Cameroun : deux morts dans un accident à Yaoundé

Un taxi et un bus sont entrés en collision tôt ce matin non loin du lieu-dit Mobil Omnisports.

Deux personnes ont perdu ce vendredi 12 mai 2023 au petit matin. Un bus de transports interurbain appartenant à la compagnie General Voyage et un taxi sont entrés en collision sur la rue de Ngousso, non loin du lieudit Mobil Omnisports. Les deux personnes qui sont décédées étaient à bord du taxi, dont le chauffeur et un passager. Ce dernier, selon les témoignages, était un adjudant. Les deux corps sans vie ont été conduits à l’hôpital militaire de la capitale, a annoncé Royal Fm dans son édition matinale d’information.

Les témoignages diffusés par notre source semblent mettre en cause le conducteur du taxi qui selon eux, roulait en marge des règles de conduite. Cependant, aucune enquête pour le moment n’a été faite pour établir les causes et circonstances réelles de cet accident mortel.

Cameroun : les coulées de boue ont fait deux morts à Buea

Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur Buea samedi 18 mars 2023 ont causé perte en vie humaine et de nombreux dégâts.

La Haut-commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) et le Bureau de coordination d’affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) font état de ce qu’au moins deux personnes sont décédées dans les coulées de boue provoquées par les pluies torrentielles, le week-end dernier à Buea, dans la région du Sud-Ouest.

D’après OCHA, plus de 150 ménages ont été affectés par ce sinistre. De même, « avec la destruction du captage d’eau et des conduites d’adduction d’eau, environ 500 ménages seront privés d’eau potable », rapporte l’organisme onusien.

Olivier Beer, le représentant résidant du HCR estime qu’« il y aura certainement un besoin de réponse humanitaire rapide aux nombreux besoins qui seront identifiés, notamment abri, couvertures, soins de santé ».

Des pluies torrentielles se sont abattues sur la ville de Buea samedi 18 mars dernier. Ce qui a provoqué des coulées et des éboulements qui ont fait de nombreuses victimes. En plus des morts, la catastrophe a fait plusieurs blessés et des dégâts matériels importants.

Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, les fortes précipitations n’expliquent pas à elles seules les coulées de boue, en provenance du Mont Cameroun, qui ont ravagé une partie de la ville de Buea. Bernard Okalia Bilaï met aussi à l’index la prolifération des constructions anarchiques dans la zone concernée par cette catastrophe.

« La montagne a ses passages d’eau. Quand cette eau se déverse avec autant de force, si elle ne trouve pas ces passages libres, alors elle va se créer d’autres passages et nous allons vivre des conséquences comme celle-ci », a expliqué le gouverneur Bernard Okalia Bilaï à la presse.

C’est ce qui explique sans doute le fait que le quartier Buea Town, au pied du Mont Cameroun, soit en grande partie concerné par ces coulées de boue mortelles. Un étudiant de la Survey School de Buea, une annexe de l’École nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), fait remarquer que Buea Town est justement un quartier en construction où les constructions n’arrêtent pas de sortir de terre. Il lui arrive de travailler sur quelques chantiers dans ce quartier.

Cameroun : deux morts sur un chantier inachevé de la Can 2022 à Garoua

Deux corps sans vie ont été découverts ce 6 mars 2023 dans un chantier de Prime Potomac à l’abandon dans la ville de Garoua.

Les faits. Il y a deux versions. Selon certaines sources, une dalle s’est effondrée, ce 6 mars, sur le chantier de construction d’un hôtel à Garoua. L’accident a causé la mort de deux personnes. Les éléments des sapeurs-pompiers de la ville ont mis plus de 3 heures pour extraire les deux corps coincés, d’après le réseau d’information Nord Actu.

L’autre version est soutenue par le président directeur général de l’entreprise Prime Potomac. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de journal du Cameroun, Ben Modo, le responsable de cette structure nie tout lien entre ces cadavres et son entreprise. Le PDG écrit : «L’entreprise Prime Potomac informe le Public que deux corps sans vie ont été retrouvés sous des prédalles en attente, sur l’un des sites de construction dont elle a la charge, dans la ville de Garoua.

