation d’un seul membre du Bureau politique ou du secrétariat… Seules les instances sus énumérées prennent des décisions et des sanctions Conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti. C’est compte tenu de tout cela que le Bureau politique du Manidem constate à l’unanimité de ses membres présents et /ou représentés, la nullité et l’inapplicabilité de cette décision – celle de Banda Kani d’exclure six de ses camarades, pouvait t-on lire dans un communiqué de presse de cette instance. Banda Kani lui a préféré être grand seigneur. Nous avons beaucoup donné au Manidem, et nous avons aussi reçu. C’est un fait sur lequel je ne crache pas. Mais je dois aussi dire que lorsqu’on passe une vingtaine d’années dans une structure, ça fait toujours quelque chose de partir de cette façon-là, ce n’est pas facile a-t-il déclaré. C’est le deuxième président que ce parti perd par coup de force politique intérieur. Il y a un peu moins d’un an, Anicet Ekani un autre ancien président de ce parti avait décidé de jeter l’éponge. On lui reprochait sa trop grande collusion avec le pouvoir en place. Cette fois le président est poussé à la porte parce qu’il a voulu aller très vite dans les réformes. En attendant, le parti doit trouver un président, à la veille des élections et en cette période d’inscription sur les listes électorales.

Banda Kani
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Mondial 2010: La France dans le collimateur de la Fifa

Elle rappelle aux autorités politiques françaises qu’elles n’ont aucun droit de demander la démission du Président de la fédération française, élu

Dans ce 21ème siècle, jamais un pays ne s’était autant ridiculisé en phase finale d’une coupe du monde de football comme la France. Présente en Afrique du Sud pour disputer le mondial de cette année, l’équipe française est sortie dès le premier tour de la compétition. Les résultats catastrophiques ajoutés aux querelles internes ont précipité les bleus dans l’abîme. Si le mondial est bel et bien terminé pour les Français, il se poursuit dans les bureaux. Au lendemain de la débâcle de la France, le gouvernement avait non seulement indiqué que les Bleus ne bénéficieront d’aucune compensation financière, mais également, que les états généraux du football seront organisés au mois d’octobre 2010 afin de passer au scanner le football français. Le gouvernement a en outre indiqué qu’il fallait revoir les choses au niveau des structures dirigeantes du cette discipline. Dans la foulée, la ministre de la Santé et des sports, Roselyne Bachelot avait renchéri en soulignant que la démission du président de la fédération française de football, Jean Pierre Escalettes était inévitable. C’est désormais chose faite.

Vers une sanction?
La fédération internationale de football association, Fifa, fidèle à ses principes, a apporté tout son soutien à la fédération française de football et son président. Samedi, 26 juin 2010, l’instance faîtière du football mondial a clairement prévenu les autorités politiques françaises, qu’il n’est pas de son ressort de se mêler de la gestion du football, malgré le bilan négatif de l’équipe nationale de France. Dans une conférence de presse à Johannesburg en Afrique du sud, le Secrétaire général de la Fifa a affirmé: j’ai parlé aux services du ministère des Sports et je leur ai dit de faire très attention. Jérôme Valcke de nationalité française a également souligné qu’il existe une autonomie du mouvement sportif et il ne peut y avoir d’interférence. D’après lui, la Fifa suit attentivement l’évolution de la situation en France. Personne ne peut demander à quelqu’un de démissionner. Cette personne est élue. S’il a le sentiment d’avoir échoué, il peut démissionner. Et des élections doivent alors être organisées, poursuit le SG de la Fifa, en référence aux voies qui s’élevaient pour exiger la démission de Jean Pierre Escalettes. Sans fioriture, la Fifa a prévenu qu’elle va réagir si la politique venait à s’ingérer dans les affaires du football en France, car ce n’est pas parce que c’est un pays européen que nous aurons une approche différente, martèle Jérôme Valcke. Suite à l’immixtion du gouvernement dans le football, la Fifa a suspendu par le passé, les fédérations kényane, irakienne et même camerounaise de football. Au moindre faux pas, la France pourrait être la prochaine victime de la Fifa. Affaire à suivre!

