Cameroun: Plan de transport et de développement urbain de Douala

Quelques personnalités réagissent au micro de Jdc

Il faut créer des voies de contournement pour la fluidité de la circulation
Le plan une bonne chose, et on espère que cela va résoudre nos difficultés dans le transport des marchandises. Il s’agit notamment des embouteillages que nous rencontrons dans la ville. Les petits bouchons peuvent être réglés si la communauté urbaine prend en compte les propositions des opérations économiques. Il est grand temps que la ville soit désengorgée. Je pense que la marchandise peut facilement être écoulée. De même, il faut absolument créer des voies de contournements, il ne faut pas seulement faire des propositions concernant l’intérieur de la ville. Créer des voies de contournement permet justement la fluidité de la circulation. Au niveau du désenclavement de la ville, il faut qu’il y ait une concertation sur la circulation des gros porteurs, définir les heures de circulation qui ne doivent pas coïncider avec les heures de pointe.

Eloundou Zacharie, SG Syndicat national des camionneurs professionnels et assimilés (SYNCAPA)
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Il y a beaucoup d’intervenants dans la réalisation de l’étude
Nous sommes contents de l’étude faite, mais on constate qu’il y aura beaucoup d’intervenants pour qu’elle soit réalisable. On se demande alors s’il y a eu des concertations avec les intervenants? A moyen terme, on aura besoin de ressources humaines dans la régulation des transports à Douala, or, beaucoup d’entreprises ont des problèmes au niveau des ressources humaines. Y aura-t-il aussi un moyen d’automatisation des transports pour que tout se passe normalement? Ce sont autant de questions que je me pose.

Mme Lobé Patience, déléguée régionale des travaux publics pour le littoral
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Michel Ngapanoun, Directeur Général Hysacam

Nous saluons cette action de la CUD
Le plan de développement de la ville de Douala, est vraiment un excellent projet. Ça va être d’un grand intérêt pour nous, notamment dans le cadre du déplacement de nos camions pour le ramassage des ordures. Nous n’hésiterons pas à apporter notre contribution à la réduction de l’insalubrité à Douala. Nous saluons donc cette action, et notre souhait est que ça facilite le désenclavement de certains quartiers afin qu’ils soient accessibles comme Akwa, Bonanjo, Bonapriso.

société Hygiène et salubrité du Cameroun (HYSACAM)
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Cameroun: Motos taxis, le délai du premier ministre a expiré le 30 juin 2009

A Douala, les « bendskinneurs » ont pris d’assaut les autos écoles et le bureau des transports pour avoir les papiers requis

Dès le mercredi, 1er juillet 2009, les conducteurs de moto taxis ont eu l’obligation de présenter quatre pièces de leur dossier, afin d’être autorisés à poursuivre leur activité dans la cité économique. Il s’agit de la carte nationale d’identité, du permis de conduire, de la carte grise et d’une assurance. Cette mesure gouvernementale, avait bien sûr, fait grincer les dents des uns et des autres, outre l’interdiction aux dits conducteurs de circuler prochainement dans le centre ville, mais seulement à certains endroits bien définis de Douala.

Pendant plusieurs mois, les plus sages ont pris les dispositions nécessaires avant le date line, mais comme toujours, nombreux sont ceux qui attendent la dernière minute pour se ruer dans les autos écoles, commissariats, bureau des transports et autre compagnies d’assurance, afin de suivre la procédure nécessaire, dont l’aboutissement est l’obtention des pièces exigées par les autorités dans le cadre de la régulation de ce secteur d’activité au Cameroun, notamment à Douala. Une affluence qui oblige les responsables à revoir leur chronogramme d’activité. Benjamin Eyidi, directeur technique d’une auto école à Douala explique: actuellement, nous avons lancé une campagne de formation des motos taxis, nous avons conçu un programme spécial pour eux. Programme composé de deux parties : une première partie essentiellement théorique où nous essayons d’inculquer des notions basées sur le code de la route. A côté de cela, il y a des règles de circulation spécifiques à la conduite des motos, la gestion des priorités au niveau des intersections. Nous avons également la conduite pratique proprement dite qui se focalise sur un ensemble d’éléments et de techniques qu’il faut appliquer pendant l’activité de conduite dans de situations normales, et dans des situations présentant des difficultés particulières. Selon M. Eyidi, la plupart des conducteurs sont ceux qui viennent découvrir pour la première fois les règles de la conduite et qui sont amenés à comprendre que la résolution de leur situation actuelle, ne passe pas forcément par l’obtention d’un permis de conduire. Ce n’est pas par ce qu’on voudrait régulariser leur secteur d’activité aujourd’hui qu’il faut absolument croire que tout s’articule autour du permis de conduire. Non ! Ils doivent comprendre que le permis de conduire ici, n’est que le diplôme qui doit sanctionner leur formation. Donc, ils sont obligés de passer d’abord par la formation, martèle M. Eyidi. Mais, nombreux sont ceux qui estiment que le réel problème, à savoir celui de la sécurité routière, ne sera pas résolu par la seule obtention de cette pièce ainsi que des trois autres.

Robert Nana, bien intégré dans ce milieu souligne: il n’y a que la formation dès le bas âge, qui peut favoriser la réduction des accidents de la route. Il faut apprendre aux enfants lorsqu’ils sont encore tout petits, ce que c’est par exemple un panneau de signalisation, le marquage routier,. Tant qu’ils n’ont pas cette connaissance de ces signaux, ils seront toujours exposés, car c’est en grandissant et en apprenant ces signalisations et symboles, qu’ils peuvent comprendre les dangers de la route. C’est fondamental!. Sur la réduction de 10 à 4 du nombre de pièces exigées, Robert Nana est ferme : on oublie un aspect assez important à mon avis. On exige le permis A pour pouvoir circuler en moto, mais la plupart des bendskinneurs ont le permis B. Ce qui suppose que le conducteur a connaissance des panneaux de la route, de la signalisation routière. Pour un début, je pense que le gouvernement devait revoir cela, et permettre que lorsqu’on présente un permis de conduire qui est un diplôme reconnu par l’administration, que cela suppose que celui-là respecte le code de la route. Or quand le permis A (qui permet juste d’avoir une connaissance de la signalisation) est exigé, on oublie que le permis B est plus approfondi. Donc, ceux qui ont le permis B doivent circuler selon M. Nana qui déplore également le fait que le gouvernement n’ait pas exigé le port de casque. Les médecins disent que lorsque quelqu’un à bord d’une moto se renverse, il a un traumatisme crânien. Par contre avec des casques de sécurité, on a plus de chance de récupérer l’accidenté. Le casque devait absolument être exigé pour les conducteurs. Tout comme des chaussures de sécurité doivent être exigées, poursuit Robert Nana.


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Livre: La protection des minorités et des peuples autochtones dédicacé à Douala

Cet ouvrage du Dr James Mouangue Kobila sera présenté au public ce 30 juin 2009

Un nouveau livre sera dès ce 30 juin 2009 officiellement dans les librairies. La protection des minorités et des peuples autochtones, nom du livre sera présenté au public au cours d’une conférence-dédicace à 17 heures au centre culturel Français de Douala. Cet ouvrage qui est du Dr James Mouangue Kobila , met en lumière la question de la protection des minorités et des peuples autochtones qui est au c ur du débat public au Cameroun comme dans nombre de pays développés, à l’instar du Canada, de la France, de la Belgique ou de l’Australie.

Ce livre aborde également le fondement de cette protection qui se trouve essentiellement dans l’évolution du libéralisme et du constitutionnalisme, porteuse d’une nouvelle signification des concepts fondamentaux de démocratie, d’égalité et de non-discrimination. Aux fins de légitimer la protection des minorités et des peuples autochtones au Cameroun, l’auteur de ce livre de 295 pages fait le point du débat doctrinal en cours dans ce pays sur ce problème majeur du constitutionnalisme contemporain. Il démontre surtout le caractère coutumier de la protection des minorités et des peuples autochtones au plan international, à partir de l’universalisation de la protection constitutionnelle de ces catégories de population vulnérables de par le monde et de la consécration de leur protection à l’échelle régionale et universelle. Ce faisant il remet en cause nombre d’idées proposées à la crédulité publique sur cette question comme des vérités d’évidence.

La protection des minorités et des peuples autochtones qui coûte 20 000 FCfa est parue en mai 2009 aux éditions Dianoia de la collection Jus Data. Son auteur, le Dr James Mouangue Kobila est un ancien boursier de doctorat de l’académie de droit international de La Haye. Il est docteur en droit public (Université de Yaoundé Il (Soa)) et Chargé de cours à l’Université de Douala au Cameroun. Le Dr Mouangue Kobila est l’auteur d’une quinzaine d’articles et de travaux de doctrine relatifs à la lutte contre le terrorisme international, au Cycle de négociations de Doha, aux droits de l’homme, à la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale, à l’accès des étrangers à la propriété foncière et à la Constitution camerounaise.


