Cameroun : Carrefour installe son 7è supermarché dans la ville de Douala

L’annonce a été faite lors d’une rencontre entre 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, ministre du Commerce et Philippe Marcillon directeur de CFAO Retail Cameroun le 03 novembre 2023.

Le directeur général de Cfao Retail Cameroun, a annoncé l’inauguration, le 10 novembre 2023, du 7e supermarché Carrefour Market. La nouvelle enseigne est située à Bonabéri, à Douala. Après Logpom, toujours à Douala, en mars 2023, le Carrefour Market de Bonabéri est le 2e espace commercial ouvert par cette enseigne française au Cameroun depuis le début de l’année 2023. Ces  nouveaux supermarchés font partie de la 2e phase du plan d’investissements du couple Cfao Retail-Carrefour au Cameroun. En termes de perspectives, Carrefour entend également se déployer dans la région de l’Ouest, notamment à Bafoussam.

En novembre 2022, la structure a obtenu un prêt de 9 milliards de FCFA auprès de 2 banques locales. Ces fonds ont servi à financer l’expansion PlaYce au Cameroun.

CFAO est un des leaders de la distribution spécialisée et de services en Afrique et dans les Collectivités et Territoires d’Outre-Mer. CFAO a créé CFAO Retail pour mettre en place une stratégie de développement ambitieuse dans le secteur de la grande distribution en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Pour mener à bien cette stratégie, CFAO Retail a conclu une alliance avec Carrefour, le 2ème acteur mondial de la grande distribution. Les deux groupes ambitionnent développer  l’enseigne sous différents formats, dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale : Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria, Sénégal, Ghana, Gabon, Congo et République Démocratique du Congo.

 

Cameroun : la police nationale ouvre un centre d’enrôlement des passeports à Douala

Le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a inauguré le 29 septembre à Douala, un nouveau centre d’enrôlement des passeports.

Les voyageurs de la région du Littoral peuvent pousser un ouf de soulagement. Finir le calvaire pour l’obtention d’un passeport. Après la capitale Yaoundé, Douala a son centre d’enrôlement des passeports. L’infrastructure a été inaugurée ce jour au cours d’une cérémonie présidée par le DGSN, Martin Mbarga Nguelé. Fonctionnel depuis des mois, ce centre d’enrôlement se situe au quartier administratif à Bonanjo, précisément dans l’enceinte du Groupement mobile d’intervention (GMI 2). Il a une capacité d’accueil de 650 usagers par jour pour 16 postes de travail, apprend-on.

Ce centre est inauguré deux ans après celui de Yaoundé. En effet, c’est en juillet 2021 que la police nationale a ouvert un centre d’enrôlement des passeports à Yaoundé. Dotée d’une technologie récente en la matière, l’infrastructure a pour but d’accélérer la délivrance des passeports. Les délais sont ainsi passés de plusieurs semaines à 48h. Le centre de Douala participe de la même politique et vise également à désengorger celui de Yaoundé.

Au cours de la cérémonie officielle de ce jour, le DGSN a annoncé que la délivrance rapide de la Carte nationale d’identité est à l’étude. « Les problèmes de Cartes nationales d’identités seront un lointain souvenir pour les Camerounais dans quelques jours. Les Camerounais pourront avoir les cartes en 48h de la même façon que nous avons réglé les soucis de passeports », a-t-il fait savoir.

La CNI sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement. Dans les tous prochains mois, un partenaire va construire trois centres autonomes de production de la CNI à Yaoundé, Douala et Garoua. Des centres modernes d’enrôlement seront également construits avec un minimum de 15 postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Le nombre de postes d’identification va passer de 280 à 543. Plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles seront installés dans les postes d’identification. Le DGSN a aussi indiqué qu’un Comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance des CNI.

Cameroun : deux morts lors de l’effondrement d’un mur de soutènement à Douala

Les victimes sont des frères de 19 et 22 ans qui travaillaient dans un chantier en contrebas du quartier Nkolbong.

Le drame est survenu dans l’après-midi du 26 septembre 2023. Deux jeunes hommes, âgés de 19 et 22 ans, sont morts dans un chantier en contrebas du quartier Nkolbong, dans le 3ème arrondissement de Douala. D’après le gouverneur de la région du Littoral, qui s’est rendu sur les lieux du drame, les deux jeunes hommes « étaient engagés à faire des travaux sur un mur qui présentait quelques dangers. Malheureusement, le mur a lâché et le sable qui était stocké au-dessus de ce mur les a engloutis », explique le gouverneur Dieudonné Ivaha Diboua.

Les corps des victimes ont été remis à leurs familles, plongeant ces dernières dans une profonde douleur. Les amis et les proches des défunts ont également exprimé leur tristesse et leur chagrin face à cette tragédie inattendue.

C’est le deuxième drame du genre dans le quartier Nkolbong, dans l’arrondissement de Douala 3e cette année. En effet, dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier, un immeuble de quatre niveaux s’était effondré sur ses occupants, faisant plusieurs dizaines de morts et de blessés.

Pour le gouverneur Dieudonné Ivaha Diboua « s’il y a un arrondissement qui doit avoir peur des effondrements, c’est l’arrondissement de Douala 3, car le relief s’y prêt ». Aussi, invite-t-il tous ceux qui habitent dans les ravins comme celui où s’est produit le drame de ce jour à « changer de lieu ».

Le Cameroun sollicite Pepps Engineering pour l’entretien de la voie ferroviaire Yaoundé-Douala

L’entreprise belge va percevoir 680 millions de Fcfa pour assurer la maintenance numérique de la ligne de chemin de fer Yaoundé-Douala.

Au ministère des Transports, l’heure est à la modernisation de la maintenance des voies ferroviaires. Le 20 septembre 2023, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et Yannick Gilis ; respectivement ministre camerounais en charge des Transports et Directeur général de Pepps Engineering SRL, ont procédé à la signature du contrat portant sur la mise en œuvre d’un projet pilote numérique pour la maintenance de la voie ferrée Yaoundé-Douala.

D’après les éclairages de Claude Misse Ntone, directeur des transports ferroviaires au Mintransports, il s’agit d’un projet dont la phase d’expérimentation sera implémentée sur ce chemin de fer long de 307 km. « A l’issue de cette phase, il y aura une évaluation après quoi on pourra étendre  cette nouvelle technologie sur l’ensemble du réseau », a-t-il confié au média national.

Selon ce directeur, l’entretien se fait actuellement de manière mécanique, un individu doit se rendre sur le terrain et identifier un dysfonctionnement avant que l’intervention ne soit faite. Le système numérique qui sera mis en place permettra d’anticiper certaines lacunes et aussi de surveiller la maintenance à distance. Cela aidera à gagner du temps et des ressources.

Le début des travaux est imminent, le temps que certaines formalités administratives soient bouclées. L’on apprend par ailleurs que le projet qui vient d’être confié à l’entreprise belge va coûter 900 000 euros soit environ 680 millions de Fcfa. Au Mintransports, il y a mille raisons de qualifier cette initiative d’innovante au vu de ce qu’elle devrait apporter comme changement positif sur le fonctionnement du chemin de fer camerounais.

Pour Yannick Gilis, son entreprise assistera le Mintransports dans la maintenance numérique du chemin de fer Yaoundé-Douala, où seront désormais traitées toutes les formalités administratives du processus de maintenance ; ce qui aidera les autorités en matière de maintenance à agir en temps opportun. Pour l’heure, l’on n’est pas fixé sur le délai d’exécution des travaux mais l’on sait tout de même que son opérationnalisation implique, en plus du Mintransports, d’autres parties prenantes à savoir : le ministère des Travaux publics (Mintp), le Minepat et Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais.

A en croire Ecomatin, cet accord intervient trois mois après que le gouvernement a posé sur la table des députés, le projet de créer une société du patrimoine ferroviaire qui sera responsable des infrastructures et de la régulation de l’accès des exploitants au domaine ferroviaire.