Aussitôt informée, la Direction de Prime Potomac a saisi les autorités, et le Procureur de la République près les tribunaux de Garoua descendu sur le terrain, a ordonné l’évacuation des corps par les Sapeurs-Pompiers. Il convient de noter que ces corps retrouvés sur l’un de ses chantiers, n’ont pas été identifiés comme ayant un lien avec l’Entreprise Prime Potomac ».

« Prime Potomac déplore néanmoins ce triste évènement, et présente d’ores et déjà ses condoléances aux familles endeuillées, ce, en attendant l’identification desdits corps par les autorités. Prime Potomac collaborera avec les autorités compétentes, afin que toute la lumière soit faite à ce sujet.», précise le président directeur général de l’entreprise, Ben Modo.

Prime Potomac est le maître d’œuvre de ce chantier de construction d’un hôtel de 100 chambres dans le quartier Roumdé Adja. Cet hôtel est l’un de ceux qui devaient accueillir des délégations de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est jouée au Cameroun entre janvier et février 2022. La ville de Garoua avait accueilli une poule de cette compétition.

Depuis que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, a demandé, au mois de janvier dernier, à cette entreprise de reprendre les travaux, rien n’a bougé à ce jour. Prime Potomac réclamant toujours le paiement de ses décomptes avant toute reprise des travaux.

 

 

Cameroun : deux morts dans un accident ferroviaire à Mbandjock

Un véhicule qui tentait une traversée sur la voie ferrée s’est fait heurter l’arrière, a indiqué la compagnie Cameroon Railways dans un communiqué ce lundi 17 novembre 2022.

Deux personnes ont perdu la vie le dimanche 16 octobre 2022, dans un accident survenu sur la voie ferrée dans la localité de Mbandjock, département de la Haute-Sanaga, région du Centre. L’incident est survenu lors du passage d’un train de la compagnie Cameroon Railways (CAMRAIL), entre les gares de la localité éponyme et celle de Tabene.

La compagnie de transport ferroviaire camerounaise rapporte dans un communiqué rendu public ce lundi 17 octobre 2022, que le véhicule de tourisme impliqué dans cet accident, « s’est fait heurter l’arrière lors de sa traversée du passage à niveau du PK 376+500 entre les gares de Mbandjock et de Tabene (…) par le train 903 Sa, assurant la liaison Yaoundé-Belabo », peut-on lire dans le document signé ce jour du directeur général de CAMRAIL en personne, Pascal Miny.

Outre les deux morts enregistrés sur le carreau, l’on apprend qu’il y a également eu deux blessés dans cet accident, d’après le bilan provisoire rendu public par la compagnie.

Au demeurant, CAMRAIL déplore la non-observance par les usagers des mesures de sécurité dans les passages à niveaux, et recommande fortement plus de vigilance. « Tout en regrettant sincèrement cet accident ayant entrainé des pertes en vies humaines, CAMRAIL rappelle l’impératif du respect des règles de sécurité aux passages à niveau, et invite à plus de vigilance lors de leur franchissement ».

Cameroun : un malade mental tue deux dames à l’Ouest

L’individu se serait échappé d’un centre de traitement traditionnel avant de faire une incursion au domicile des victimes.

 

Deux morts et un blessé interné dans une formation sanitaire. C’est le bilan d’une attaque d’un individu traité de malade mental dans au domicile de Sieur Prosper Tano. De sources médiatiques, La scène se déroule le 4 octobre 2022 à Bamougong dans le département des Bamboutos région de l’Ouest. En effet, l’individu présentant un déséquilibre mentale a été admis chef un tradipraticien de la localité pour des  soins.

Il a pu s’échapper avant d’aller s’introduire dans la concession d’un foyer polygamique. Là, il va, à l’aide du pilon, assommer deux dames avant de donner des coups à leur mari. Les deux premières victimes ont  perdu la vie sur le champ, tandis que le monsieur a été transporté dans une formation sanitaire où il est sous traitement intensif.

Suite à cette tragédie, les éléments de la brigade de gendarmerie de la localité ont fait une descente sur le terrain. Les autorités judiciaires, sanitaires et les forces du maintien de l’ordre  ont ouvert une enquête. La famille quant à elle a retenu les corps pour l’inhumation.