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Cameroun: Le directeur général des impôts à la rencontre des opérateurs économiques

Alfred Bagueka Assobo est allé écouter les hommes d’affaires de Douala

Pour la première descente du nouveau directeur des impôts dans la capitale économique Douala, le discours des patrons d’entreprises est resté constant. De manière générale, il revendique l’allègement des charges fiscales. Cette position du GICAM et autres syndicaux patronaux n’a réellement pas surpris. L’an dernier dans un mémorandum adressé au gouvernement, Le GICAM concluait que « l’environnement fiscal reste trop pesant pour la promotion de l’investissement et des affaires et toutes les promesses du gouvernement de réduire les impôts restent et demeurent des bonnes intentions ». Dans un environnement de crise économique internationale, la pression des patrons camerounais est encore plus forte.

Pour olivier Behle secrétaire exécutif du GICAM, La crise économique qui s’est répercuté sur l’économie a eu un impact sur la consommation. Il suggère que soit procédé à un allègement des charges fiscales sur les plus petits revenus afin de relancer la consommation. Le GICAM a aussi proposé que soit poursuivie la réalisation des projets structurants, l’allègement des procédures et le coût de création des entreprises, la nécessité de rendre effective les incitations fiscales et la promotion et le soutien des Pme. Pour Guy Honoré Tchuente du GICAM, de tels objectifs peuvent être atteints par la multiplication des guichets uniques de création d’entreprises, la suppression des droits d’enregistrement sur la constitution du capital.

D’autres groupements ont fait part de leur préoccupation à l’exemple du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam), qui lui préconise la suppression de la règle de décalage d’un mois en matière de déduction de la Tva sur les investissements, la formalisation de l’application de la réduction à 5% des droits de droits de douanes sur les biens destinés à l’investissement, l’institution de la facture normalisée. L’association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac), quant à elle s’est focalisée sur la défiscalisation des transferts faits pour la réassurance, le problème d’application de la taxe spéciale sur les revenus (Tsr), les indemnités de fin de carrière et la défiscalisation des mandataires non salariés.

Pour le Groupement professionnel de pétrole (Gpp) et de l’Oncfc, l’accent a été placé sur l’égalité des marqueteurs devant l’impôt, le paiement du crédit Tva, l’application de la loi sur les précomptes appliqués aux gérants propriétaires de produits vendus, le suivi des contrôles fiscaux, la refonte des régimes d’imposition, la modification profonde de la grille de l’impôt libératoire.

Toutes ces propositions sont recueillies par le Directeur des impôts a déclaré par la suite Je suis venu vous écouter, écouter les membres de toutes les corporations. Nous n’aurons pas forcément des réponses ce jour. Après cette rencontre, nous allons organiser d’autres séances moins élargies pour faire le point. Pour les observateurs, cette visite aura été aigre en utilité. Aujourd’hui le DG des impôts n’a pas besoin de se rendre à Douala pour se rendre compte des difficultés rencontrées par les entreprises avec la fiscalité. D’un autre coté des experts estiment qu’avec la baisses des exportations et de son impact sur les recettes, l’État n’a d’autres alternatives que de se cramponner à sa principale source de revenu, les impôts. le Dg des Impôts a rassuré avoir pris bonne note et que les concertations se poursuivront, notamment dans le cadre de la préparation de la loi de finance 2010.


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Douala: les conducteurs de motos taxis sur pression

Tous les « bendskineurs » ne seront pas en règle à la date limite

A moins d’une semaine de la date limite qui leur a été accordée pour être en règle, les transporteurs de moto de Douala disent ne pas être prêts. Le décret du Premier ministre sur la réorganisation du secteur du transport par motos-taxis prend pourtant effet à partir du 1er juillet prochain. Il y a quelques jours encore, ils faisaient entendre leurs prétentions dans les rues de Douala. Ils se plaignent des tracasseries administratives et surtout des frais qui doivent être engagés pour mener à bien la procédure. Pourtant interdit d’activité à leurs débuts, les motos taxis ont profité du non développement du transport interurbain dans la capitale économique pour devenir des acteurs très utiles pour les déplacements de nombreuses personnes.

Aussi lorsque le lundi 15 juin dernier, les conducteurs de motos-taxis ont observé une journée de « grève » pour protester contre la cherté de ces pièces, le contre coup avait été réellement ressenti.
Les soucis que rencontre le gouvernement camerounais avec ce secteur est typique des soucis qu’il rencontre dans tous les secteurs où il n’a pas su anticiper et réguler. Sur un double plan l’activité, les « ben skin » comme on les surnomme rend service. Il est une solution pour de nombreux jeunes plongé dans un univers désespérant de chômage. D’un autre coté ils représentent une solution pratique et économique pour les déplacements dans une vile surpeuplée. Pourtant, le gouvernement doit aussi faire face aux problèmes sécuritaires que pose cette activité. Il est assez fréquent en effet de suivre qu’une information rapportant un accident grave ou une dérobation impliquant une moto taxi.

Le « collectif des motos-taximen » à Douala, dimanche dernier, a même adressé une lettre au Premier Ministre et a fait circuler un communiqué de presse exigeant le gel immédiat sans condition de ce décret, un moratoire d’un an, la négociation à la baisse des prix du permis de conduire ou de la carte grise. Pourtant, au lendemain des mesures du PM réglementant le secteur, dont l’obtention du permis A, des actions ont été menées pour faciliter l’obtention du document. Grâce à une convention du Groupement des associations et syndicats des motos-taxis du Cameroun avec le ministère des Transports et certaines auto-écoles, des centres spéciaux ont été créés pour l’obtention du dit permis. Du coté de la structure chargée de délivrer les permis comme des conducteurs de motos taxis, on est conscient que les délais ne seront pas tenus. Les difficultés sont survenues du fait d’un défaut de sensibilisation complète mais aussi de l’incapacité des structures chargée de délivrer les documents de le faire dans les délais pour toutes les demandes.

Les autorités elles n’envisagent pas de fléchir sur les délais. Dans une interview accordée au quotidien officiel cameroon-tribune, le préfet du Wouri déclare que: « Le temps sera toujours court tant que les gens ne comprendront pas que c’est une mesure incontournable. Si les citoyens concernés par cette activité comprennent que cette mesure est inéluctable, ils trouveront le temps nécessaire pour se conformer. Nous comprenons leurs difficultés. Ce n’est pas la guerre. Cette mesure a été prise pour leur permettre de s’épanouir dans la profession. Et ils la protègent en se conformant à la mesure. S’ils ne le font pas, tout le monde passera pour mototaxi: les voleurs, les braqueurs, etc. Conséquence, le flou va continuer et les vrais professionnels ne pourront pas jouir de leur métier. Les conducteurs de mototaxis doivent se conformer même si le délai est court. Il faut qu’on voie d’abord leur bonne volonté, leurs dispositions à accéder à la conformité. S’ils présentent déjà deux à trois pièces sur la totalité à fournir, on sent là une certaine volonté. Il est par exemple inadmissible que les motos-taxis ne parviennent pas à présenter de carte grise, de carte d’immatriculation ou encore de permis de conduire. Ce sont-là des règles générales applicables à tout conducteur d’engin automobile qu’il soit bendskineur ou non. Toutefois, il consent à gérer la situation en fonction de son évolution. Une ultime réunion est prévue avant le 1er Juillet. De nouvelles résolutions pourraient en sortir. C’est du moins le souhait des usagers et des conducteurs de moto taxis.

« Mototaxis »
Philippe Revelli)/n

Cameroun: Une compétition pour les minimes, les cadets, et les juniors

Elle se joue les 26 et 27 juin 2009

Le football des jeunes au Cameroun prend une nouvelle tournure. Le lancement de la « coupe jeunesse » par la fédération camerounaise de football est une preuve palpable de la restructuration de ce secteur. La « coupe jeunesse » dont la première édition se déroule à Yaoundé les 26 et 27 juin 2009 a été mis sur pieds par le comité exécutif de la FECAFOOT le 16 juillet 2008.

Destinée aux sélections régionales, cette coupe est réservée aux catégories des minimes, des cadets, des juniors. Lors de sa campagne électorale, Iya Mohamed avait montré sa détermination à s’investir tout au long de son mandat sur des chantiers tels que les infrastructures sportives et la restructuration du football jeune afin de préparer la relève. Surtout en ce moment où l’équipe nationale camerounaise de football va vieillissante. Au-delà de ce volet de la relève, cette coupe offre une occasion idoine aux différents clubs de première et de deuxième division. Ces derniers pourront profiter pour dénicher les meilleurs joueurs qui au cours de la prochaine saison sportive viendront gonfler leurs effectifs.
Pendant les deux jours que vont durer la compétition, les rencontres vont se dérouler aux stades un et deux du collège Vogt, au stade militaire de Yaoundé et au stade annexe du stade annexe du stade Ahmadou Ahidjo.

Le programme prévoit pour la journée du 25 juin, le tirage au sort des différents matches au siège de la FECAFOOT. Le vendredi, jour de la compétition proprement dite, les rencontres vont se jouer aux stades 1 et 2 du collège Vogt et au stade et au stade militaire. Le samedi 27 juin, ce seront les compétitions finales qui vont se dérouler au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé avec en fin de compte la cérémonie de clôture et la remise des trophées.

La phase préliminaire de cette compétition réservée à la jeunesse s’est disputée du 02 au 31 mai 2009 en quatre zones composées de la manière suivante : zone 1 : Extrême-nord, Nord, Adamaoua ; zone 2 : Sud, Centre, Est ; zone 3 : Littoral, Sud-ouest ; zone 3 : Littoral, Sud-ouest ; zone 4 : Ouest, Nord-ouest. C’est au terme de cette phase préliminaire que les sélections régionales ont été qualifiées pour les demi finales qui vont se jouer les 26 et 27 juin.