Question de redonner les lettres de noblesses ce secteur d’activité en proie à de nombreux manquements et d’insuffisances au fil des ans parmi lesquels : la dégradation continue des infrastructures, la régression drastique du nombre de passagers qui est passé de 1,4 million en 2010 à 600 000 en 2021; la baisse du volume des marchandises transportées, estimé à 1,6 million en 2021 contre 1,9 million en 2010.

Cameroun : de nouvelles fraudes d’électricité recensées

Selon note d’information d’Eneo,  62% des cas de fraudes détectés au cours du premier semestre à Douala et Yaoundé concernent les compteurs prépayés. 

Présenté comme un moyen moderne de comptage de la consommation d’électricité, le compteur prépayé n’échappe malheureusement pas à la fraude. Cet outil opérationnel au Cameroun depuis 2019  fait de plus en plus  l’objet des divers trafics des usagers  et des agents Eneo indélicats. A Douala, une des principales villes qui enregistrent le plus grand nombre de branchements anarchiques, les nouveaux types de fraude recensés par Eneo concernent en grande partie les compteurs prépayés.

A Douala, comme le mentionne la note d’Eneo, ces fraudes ont été de 62% au 1er semestre de 2023, contre 38% pour les autres installations à la même période. Soit une différence de 24%. D’après Eneo, ces nouvelles fraudes vont grandissantes. Ce qui explique en effet, la volonté de l’entreprise distributrice de l’électricité,  d’affiner son mode opératoire de lutte contre la fraude. D’autant plus que plusieurs techniques ont été élaborées par certains consommateurs, avec pour but d’éviter les enregistrements des consommations.

Pour réduire ces fraudes, Eneo déclare avoir contribué en fin juin 2023, à l’arrestation de 138 faux électriciens. Aussi, 15 de ses employés et 30 employés d’entreprises sous-traitantes ont été licenciés en 2022, avec pour motif l’implication dans des actes de fraude électrique.

Malgré ces dispositifs mis en place en vue de stopper ces malversations, les choses ne semblent pas reculer. Pour preuve, en moyenne 11 700 constats de fraudes ont été enregistrés par mois en 2022, équivalent à une réalisation d’environ 130 000 contrôles.

Également dans le but de réduire cette filouterie, l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), Eneo et les associations des consommateurs se sont réunis en juillet 2023 à Kribi. Objectif : lutter contre la fraude de l’électricité. Le trio a profité de cette rencontre pour revoir la checklist des types de fraudes et d’anomalies sur les installations de l’électricité au Cameroun.

Cameroun-Turquie : une rencontre économique prévue à Douala en octobre

En prélude à l’organisation de cette foire, les deux parties se sont rencontrées le 08 septembre 2023.

Dans le cadre des préparatifs de ce rendez-vous d’affaires, une délégation turque d’opérateurs économiques turcs conduite par Fabrice Funiba Président de la Turkish and Cameroonian businessmen’s association (TURCABA) a rendu visite ce vendredi 8 septembre au Ministère du Commerce.
A l’occasion, les deux parties ont passé en revue le bienfondé de cette manifestation économique et commerciale devant se tenir du 3-4 octobre prochain à Douala. C’est une initiative des Organisations étatiques turques TIM et IMMIB, sous la tutelle des Ministères du Commerce Turc et Camerounais, supervisée par la TURCABA. « Nous sommes venus vous informer de la tenue de cette Foire dans la capitale économique. L’objectif est de promouvoir des liens socio-économiques entre le Cameroun et la Turquie. Nous sollicitons qu’elle soit parrainée par le Ministre du commerce. Le Président Erdogan nous instruit de nouer des partenariats gagnants- gagnants avec l’Afrique. Nous avons été dans plusieurs pays africains, nous irons en Tanzanie après cette foire pour organiser une opération similaire », a déclaré L.Tuna Ozel Conseiller commercial de l’Ambassade de la République de Turquie en terre Camerounaise.
Au sortir de l’audience de ce jour,la partie Turque dit vouloir établir des liens gagnants-gagnants avec l’Afrique dans le cadre de la Zlecaf . Selon le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, « c’est la manifestation de l’attractivité de notre économie, il ne s’agit plus de rester dans le climat classique de vendre ou acheter. Mais, de saisir cette rencontre pour créer les sociétés conjointes, les joint-ventures .Ça rentre dans le cadre SND30, de produire et transformer localement afin de réduire les importations. Il est important de densifier les liens commerciaux.25 entreprises turques de différents secteurs d’activités seront là. Nous travaillons avec la Chambre de commerce d’Industries, des Mines et de l’Artisanat à Douala pour mobiliser les opérateurs économiques ».

Cameroun : le maire Mbassa Ndine va en lutte contre les nuisances sonores à Douala

L’exposition à long terme à la nuisance sonore est considérée comme un facteur de risque pour le développement de l’hypertension, de certaines maladies et de dommages auditifs irréversibles.

« Les équipes de la communauté urbaine de Douala, renforcées par les forces de maintien de l’ordre procèdent désormais de jour comme de nuit au contrôle des décibels autorisés par la réglementation en vigueur ». Cette décision du maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndinè, est contenue dans un communiqué rendu public le 4 août dernier.

Le premier magistrat de la ville motive cette décision par le constat de ce que « la ville de Douala devient de plus en plus bruyante du fait des nuisances sonores et olfactives », enregistrées dans les rues. Mais aussi, « de nombreuses plaintes déposées dans ses services relevant de ces cas d’incivisme ».

Cependant, malgré le décret du Premier ministre du 23 août 2011 fixant la réglementation des nuisances sonores et olfactives et l’arrêté du maire de la ville du 17 juillet 2023 relative à la lutte contre lesdites nuisances, l’édile constate que le phénomène perdure, à en croire Stopblablacam.

Or, rappelle-t-il, « ces nuisances sonores ont un impact sur la santé et peuvent être à l’origine de maladies graves ». En effet, d’après l’article 9 du texte du Premier ministre, « les terrains exposés (…) à des nuisances graves (pollutions industrielles, acoustiques, etc.) et ceux de nature à porter atteinte à la santé publique ou aux valeurs culturelles locales » doivent être éloignés des habitations. Dans la ligne de mire du maire Mbassa Ndinè, les bars et autres lieux de réjouissance, mais aussi certaines églises dont les voisins se plaignent des nuisances sonores qui émanent des cultes.

En plus de provoquer des troubles du sommeil et des maux de tête, l’exposition à long terme à la nuisance sonore est considérée comme un facteur de risque pour le développement de l’hypertension, des maladies coronariennes, du diabète et de dommages auditifs irréversibles.

Selon un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le problème touche principalement les jeunes et les personnes âgées.

Comment se protéger

Il est sage d’éviter l’automédication en achetant du matériel inapproprié et en essayant de résoudre le problème soi-même. Cela peut coûter beaucoup d’argent et ne servir à rien.

Lorsque vous effectuez des travaux, par exemple pour améliorer les performances acoustiques des fenêtres, il est préférable de consulter un expert en acoustique. Dans la vie quotidienne, une solution consiste à porter des écouteurs isolants ou des bouchons d’oreille, à s’éloigner des haut-parleurs lors des concerts ou des discothèques, ou, si le lieu de travail est bruyant, à sortir et à faire régulièrement des pauses tranquilles.

Afin de protéger vos oreilles du bruit environnant, nous vous recommandons de porter des bouchons d’oreille ou un casque anti bruit.

 

Cameroun : une mission d’audit de sûreté de l’OACI annoncée en octobre prochain

Au cours de cette mission, les experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se rendront notamment sur les aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala.

Un audit de sûreté a pour objectif d’évaluer les risques liés à la sécurité des biens et des personnes. Il permet de mettre en place des mesures de prévention et d’allégement des risques identifiés. Pour effectuer un audit de sûreté, il faut d’abord identifier les objectifs de l’audit. La mission d’audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) vise donc à « évaluer le système de sûreté mis en place, c’est à dire la capacité de supervision des activités de sûreté et le niveau de conformité aux normes de notre pays, ainsi que les pratiques recommandées », explique l’Autorité aéronautique civile du Cameroun.