Jérôme Valcke et la Fifa auront un oeil sur les prochaines décisions au sein de la FFF
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Coupe du Monde 2010: Autopsie d’une déculottée des Lions indomptables du Cameroun

Eto’o en avait fait un objectif majeur pour sa carrière, le sort en a décidé autrement, de nombreuses erreurs ont été commises, mais l’espoir subsiste

Eto’o dans un étau
Pour Eto’o et ses coéquipiers c’est surement la désillusion. Avant le match contre les Pays-Bas, le monde a vu Eto’o, les yeux levés vers le ciel, priant pour une raison ignorée. La défaite inaugurale contre le Japon (1-0) a fait voler en éclat une unité de façade. Entre clans, rumeurs de bagarre et interventions ministérielles, c’est presque un miracle que les Lions indomptables aient fourni un match de bonne qualité contre le Danemark, malgré la défaite. J’avais tout misé sur cette compétition, où on avait notre mot à dire. Le destin en a décidé autrement. Quand vous perdez, c’est que des erreurs ont été commises. Il y en a eu sur le premier match, il y en a eu sur le deuxième, il y en aura toujours, affirmait le capitaine des Lions. A 29 ans, il a peut être livré son dernier mondial. Une sortie de compétition mondiale qui serait peu réjouissante. L’autre cible des supporters, Paul Le Guen. On a déjà oublié qu’il a qualifié les Lions pour cette campagne sud-africaine. Mais le Breton le fort caractère qu’on lui prête n’a pas su se protéger des camerounaises. Je ne démissionnerai pas, a-t-il déclaré à la fin du match contre le Danemark. Dans les coulisses, on l’annonce en Australie. Un pays où les standards sont mieux respectés, l’objectivité la règle. Pour lui, c’est un échec et déjà la majorité des critiques du football camerounais grondent. Les supporters sont catégoriques, on ne devrait pas le revoir à la tête des Lions Indomptables, il est préférable qu’on nomme un coach camerounais. Des précédentes tentatives ont souvent eu lieu, elles ont conduit au fiasco à chaque fois.

Paul Le Guen seul responsable?
Les choix tactiques de Paul Le Guen ont pourtant fini par l’isoler totalement. J’ai des éléments que vous n’avez pas. J’assume tout. Pour autant, il refuse d’accabler ses joueurs, qui n’ont pas tous été à leur niveau en Afrique du Sud. Je les protège et je les protègerai toujours. Je suis solidaire, a poursuivi l’ancien coach du PSG. A l’inverse, pas sûr que tout son effectif soit solidaire de lui. Et le politique, toujours tapit dans l’ombre, semant intrigues et contre intrigues. Difficile d’expliquer la campagne promotionnelle pour Puma à Paris. Difficile aussi d’expliquer tout le folklore de la bénédiction populaire qui aujourd’hui on le sait et trop tard, semble avoir été une malédiction. Dans un pays normal, le ministre aurait démissionné, le président de la fédération aussi. Mais au Cameroun, on sacrifie quelques-uns et on poursuit la mauvaise gestion. Faut-il virer Le Guen? La majorité est d’accord. Mais il a eu le mérite de procurer aux Camerounais, des joueurs de talents, comme Assou Benoît Ekoto, Choupo Moting, Ndjeng Marcel et Matip. Difficile de répondre à la question de savoir s’il avait-il le temps de constituer une équipe. Difficile aussi de comprendre pourquoi jusqu’au bout il a fait confiance à Idrissou, qui a perdu 75% des ballons qu’on lui remettait et en tant qu’avant-centre, n’a osé qu’à peine trois tirs en trois match. Difficile aussi de savoir pourquoi il a fait confiance à Webo aucun tir cadré face au Danemark. Les débuts des éliminatoires de la coupe d’Afrique 2012 sont prévus pour septembre 2010. Pour les observateurs, les politiques devront rester vigilants. Une nouvelle génération de Lions est née. Il ne faudrait pas la gâcher.