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Cameroun: Un malfrat abattu lors du braquage spectaculaire de la SODEPA à Douala

C’était ce jeudi, 25 juin. Le contenu du coffre fort de la société de diffusion des produits alimentaires emporté

Ce matin vers 8h – 8h30, nous avons été assiégés par des malfrats lourdement armés, ils ont fait irruption dans nos bureaux et ont tenu tout le monde en respect, nous nous sommes tous couchés. Ils étaient nombreux, habillés en responsables pour entrer dans l’entreprise.
Kengne apollinaire, employé de la SODEPA

La société de diffusion des produits alimentaires (SODEPA), a reçu ce jeudi matin, 25 juin 2009, la désagréable et surprise visite de cinq malfrats lourdement armés à son siège sis au quartier Akwa, boulevard de la liberté à Douala. Pour réussir leur forfait, le gang a pris soin de neutraliser les deux gardiens à l’entrée. Fernand Nsomo, un autre employé de l’entreprise soutient: Au moment où je sortais de mon bureau pour me rendre dans celui du patron avec un document, je vois directement une arme pointée sur mon visage et j’entends: couches toi là. J’ai vu que l’arme qu’il me présentait était du vrai, et je me suis couché. Comme ils étaient plusieurs, ils ont commencé à agripper tout le monde, à entrer dans tous les bureaux et à faire sortir tous ceux qui s’y trouvaient pour les faire coucher au couloir de la société, front au sol. Pour prouver qu’ils ne rigolent pas, les malfrats tirent tout d’abord deux balles en l’air, ce qui a pour effet immédiat de glacer le sang de tout le monde. Dehors, les coups de feux alertent les passants, employés et vigiles des sociétés environnantes.

Le patron est atteint d’une balle, un malfrat abattu.
Face à la situation, deux gardiens de l’institution bancaire Ecobank, se ruent aussitôt sur les lieux, suivis par d’autres vigiles des sociétés voisines. Pendant ce temps, les malfrats s’attèlent à rechercher ardemment le coffre fort de la SODEPA. C’est alors que l’un deux demande où est M. Rodrigue ? Sous la menace de l’arme, un employé désigne le concerné. Aussitôt, le malfrat prend M. Rodrigue et va directement vers le coffre et ordonne son ouverture, mais M. Rodrigue dit que ce n’est pas lui qui a les clés et qu’elles sont chez le directeur. Le directeur est empoigné avec violence et obligé d’ouvrir le coffre sous la menace également de l’arme pointée sur le front. Il ouvre, l’argent y est, mais le chef du gang dit que cela ne suffit pas. Le directeur lui dit que c’est toute la recette qu’il a reçue depuis le matin, raconte M. Nsomo.

A un moment, j’entends un des bandits dire: Nous sommes cerclés (.) tuons les tous. Immédiatement, j’entends des coups de feu, dont un dans le bureau du président directeur général.
NSOMO, employé de la SODEPA

Pendant ce temps, les forces de l’ordre dont la gendarmerie et autre équipes d’intervention spéciale sont alertées et arrivent sur place. Démarre alors la chasse à l’homme. Les malfrats tentent de trouver une issue de secours puisque l’entrée principale qui est d’ailleurs l’unique entrée et sortie de la société, est minée par les forces de l’ordre et de nombreux curieux déjà sur place. Coincés, les malfrats démontent un climatiseur, déverrouille la grille à coups de balles, deux réussissent à s’enfuir en marchant sur les toitures des habitations avant de s’échapper définitivement à bord de motos taxi tant bien que mal avec le contenu du coffre fort, mais les autres n’ont pas cette opportunité d’échapper aux gendarmes qui ouvrent le feu sur deux malfrats. M. Kengne précise: les forces de l’ordre ont abattu un, l’autre atteint par une balle aussi, est blessé mais il est toujours en vie. Les bandits ont tiré sur le pied du patron, ils ont dévalisé le coffre fort, et ils ont emporté beaucoup d’argent, ainsi que les biens matériels des gens tels que les bijoux… Mais ils ne s’intéressaient pas trop au téléphone. Nous sommes sous le choc, par ce que avec nos installations, les éléments de sécurité, il faut avouer que les malfrats étaient vraiment sophistiqués. Et le choc est d’autant plus grand que le patron est dans un état critique à l’hôpital.

Plusieurs heures après ce braquage spectaculaire, l’on continue de s’interroger sur cette visite inattendue des malfrats. Le patron lutte entre la vie et la mort. Reste également à savoir la somme exacte emportée par les malfrats en cavale, et surtout comment les arrêter. Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise est braquée en plein jour à Douala. L’on a encore en mémoire, le coup de vol similaire perpétré il y a quelques mois, au sein de la société Honig cube située également à Akwa, à quelques mètres de la SODEPA

Les témoins racontent la scène aux forces de l’odre
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Cameroun: les préparatifs de la 1ére édition de la SASNIM s’intensifient!

Le Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination pour le littoral, parle des axes et du package de la campagne

Les détails de cette campagne ont été donnés ce mercredi, 24 juin 2009 au cours d’une conférence de presse tenue à la délégation régionale de la santé publique du littoral à Bonanjo. Le Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination (PEV) pour le littoral, parle des axes et du package de 6 activités qui feront la particularité de cette campagne. Interview.

Pourquoi un package d’activités dans cette campagne?
Tout simplement, par ce qu’on a constaté que les activités de la santé prises de manière individuelle ou isolée, ne donnent pas souvent les résultats escomptés et en terme de coût, c’est souvent cher. Mais, quand on regroupe les activités dans un package comme la SASNIM que nous sommes entrain d’organiser, c’est plus efficace en terme de ressources humaines, financières, et matériels, puisque ce sont les mêmes gens, le même fond, les mêmes partenaires qui financent souvent ces activités. Ça donne souvent des résultats, un bon impact à court terme qu’on ressent de manière palpable.

Quels sont les objectifs de cette campagne?
L’objectif principal de cette campagne de façon générale, c’est de diminuer la mortalité infantile et maternelle. Maintenant, il y a des spécificités par rapport aux activités que nous sommes entrain de mener. Concernant la poliomyélite, nous voulons avoir 100% de couverture, dont, vacciner tous les enfants, presque 600 000 enfants âgés de 0 à 59 mois dans le Littoral, presque 400 000 enfants de 6 à 59 mois à qui on va administrer la vitamine A dans la région du Littoral toujours, on va aussi donner les vermifuges à tous les enfants âgés de 1 à 5 ans. En plus de ces activités, on va essayer de rattraper la vaccination des enfants de 0 à 11 mois qu’on n’a pas pu vacciner dans notre programme de vaccination de routine. Donc, il est question que les parents viennent aux postes de vaccination avec le carnet de vaccination des enfants. Nous espérons vraiment, que tous les parents vont se rendre aux postes de vaccination avec les enfants. On va aussi administrer le TPI (traitement préventif intermittent) aux femmes enceintes afin de prévenir le paludisme chez les celles-ci. Alors, tous ceux qui ont reçu les informations doivent passer le message aux autres, leurs voisins, à l’église, aux marchés.

Comment cette campagne va se décliner concrètement sur le terrain? Vous parlez de postes fixes, est-ce suffisant ? Si non, quelles sont les autres stratégies mises sur pied pour atteindre les populations cibles ?
Nous avons presque quatre stratégies à mener sur le terrain. Il y a des postes fixes, et ce seront soient des formations sanitaires, les eglises, ou les postes fixes temporaires. Les postes seront identifiés par les agents de la communauté. Il y a aussi la stratégie mobile, pour les zones reculées ou l’accès est très difficile. Les équipes vont partir et ne pourront pas rentrer le même jour. La stratégie du porte à porte, pour pouvoir rattraper la vaccination des enfants de moins de 9 mois que les parents n’ont pas amené dans des postes de vaccination fixes ou temporaires, pour bénéficier du vaccin contre la rougeole par exemple, au même moment que les autres activités de la campagne.

Parlant justement de rougeole Docteur, la dernière campagne de lutte contre la maladie remonte à 2006 au Cameroun. 3 ans après, que se passe-t-il et quel est l’état des lieux de cette maladie dans le Littoral ?
Effectivement, la dernière campagne menée contre la rougeole était en 2006. Il faut souligner que le pays a l’habitude d’organiser des campagnes contre la rougeole tous les 3 ou 4 ans, par ce qu’il y a une cohorte des enfants non protégés qui s’accumulent. Ce qui fait que après 3 ou 4 ans, il y a des épidémies qui s’annoncent ici et là. En ce qui concerne le littoral, pour l’année 2009, on recense déjà 9 cas confirmés de rougeole, dont 3 cas dans le seul district de nylon à Douala en un mois. Quand on a 3 cas positifs de rougeole dans un district dans un même mois, on parle déjà d’une épidémie. Pour les districts de Douala, il n’y a pas de barrière, la population est mobile et puisque la rougeole se transmet par voie aérienne, la contagion peut aller d’un district à un autre. On doit donc organiser une riposte, c’est-à-dire vacciner les enfants. On n’avait pas fait cela avant, par ce qu’il y avait cette campagne qu’on prévoit et qui sera gratuite comme d’habitude.