Au cours de cette mission, les experts de l’OACI se rendront notamment sur les aéroports internationaux de Yaoundé-Nsimalen et de Douala pour vérifier la mise en œuvre effective des normes et pratiques recommandées en matière de sûreté. Concrètement, cet audit vise à déterminer les risques inhérents à cette activité et à s’en prémunir, grâce à des mesures de prévention, tant techniques que structurelles.

Au terme de cet audit, le Cameroun espère réaliser un meilleur résultat, le score attendu par l’OACI étant de 80% de mise en œuvre des éléments cruciaux du système national de supervision de la sûreté du pays. Lors du précédent audit en 2018, le pays avait obtenu un score de 70,96%. Des « résultats satisfaisants » supérieurs à la moyenne mondiale évaluée à 65%, se réjouissaient à l’époque les pouvoirs publics. Paule Assoumou Koki, la directrice générale de la CCAA, affirme qu’il y a une grande amélioration dans le système de sûreté grâce aux mesures « très strictes » mises en place aux aéroports.

« Nous avons des mesures relativement aux contrôles d’accès. On n’accède pas à l’aéroport comme on veut, quand on veut, comme dans un supermarché. C’est pourquoi c’est difficile d’accéder à certaines zones. Ces mesures ont été étroitement renforcées. Nous avons des mesures comme l’inspection filtrage des passagers et de leurs bagages. Et là encore, les voyageurs savent que nous vérifions de façon attentive tout ce qui peut entrer pour éviter qu’un objet dangereux ne se retrouve dans un avion », a-t-elle déclaré à la télévision nationale, à l’issue de la première session du Comité national de sûreté de l’Aviation civile pour l’année 2023 tenue ce mercredi 6 septembre.

Cameroun-Douala : enquêtes ouvertes après le décès du chef de chancellerie près le consulat de France

Christian Hué a été retrouvé pendu dans la zone du carrefour Eto’o au quartier Nkongmondo à Douala, dans la capitale économique du Cameroun.

Le consulat général de France à Douala a perdu un responsable en fin de semaine dernière. De sources médiatiques locales, Christian André Marie Hué, âgé de 65 ans, vice-consul de France au Cameroun, a été retrouvé mort par pendaison vendredi dernier aux environs de 14h. Les premières informations recueillies sur les lieux de la tragédie ont laissé penser à un suicide par « pendaison volontaire », en raison de la position du corps inerte, tel que la police a constaté.

L’Ambassade de France au Cameroun dit avoir « appris avec une profonde émotion la disparition brutale de M. Christian Hué, chef de chancellerie près le consulat général de France à Douala, ce 18 août 2023 ». La représentation diplomatique ayant son siège à Yaoundé assure qu’une « enquête est en cours, afin de faire toute la lumière sur les causes et les circonstances de cet événements tragique », peut-on lire sur le site internet de l’Ambassade.

Christian André Marie Hué était en fonction en qualité de consul adjoint de France en République du Cameroun, chef de chancellerie au consulat général de France. En attendant le résultat des enquêtes en cours, les interrogations persistent. Les habitants et les autorités se demandent encore s’il a été assassiné ou ce qui aurait poussé le vice-consul à commettre l’irréparable. Selon nos confrères de Cameroon-Info, le nom de Christian Hué est cité dans une affaire de trafic de faux visas, laquelle secoue le consulat de France à Douala.

Cameroun-Douala : de 16 à 33 morts, le bilan s’alourdit après effondrement d’un immeuble

Les autorités ont procédé à l’évaluation de l’accident au cours d’une réunion de crise ce lundi à la salle de conférence de l’hôtel de ville de Douala.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Célestine Ketcha Courtès a présidé les travaux. La première information qui découle de la descente du ministre sur le terrain est l’augmentation du nombre de personnes décédées. Aux 16 premiers morts, se sont ajoutés sept autres, faisant un total de 33 décès.

La deuxième information est que les fouilles se poursuivent. Le génie militaire, les forces de maintien de l’ordre, les sapeurs-pompiers et la police municipale sont à l’œuvre. Outre les décédés, 21 survivants extraits des décombres sont pris en charge dans les formations sanitaires dont l’hôpital Laquintinie.
Ces blessés ont reçu la visite des autorités qui ont effectué le déplacement sous la conduite du ministre. Célestine Ketcha Courtès leur a apporté du réconfort ainsi qu’à leurs familles respectives dans cette épreuve.
Rappelons que c’est dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 juillet qu’un immeuble de quatre niveaux s’est effondré, entrainant dans sa chute, une partie d’un autre immeuble d’un niveau. L’accident s’est produit au quartier Ndogbong dans la commune de Yaoundé 5. Le premier bilan établi faisait état de 16 morts.

A l’origine de ce sinistre, les autorités ont déterminé au cours de la réunion d’évaluation, le non respect des normes de construction. le propriétaire de l’immeuble n’est pas détenteur d’un permis de bâtir, le plan d’occupation des sol n’a pas non plus été respecté.

Cameroun : 16 morts à Douala (provisoire)

Les victimes ont perdu la vie des suites de l’effondrement d’un immeuble de quatre niveaux au quartier Ange-Raphaël.

L’immeuble abritant une quarantaine de personnes s’est affaissé sur un autre bâtiment d’un étage dans la nuit de samedi à dimanche. L’accident s’est produit tard dans la nuit aux environs de 1h au lieu-dit « Mobil Guinness ». Les sapeurs pompiers, les forces de sécurité et de défense, les éléments de la police municipale, des services techniques de la communauté urbaine ont été déployés sur les lieux. Ils procèdent aux fouilles depuis dimanche matin à l’aide d’une pelle excavatrice.
Le gouverneur du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a effectué la ronde entre le site de l’accident et des formations sanitaires ayant reçu les blessés et les corps. Le bilan provisoire fait état de 16 personnes décédées. Les opérations de secours ont permis de retirer plus d’une vingtaine de blessés sous les décombres.
L’enquête ouverte permettra de déterminer les causes exactes de l’effondrement de cet immeuble. Pour le moment, le maire de la ville Roger Mbassa Ndine appelle les populations à redoubler de vigilance en cette période de fortes pluies accompagnées d’inondation.

L’autorité municipale « rappelle aux uns et aux autres l’importance capitale du strict respect des règles d’urbanisme, en premier lieu l’obtention préalable d’un permis de construire pur toute construction d’immeuble et l’obligation de s’y conformer rigoureusement lors de la phase des travaux ».

Des observateurs pointent un doigt accusateur sur le non respect des normes en matière de construction des bâtiments, l’usage de matériaux inappropriés, le mauvais dosage du ciment, la main d’œuvre non qualifiée ou encore le dépassement du nombre d’étages prévus. Ce sont par ailleurs les principales causes d’effondrement des immeubles recensées au Cameroun ces dernières décennies.

Cameroun : scandale foncier à Makepé-Douala

Plus de 500 personnes bientôt dépossédées de leurs titres fonciers dans ce quartier du 5ème arrondissement de Douala. 

A Makepé la colère monte. Cris de colère par ci, pleurs par-là, l’angoisse se lit sur les visages de certains habitants du quartier Makepe-St Tropez dans le 5ème arrondissement de la ville de Douala. L’affaire du déguerpissement remonte à 2022, quand les habitants du quartier Makepe St Tropez sont fortuitement informés de l’existence d’un arrêt rendu par la chambre administrative de la Cour Suprême qui, confirmait une décision du Tribunal administratif de Douala portant annulation de 21 titres fonciers, mettant ainsi en péril plus de 500 autres titre fonciers eu égard à la multiplicité des morcellements en découlant.