Paul Le Guen s’en va?
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Paul Le Guen: «Je n’ai pas l’intention de démissionner»

Le sélectionneur des Lions indomptables s’est exprimé lors de la conférence de presse d’après match, quelques réponses

Tout en admettant pour une fois que son équipe être désillusionné, le sélectionneur français des lions indomptables, première équipe sortie officiellement de la coupe du monde 2010 en Afrique du sud, la première organisée sur le continent africain, affirme qu’il ne démissionnera pas de lui-même.

Quel sentiment éprouvez-vous après cette deuxième défaite et cette élimination?
C’est une grosse désillusion. On avait beaucoup d’espoirs. Le match a montré qu’on avait des raisons d’en avoir. On a manqué d’efficacité et on n’a pas su concrétiser nos bonnes périodes. C’est une grosse déception par rapport aux espoirs du peuple du Cameroun. Ce qui a fait la différence, c’est l’efficacité devant le but. On a eu des occasions très nettes, mais on a manqué de réussite en touchant le poteau. On a été maladroit dans la finition, mais on a été généreux et on a donné ce qu’on pouvait donner.

Regrettez-vous certains de vos choix?
Je vais rentrer avec des regrets par rapport à ce soir, parce qu’on a manqué d’efficacité, parce qu’on a perdu contre le Japon, sans être bon. C’est dur de faire le jeu contre le Japon: les Néerlandais ont souffert aussi aujourd’hui comme nous, même s’ils ont réussi à gagner sans être flamboyants. J’ai des regrets par rapport aux deux matches, mais très honnêtement, j’ai l’impression qu’on n’est pas loin.

Avez-vous l’intention de démissionner?
Je n’ai pas du tout l’intention de démissionner. Les dirigeants aviseront après le mois de juillet, terme de mon contrat. J’ai essayé de faire du mieux possible pour le football camerounais. Je ne redoute rien, je suis simplement très triste pour le peuple camerounais. Quand on prend le moment où j’ai pris l’équipe et aujourd’hui, on est éliminé de la Coupe du Monde c’est vrai, mais on est venu à la Coupe du Monde, on a essayé de faire le maximum, on a des regrets, mais j’assume.

Paul Le Guen sur la ligne
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Quel bilan personnel tirez-vous de cette Coupe du monde?
J’ai essayé de bâtir avec des jeunes et des anciens, j’ai essayé de trouver de l’harmonie. On peut toujours discuter, car les résultats ne sont pas là. J’accepte les critiques, je n’ai pas de regrets à ce niveau là non plus. Tous les équipes sont difficiles à gérer, je ne veux pas comparer les équipes. C’est un super boulot, même si c’est difficile.

Depuis la défaite contre le Japon, on a parlé de crise et de conflits entre les joueurs. Est-ce que cela a eu un impact sur la prestation de ce soir?
Il y a eu quelques remous. J’essaie de faire les choses de façon engagée avec ma façon de procéder. J’ai pris du plaisir même dans la difficulté. Je reconnais l’échec de la Coupe du monde. Ce n’est pas suffisant, l’équipe avait une âme et de l’envie, elle a montré de belles choses. Cela ne suffit pas à consoler, mais c’était bien quand même.

Gérémie Njitap au contact
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Cameroun: Il était une fois le 4 novembre 1982 , démissionait Ahmadou Ahidjo

Discours prononcé le 4 novembre 1982 par le « père de la nation » à son peuple

Camerounaises, Camerounais, mes chers compatriotes. J’ai décidé de démissionner de mes fonctions de président de la République du Cameroun. Cette décision prendra effet le samedi 6 Novembre 1982 à 10 heures. En cette circonstance capitale, je voudrais du fond du c ur remercier toutes celles et tous ceux qui, depuis bientôt 25 ans m’ont accordé leur confiance et accordé leur soutien dans l’accomplissement de mes lourdes tâches à la tête de l’Etat. Je voudrais tout particulièrement remercier les militantes et les militants de notre grand Parti national, l’U.N.C de leur soutien total, constant et inébranlable.