Cameroun : deux morts après un mariage à Mbalmayo

Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans, ont perdu la vie le 15 août dernier après une cérémonie nuptiale à Nsessougou, deux jours plus tôt.

Les faits sont rapportés par Cameroon tribune. Beaucoup auraient aimé que ce soit un «fake» et que le plus beau jour d’un couple, ne finisse pas par la mort de certains invités. Mais joint hier au téléphone, l’adjudant-chef- Christian Efouba Enying, commandant de la brigade de gendarmerie de Nkolmetet, confirme le drame.

Il y a effectivement eu des cas de décès après un mariage à Nsessougou, village situé à environ 15 kilomètres de la ville de Nkolmetet, dans le département du Nyong-et-So’o, région du Centre. Il s’agit des nommés Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans. Les deux invités venaient d’assister un mariage. Sans savoir que les réjouissances de samedi, 13 août, jour de célébration, étaient les dernières de leur vie. Après avoir mangé et bu ce jour-là, tout a basculé.

C’est à l’hôpital de district de Mbalmayo qu’ils sont allés chercher de l’aide. Le corps médical a fait savoir aux hommes en tenue que la première victime, Agnès Mballa 32 ans, belle-sœur de la mariée, est arrivée à l’hôpital souffrant de maux de vendre et de céphalées. Elle avait également des vertiges et des pertes de vue.

La seconde victime, Louis Marie Nya, cousin de la mariée est arrivée avec les mêmes  symptômes. Les deux personnes sont décédées lundi 15 août à Mbalmayo. Dans d’autres formations sanitaires de l’arrondissement de Nkolmetet, neuf autres personnes, y compris le marié, Marcelin Zambo Mengue, ont aussi été reçues à cause de soucis de santé.

Notamment, d’atroces douleurs abdominales. D’après notre source, le marié, alité il y a quelques jours, est déjà en famille à Yaoundé. Mais, il serait encore très faible. Son épouse est certes en santé. Son épouse est certes en santé, mais elle très préoccupée par cette situation au lendemain de son mariage.

Sur les causes de ce drame, certains parlent d’un cocktail confectionné à l’occasion de ce mariage. Lequel, avait, entre autres, été fait à base d’eau, de sucre, d’alcool etc. Le mélange par la suite a fermenté pendant de nombreux jours avant dégustation. Ceux qui l’on consomme samedi dernier au mariage font partie des victimes. Pour d’autres, le repas aurait été souillé par un opposant à cette union.

Si la thèse de l’empoissonnement  a précocement été avancée ; le commandant de brigade lui, ne le soutient pas. « On aurait certainement un plus grand nombre de morts s’il s’agissait d’un empoisonnement, car près de trois personnes ont pris part à ce mariage. L’enquête se poursuit », a déclaré l’adjudant –chef Christian Efouba Enying, qui annonce avoir déjà auditionné plusieurs personnes et convoqué d’autres dans le cadre de cette affaire.

Cameroun : deux morts au bout d’une grossesse cachée

Jean Paul T. , retraité vivant entre Douala et son village, ignorait que sa fille Brenda, 18 ans, était enceinte.

Le secret bien gardé entre la mère et la fille. Jean Paul T. 55 ans, ancien agent de l’Etat ayant pris une retraite anticipée pour cause de maladie, était loin de s’imaginer que sa première fille, Brenda, 18 ans, candidate au Probatoire cette année, était enceinte.

Certes, le quinquagénaire, reconverti dans l’agriculture, partageait désormais son temps entre Douala et son village dans la région de l’Ouest, où il menait ses activités champêtres. Il était également loin de s’imaginer qu’il voyait sa fille jeudi dernier pour la dernière fois.

Les faits sont rapportés par Cameroon tribune. L’homme rentrait justement du village ce 7 juillet, lesté de provisions comme d’habitude. Descendu du Taxi au quartier Oyack, (arrondissement de Douala IIIème) il prend son téléphone pour appeler les siens, pour l’acheminement des vivres à la maison.