En date du 06 Juin 1995, l’Etat du Cameroun suivant lettre n°726/MINUH/A de monsieur le Vice-premier Ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, attribuait à titre de rétrocession avec obligation d’arrangement avec la Maetur à la collectivité Logmaleb représentée par monsieur Mayiba Joseph, son chef, une parcelle de terrain urbain non bâti, d’une superficie de 22ha 49a 47ca situé à Makepe II, arrondissement de Douala 5ème, prélevée sur le domaine privé de l’Etat, objet du titre foncier numéro 16274 du département du Wouri, pour former le nouveau titre foncier 23969 du département du Wouri.

Le 18 Août 1995, après que la collectivité Logmaleb et la Maetur soient parvenues à un accord en vue de la délimitation de la parcelle rétrocédée, la cause d’indisponibilité fut radiée et, par lettre n°858/CF/MINUH.D210 du 18 septembre 1995, monsieur le Vice-premier ministre de l’Urbanisme et de l’habitat autorisait la collectivité Logmaleb à procéder au démembrement ou au morcellement de la parcelle objet du TF 23969/W sur laquelle, elle avait désormais pleinement droit de disposition.

Sur le fondement de cette lettre produisant encore des effets juridiques car, jamais attaquée, la collectivité Logmaleb représentée par monsieur Mayiba Joseph son chef, a procédé à divers morcellements lesquels, ont donné également lieu à des centaines de démembrements au profit des occupants actuels de Makepe St Tropez qui, sont au demeurant installés de bonne foi et paisiblement sur leurs parcelles depuis une vingtaine d’années.

Ceux-ci y ont érigé des constructions et fondé des familles tant et surtout, que leur occupation n’avait jamais été troublée, ni même remise en cause, les immatriculations sur le fondement desquelles ils étaient devenus propriétaires ayant été instruites et diligentées par l’administration dans le strict respect des dispositions règlementaires en vigueur.

Cette quiétude est à ce jour, malheureusement troublée par les nommés Jabea Jean, Mpoudi Daniel et Mayiba Dora Parfaite qui, se prévalant de la qualité d’ayants-droits du représentant de la collectivité Logmaleb en l’occurrence Mayiba Joseph, allèguent :

-Que les titres fonciers issus du morcellement du titre foncier N° 23969/W auraient été établis à la suite des fraudes orchestrées par les bénéficiaires et la faute de l’administration, parce que leur père n’avait pas autorisé les morcellements ce qui paraît incongru.

 

Cameroun : le Pr Bruno Bekolo Ebe acquitté après cinq ans passés en prison

L’ancien recteur de l’université de Douala était poursuivi pour un détournement de fonds en coaction de l’ordre de 3,4 milliards de FCFA.

Soulagement ! Bruno Bekolo Ebe (a été acquitté par les juges du Tribunal criminel spécial (TCS) ce 24 mai à Yaoundé. Il a toujours rejeté ces accusations. Ses avocats ont toujours plaidé « l’invalidation de la procédure en ressortant les vices, les irrégularités, les incongruités, les imbroglios » de cette affaire, comme le fait remarquer le journal Kalara, spécialisé dans l’actualité judiciaire.

En rappel, c’est un rapport dressé par une mission de vérification du Contrôle supérieur de l’État (Consupe) qui a été utilisé pour charger Bruno Bekolo Ebe. Cette mission, qui a audité la gestion de l’université de Douala entre 2005 à 2010, impute des « fautes de gestion » avec ou sans incidence financière à des responsables de l’université de Douala.

Au bout de cinq années de procédures, les juges du TCS ont décidé d’acquitter Bruno Bekolo Ebe ainsi que certains de ses coaccusés. Lors d’une audience en 2022, l’ancien recteur s’étonnait déjà de cette accusation : « m’accuser d’avoir cosigné des ordres de retraits du trésor montre tout simplement que ceux qui m’accusent ne savent pas de quoi ils parlent. Comment aurais-je pu signer des ordres de retraits du trésor alors même que je n’avais pas et ne pouvais avoir de signature valable déposée auprès du trésorier-payeur général de Douala ? »

Diplômé en sciences économiques de l’université Paris I-Sorbonne, en France, Bruno Bekolo Ebe est par la suite devenu professeur agrégé de sciences économiques et de gestion. Il a connu une riche carrière d’universitaire, avant de se retrouver, malgré lui, derrière les barreaux.

Cameroun-Alain Denis Ikoul : « les playoffs sont aujourd’hui l’arbre qui cache la forêt…»

Les rideaux se sont refermés dimanche dernier sur la saison 2022-2023 de la MTN Elite 1 avec Coton sport remportant le titre. Ceci au bout d’une saison jugée catastrophiques

 

Ces playoffs étaient un véritable succès sur tous les plans, mais le sentiment que j’ai après tout ce que j’ai vu à Douala en une semaine, c’est qu’en réalité,les playoffs c’est l’arbre qui cache la forêt, et c’est un danger, j’explique :

Pendant une semaine, on a vu 6 matchs d’un bon niveau sur le plan technique, avec une adhésion populaire quasi totale et une organisation digne d’un grand tournoi. Dans nos médias et tous les coins du pays, tout le monde ou presque parlait de playoffs. C’était très beau à voir, car le Top sponsor du championnat, les équipes, et les organisateurs ont sorti l’artillerie lourde sur le plan organisationnel pour que la fête soit belle, et c’est chose faite. Avoir en moyenne 25 mille personnes dans les gradins pour un match de championnat au Cameroun, c’est exceptionnel et a aucun moment on ne s’est ennuyé, car même le spectacle était au rendez-vous.

Le PROBLÈME c’est que quand on sort de là on oublie vite qu’on a passé l’une des saisons régulières les plus catastrophiques de l’histoire du championnat camerounais, avec énormément de problèmes.

Des arbitres tabassés, des plaintes de joueurs et dirigeants à n’en plus finir, des arbitres parfois soupçonnés de corruption. Même la qualité et le niveau des matchs pendant la saison régulière c’est le somnifère. Le public aux abonnés absent, car pendant la saison même les matchs les plus chauds font difficilement plus de 3 mille spectateurs. Sauf que le temps des playoffs, tout change subitement et devient professionnel, et ça c’est un véritable problème, car les playoffs nous donnent le sentiment que tout va bien, or que non on est loin de nos standards de la saison régulière.

Ça devient donc un championnat à deux vitesses où on fait du grand n’importe quoi pendant la saison régulière avec des rencontres qui frisent le championnat de mon village, et puis en fin de saison on rattrape avec des playoffs bling-bling. NON, la FECAFOOT, le sponsor et les clubs doivent davantage travailler pour permettre aux camerounais de vivre au moins la moitié du spectacle des playoffs pendant toute la saison régulière, à travers une meilleure organisation des matchs tout le long de la saison, et non tout miser sur les playoffs que moi je considère aujourd’hui comme l’arbre qui cache la forêt. Si l’on ne prend pas conscience de cela, ces playoffs seront un véritable frein pour l’essor de notre championnat, ne serait-ce que pour les quelques années pendant lesquelles cette formule sera appliquée.

 

 

 

Cameroun : la 2ème édition de la Fiac annoncée pour novembre 2023

Prévue pour ce mois d’avril 2023la 2 e édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiacde Douala est renvoyée du 1 er au12 novembre 2023.

Après 4 reports, pour diverses raisons, cette fois-ci c’est la bonne. De concert avec l’Etat du Cameroun représenté par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, la fondation Inter Progress et sa branche Afrique organiseront du 1er au 12 novembre prochain à Douala la deuxième édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac).

Initialement prévue pour se tenir en 2020, l’organisation de cet évènement vient de connaître un énième report. En effet, la 2e édition du Fiac était annoncée pour avril 2020, avant d’être repoussée aux mois d’octobre et novembre de la même année pour une première fois. A cette époque l’on avait annoncé les mois de janvier et février 2023. Et l’avant dernière annonce fut pour avril 2023.

A en croire Ecomatin, plusieurs causes sont à l’origine de ce renvoi à plusieurs reprises de ce rendez-vous des affaires de la capitale économique. Il s’agit de : la pandémie du coronavirus et des inondations enregistrées sur les espaces d’expositions préparés pour cette deuxième édition.