S’il reste beaucoup à faire dans la grande et longue uvre de construction de notre cher et beau pays, nous avons ensemble accompli après l’indépendance, la réunification et l’unification, les progrès considérables dans tous les domaines. Notre pays dispose d’atouts importants : l’unité nationale consolidée, des ressources importantes, variées et complémentaires, une économie en expansion continue, des finances saines, une justice sociale en amélioration, une population laborieuse et une jeunesse dynamique, de solides et fructueuses relations d’amitié et de coopération en Afrique et dans le monde.
« J’invite toutes les Camerounaises et tous les camerounais à accorder sans réserve leur confiance, et à apporter leur concours à mon successeur constitutionnel M. Paul Biya. Il mérite la confiance de tous, à l’intérieur et à l’extérieur. Je vous exhorte à demeurer un peuple uni, patriote, travailleur, digne et respecté. Je prie Dieu Tout-Puissant afin qu’il continue à assurer au peuple camerounais la protection et l’aide nécessaires à son développement dans la paix, l’unité et la Justice.
Vive le Cameroun.


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Cameroun: le Directeur Général de Aes Sonel a démissionné ou a été limogé?

Controverse autour du départ de Brian Rich qui a jeté l’éponge jeudi, 22 octobre à Douala

Ce qui n’était qu’une rumeur a finalement été confirmé jeudi, 22 octobre 2009 dans la soirée par la sous – direction de la communication de l’entreprise dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction. D’après ce communiqué, l’américain Brian Rich a pris la décision de quitter ses fonctions de Directeur Général de Aes Sonel. Cependant, d’autres sources s’accordent à indiquer qu’il s’agit purement et simplement d’un limogeage. En effet, depuis ces dernières semaines, l’on parlait dans les couloirs de l’entreprise, de mauvais rapports que Brian Rich entretiendrait non seulement vis-à-vis de ses différents collaborateurs, mais aussi avec les partenaires de Aes Sonel, dont le gouvernement Quoi qu’il en soit, Brian Rich présenté à la presse en grande pompe à Douala l’année dernière, n’a finalement pas fait long feu comme remplaçant du camerounais Jean David Bilé, à la direction générale de la compagnie nationale d’électricité. Ce qui est également surprenant dans cette situation, c’est le rappel de M. Bilé pour assurer, à titre intérimaire, la responsabilité opérationnelle de l’ensemble des filiales Africaines du groupe, selon Andrew Vesey. Le Président de la région Amérique Latine et Afrique de cette compagnie, a également saisi l’occasion pour remercier Brian Rich pour « sa contribution à la bonne marche d’AES-SONEL ».

Le come-back de Jean David Bilé
A titre de rappel, Jean David Bilé avait été promu au sein de l’entreprise filiale de Aes Corp, comme président de la société AES African Power Company (AES-AP­CO), présenté par l’entreprise comme le nouveau pôle de son développement notamment dans les sous région Afrique centrale et de l’ouest. Ce qui fut présenté comme « promotion », l’avait alors amené à démissionner de ses fonctions de DG de Aes Sonel le 20 septembre 2008. Depuis jeudi, 22 octobre 2009, presque un an après sa démission, il est de retour à la direction générale de la compagnie nationale d’électricité. Nul doute qu’on en saura davantage sur les orientations que l’entreprise compte prendre après ce départ de Brian Rich, au cours du conseil d’administration extraordinaire qui va se tenir ce vendredi, 23 octobre 2009.