Dr Sume Gérard, chef de programme élargi de vaccination pour le littoral
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Football : Astres FC et Panthère du Ndé en finale de la coupe du Cameroun

Les deux clubs se sont qualifiés le week-end dernier lors des ½ finales retour

Les ½ finales retour de la coupe du Cameroun de football, se sont disputés dimanche, 21 juin 2009, au moment où le monde entier célébrait la fête internationale de la musique. Loin des festivités, Canon, Panthère du Ndé, Astres et Tiko, avaient un immense challenge a relever sur les stades. A Tiko dans la région du sud-ouest, la formation locale a fait match nul, 1 – 1 avec Astres. Tiko n’a donc pas réussi l’exploit de battre l’équipe de Astres FC de Douala qui se déplaçait avec un avantage considérable, puisque le club s’était imposé à l’aller par deux buts à zéro quelques jours plutôt. Les supporters de Tiko, vainqueur du championnat de l’élite one cette saison, espéraient que leur équipe allait rectifier le tir à domicile, mais il n’en a rien été. Ce sont les « brésiliens de Bépanda » qui ouvrent d’ailleurs la marque. Un but qui a eu immédiatement un effet dopant sur le moral des poulains de l’entraîneur Nicolas Tonye Tonye, mais sur une inattention de la défense, Tiko va revenir au score. Désormais, les deux équipes sont à 1 but partout, et le score en reste là jusqu’à la fin du match. Tiko united n’a alors que ses yeux pour pleurer, car le club espérait réaliser le doublé championnat – coupe du Cameroun. Mais, il faut croire que ce n’est pas pour cette saison.

Panthère en finale pour la 2e fois de son histoire
En finale de cette prestigieuse compétition, Astres FC de Douala va croiser le fer avec Panthère du Ndé, victorieuse à domicile de Canon de Yaoundé sur le score sans appel de 4 buts à 0. Et pourtant, l’équipe de Canon s’est déplacée sur Baganthé avec un léger avantage psychologique. A l’aller en effet, Canon s’était imposé devant son challenger sur le score étriqué d’1 but à 0. L’encadrement technique avait vite fait d’indiquer que cet avantage sera consolidé au match retour. A priori, les poulains de l’entraîneur Joseph Atangana avaient l’esprit ailleurs, vu le score qui a sanctionné cette rencontre. Le coup d’envoi de ce déluge de buts est venu de l’incontournable Charly Fomen, le feu follet de Panthère, récemment recruté par le club français de l’olympique de Marseille. La nuit a été longue à Baganthé, car immédiatement après le coup de sifflet final de l’arbitre Baboulé Jean De Dieu, les supporters de la « nzui mantho » ont envahi l’aire de jeu, d’autres, tambours battant, se sont lancés dans une course folle dans les rues environnantes pour manifester leur joie.

Les autorités administratives de Baganthé n’ont pas également caché leur bonheur après cette qualification du club en finale de la coupe du Cameroun, pour la deuxième fois de toute son histoire. Le premier sacre de Panthère remonte à 1988. Cette année là, Panthère du Ndé s’était imposée en finale devant la formation de Racing club de Bafoussam par 1 but à 0. Désormais, l’équipe que dirige des mains de maître, Joseph Feutcheu, le capitaine à la retraite, rêve tout éveillé d’un second sacre. Pour cela, il faudra battre Astres de Douala, une autre équipe qui se qualifie également pour la seconde fois de son histoire pour cette finale, après 2007. Astres FC qui avait perdu devant Coton sport de Garoua, entend cette fois, ramener le titre à la maison par tous les moyens. C’est donc dire que la finale, dont la date reste comme d’habitude la grande inconnue, promet des étincelles au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

Image d’illustration
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Football: Astres FC à 90 mn de la finale de la coupe du Cameroun

Le club de Douala a battu Tiko united par 2 – 0, mercredi, 17 juin lors des ½ finales aller

Astres FC de Douala peut secrètement déjà dire merci à sa bonne étoile. L’équipe a désormais son destin en main ainsi que toutes les cartes pour atteindre les hautes marches de la coupe du Cameroun. Dans le cadre des ½ finales aller disputées mercredi, 17 juin, Astres FC s’est imposé au stade de la réunification de Bépanda, devant Tiko united par deux buts à zéro. Un score qui ne surprend pas vraiment, car dès l’entame de la rencontre, l’attaquant de Astres, Ebongue Ebonde, manque de peu d’ouvrir la marque à la 2e mn. Grosse frayeur dans les rangs de Tiko qui comprend alors que l’heure n’est pas à la rigolade. Au cours de cette première mi-temps, le club de Douala montre une grande détermination, mais manque de réalisme à plusieurs reprises. 0-0, c’est le score qui sanctionne la première manche du match. Comme d’habitude, les différents entraîneurs profitent de la pause pour effectuer quelques retouches et donner des consignes à leurs poulains pour la seconde mi-temps.

2 penaltys pour Astres FC
De retour des vestiaires, un cafouillage dans la surface de réparation de Tiko amène l’arbitre de la rencontre a estimé qu’il y a eu main, synonyme de penalty pour l’adversaire. Penalty que Momasso n’hésite pas à transformer à la 47e mn pour le 1-0. Ce but bien que contesté par les « samba boys », dope davantage le moral des brésiliens désormais plus en confiance. Les joueurs multiplient d’ailleurs des actions offensives, mais qui sur le moment tardent à porter des fruits, comme c’est le cas par exemple à la 59e mn et même à la 81e mn. Tiko semble un peu dépassé par la situation, et tente de réagir à la 89e mn de jeu, mais la frappe est repoussée par la barre transversale du gardien des Astres. Il faudra attendre le temps additionnel pour que les brésiliens de Bépanda salent l’addition. A la 91e mn en effet, le club bénéficie une fois de plus d’un penalty. Dans la foulée, le joueur de Tiko, Kibong écope d’un carton rouge. Le penalty de Astres est transformé par Patrick Mvondo. A deux zéros, les carottes sont définitivement cuites pour Tiko united. Dans les gradins, les supporters de Astres exultent, et au coup de sifflet final, les joueurs laissent enfin libre court à leur joie.

L’encadrement technique se dit également satisfait de cette victoire, qu’il faudra consolider dimanche prochain à Tiko, selon l’entraîneur Tonye Tonye Nicolas. Dans les rangs de Tiko, le coach Ayissi Dominique explique la défaite par l’absence de plusieurs joueurs clés de l’équipe qui effectuent actuellement des tests à l’étranger, précise-t-il. Cependant, le technicien refuse de voir déjà son équipe hors course. Tiko va prendre sa revanche à domicile, et lors du match retour, la stratégie sera axée sur l’attaque à outrance, indique le coach Ayissi, très optimiste. Astres est donc prévenu.

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Justice: Palais de justice mort pour les avocats du Cameroun

Au c ur de la protestation des atteintes relevées à l’exercice de leur profession

Il ne devrait pas y avoir d’avocat en robe dans les tribunaux et cours de l’ensemble de la République à compter de ce matin. C’est en substance la principale décision qui a sanctionné la session extraordinaire du conseil de l’ordre des avocats au barreau du Cameroun tenue samedi dernier au siège du Gicam (Groupement inter patronal du Cameroun) à Douala sous la présidence de Me Junior Eta-Besong, le bâtonnier. Ce matin à douala d’où est partie la protestation, on a vu des avocats réunis devant les palais de justice mais qui ne se livraient à aucune activité. Outre la suspension activité dès ce lundi 15 juin, les avocats ont décidé de suspendre jusqu’à nouvel avis la participation des avocats aux commissions d’assistance judiciaire instituées auprès des juridictions par la loi N°2009/004 du 14 avril 2009. On apprend aussi dans la foulée la convocation prochaine d’une assemblée générale extraordinaire en vue de débattre des problèmes que connaît actuellement ce corps de métier. En outre, les avocats annoncent la poursuite des revendications « pour l’obtention du monopole » et dénoncent « toutes les atteintes » à l’exercice de leur profession.

Ce mouvement d’humeur des avocats est la matérialisation publique de la profonde mésentente qui anime les rapports entre ces acteurs de la justice et le pouvoir judiciaire camerounais très inféodé à l’ordre public et à ses intérêts. Le grief qui aura déclenché cette situation est la condamnation par la cour d’appel du littoral d’un de leur collègue dans l’affaire du port autonome de Douala dont le verdict déclare Me Etienne Abessolo coupable des faits de détournement de deniers publics, en coaction avec M. Siam Siewe, pour avoir accepté d’être constitué par ce dernier, au nom et pour le compte du Port Autonome de Douala (P.A.D.), constitution dont le but était de recouvrer, suivant démarches amiables auprès du Ministère des Finances, une somme de FCFA 4 milliards, destinée à la recapitalisation du P.A.D. Pour motiver sa décision, la Cour d’Appel interprète l’article 1er de la loi n° 90/059 du 19 Décembre 1990 organisant la profession d’Avocat, comme excluant les démarches amiables auprès de l’Etat, surtout s’agissant d’une créance d’une émanation dudit Etat (P.A.D.).