Placée sous le thème : « Le commerce, le levier de la relance économique, de l’industrialisation et de l’intégration régionale », cette activité majeure pour le renforcement de l’intégration économique et des échanges commerciaux intra-régionaux va se décliner en trois objectifs.

Il s’agit : des expositions-ventes, des rencontres B to B, de coaching et de mentorat. Outre cela, l’évènement à venir dans les prochains jours se veut donc d’être un lieu d’échanges entre les producteurs, les vendeurs grossistes ou détaillants et les consommateurs.

La Foire internationale des affaires et du commerce faut-il le rappeler est une plateforme dynamique du commerce national, régional et international. Elle a pour mission principale de valoriser toutes les filières de production et de commercialisation. Ce en mettant l’accent sur la promotion des produits et services valorisants les labels « Made in Cameroon ».

Cameroun-Gabon : inauguration du Conseil d’investissement des entreprises du Commonwealth

Dirigé par Cham Etienne Bama, cette plateforme a été inaugurée ce 12 avril 2023 à Douala, par Lord Jonhatan Peter Marland.

Lord Jonhatan Peter Marland, le président de cette institution, qui couvre 30 pays, et compte environ 100 partenaires stratégiques,  est de retour au Cameroun, suite à sa dernière visite en octobre 2022.  Après Yaoundé le 11 avril dernier, le Président du Conseil d’investissement des entreprises du Commonwealth, a effectué une tournée de travail à Douala, dans la capitale économique. Ce qui lui a permis de procéder à l’inauguration du hub du Conseil d’investissement des entreprises du Commonwealth, pour l’Afrique centrale à Douala (Cameroun-Gabon).

La nouvelle institution sera dirigée par Cham Etienne Bama, Directeur Pays (Cameroun-Gabon). Le Commonwealth entreprise and Investment council (Cweic) hub de Douala est le 4ème en Afrique, après ceux ouverts au Ghana, Nigéria et tout récemment au Kenya. Avec pour principales missions : de coordonner les activités des partenaires stratégiques du hub dans les deux pays, et de recueillir les manifestations d’intérêts des partenaires stratégiques du Cweic dans les autres 54 pays membres du Commonwealth, « le Cweic hub Cameroun-Gabon devra jouer un rôle clé en facilitant le commerce et les investissements dans la sous-région d’Afrique centrale », affirme Lord Jonhatan Peter Marland.

Anciennement appelé Commonwealth forum council (CFC), le Commonwealth entreprise and Investment council est une organisation à but non lucratif dotée d’un mandat officiel des Chefs d’État et de Gouvernement du Commonwealth.

A en croire Ecomatin, il s’agit d’un réseau d’affaires agréé basé à Londres en Angleterre qui organise pour ses partenaires stratégiques des forums d’affaires, des évènements de réseautage, des programmes d’investissements sur mesure. Le Cweic se propose ainsi d’accompagner ses membres dans sa marche vers l’émergence, en relevant leur niveau d’investissement. Cette organisation est présente dans trente (30) pays et compte environ 100 partenaires stratégiques.

Cameroun-Douala : le directeur de l’hôpital Laquintinie nie le vol d’un bébé

Le Pr Noël Emmanuel Essomba déclare dans un communiqué en date du 03 avril que le « fœtus non viable » a été évacué dans le vidoir.

La voix la plus autorisée de l’hôpital Laquintinie rejette toute accusation de vol de bébé dans sa formation sanitaire. Dans son communiqué, le directeur précise ce  qu’il faut en retenir : « Il n’y a pas eu de vol de bébé à l’hôpital Laquintinie de Douala ». Le Pr Noël Emmanuel Essomba aboutit à cette conclusion, selon lui, après avoir mené des investigations, regroupé le personnel soignant et la famille. Mais où est donc passé le bébé ? Voici sa version des faits.

« La jeune dame concernée, arrivée pour menace d’avortement tardif inévitable, a expulsé un fœtus non viable. L’action d’une de nos stagiaires ayant échappé à la vigilance de nos sages-femmes a malencontreusement abouti à l’évacuation de ce produit de conception dans le vidoir. Seulement à son réveil, la jeune dame sera réfractaire aux explications données par ces dernières ; s’en suit alors une série d’incompréhensions », déclare le directeur de l’hôpital.

La jeune dame prénommée Esther Aurélie rejette la thèse du patron de l’hôpital sur plusieurs points. D’abord, elle dit être allée pour un accouchement normal, et non pour régler un problème d’avortement. Ensuite, dans une vidéo partagée sur  les réseaux sociaux, elle explique avoir été accouchée sans incident. Enfin, dans une interview donnée sur radio Equinoxe, elle soutient qu’ils parlent d’avortement parce qu’ils « veulent camoufler l’histoire… Ils sont venus me demander pardon », dit-elle.

Selon sa déclaration dans la vidéo, la jeune dame s’est rendue à l’hôpital le 30 mars pour l’accouchement, alors qu’elle était à huit mois de grossesse. Selon elle, le fœtus et le placenta sont sortis. Mais sa famille (sa maman et son mari) qui n’a pas eu accès à la salle d’accouchement et elle-même n’ont vu ni ce  fœtus, ni son placenta. Lorsque sa maman demande qu’on les lui montre, ils répondent que la stagiaire a pris elle a jeté dans le vidoir.

Cameroun : l’explosion d’un four fait 17 blessés dans une usine à Douala

Le souffle de l’explosion ont blessé les 17 hommes « sur diverses parties du corps » à l’entreprise métallurgique Acero Métal Sarl.

Image forte dans l’après-midi de ce lundi 20 mars 2023 à l’usine métallurgique Acero Métal Sarl, située au quartier Bonassama dans la commune d’arrondissement de Douala IV. Les pompiers évacuent les blessés et sécurisent les lieux. L’explosion d’un four a fait au moins 17 blessés, dont 10 « très graves », a annoncé le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, à la radio gouvernementale CRTV.

Les 10 blessés les plus graves sont actuellement pris en charge à l’hôpital général de Douala qui dispose d’un service de grands brûlés, a précisé l’autorité administrative, descendue sur le site du sinistre pour évaluer la situation. Les sept autres se trouvent à l’hôpital de district de Bonassama où ils ont été évacués après l’incident.

Le gouverneur assure que les autorités suivent de près leur prise en charge. L’explosion s’est déclarée dans l’après-midi de lundi aux alentours de 14h dans cette entreprise spécialisée dans la fabrication et la transformation du métal. Les causes sont inconnues pour l’heure. Toutefois, certaines sources affirment qu’une « défaillance électrique » serait à l’origine de « l’explosion à la sortie du four et des projections de métal ».

Cet incident intervient un peu plus de deux mois après l’incendie survenu le 3 janvier dernier dans l’une des usines de la société Prometal Sarl dans la zone industrielle de Douala-Bassa. Outre d’importants dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée, avait déclaré l’entreprise, leader de l’industrie sidérurgie-métallurgie au Cameroun et en Afrique centrale.

Cameroun : le maire de Douala s’oppose au boycott des commerçants originaires de l’Ouest

C’est à travers un communiqué publié le 19 mars dernier que Roger Mbassa Ndine a déclaré s’opposer aux «journées mortes » pour les commerçants ressortissants de l’Ouest à Douala.

Non au tribalisme et l’instrumentalisation ! Le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine, a déclaré dimanche son opposition au boycott des commerçants originaires de l’Ouest, alors qu’une association a appelé à une « journée morte pour toutes les activités » des ressortissants de cette région ce lundi dans la métropole économique.

« Le maire de la ville rejette fermement les appels à des “journées mortes” (…) et appelle toutes les populations de la ville de Douala, toutes origines confondues, à vaquer paisiblement à leurs occupations le 20 mars 2023 et les jours et semaines qui suivent et à dénoncer sans hésitation auprès des autorités administratives et des forces de maintien de l’ordre toute tentative de perturbation de l’ordre public », écrit le magistrat municipal dans un communiqué publié le 19 mars.