La Société AES-SONEL dispose d’une capacité de production installée de 947 MW, soit 721 MW de capacité hydroélectrique et 225 MW de capacité thermique. Le réseau de transport comprend 480 km de lignes à 225 kV, 337 km de lignes à 110 kV et 1 064 km de lignes à 90 kV et possède 24 postes. AES-SONEL compte environ 620 000 clients dont environ 79% habitent les villes de Douala et de Yaoundé.

Brian Rich
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Présidence: Le président somalien démissionne

Il l’a annoncé ce lundi, 29 décembre dans un discours devant les parlementaires réunis à Baidoa, siège du parlement

Le président de transition somalien M. Abdullahi Yusuf, a annoncé, lundi 29 décembre, devant le Parlement de transition, sa démission après quatre ans au pouvoir, et au terme d’une crise politique majeure « J’avais promis de rendre le pouvoir si je ne pouvais pas ramener la paix, la stabilité ainsi que la démocratie en Somalie », a déclaré M. Abdullahi Yusuf Ahmed, dans un discours devant les parlementaires réunis à Baïdoa, siège du Parlement, à 250 km au nord-ouest de la capitale Mogadiscio. « J’ai décidé de vous rendre le pouvoir. J’ai signé la lettre de démission, et j’ai donné le pouvoir au président du Parlement Cheikh Aden Madobe, qui assure à compter de ce jour la fonction de président de Somalie. La majeure partie de notre pays échappe à notre contrôle et nous n’avons plus rien à donner à nos soldats. La communauté internationale a échoué, elle aussi, dans sa tentative pour nous aider », a-t-il poursuivi.

Elu à la présidence de la Somalie le 10 octobre 2004, M. Yusuf a finalement démissionné sous les pressions. Ce personnage clef de la vie politique somalienne n’est jamais parvenu à imposer son autorité sur ce pays, qu’il a plus dirigé en chef de clan qu’en chef d’Etat. Cette démission intervient moins de deux semaines après le limogeage du premier ministre, Nur Hassan Hussein, par Abdullahi Yusuf Ahmed, qui prétextait que les divisions au sein du pouvoir le paralysaient. Depuis son entrée en fonction en novembre 2007 avec l’aide de l’ONU, le gouvernement de transition peinait à reprendre le contrôle du pays. Le président et le premier ministre étaient notamment en désaccord sur la stratégie à suivre à l’égard de l’opposition islamiste. La destitution de M. Hussein avait été condamnée par la communauté internationale et jugée illégale par le Parlement, qui l’avait conforté la veille avec un vote de confiance massif. Les parlementaires ont désormais trente jours pour élire un nouveau président.

Abdullahi Yusuf, président démissionnaire
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En outre, depuis début 2007 et la chute des tribunaux islamiques, Mogadiscio et un nombre croissant de régions somaliennes sont le théâtre de violences très meurtrières, opposant les forces gouvernementales et leurs alliés éthiopiens aux insurgés. Face à l’impuissance du gouvernement somalien, les extrémistes islamistes shebab ont lancé une insurrection acharnée dans le pays et contrôlent désormais une large partie du centre et du sud de la Somalie. Le gouvernement somalien et l’opposition islamiste modérée ont signé en juin à Djibouti un accord de partage du pouvoir et de trêve, catégoriquement rejeté par les shebab. L’Ethiopie, intervenue officiellement fin 2006 en Somalie pour chasser les tribunaux, a annoncé le retrait total de son armée de Somalie d’ici début 2009, faisant planer encore plus d’incertitudes sur l’avenir sécuritaire du pays. La situation humanitaire est désastreuse. Selon l’Onu, 3,2 millions de Somaliens – soit près de la moitié de la population – ont besoin d’aide humanitaire pour survivre. La Somalie est aujourd’hui dans la pire situation sécuritaire depuis le début de la guerre civile et est également plongée dans une situation humanitaire catastrophique


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Paul Ayah Abine, le rebelle de l’intérieur

le député de la Manyu a démissionné d’un poste à l’Assemblée nationale..