Ce n’est pas vraiment la condamnation qui pose problème, comme l’expliquent beaucoup d’entre eux. Ce qui les irrite c’est le motif de la condamnation, qui touche les avocats dans l’exercice de leur profession. L’article ayant motivé l’arrêt de la cour d’appel dispose que la profession d’Avocat est une profession LIBERALE, qui consiste, contre rémunération, à assister et représenter les parties en justice, postuler, conclure et plaider, donner des consultations juridiques, poursuivre l’exécution des décisions de justice, notamment engager et suivre toute procédure extrajudiciaire, recevoir les paiements et donner quittance, accomplir aux lieu et place d’une des parties des actes de procédure. » En plus lors de sa prise de fonction effective, l’avocat prête serment en ces termes : Je jure comme avocat d’exercer mes fonctions de défense et de conseil en toute indépendance avec dignité, conscience, probité et humanité, conformément aux règles de ma profession et dans le respect des cours et tribunaux et des lois de la république.

Au rang des actes incriminés, il y a d’une part une Lettre Circulaire du Premier ministre datée du 30 avril 2009, qui soumet désormais la négociation et le règlement des honoraires d’avocats à la validation préalable du ministre chargé de la justice. Ce qui, du point de vue des avocats est en totale violation de la loi. L’article 23 alinéa 2 de la loi du 19 décembre 1990 organisant la profession d’avocat au Cameroun énonce en effet que les honoraires auxquels l’Avocat peut prétendre sont librement débattus entre l’avocat et son client. Le même texte, qui sur le plan de la hiérarchie des normes juridiques est inférieure à la loi spéciale suscitée, a institué une notion «d’avocat professionnel». Ce qui pour les avocats laisserait croire qu’il existe plusieurs catégories d’Avocats alors que la loi du 19 décembre ne contient nullement une telle distinction. Il y a surtout cette loi récemment publiée d’avril 2004. Portant organisation de l’assistance judiciaire, qui autorise à son article 49 de simples auditeurs de justice à représenter, postuler, plaider devant les juridictions au même titre que les avocats. Alors même que l’une des réclamations constantes des avocats depuis des années est l’obtention du monopole de la représentation devant la justice. Pour les avocats, jeunes et vieux, cette revendication est rendue plus urgente encore aujourd’hui depuis l’explosion l’année dernière de la confrérie des avocats. Le barreau camerounais comporte en effet dans son tableau en 2009 quelque 2200 avocats.

Quant à l’opinion publique, elle n’a qu’une sympathie relative pour ce mouvement qui touche un corps de métiers parfois très controversé en raison des coûts qui s’y pratique parfois. Si le mot d’ordre a largement été suivi à Douala, ce n’est pas le cas dans toutes les régions su pays, notamment dans des zones reculées.


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Football: Astres FC qualifié pour les ½ finales de la coupe du Cameroun

Qualification aux dépens de son adversaire Lion blessé de Foutouni, battu ce dimanche, 14 juin à Douala par 2-0.

Mon équipe a crée pas mal de problèmes à l’adversaire en face.
Mes enfants, ils sont encore très jeunes, mais sur le plan footballistique, ils ont très bien élaboré le jeu sur le terrain, ils étaient capables de beaucoup de choses, malgré la négativité de l’arbitrage camerounais. Lion blessé est une jeune formation, qui tient bien debout, même au niveau du championnat de l’ouest, c’est le meilleur. Vraiment, je déplore l’arbitrage dans ce match, en aller et retour. On ne saurait dire que c’est par ce que mon équipe joue en division inférieure qu’elle est tombée devant Astres qui joue en division d’élite. Ce sont des histoires, car ce n’est pas le fait du hasard que je suis arrivé à ce niveau. J’ai fouetté les équipes qui tournaient plus que ça. Astres en aller et retour, ne m’a pas donné du fil à retordre. Il y a des équipes comme celles d’Ebolowa qui m’ont donné du fil à retordre, ce n’est pas du tout un problème de niveau. Même le stade dont on parlait, cela n’a pas gêné mes enfants, ils sont capables de jouer un peu partout. La preuve vous avez vu, malgré le fait d’être menés par 2-0, ils n’ont pas baissé jusqu’à la fin. Ce sont eux qui assiégeaient Astres dans leur camp comme à Bafang.

Ngankam Léon Durant, président délégué de lion Bléssé de Foutouni
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On sera en finale
C’est un véritable soulagement, par ceque les matches de coupe sont difficiles et nous avions l’obligation de gagner. Vous avez vu, en première mi-temps, ce n’était pas facile. On a gagné par ce qu’on savait qu’ils allaient fléchir. Nous avons procédé à des changements qui nous ont apporté beaucoup de fraîcheur physique et de technicité dans le jeu. C’est ce qui a fait la différence face à Lion blessé qui est une très bonne équipe, une équipe très agressive aussi, bien organisée et qui pose bien le ballon. Ce n’est pas par hasard qu’ils sont à la tête de leur championnat. Astres est qualifié pour les ½ finales, nous comptons l’aborder avec beaucoup de sérieux, de sérénité et beaucoup d’abnégation parce qu’on sait que le plus dur est toujours à venir. C’est le meilleur aussi, oui le plus dur aussi et le meilleur, parce que nous avons 2 matches à livrer pour pouvoir aller en finale de la coupe du Cameroun, et nous sommes obligés de gagner. Nous serons en finale, avec la volonté de Dieu et beaucoup de travail.

Gabriel Zabo, coach adjoint des Astres FC de Douala
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Nous avons tiré les leçons
Ce qui n’a pas marché: Les enfants n’ont pas respecté les consignes, d’autant plus que nous leur avons dit qu’il fallait jouer haut. L’arbitrage ce dimanche était quand même passable, mais à Bafang, c’était grave. Avec le premier but qu’on a pris, ça affecté le moral des enfants. Nous avons tiré les leçons.

Seukang Ebénézer, coach Lion blessé de Foutouni
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Cameroun: Union de Douala disputera la champions league africaine

L’équipe est 2e au classement après sa victoire sur As Matelot à Douala par 3 buts à 1

L’équipe est 2e au classement après sa victoire ce mercredi, 10 juin sur As Matelot à Douala par 3 buts à 1, lors de la 26é et dernière journée du championnat élite one.

Mission accomplie
Il faut dire que cela n’a pas été évident, par ce que jouer contre un adversaire qui n’a aucune pression, ce n’est pas très souvent aisé. C’est l’union qui avait tout a gagné, et les joueurs se sont lancés dans la recherche effrénée de la victoire. Il a fallu durement tirer sur la sonnette d’alarme pour qu’ils marquent en deuxième mi-temps. Mission accomplie par ce qu’il fallait d’abord remettre les pendules à l’heure et pouvoir entrevoir une possibilité africaine entre la coupe de la confédération (Caf) et la champions league africaine. Je crois que c’est finalement la champions league et il faut être plutôt heureux, par ce que cela a été l’objet d’un très long et laborieux parcours.

Emmanuel Ndoumbé Bosso, entraîneur de Union de Douala
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Nous sommes contents de notre maintien
Je ne peux pas dire que je suis déçu par ce score, mais je peux dire que je ne suis pas content tout simplement par ce que j’ai demandé aux enfants de se faire plaisir, et dès la fin, ils se sont faits plaisir mais ils ont exagéré. Sur le terrain, Union a mérité sa victoire, mais c’est une partie remise, c’est une grande équipe qu’on respecte. Sur le terrain, on avait au minimum les titulaires habituels, mais ce mercredi, on a voulu aussi faire confiance à quelques joueurs qui n’ont pas pris part au championnat. C’est pour ça que vous avez constaté qu’il y avait deux ou trois nouvelles faces qui nous ont aussi donné satisfaction. Se maintenir en première division, c’est l’objectif même de Matelot et aller le plus loin possible dans le cadre de la coupe du Cameroun, malheureusement à la coupe, on ne l’a pas fait. Mon avenir avec le club, est encore caché, au fur et à mesure que les jours vont passer, on verra. Je reste fidèle au club, car je pense qu’on ne peut pas accoucher par exemple un enfant et l’abandonner. Au jour d’aujourd’hui, il faut toujours être là où on est stable. Concernant ce championnat qui s’achève, je pense que c’est un championnat qui a été très disputé, même Danay, Mont Cameroun et Aigle qui descendent, ont des très bons joueurs. Cela a été un coup du sort. Quant à nous, on ne peut que se contenter de notre maintient en élite one.

Maurice Mpondo, entraîneur de As Matelot de Douala
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Cameroun: 4 blessés après un accident causé par un arbre à Douala

La scène s’est passée hier lundi, 1er juin à Akwa

On n’a pas l’habitude d’assister à un tel scénario : En plein après-midi ce lundi, 1er juin, au lieu dit carrefour Tif à Akwa dans l’arrondissement de Douala Ier, un grand arbre se balance dans les airs avant de terminer sa chute sur le goudron, heureusement sans faire de victimes graves. Mais, les dégâts sont considérables. Une jeune femme, gérante de call box comme on qualifie communément la cabine de téléphonie mobile, peut remercier sa bonne étoile. Elle se trouvait en effet sous l’arbre au moment où celui-ci a perdu son équilibre, et elle a eu juste la présence d’esprit de prendre ses jambes à son cou lorsque celui-ci est finalement tombé. Plutôt dans la matinée, il y a eu des signes annonciateurs, car une branche s’est détachée de l’arbre selon le témoin qui s’en tire avec une légère blessure au front.