Le 15 mars, une association dénommée « Jeunesse Sawa » a, dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, déclaré le 20 mars « journée morte » pour tous les ressortissants de la région de l’Ouest menant des activités commerciales à Douala. Ladite association les invite à « fermer boutique », menaçant de représailles ceux qui ne respecteront pas cette consigne.

Elle explique que cette décision est la réponse « aux provocations de la BAS (Brigade anti-sardinards) qui depuis 2018 commet des actes de barbarie vis-à-vis de tous ceux qui ne sont pas des leurs ». Cette sortie de la « Jeunesse Sawa » intervient au lendemain de l’annonce de Ben Decca, artiste de renom originaire de l’aire culturelle Sawa, d’annuler sa participation à un concert prévu le 15 avril prochain en Allemagne.

Même si le chanteur de makossa assure que sa décision n’a rien à voir avec la BAS, ce mouvement de la diaspora camerounaise hostile au régime de Yaoundé a appelé au boycott de son spectacle. Un boycott qui vise également tous les artistes ayant soutenu le président Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle en octobre 2018. « Nous ne resterons plus silencieux face à leurs attaques et la riposte sera proportionnelle », préviennent les membres de cette association qui prétend parler au nom du peuple Sawa.

Mais le maire de la ville affirme que cette association est « totalement inconnue » des autorités traditionnelles de cette aire culturelle et n’est pas « légalement » déclarée dans les registres de la préfecture du département du Wouri. Tout en condamnant « les actes d’intolérance et de violence gratuite » perpétrés à l’extérieur par la BAS, Roger Mbassa Ndine invite « les auteurs anonymes de ce tract à s’abstenir de toute action visant à mettre en œuvre leurs menaces ».

Il assure qu’« aucune tentative d’imposition de “journées mortes” dans la ville de Douala et d’atteinte par ce biais à la volonté partagée des habitants de cette ville à vivre-ensemble dans la paix, ne sera tolérée et sera réprimée avec fermeté, sans la moindre faiblesse ».

Cameroun-phénomène de microbes : Douala sous contrôle, Bafia prend la relève

Des délinquants d’un âge compris  entre 15 et 25 ans commettent des actes d’agression dans la ville de Bafia, chef-lieu du département du Mbam-et-Inoubou.

La violence que les « Microbes » ont imposée dans certains quartiers de la ville de Douala il y a encore quelques mois semble se déporter et s’installer à Bafia. Dans cette ville située à 120 km de Yaoundé, des jeunes armés de poignards, de gourdins, de machettes, agressent en bande, des passagers des bus de transports interurbains en provenance de Yaoundé ou des régions de l’Ouest ou du Nord-Ouest.

A l’arrêt de ces véhicules dont les chauffeurs permettent souvent aux occupants de se mettre à l’aise, des délinquants envahissent l’intérieur. Ils arrachent des biens, et n’hésitent pas à blesser, parfois mortellement des victimes. L’autre mode opératoire consiste pour certains délinquants à emprunter le bus par auto stop. Une fois arrivé à destination à Bafia, ses complices sortent de la brousse et attaquent les passagers du véhicule.

Cette prolifération des microbes fait néanmoins face à la réaction des forces du maintien de l’ordre et de sécurité. Des opérations organisées à cet effet ont permis d’interpeller une dizaine de présumés délinquants.

Pendant la période des fêtes de Noël 2022 et de nouvel an 2023, des attaquent similaires ont semé la panique à Douala. Le gouverneur de la région du Littoral et le préfet du Wouri ont successivement pris des mesures conservatoires pour contenir la menace.

Selon l’écrivain Calvin Djouari, les agressions de Bafia sont issues d’une imitation des jeunes de Douala. Alors que la ville de Douala est sous contrôle, Bafia prend la relève et le phénomène va grandissant. Il convient ainsi de « tirer la sonnette d’alarme avant que les délinquants ne passent à l’action forte », prévient-il.

Cameroun : Mag Sarl reprend les travaux de la pénétrante Est de Douala

En manque de financement, les travaux avaient été stoppés par le sous-traitant d’exécution, en octobre 2022.

Les travaux d’aménagement de la pénétrante Est de Douala vont-ils s’achever un jour ? Entamé en 2019, dans le but entre autres, de desservir le stade Japoma qui accueillait la Can en janvier 2021, les travaux d’agrandissement de cet important axe routier sont toujours à la traîne. Toutefois, l’espoir renaît ces derniers jours.

Les engins lourds de l’entreprise Mag Sarl, sous-traitant d’exécution de l’entreprise Canadienne Magil (maître d’ouvrage délégué), sont de nouveau visibles et en activités sur le tronçon couvrant la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun. Ce 20 février 2023, le sous-traitant, du chantier et ses ouvriers, ont effectivement démarré les travaux après une suspension observée depuis octobre 2022.

A titre de rappel, c’est le 19 août 2022, que Magil a signé avec la société Mag Sarl, le contrat d’exécution des travaux de construction de cet axe long de 9 kilomètres, en qualité de sous-traitant. Ce, après la rupture de contrat avec le Français Razel. Rupture consécutive à un différend financier qui opposait les deux partenaires. Le redémarrage de ces travaux a été accéléré par la signature de la convention de financement et le paiement par l’État du Cameroun, d’une avance de démarrage sollicitée par Mag sarl, il y’a quatre mois.

Démarré en 2019, le chantier affiche un taux d’exécution de 10% alors que le délai prévisionnel de livraison du chantier était prévu pour 2021. En dehors des pesanteurs contractuelles, l’évolution des travaux du tronçon de la pénétrante Est de Douala a longtemps été entravée par l’occupation du tracé par diverses constructions. Avant le contrat de sous-traitance conclu avec Mag Sarl, l’entreprise Magil avait déjà perçu une enveloppe de 34 milliards de FCFA de l’État du Cameroun pour la réalisation des travaux. Sur un montant total de 146 milliards FCFA.

Contrairement à la pénétrante ouest de Douala déjà opérationnelle, la pénétrante Est s’apparente à une impasse. Préalablement confié à l’entreprise chinoise Wietc/Crcc14 en 2019, le contrat sera ensuite résilié par le ministre des Travaux publics, compte tenu du rythme lent des travaux au profit, en août 2019, du Canadien Magil. Relevons que la pénétrante Est de Douala est l’axe principal emprunté par les transporteurs routiers, en provenance ou à destination de Douala. Il constitue également la porte d’entrée en provenance des régions de l’Est, du Centre ou du Sud. Mag Sarl annonce la fin des travaux en janvier 2024.

Cameroun : un accident de circulation fait 9 morts sur l’axe Douala-Yaoundé

Le drame survenu ce mercredi 1er février 2023 dans la localité de Misolé II, implique trois voitures.

Les images des épaves sont insoutenables. Selon le constat de la police, l’accident mortel est survenu autour de 8h ce matin. Une voiture de marque Toyota sortant d’Edéa faisant un mauvais dépassement d’un Camion remorqueur s’est retrouvée face à face avec une autre Toyota Corolla sortant de Douala. Le choc violent a été inévitable : bilan 9 morts. Au-delà des décès, l’on dénombre également plusieurs blessés dont des cas très graves. C’est l’un des lourds bilans liés à un accident de circulation ces derniers temps au Cameroun.

L’épave d’une des voitures impliquées dans cet accident

Cameroun : il tente de violer sa belle-sœur

En séjour chez la veuve de son frère, il en profitera pour tenter d’assouvir ses penchants sexuels.

 

Cela fait un an que Blandine M a perdu son mari. La famille se prépare alors à organiser une cérémonie pour commémorer. Le frère aîné du défunt y voit l’occasion d’imposer le veuvage à sa belle-sœur. Et son scénario était tout pensé.

Olivier, le beau-frère, habite à Edéa. Pour assister à la cérémonie, il demandera à Blandine s’il peut passer la nuit chez elle, prétextant qu’il n’a pas les moyens de s’offrir une chambre d’hôtel. La maison disposant d’une chambre d’amis, Blandine ne trouvera aucun inconvénient à sa requête. C’est ainsi qu’Olivier arrive et s’installe chez la veuve de son petit frère dans le quartier Logbessou à Douala.

