Burkina Faso: la garde présidentielle annonce la dissolution du gouvernement

Un militaire s’est présenté au nom d’un Conseil national pour la démocratie. Il a annoncé ce jeudi la démission du président Kafando et la dissolution du gouvernement et du Parlement de transition

Les militaires du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) du Burkina Faso ont annoncé jeudi s’emparer du pouvoir, mettre en place une instance dénommée « Conseil national pour la démocratie (CND) » et démettre le président de la transition Michel Kafando de ses fonctions de chef de l’Etat.

Dans une déclaration télévisée, le CND dit avoir dissous le gouvernement de et le Conseil national de transition (CNT-Parlement intérimaire).

Les militaires ont justifié leurs actes par le fait que le gouvernement de transition s’est écarté des objectifs de refondation et a taillé un code électoral sur mesure en exclusion des Burkinabé des élections.

Appelant les patriotes « sincères » à se joindre à eux pour l’ uvre de l’approfondissement de la démocratie, le CND a annoncé une large concertation pour la mise en place d’un gouvernement de large ouverture.

Des organisations de la société civile ont appelé leurs militants à manifester, ce jeudi, pour barrer la route à cette forfaiture alors que l’Unité d’Action syndicale (UAS) a lancé un mot d’ordre de grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire national.

Les gouvernements français, américains et l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont condamné cette quatrième exaction du RSP, l’ex-garde de Blaise Compaoré.

Mercredi soir, le président du Conseil national de la transition (CNT, Parlement intérimaire), a appelé « tous les patriotes à se mobiliser pour défendre la mère patrie », ajoutant que « le devoir nous appelle, car la nation burkinabè est en danger ».

Ce nouveau coup de force de la garde prétorienne de l’ex-président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue en octobre 2014 après 27 ans au pouvoir, a brusquement plongé dans l’incertitude ce pays sahélien enclavé, où les élections présidentielle et législatives du 11 octobre sont censées mettre un terme à la transition.

Tchad: Contrôle général des effectifs de la police

Pour plus d’efficacité dans le travail, tous les services de la police ont été suspendus de leurs fonctions

Depuis le 02 févier 2013 tous les services de la police sont suspendus au Tchad. Pour cause, le premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji a publié un décret instituant, une commission chargée de contrôler les effectifs de la police. En effet, ce service était très critiqué pour son inefficacité et l’arnaque de ses agents. Cette suspension a entrainé un déploiement des gendarmes et agents municipaux pour assurer l’intérim de la police.

Tout a commencé par un incident qui a eu lieu non loin du marché central. Au cours de cet incident, deux personnes ont perdus la vie, ce qui a mis en relief l’incapacité des services de la police à protéger les tchadiens. Ainsi, dans la matinée du samedi 2 février les autorités ont décidé de suspendre tous les services de la police nationale. Avant de pouvoir reprendre le travail, chaque policier passera devant la commission de contrôle afin de prouver qu’il fait partie des effectifs de la police et peut exercer normalement.

Ce même samedi 2 février, les deux directeurs généraux de la police ont été relevés de leurs fonctions samedi soir par un décret du chef de l’Etat. Un autre décret présidentiel nommait Djontan Marcel Hoinati comme le nouveau Directeur général de la police nationale, Taher Youssouf Boye adjoint au directeur général de la police et Koutibara Ahmat Leo directeur de la sécurité publique. En espérant que désormais les agents de la police seront plus prompts à assurer la sécurité des citoyens.

Des agents du Détachement Intégré de Sécurité (D.I.S)
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