Dans sa chute, l’arbre a également blessé deux conducteurs de voitures, dont un qui conduisait une L200 immatriculée LT 0019 I avec un passager à son bord, et le conducteur de la 4X4 immatriculée LT 2733 U qui transportait deux femmes. Dans la foulée, le chauffeur d’une moto taxi communément appelée « bend skin », a été blessé au dos tout comme son client qui s’en tire avec une blessure au front. L’engin a subi aussi des dommages considérables. Appelés au secours, les sapeurs pompiers se sont immédiatement rendus sur le site de l’accident, afin de s’assurer qu’il n’y a pas eu effectivement de perte en vie humaine. Par mesure de sécurité, ils ont ordonné le tronçonnage de l’arbre en question. Ce qui a permis d’extraire les débris des engins qui se trouvaient encore sous l’arbre. Comme il fallait s’y attendre, l’incident a fortement perturbé la circulation, notamment sur l’axe ancien Dalip – carrefour Tif.
Est-ce que nos arbres sont solides?

Cet accident bien que n’ayant tué personne relance le débat de la solidité des arbres qu’on retrouve dans la cité économique. Il y a plusieurs mois, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, Fritz Ntoné Ntoné, a lancé l’opération de plantation de 10 000 arbres dans les différents arrondissements de Douala. L’objectif assez louable est celui d’embellir la cité, de la rendre plus belle, mais après ce qui s’est passé ce lundi, 1er juin, l’on se demande si des dispositions ont été réellement prises pour entretenir ces arbres. L’inquiétude est d’autant plus grande que la saison pluvieuse approche à grands pas, et l’on craint les dégâts qui pourraient alors être plus graves.

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Cameroun: Amity Bank paralysée par une grève à Douala

Les actionnaires s’insurgent contre la cession de l’entreprise à une banque ivoirienne

La scène est inédite le mardi, 02 juin au siège de Amity Bank situé à Bonanjo à Douala. Les éléments du groupement mobile d’intervention rapide sont présents, l’entrée au sein de l’entreprise est minutieusement filtrée et l’on ne laisse passer que le personnel reconnu de la société. Mais difficile de procéder aux différentes opérations comme c’est souvent le cas au cours d’une journée de travail normale. Cette journée n’est pas effectivement normale pour les différents actionnaires de Amity Bank, qui manifestent pacifiquement leur courroux contre le rachat des actifs de la banque par l’établissement bancaire, Athlantic Bank dont le siège social se trouve en Côte d’Ivoire. Selon Christophe Silenou, actionnaire de Amity Bank, c’est par un communiqué qu’on a appris qu’il y a eu une soit disant une transaction d’actifs et de passifs de Amity Bank. En tant qu’actionnaires, nous avons longtemps sollicité la tenue d’une assemblée générale pour qu’on puisse nous rendre compte au moins de l’évolution de l’état de restructuration sans pour autant que l’on veuille accéder à notre demande.

Si l’on s’attendait alors à ce que le personnel qui n’était pas tenu informé soit surpris par la transaction, il n’en est curieusement rien. Une société anonyme ne peut pas faire une transaction sans l’assentiment des actionnaires. Nous sommes venus pour voir l’effectivité de ce qui a été annoncé dans un communiqué, poursuit M. Silenou. Pour lui, il ne se passe rien, puisque Amity Bank est là (.) et fonctionne. Pour éviter le désordre, la plus haute autorité nous a envoyé les éléments de maintien de l’ordre, ce qui est normal car les agitations ne sont pas bonnes. La manifestation qui se veut pacifique, est le moyen choisi par les actionnaires pour « avoir les clarifications » sur la situation ainsi que sur l’avenir du personnel, généralement incertain avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante.

Les clients inquiets
Le mouvement d’humeur de ce mardi, 02 juin a suscité une vive inquiétude chez les clients de Amity Bank. Mme Kalo Denise Huguette, à l’annonce de la grève sur les ondes des médias, s’est précipitée très tôt ce matin pour se rendre compte par elle-même de l’effectivité de la grève. Elle déclare: j’ai appris hier (lundi, 1er juin) que Amity avait des problèmes, et je suis venue me rassurer en tant que cliente, je ne viens pas pour un retrait. Depuis ce matin, il y a la police, je ne peux même pas entrer. Elle semble être très informée sur les récriminations des grévistes. Selon ce qui se dit, la future banque Athlantic ne peut pas recruter tout le personnel d’Amity Bank, il y a certains gens qui vont perdre leur emploi, c’est pour cela qu’ils manifestent leur mécontentement, indique Mme Kalo qui ne cache pas son inquiétude. Tout comme elle, certains clients rencontrés sur place à Bonanjo, ne savent pas « sur quel pied » danser en ce moment. Si déjà au Cameroun, les micro finances ferment, les banques ferment aussi, on ne sait plus sur quoi compter, se lamente Mme Kalo.
Affaire à suivre.

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Cameroun: Le centre culture français de Douala, la solution contre l’absence des salles de cinéma

Il est de plus en plus sollicité par les cinéastes depuis la fermeture des portes du cinéma le wouri

Le Cameroun, c’est le Cameroun, a-t-on coutume de dire. La preuve encore, toutes les salles de cinéma sont fermées depuis plusieurs mois, et personne ne dit rien. Au ministère de la culture notamment, l’on observe un mutisme incroyable sur ce problème pourtant grave dans un pays culturel comme le nôtre. Mais, la situation peut aisément se comprendre, un rapide coup d’ il nous permet de constater évidemment que l’on préfère mobiliser les énergies dans le fameux combat Socam – Cmc, la musique comme le football dans le sport, étant à priori la petite reine de la culture. Quoi qu’il en soit, le constat est là : il n’y a plus de salle de cinéma ouverte au Cameroun, le cinéma le wouri, la dernière salle, ayant fermée ses portes il y a quelques mois à la surprise générale. Le moment de surprise passé, une question s’est immédiatement posée : qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? Grosse problématique qui a fait perdre le sommeil aux cinéastes et cinéphiles de la ville de Douala. En gardant la ferme espérance que le cinéma le wouri va incessamment rouvrir ses portes au public, les uns et les autres ont trouvé une solution : le centre culturel français de Douala.

En effet, cette salle est de plus en plus sollicité par les organisateurs des évènements cinématographiques comme on a pu le constater du 5 au 9 mai dernier, où les cinéphiles s’y sont rendus nombreux, pour assister à la 2é édition de la nuit du court métrage qui s’est déroulée une fois de plus au CCF de Douala. Michel Kuaté, le promoteur de l’évènement a d’ailleurs reconnu dans un entretien accordé à notre site, que la participation à la nuit du court métrage, a connu une importante hausse en 2009 par rapport à l’année dernière. Depuis la fermeture du cinéma le wouri, on peut comprendre aisément que les aficionados du cinéma ont soif de retrouver le climat chaleureux et notamment les confrères à de telle occasion. Mais une fois l’évènement terminé, retour à la case départ, et il faudra encore attendre un évènement majeur pour retrouver la famille des cinéastes voire des cinéphiles. Malgré le contexte actuel, le centre culturel français est resté dans la logique de projection de films d’horizons divers et dont les thèmes puisent leur origine dans les faits de société de tous les jours. En clair, le CCF reste dans son créneau et n’entend pas se lancer à la chasse de la clientèle du cinéma le wouri malgré sa fermeture. En décryptant ce scénario, il ressort clairement que le public habitué à aller suivre les films africains mais surtout made in USA sur écran géant dans la grande salle que gérait Bernard Sah, reste orphelin. Toutefois, nombreux sont les professionnels de domaine culturel, qui estiment qu’on ne devrait pas faire tout un drame suite à la fermeture des salles de cinéma. D’après Michel Kuaté, ses confrères peuvent faire recours à d’autres méthodes de vulgarisation d’un film après sa sortie. C’est par exemple, « la vente des DVD », et aussi « les festivals de films » organisés, ici et ailleurs qui constituent des plates formes de diffusion des uvres cinématographiques.

En attendant peut-être que les pouvoirs publics concernés réagissent face à l’absence criarde des salles de cinéma, on constate bien qu’au pays de Basek Bâ Kobio et autres Joséphine Ndagnou, il faut viser plus haut de sorte que la fermeture de salle de cinéma ne puisse vous fermer les portes de la gloire.