Le soir de son arrivée, il se rend dans la chambre de sa belle-sœur. Certaines sources, comme le révèlent nos confrères de Cameroon Tribune, affirment qu’il a subtilisé une des clés de la chambre de Blandine. De quoi lui permettre d’entrer facilement sans forcer la porte.

Blandine dort avec la lumière ; ce qui n’est pas du goût de son beau-frère. Il éteindra alors la lumière puis la rejoindra dans son lit où il commencera à caresser Blandine. C’est lorsqu’elle sentit une main sur sa poitrine qu’elle se réveilla en sursaut et attrapa la main pensant qu’elle avait affaire à un voleur.

C’est ainsi que son fils et ses deux frères ont couru dans la pièce, et vont allumer la lumière. Surprise. C’est tonton Olivier. Pris de colère, ils vont le rouer de coups. Un voisin ayant suivi les cris de Blandine, va appeler la police. Des éléments des Equipes spéciales d’intervention rapide (Esir) embarqueront donc Olivier.

 

Cameroun-Douala : lynché pour avoir frappé son enfant 

Alors qu’il infligeait une correction à son fils de 8 ans, Shadrack M a été battu par les habitants du quartier.

Un après-midi ensoleillé comme d’habitude dans le quartier de Logbaba à Douala. Seul le climat avait gardé son habitude ce jour. Pour le reste, ça relève presque de l’extraordinaire.

Shadrack M est un menuisier. Sa femme a quitté le foyer, le laissant leurs trois enfants. Dans le quartier, il se dit que c’est à cause des excès de table. Un defaut  qui finira par le conduire à l’hôpital.

Jouant le rôle de père et de mère, Shadrack cuisine pour ses enfants. Avant de quitter la maison ce jour, il instruit ses enfants comme le rapporte Cameroon Tribune que personne ne doit  toucher au repas car, il compte en manger en soirée. Une instruction qui n’était pas vraisemblablement du goût du plus jeune des enfants. Il finit par succomber à la tentation. Pire encore, ses frères rapportent la nouvelle à leur père. Pris de colère, Sadrack va infliger une bastonnade à son fils de 8 ans et l’enduire de piment.

Les voisins alarmés par les hurlements du petit vont tenter de calmer le père. Il continuera plutôt avec les châtiments corporels. Chose qui a davantage irrité certains jeunes du quartier qui utiliseront alors d’autres moyens qui finiront par conduire Sadrack à l’hôpital.

 

Cameroun : le budget 2023 est lancé

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a procédé le 16 janvier 2023 à Douala, Capitale économique du Cameroun au lancement du budget 2023.

la cérémonie de lancement du budget 2023 de l’Etat du Cameroun a connu la presence de plusieurs autorités camerounaises. « Ce budget a été élaboré dans un contexte marqué par le ralentissement de la croissance économique mondiale dont le taux projeté en 2023 est de 2,7% sur le plan international. L’inflation devrait diminuer pour s’établir à 6,5% du fait des politiques monétaires désinflationnistes mises en place par les banques centrales. La même diminution est attendue en zone CEMAC, où ce taux est projeté à 3,3% ». «  Le budget 2023 s’équilibre en recettes et dépenses à 6 329,3 milliards de FCFA », a souligné Motaze. Le lancement de ce budget intervient dans un contexte de tension sociale aggravée par une forte inflation.

De manière globale, les recettes internes et les dons sont projetés à 4 676,4 milliards, en augmentation de 453,3 milliards de FCFA par rapport à la loi de finances rectificative de 2022, où elles se situaient à 4 223,2 milliards de FCFA, soit une progression de 10,7% en valeur relative. Ces recettes se présentent ainsi : 807 milliards pour les recettes pétrolières et gazières ; 3 528,1 milliards pour les recettes fiscales et douanières ; 250,4 milliards pour les recettes fiscales et 91 milliards de FCFA pour ce qui est des dons.

S’agissant des dépenses du budget général hors dette, elles sont évaluées à 4 536,1 milliards, y compris les intérêts de la dette. Elles sont en hausse de 118,7 milliards ; soit 2,7% en valeur relative par rapport à l’exercice 2022.

Zones de crises

Au titre des innovations, ce projet de loi prévoit entre autres, la création d’un compte d’affectation spéciale pour le soutien à la reconstruction des régions en proie à la crise sécuritaire. Ce compte sera financé à hauteur de 15 milliards de francs CFA. L’autre innovation est l’introduction d’une annexe spécifique portant sur les risques budgétaires. Aussi, il est prévu la révision du cadre juridique relatif à la mobilisation de certaines recettes de service.

En rappel, le budget 2023 s’équilibre en recettes et dépenses à 6329,3 milliards de FCFA.

 

 

Cameroun : Douala accueille les Journées portes ouvertes de Camtex Lab

Après les étapes des régions du Centre et du grand Ouest, la caravane de Camtex Lab se déploie dans le Littoral pour rechercher des entrepreneurs du textile à accompagner.

Cameroun laboratoire textile (Camtex Lab) veut valoriser le coton camerounais sur place. La filière coton étant l’un des piliers stratégique de développement économique du Cameroun et la République fédérale d’Allemagne à travers la coopération allemande soutient fortement ce secteur. ProCOTON soutient non seulement la production du coton, mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour augmenter la valeur ajoutée locale et créer des emplois localement et surtout pour les jeunes.

Depuis deux jours, la caravane de Camtex Lab sillonne certaines artères de la capitale économique du Cameroun. Dans les quartiers de Bonadjo, Bonapriso, Akwa, marché Congo et à l’Istama, les hôtesses et experts de Camtex Lab sont allés à la rencontre des tenanciers des prêtes à porter « Made in Cameroon », des artisans, des vendeurs de tissus, des couturiers et étudiants du domaine de l’industrie d’habillement. Ils ont sensibilisé et expliqué à ces gens-là, la nécessité de participer aux Journées portes ouvertes de l’incubateur/accélérateur textile du Cameroun, ce jeudi 12 janvier 2023 à la Chambre de commerce de Douala.

Les hôtesses de Camtex Lab au marché Congo

Financé par la coopération allemande, l’objectif de ce nouvel outil au service de l’entrepreneuriat est de faire émerger et d’accompagner des start-ups artisanales et industrielles textiles au Cameroun. Le lancement officiel de ces Journées portes ouvertes à Douala est couplé au lancement de l’appel à candidatures pour les dix projets éligibles à l’échelle nationale à un accompagnement au sein de Camtex Lab.

Au-delà de la sensibilisation, les objectifs spécifiques de ces Journées portes ouvertes visent à présenter le nouvel outil Camtex Lab et ses missions au grand public ; stimuler et susciter les idées et projets de transformation ou d’amélioration des procédés de fabrication et de production dans la filière ; booster la structuration des idées et projets des participants, cibles potentielles, aider à remplir les formulaires de candidatures (en ligne et sur papier) ; communiquer sur les actions et dispositions gouvernementales facilitées par Camtex Lab (formation, accompagnement, fiscalité, formalisation, appui à la recherche de financements, etc.).

 

 

 

Cameroun-Douala : les autorités exigent l’immatriculation des mototaxis

C’est l’une des mesures  supplémentaires qui ont été prises mardi 20 décembre 2022 lors des rencontres présidées par le ministre Paul Atanga Nji.

 

A compter du 1er janvier 2023, les mototaxis sont astreints à l’immatriculation systématique. Toute  moto vendue doit porter une immatriculation pour permettre de tenir un fichier fiable et faciliter la reconnaissance des intrus. C’est l’une des mesures additionnelles prise par les autorités à Douala mardi 20 décembre. C’était au cours  d’une réunion spéciale présidée par le ministre de l’Administration territoriale. Paul Atanga  Nji s’est entretenu à cet effet avec les syndicats des mototaxis et des vendeurs de motos.