Quelle mouche a encore piqué l’honorable Paul Ayah Abine? La question, sans être anodine, taraude nombre d’observateurs et d’acteurs de la politique au Cameroun. Une interrogation qui survient après la décision de ce dernier de démissionner de son strapontin de président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale où il siège depuis 2002.

Et pour l’observateur averti, cette interrogation n’est point dénuée de tout fondement. Tant l’on est habitué au pays de Paul Biya de voir peu d’hommes refuser de participer à «la mangeoire» que constituent les postes de responsabilité au sein de l’appareil étatique et législatif. En adressant cependant cette lettre au président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) via le président du groupe parlementaire Jean-Bernard Ndongo Essomba, ce député de la Manyu, région du Sud-Ouest poursuivait dans la même lancée de son refus il y a quelques mois, au sein de la même chambre, de donner sa voix pour la modification de la constitution qui en son temps avait fait beaucoup de vagues.

A l’époque en effet et convaincu de ce que cette modification «ramenait notre pays 20 ans en arrière», cet homme au physique de
baroudeur en avait frappé plus d’un. Ce qui rentrait en droite ligne de l’option de celui-là que les proches qualifient d’«esprit brillant». Lui qui a été major de sa promotion à l’Enam en 1976, ce qui lui valut alors le privilège de recevoir les «félicitations à mains propres de l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo qui était descendu à l’Enam pour cela». Mais depuis six ans, il a arrêté une brillante carrière de magistrat et partage désormais sa vie entre sa ville de Akwaya qu’il dit «être facilement accessible par le Nigeria que par Mamfé le chef lieu du département», Yaoundé pour les sessions à l’hémycicle et Buéa où travaille son épouse rencontrée l’année de son entrée à la section magistraturede l’Enam.


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Homme de convictions

Esprit brillant qui, de sa position de magistrat hors hiérarchie, s’est mis en disponibilité de la Fonction publique pour embrasser une carrière politique et n’a pas eu peur d’affronter la pression et l’adversité des siens. Ne disait-il pas déjà en mars dernier que «Je suis seul contre 150» dans cette bataille où le parti au pouvoir ne voulait voir aucun des siens manquer à l’appel de la modification constitutionnelle ? Une situation qui l’avait pour le moins irrité, surtout qu’à l’époque Emilia Monjowa Lifaka, une collègue du parlement, avait voté en ses lieu et place pour cette modification alors qu’il n’avait laissé aucune procuration avant son départ précipité de l’hémycicle pour un problème dans sa circonscription.

Le 30 novembre dernier, il a donc démissionné. Lui qui affirme être arrivé à la politique par passion et par souci d’aider les siens. Il aurait bien pu poursuivre une carrière de magistrat qu’il a interrompu alors qu’il était vice-président de la cour d’appel de Buéa. Des convictions partagées par l’un de ses collègues de la Commission des Affaires étrangères qu’il dirige encore jusqu’à la prochaine session de mars où prendra effet sa démission. «On avait déjà eu maille à partir avec lui au cours de l’examen en novembre 2007 du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord de Cotonou, parce que le projet était arrivé sans une copie de l’Accord». Ce magistrat de formation qui a gagné les rangs de l’Assemblée nationale en 2002, interrompant une carrière qu’il a exercée pour l’essentiel dans la partie anglophone du Cameroun (dans les villes de Nkambé, Mamfé, Kumba.)
Ces convictions, il continuera de les appliquer au sein de la chaùmbre et avec l’espoir que sa «décision ne causera aucun tort à l’Assemblée nationale». Sur les raisons de sa démission, il met en exergue sa mise à l’écart des activités de la commission dont il est pourtant le président et souhaite ainsi arrêter de jouer les faire valoir. Il fait également savoir que la dégradation des relations avec certains de ses collègues et camarades de parti dont il parlait déjà dans descorrespondances adressées au président de la Chambre, au président du groupe et à la direction du Rdpc en juin et juillet 2008, explique cette décision mûrement réfléchie.


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