Le cinéma Wouri fermé
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Cameroun: Mboua Massock une fois de plus au tribunal ce mercredi, 27 mai à Douala

C’est à l’occasion de l’ouverture d’un énième procès

Il est reproché à celui qu’on appelle affectueusement le combattant Mboua Massock, le trouble à l’ordre public et la dégradation des biens publics. En effet, il a été interpellé le 19 mai dernier à Douala ainsi que son acolyte Madoche Ekwé, alors qu’ils s’attaquaient au monument du Général Philippe Leclerc situé sur la place du gouvernement à Bonanjo. Pour les activistes, le Cameroun ne doit pas oublier ses propres héros, pour glorifier ceux de l’époque coloniale. Il est plus important de rappeler à la génération actuelle, les actions menées par les nationalistes comme Um Nyobé, Ernest Ouandjié ou encore Félix Moumié, dont le sang a été versé pour la libération du peuple des chaînes du colonialisme. Il faut ériger des monuments de ses héros par exemple, que celui d’un Général français, estime Mboua Massock. Déféré vendredi dernier au parquet du tribunal de première instance de Douala à Bonanjo, il avait été remis en liberté après trois jours de garde à vue à la légion de gendarmerie de Bonanjo. Ce mercredi, 27 mai, le combattant sera de nouveau au tribunal à Douala, et devra notamment répondre des différents faits sus cités. Un scénario qui ressemble à juste titre au « déjà vu », puisque Mboua Massock n’est pas à son premier procès suite à sa première manifestation contre la glorification des héros étrangers via les monuments. De même que ce n’est pas la première fois qu’il s’attaque particulièrement à la statue du Général Philippe Leclerc. Pourquoi élever des statues à la mémoire des héros des pays dits amis, tandis que nos figures historiques ne bénéficient pas encore de cette reconnaissance? (.) Historiquement, il faut que ce monument tombe. Nous ne devons pas traîner un héritage qui ne nous concerne pas, rugissait le combattant dans les colonnes du quotidien Mutations, parution du 25 mai 2009.

Mboua Massock comparait libre
Habitué à descendre dans la rue pour manifester sa colère quand il estime une situation injuste, ce nouveau procès est loin d’inquiéter véritablement le combattant qui va comparaître libre. En effet, depuis la première audience d’une affaire similaire tenue le 06 juillet 2007, l’on attend toujours la suite du procès. Il se dit d’ailleurs curieux de voir comment la justice va gérer ces deux affaires, mais confirme être déjà prêt pour le combat devant la barre. Pour preuve, il dit avoir élaboré son plaidoyer contenu dans un document de plus de trente pages. Dans le même ordre d’idée, son avocat devra baser son argumentaire sur le nationalisme et le combat de Mboua Massock pour la reconnaissance de nos héros.

Affaire à suivre !

Mboua Massock
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Santé: Plus de 2 millions de camerounais souffrent de vers intestinaux

Une campagne de déparasitage démarre ce mercredi, 27 mai à Douala

Le constat est assez effrayant. 2 à 10 millions de personnes dans notre pays, souffrent de maladies liées aux vers intestinaux. Les jeunes âgés de 6 à 15 ans, constituent les principales cibles de ces maladies. Ces propos du Dr Fouda Bita Arsène, délégué régional de la santé publique pour le Littoral, traduisent non seulement la gravité de la situation actuelle, mais l’urgence d’agir. C’est dans cette optique que le ministère de la santé publique vient de saisir le taureau par les cornes, et lance dès ce mercredi, 27 mai, une vaste campagne de déparasitage, en collaboration avec le ministère de l’éducation de base, et l’association des communes et villes unies du Cameroun. Dans le Littoral, les enfants qui se trouvent dans la tranche d’âge 6 – 15 ans scolarisés ou non, sont attendus massivement pour se faire déparasiter au cours de cette campagne qui ira jusqu’au vendredi prochain. L’objectif avoué étant d’administrer le médicament à 80% de la population cible, c’est environ 710 000 jeunes qui seront protégés contre les vers intestinaux, qui constituent un véritable problème de santé publique, selon les autorités sanitaires. En effet, ces vers peuvent causer des dégâts importants dans le processus de croissance de l’enfant, tels le retard de croissance justement, la baisse du quotient intellectuel avec pour conséquence, les absences répétées à l’école. D’où la nécessité de recevoir le médicament, précise le Dr Fouda.

Il est certes vrai que cette campagne est louable et arrive à point nommer compte tenu du contexte. Seulement voilà, elle intervient dans un contexte marqué par la fin pratiquement des cours dans les différents établissements scolaires, en occurrence au sein des écoles primaires et secondaires. Mais la délégation de la santé a une solution. Elle a instruit les responsables des établissements scolaires de mener une sensibilisation auprès des élèves, afin qu’ils se mobilisent. Il est important que les médicaments soient administrés à chaque enfant au cours de cette campagne, soutient la délégation régionale de l’éducation de base pour le littoral. Outre les établissements, les enfants peuvent se faire déparasiter dans les centres de santé situés tout près de chez eux, selon un communiqué rendu public par Faï Yengo Francis, gouverneur de la région du littoral


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Véronique N. Doumbe, une camerounaise au pays de l’oncle Sam

JDC vous fait découvrir cette réalisatrice primée au dernier festival du film panafricain à Cannes

Racontez nous l’histoire de « The birthday party »
The Birthday Party (L’anniversaire) est une histoire tirée d’un fait divers malheureusement trop fréquent aux Etats-Unis.
Une petite fille meurt d’une balle perdue alors qu’elle fête ses 10 ans en famille.

Ce dernier film a été primé à Cannes, mais réalisatrice vous l’êtes depuis de longues années. Racontez nous votre parcours?
Peu de temps après mon arrivée à New York, j’ai rencontré la cinéaste Algérienne Amal Bedjaoui. Elle avait déjà écrit le scénario de son premier film. Cela m’a beaucoup impressionné car elle avait à peine 18 ans, mais savait déjà qu’elle deviendrait cinéaste. Moi j’avais une Licence en Droit et je me cherchais.
Il m’a fallu un long moment pour oser me lancer. Je n’ai pas fait une école de cinéma. Mais j’ai pris des cours de caméra et de montage. Au début je pensais que je filmerais tout moi-même. Armée d’une caméra j’ai réalisé un premier film (hors de l’école) à la Martinique pendant le Carnaval de Fort-de-France lors d’une visite chez ma grand-mère maternelle. Grâce à ce film j’ai reçu mon premier cachet: $50 lorsque je l’ai montré au Centre Culturel des Caraibes à New York. J’étais vraiment fière. C’était en 1983. En 1986 mon mari et moi avons suivi une course de voitures solaires en Suisse. Cette fois, c’est lui qui filmait. A partir de là, j’ai laissé peu à peu la caméra pour me concentrer sur la réalisation, mais surtout le montage. En 1989, nous avons également travaillé ensemble sur un film de commande pour la promotion d’un programme de Non-Violence dans les prisons de l’Etat de New York.

Réalisatrice installée aux Etats-unis depuis 1981, comment vous définirez vous?
Je suis arrivée à la réalisation par le biais du montage. J’ai surtout beaucoup monté et en fait peu réalisé jusqu’à maintenant. Je suis avant tout une mère. J’ai d’ailleurs tout arrêté lorsque ma fille ainée est née en 1991. (J’ai continué à faire tourner mon studio de montage en employant une monteuse pour me remplacer plutôt que de payer une baby-sitter pour garder mes filles lorsqu’elles étaient encore petites. Pas vraiment génial pour ma carrière, mais franchement je ne regrette rien). Je ne me suis remise à la réalisation à la fin des années 90. J’ai alors entamé la réalisation de mon premier long métrage qui m’a pris plusieurs années, car le musicien dont je faisais le portrait est mort d’une crise cardiaque. Le film est finalement sorti en 2002. Il a été primé plusieurs fois. Depuis je me suis mise à la fiction. Mon premier court-métrage de fiction Luggage est sorti en 2007. Il a également été primé. J’ai un site web sur lequel on peut voir ce que je fais: www.ndolofilms.com. Je prépare en ce moment un documentaire Woman to Woman sur les mères qui élèvent des adolescentes à New York. C’est un film que je vais co-réaliser avec ma fille ainée.

Véronique Doumbe
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Vous êtes camerounaise et antillaise, donc à double culture. Mais on imagine à triple maintenant avec la culture américaine?
Je suis Américaine d’origine Camerounaise et Martiniquaise. J’ai passé plus de temps aux Etats-Unis que partout ailleurs. Je me sens donc chez moi ici. Mais quand je parle de mon autre patrie, je fais référence au Cameroun où j’ai passé mon adolescence.

Parlez nous un peu de votre enfance, des lieux où vous avez vécu?
Je suis née à Suresnes, dans la banlieue Parisienne. J’ai vécu deux années merveilleuses à Abidjan. Abidjan est une ville très cosmopolitaine. J’avais des amis Ivoiriens, Maliens, Sénégalais, Burkinabé, des Français aussi. Nous nous sentions tous de la Côte d’Ivoire. On ne se posait pas de question.

Que gardez vous comme souvenirs du Cameroun?
Mes souvenirs du Cameroun, de Douala où j’ai vécu sont des souvenirs d’adolescente. C’était la fin des années 60, début des années 70. Je me souviens d’une jeunesse assez insouciante. J’étais élève au Lycée Joss. J’étais une athlète.

Vous y allez très souvent?
Je ne suis pas retournée au Cameroun depuis 1992. Les billets d’avion coûtent très chers et nous sommes maintenant une famille de quatre personnes. A l’époque, je tenais à revenir pour présenter ma fille ainée à mon père. Elle a marché pour la première fois à Douala. J’ai maintenant une deuxième fille qui ne connait pas le Cameroun, mais qui brûle d’envie d’y aller un jour.

