Le Feicom débloque 34 milliards de F pour le développement local au Cameroun

Cette somme représente 23 pour cent de l’enveloppe budgétaire globale dont s’est dotée la banque des communes camerounaises pour le compte de l’exercice 2016

La banque des communes appelée le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) a annoncé que 34 milliards de francs CFA seront investis dans le développement des municipalités camerounaises au cours de cette année, a-t-on appris vendredi de source interne à cette institution publique.

Cette somme représente 23 pour cent de l’enveloppe budgétaire globale de 145 milliards de francs CFA dont s’est dotée la banque des communes camerounaises pour le compte de l’exercice 2016.

Le financement s’opère à travers des prêts concédés aux communes aux taux d’intérêts quasiment nuls, mais également à travers des subventions, notamment vis-à-vis des communes moins nanties.

Bras séculier de l’Etat pour le développement des collectivités territoriales décentralisées, le Feicom a principalement pour mission de financer des édifices publics abritant les services de la mairie, mais aussi les infrastructures routières, scolaires, sanitaires, les projets d’adduction d’eau potable et d’électrification rurale, sans oublier son implication dans la formation des cadres communaux.

Au-delà des infrastructures communautaires, le Feicom finance souvent la participation des communes dans certains projets d’envergure réalisés sur leurs territoires respectifs.


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Une convention pour promouvoir l’expertise des migrants au Cameroun

L’accord signé jeudi entre la coopération allemande (GIZ) et la commune de Bangangté entend faciliter le retour des experts camerounais pour le développement local du pays

Soutenir et encourager les experts camerounais installés en Allemagne à revenir contribuer au développement local, économique, social et scientifique du pays, c’est l’objet de la convention signée ce jeudi, 13 août 2015 à Yaoundé, entre la coopération allemande (GIZ) et la commune de Bangangté dans la région de l’Ouest-Cameroun. Paraphé par la directrice résidente du bureau régional de la GIZ à Yaoundé, Ulrike Maenner, et le maire de Bangangté, Célestine Ketcha Courtès, cet accord ambitionne de résoudre le problème de la «fuite des cerveaux» à l’étranger.

Ladite convention rentre dans le cadre du Programme migration pour le développement (PMD), premier du genre initié par un pays développé. Selon le coordonnateur du PMD, Didier Djoumessi, les experts camerounais en Allemagne viendront «contribuer au développement de leur pays à travers le transfert des compétences, en accompagnant la commune de Bangangté, commune pilote du projet, dans ses différentes activités». Dans cette tâche, la GIZ entend soutenir ces jeunes diplômés en favorisant leur «insertion socio-professionnelle» au Cameroun. «Nous allons les accompagner sur le plan salarial et matériel, et créer un cadre qui puisse faciliter leur implication multiforme dans le développement des communes du pays» a précisé Didier Djoumessi.

La convention inclut également, entre autres activités, le développement des projets locaux en partenariat avec les associations de la diaspora en Allemagne. Depuis 2007, la commune de Bangangté bénéficie des apports de l’association des enfants du Ndé de France, et autres associations, pour la réalisation des nombreux projets touchant les secteurs névralgiques de la vie de l’homme (eau, électricité, éducation, etc).

Autre aspect de l’accord signé ce 13 août, la promotion de la création d’entreprises pour les Camerounais d’Allemagne désireux d’investir dans leur pays. «Nous travaillons avec le Cameroun depuis 1999 et enregistrons déjà près de 100 entreprises créées par des Camerounais formés en Allemagne», a souligné le coordonnateur du PMD.

Selon Célestine Ketcha Courtès, ce partenariat permettra de «faire de la migration un levier de développement du Cameroun». La maire de Bangangté a qualifié la signature de la convention avec la GIZ de fait d’historique, ajoutant que sa commune, deuxième meilleure ville africaine du prix Eduardo dos Santos, prix national Feicom des meilleures pratiques communales de développement local, «fera désormais partie des premières communes au Cameroun à recruter un expert allemand de retour au bercail. Nous croyons à l’émergence et à l’affermissement du processus de décentralisation dans notre pays avec la participation de tous nos fils et filles de la diaspora».

Partenaire technique pour le développement, la GIZ uvre depuis des années dans la mise en uvre de la décentralisation au Cameroun à travers le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et les communes au niveau local.

De gauche à droite, Ulrike Maenner et Célestine Ketcha Courtès, signant la convention de partenariat entre la GIZ et la commune de Bangangté, à Yaoundé, le 13 août 2015.
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Décentralisation: Les communes camerounaises à l’honneur

La 1ère édition du prix national des meilleurs pratiques communales de développement local se tiendra le 16 février prochain à l’Hôtel Hilton de Yaoundé

Le Fond spécial d’équipement et d’intervention intercommunale(FEICOM) en partenariat avec l’organisation des nations Unies pour l’habitat(ONU- Habitat) va primer les meilleurs collectivités décentralisées ayant briller par leur bonne pratique communales de développement. C’est à ce sujet que le Directeur Général du Feicom, accompagné du représentant de l’Onu- Habitat ont donné une conférence de presse afin de donner des explications au sujet de cette grand’messe.

Après le prix international de Dubaï des meilleures réalisations pour l’amélioration du cadre de vie initié par le gouvernement des Emirats Arabes Unis, mondialement connu, le FEICOM veut hisser le Cameroun au niveau des nations qui priment l’excellence en ce qui concerne les collectivités décentralisées. Cette première édition est consacrée au recouvrement des recettes, de la gestion des équipements et infrastructures, de la gouvernance et du développement durable. Cet événement qui se veut international et dont le but repose sur le triptyque identification, récompense et diffusion des bonnes pratiques communales se tiendra tous les deux ans. Le jury international est composé d’experts internationaux qui se pencheront sur des projets proposés par les collectivités décentralisées afin d’en choisir les meilleurs. Le 1er prix sera constitué d’une enveloppe de 50 millions FCFA, le 2nd et le troisième se contenteront chacun de 20 millions FCFA et de 10 millions FCFA. Ces distinctions sonnent comme une invite aux collectivités décentralisées à mieux faire lance Philippe Camille Akoa, Directeur général du Feicom.

Le jury du prix lancé par le Feicom
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