Arrivé dans la capitale économique en matinée, le patron de la territoriale a aussi tenu une réunion de travail avec les autorités administratives et sécuritaires de la région. Plusieurs personnalités ont pris part à cette rencontre à huis-clos dans la salle de conférence des Services du gouverneur du Littoral. Il s’agit entre autres du gouverneur, son État-Major, le préfet du Wouri, les Sous-préfets du département du Wouri.

Au terme de cette réunion de sécurité, d’autres mesures de sécurité ont été prises pour renforcer celles édictées par les autorités locales le 14 décembre dernier. Ces dernières réajustées lundi 19 décembre sont l’interdiction de la circulation des mototaxis de minuit à 6h00, la fermeture des débits de boissons aux heures légales, l’interdiction du port des machettes, couteuax, et autres objets contondants, etc.

Le but est d’éradiquer le phénomène de « Microbes dans la ville de Douala et de préserver la sécurité des habitants en général.

Cameroun-lutte contre les « Microbes » : le gouverneur du Littoral allège les restrictions

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a réduit lundi 19 décembre 2022, l’intervalle de temps au cours duquel les mototaxis sont interdits de circuler.

Suite aux exactions des bandes de délinquants appelées «Microbes » dans la ville de Douala, les autorités administratives ont pris une série de mesures le 14 décembre 2022. Elle va de l’interdiction de la circulation des mototaxis de 20h00 à 6h00, à la fermeture des débits de boissons de 19h30 à 6h00 jusqu’au 26 décembre. Ces mesures ont suscité de nombreuses plaintes et demandes d’allègement de la part des principaux concernés.

Ainsi, « nous ne pouvons rester insensibles, compte tenu des  doléances qui ont été demandées par les uns et les autres, nous ne voulons pas pénaliser tout le monde  et nous voulons donc dire que la mesure  de restriction que nous avons prise de 20h00 à 6h00 est ramenée de minuit à 6h00 », a déclaré le gouverneur du Littoral au cours d’un point de presse donné à Douala lundi 19 décembre.

Le patron de la région, circonscription administrative, a toutefois mis  en garde contre les contrevenants aux décisions réglementaires. « Ceux qui ont les motos personnelles ayant  leur  chasuble, ayant leurs casques, ayant leurs pièces, il n’y a pas de problème tant que nous restons disciplinés, les autorités administratives également vont assouplir les mesures. Mais en cas de récidive, nous allons revenir sur les mesures draconiennes », prévient Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Durant les cinq jours suivant l’édiction des restrictions, au moins 1 280 motos ont été saisies à Douala. Ce qui démontre que l’application de ces interdictions est effective sur le terrain. C’est du moins le bilan qui ressort de la réunion d’évaluation des mesures prises le 14 décembre dernier.

Dans la même veine sécuritaire, le ministre de l’Administration territoriale effectue une visite de travail à Douala ce 20 décembre. Paul Atanga Nji va échanger avec les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre, les syndicats de conducteurs de mototaxis entre autres dans le cadre des réunions de coordination. Toute cette mobilisation vise à éradiquer les attaques les « Microbes » et à lutter contre l’insécurité en général dans la capitale économique du Pays.

Cameroun : le MRC propose des solutions au phénomène de « Microbes » à Douala

Dans une déclaration, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun s’interroge sur l’impact des mesures prises par l’autorité administrative.

Les « Microbes », ces bandes de jeunes délinquants drogués qui sèment la terreur à Douala, ont refait surface en début de semaine. En réponse à leurs attaques, les autorités administratives ont  pris des mesures conservatoires. Il s’agit entre autre de la fermeture des débits de boissons dans une dizaine de quartiers de 19h30 à 6h00 (préfet du Wouri), l’interdiction de circulation des mototaxis de 20h00 à 6h00 (gouverneur du Littoral).

Au regard de ces mesures, le président du  MRC Maurice Kamto se pose une série de questions. Elles sont relatives aux conséquences sociales et économiques de certaines mesures édictées, au déplacement des habitants la nuit sans mototaxis et sans système de transport en commun, sur le manque  à gagner des mototaxis, ainsi que sur le devenir des salariés concernés.

Ainsi le Maurice Kamto fait des propositions à court et  à moyen terme pour résoudre le problème de « microbes » à Douala.

À court terme, le leader du MRC propose d’ « assister les familles des victimes dans la prise en charge des obsèques d’éventuels décédés et des soins des blessés ; organiser des descentes et des patrouilles mixtes gendarmes et policiers dans les quartiers concernés ; renforcer les renseignements prévisionnels dans ces quartiers en impliquant les populations et les responsables chargées de les encadrer, y compris par des moyens incitatifs adéquats, afin d’identifier les membres des gangs des « Microbes » et de procéder à leur arrestation ; assigner aux forces de sécurité des objectifs précis, notamment en termes de délai pour le démantèlement des bandes de « Microbes » »

Maurice Kamto préconise à moyen terme, « la mise en place d’un programme spécial d’éducation et de formation professionnel des jeunes désœuvrés et ceux non scolarisés de la crise anglophone ; d’un programme spécial incitatif et de soutien à la création des emplois, à élaborer en concertation avec le secteur privé ; d’un programme spécial de la lutte contre les stupéfiants, leur production, leur trafic et leur consommation, en particulier au sein de la jeunesse scolaire et non scolaire », entre autres.

En attendant l’éventuelle prise en compte de ces propositions, les habitants de la capitale économique vont devoir s’adapter à la nouvelle donne jusqu’au 26 décembre 2022 au moins.

Cameroun : les « microbes » sèment la panique à Douala

Ces  gangs de jeunes armés attaquent plusieurs quartiers de la ville, dépouillent les habitants et vident les commerces depuis quelques jours.

 

Les fêtes de fin d’année approchent. Mais la paix est menacée à Douala. Des habitants de la capitale économique du Cameroun courent dans tous les sens à la moindre alerte. Des tenanciers de boutiques et autres propriétaires de comptoirs de vente sont prêts à s’enfermer ou à abandonner leurs commerces. Des jeunes malfrats organisés en bandes et armés de machettes, gourdins, haches, poignards et autres matériels dangereux dépouillent tout à leur  passage.

Comme des oiseaux migrateurs dévorent des champs de céréales, ils attaquent des quartiers avec fureur et font paniquer les habitants. Outre les biens matériels qu’ils collectent par force et  emportent, « ils n’hésitent pas à blesser, à donner des coups de gourdin, à poignarder », explique un habitant. Leur mode opératoire consiste à débarquer à pieds ou sur des motos en groupe et à envahir les secteurs des quartiers où ils décident d’opérer en toute hâte.

Selon les témoignages, ils ont commencé à agresser des gens lundi à la Douche municipale. Puis, jusqu’à mardi, ils ont enchaîné avec les quartiers Ndokotti, Ange Raphaël, marché Missoke, Akwa, Bedi, Makea, Makepe… Leur moment privilégié c’est la nuit à partir de 19h. Mais ils opèrent parfois en journée, sous le regard impuissant de la population. « Même les hommes en tenue, les policiers et  les gendarme s’enfuient quand ils ne sont pas en groupe », précise un autre habitant ville.

Sur les réseaux sociaux, des images d’une rare violence circulent. Elles montrent des jeunes âgés d’une vingtaine d’années environ, courir la main armée, attaquant des personnes. Ils trainent d’autres au sol, tandis que plusieurs victimes portent de profondes blessures. Même si l’authenticité de ces photos et vidéos est à démontrer, l’ampleur de la violence reste à décrier.

Au cours des mois d’août et septembre dernier, la montée en puissance de ces hors la loi a rencontré la riposte des forces de maintien de l’ordre. Plusieurs de ces jeunes délinquants ont  alors été interpellés et enfermés. Puis le calme est revenu. Cependant l’accalmie n’a duré que quelques mois. Cette fois encore, ils obligent la police et la gendarmerie à se mettre au front dans le but de maîtriser la situation. Face à la situation, le gouverneur de la région du Littoral a pris des mesures conservatoires dont l’interdiction de la circulation des mototaxis de 20h à 6h.