Avant d‘avoir pu composer le numéro, il voit arriver son épouse, Anne-Marie et leur fille en pagne. « Vous êtes venues me chercher ? », s’enquiert-il. Son épouse lui dit non, qu’elles vont plutôt à l’hôpital « voir un malade ». En fait, Brenda est entrée au travail, Jean Paul T. se fera aider par les jeunes du quartier pour le transport des provisions.

Entre-temps, Anne-Marie et sa fille ont pris la direction d’un centre de santé au quartier Tergal. Mais la situation de la parturiente se dégrade et elle est conduite à l’hôpital de district de Nylon. Là-bas, le personnel soignant s’étonne de ce que la jeune fille n’ait fait aucune visite prénatale en quasiment huit mois de grossesse.

Au bout d’un accouchement difficile, Brenda met au monde un garçon mort-né. Mais n’est pas au bout de ses peines : elle perd du sang. Beaucoup. Une après l’accouchement, la jeune fille meurt aussi. Sa mère, dépassée par la situation, fait placer son corps à la morgue de l’hôpital. Celui du nourrisson, on ignore ce qu’elle en fait.

De retour à la maison, Anne-Marie balance tout de go à son époux «le bébé est mort et notre fille aussi est morte». Son mari lui demande de quoi elle parle. Anne-Marie explique alors tout, et sort d’un sac plastique le pagne que Brenda portait, Jean-Paul T. tombe de nues, passe de la surprise à la colère.

Puis à l’envie de meurtre. Il empoigne une machette et frappe. Anne -Marie est touchée au dos et sur le côté. Ses cris alertent des voisins, dont l’intervention permet sans doute d’éviter un autre décès…

Dans la cohue qui s’ensuit, Jean- Paul T. parvient à s’esquiver. Aux dernières nouvelles, il est reparti pour son village. Son épouse a été admise à l’hôpital Laquintinie. Le commissariat du 8ème suit l’affaire.

Cameroun : une épidémie de choléra fait deux morts à Melong

Depuis le 28 janvier 2022, les nouveaux cas de choléra sont signalés dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest. D’où le communiqué du sous-préfet de Melong qui interpelle les populations à adopter les mesures d’hygiènes.

L’épidémie du choléra a fait deux morts dans la commune de Melong, située dans la région du Littoral. Face à cette situation, le sous-préfet de Melong  Alain Blaise Biko Biko,  a publié un communiqué le 1er février 2022.  Il précise que de nombreuses autres personnes atteintes de choléra, sont actuellement hospitalisées dans des formations sanitaires de son département.

Il invite également les personnes présentant des signes de la maladie, notamment  la diarrhée, les vomissements et la déshydratation,  à se rapprocher rapidement des services de santé pour une prise en charge.

Dans la région du Sud-Ouest, le dernier rapport de la situation épidémiologique du Minsanté du 4 janvier 2022 précise que, le choléra a déjà fait 21 morts. Au mois de décembre 2021, plus de 600 cas ont été recensés en tout,  dans les villes de Limbé, Ekondo Titi, Bakassi, à Mbonge et  un cas à  Yaoundé.

Pour éviter une large propagation de cette maladie hydrique, le ministre de la santé publique Manaouda Malachie avait annoncé en début du mois de janvier l’arrivée de plus de 200 000 doses de vaccins contre le choléra. Notons qu’une campagne de vaccination sera organisée à cet effet,  du 18 au 23 février 2022 dans les districts de Santé du Sud-Ouest.

Cameroun: une alerte Choléra lancée dans le Sud-Ouest

Deux victimes ont déjà été enregistrées depuis le début de cette épidémie débutée le 13 novembre dans le district de santé de Idabato, dans la région du Sud-Ouest.

Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie appelle les populations du Sud-Ouest à conduire toute personne en proie aux vomissements ou à une diarrhée dans les formations sanitaires.

C’est que depuis le 13 novembre 2019, le District de santé d’Idabato à Bakassi a notifié 10 cas suspects de choléra et deux décès. Dans un communiqué daté du 20 novembre, le Minsanté indique que des mesures sont prises afin de contenir, la maladie et d’éradiquer l’épidémie.

D’autres régions telles que l’Extrême Nord et le Nord sont touchées par cette maladie qui prospère du fait des conditions de vie précaires des populations.