En tant que femme, comment vivez vous la vie de famille et cette vie professionnelle qui fait voyager et partir tout le temps?
Je ne voyage pas si souvent que cela pour mon travail. Je suis d’abord monteuse. C’est un travail sédentaire. Je voyage lorsque j’ai réalisé un film et que je dois le présenter en festival mais c’est vraiment ponctuel.

Parlez nous de votre studio de montage vidéo
Je gagne ma vie comme monteuse. Le montage me passionne. J’ai mon propre équipement de montage ce qui me donne une certaine liberté. Au tout début, je montais des émissions qui passaient dans les chaines câbles, je montais aussi des films d’entreprise, mais j’ai doucement viré vers le monde des indépendants, car c’est un travail beaucoup plus satisfaisant. Je monte des court-métrages ainsi que des longs métrages, des documentaires et des films de fiction selon les projets des réalisateurs ou réalisatrices qui m’engagent.

Quand on vient de deux endroits différents culturellement (Cameroun, Martinique), qu’on a grandi ailleurs (Côte d’ivoire, France) et qu’on vit dans une ville cosmopolite, quelle culture a-t-on envie de transmettre aux enfants?
Mes filles sont Américaines. Nées aux Etats-Unis d’une mère Afro-Caribéenne et d’un père Américain. Elles sont African American comme on dit ici. Je leur ai appris à respecter tout un chacun quel que soit son origine. Il faut aimer avec son c ur, pas avec ses yeux. A New York, pratiquement tout le monde vient d’ailleurs, donc elles sont habituées à côtoyer des gens du monde entier. Elles savent qu’elles viennent du Cameroun, de la Martinique par moi, de l’Allemagne, de la Russie, de la Suède par leur père. Ce sont des citoyennes de cette planète.

Quel est votre rêve le plus fou?
Pas si fou que ça: Ouvrir une école de Cinéma à Douala.

Quel est le plat camerounais que vous aimez le plus?
Le Ndole mais aussi le poisson braisé.

Tournage du film « A birthday party »
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Cameroun: les organisations dénoncent l’arrestation de Mboua Massock à Douala

Elles réclament sa libération immédiate et inconditionnelle

Dans des correspondances parvenues à notre rédaction, des associations s’insurgent contre ce qu’elles qualifient d’arrestation arbitraire le 19 mai dernier, du combattant Mboua Massock et son collaborateur Ekwé Madoche, qui sont actuellement placés en garde à vue à la légion de gendarmerie du Littoral à Bonanjo. C’est le cas de la fondation panafricaine des devanciers (héros et martyrs) qui prend à témoin « l’histoire de l’Afrique et souhaite que le problème de la réhabilitation du patrimoine africain à travers les monuments et autres, trouve une solution adéquate pour favoriser la réconciliation de nos peuples avec leur histoire ». A cet effet, la fondation exige « la libération immédiate et inconditionnelle des deux membres illégalement détenus ». Même réclamation pour la Nouvelle Dynamique Nationaliste Africaine, baptisée « NODYNA ». Réuni le mercredi, 20 mai dernier à Douala, le comité dit constater avec regret et indignation, la détention arbitraire du candidat de la NODYNA à la présidentielle à venir, le combattant Mboua Massock. Le comité national demande à tous les militants et sympathisants, de garder le calme et de rester vigilants, et exige aussi, la libération immédiate et inconditionnelle de son candidat à la présidentielle et son camarade.

Mboua Massock contre la visite du premier ministre français
Le 19 mai dernier, Mboua Massock et Ekwé Madoche avaient été interpellés par les forces de l’ordre, alors qu’ils manifestaient sur l’avenue De Gaulle à Bonanjo contre la visite du premier ministre français, François Fillon, au Cameroun. Les manifestants s’étaient prit une fois de plus, à la statue de Philippe Leclerc placée sur la place du gouvernement à Bonanjo. Le monument du général français arrivé à Douala le 27 août 1940, a été inauguré en 1948 en souvenir des troupes françaises débarquées au Cameroun en 1940. De couleur verte, la statue a été transformée en rouge par les manifestants. La symbolique de leur geste est clair. Ils estiment que le Cameroun doit tout d’abord honorer ses héros et martyrs avant ceux de l’ancien colon qui n’est autre que la France. Sur les pancartes, on pouvait justement lire : nos héros et martyrs d’abord, Stop au colonialisme français, ou encore Non à la main mise française sur les richesses du Cameroun. Le Cameroun doit définir lui-même la politique qui sied à son développement. Comme il fallait s’y attendre, le combattant Mboua Massock et son acolyte, ont été interpellés par les forces de l’ordre. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que M. Massock se retrouve aux mains de la police locale. Il y a quelque temps, il s’en était pris toujours au monument du Général Leclerc avant d’être stoppé par les forces de l’ordre qui ont déjà l’habitude des débordements du combattant. Après quelques jours, il avait été relaxé.

Mboua Massock
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L’ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) met de l’ordre dans la profession

Une vaste campagne de lutte vient d’être lancée

Comme dans tout corps de métier, il existe également des brebis galeuses au sein de la profession de médecin au Cameroun. En effet, les statistiques avancées par la délégation régionale de la santé publique du Littoral, donnent froid au dos. Environ 400 centres de santé illégaux ont été recensés rien que dans la cité économique du pays, Douala. Un chiffre qui prouve qu’il est très urgent de mener des actions efficaces pour stopper cette galopée du phénomène de clandestinité des médecins. D’où le lancement il y a quelques jours, d’une vaste campagne de lutte contre l’exercice illégal du métier à Douala, ainsi que dans les différentes régions du Cameroun. L’Ordre National des Médecins du Cameroun (ONMC) insiste sur le fait que cette opération survient dans un contexte justement marqué par la prolifération des centres de santé comme nous le soulignons plus haut. Ce qui peut parfois aggraver l’état d’un patient. Et pour cause, certains centres de santé ne sont pas dotés de personnel qualifié. L’environnement actuellement, est tel que chacun peut se croire capable d’exercer cette profession qui nécessite pourtant certaines aptitudes, estime l’ONMC. Les membres de cette organisation dénoncent à juste titre, ces prétendus médecins qui se permettent de mettre sur pied les cabinets de consultations, de procéder aux consultation et de délivrer même des ordonnances. Des pratiques bien réelles, et dont on ne compte plus les désagréments sur la santé des malades.

Les pharmacies de rues, source d’inquiétude aussi
On ne le dira jamais assez, attention aux pharmacies de rues, communément appelées pharmacies de poteau qu’on retrouve facilement dans les quartiers de Douala, les marchés à l’instar du marché central où les vendeurs de médicaments occupent un espace baptisé gazon. Un lieu où certains responsables des centres de santé, viennent d’ailleurs se ravitailler. Des médicaments qui plusieurs fois, ont failli coûté la vie aux patients, compte tenu non seulement de ses composants douteux, mais aussi de l’état de conservation qui ne respecte pas généralement les méthodes adéquates. Autant de dérives que l’ordre national des médecins du Cameroun entend combattre avec la dernière énergie. L’initiative est certes louable, mais l’on se demande si la volonté seule de l’ONMC est suffisante pour éradiquer complètement le phénomène de la poussée des centres de santé dans nos villes. Nombreux sont les observateurs qui estiment que l’heure est également venue pour les pouvoirs publics, principalement ceux de la santé, de s’impliquer véritablement dans une telle opération destinée à assainir cette noble profession, qui est celle de sauver les vies.

Médicaments de la rue
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14é journée Cameroun elite two: Authentic FC – Dac 2000 (1 – 2)

Réactions après match

Le club se maintient, Dieu est grand!
Satisfait parce que c’est le maintien. Pour les trois dernières journées, on a remporté les trois et on ne peut être que satisfait. C’est un championnat très relevé, vous avez vu jusqu’à la dernière minute, l’équipe de Authentic FC a joué le jeu, il ne fallait pas tricher. Les enfants ont fouillé dans leurs tripes pour avoir cette victoire. On est très content. Dieu est grand, parce qu’on a fait ce qu’il fallait faire, et les enfants ont compris. La manière importe peu, c’est la victoire qui était primordiale. Il fallait trois points et on a eu les trois points pour se maintenir, Dieu est grand. C’est vrai que c’est avec beaucoup de difficultés que nous sommes revenus dans le match, mais on est bien revenu. Le N°11, Oben qui était sur le banc de touche, est entré et pour son premier ballon, a marqué. C’était un joker, c’est vrai qu’il est un peu fatigué. C’est un garçon du Sud-ouest, et vous savez les garçons de là-bas, après un match, ils rentrent au village. Il n’a pas eu assez d’entraînements toute la semaine, c’est pour ça qu’on a décidé de le mettre un peu à côté. Bon, il est entré et il a fait l’affaire. Habituellement, c’est un garçon titulaire dans le club.

Diallo Siéwé, directeur technique et entraîneur de Dac 2000
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L’équipe était confrontée à des problèmes extra sportifs
Durant toute la saison, on a eu une équipe qui, à certains moments, avait des résultats, à d’autres, il n’en avait pas. Sur le plan du jeu, l’équipe a quand même toujours produit du bon jeu, mais sur le plan des résultats, ça n’a pas toujours été. On a beaucoup manqué de réussite, ce dimanche, on vient jouer un match alors qu’on est mathématiquement condamné. Cependant, on décide quand même de faire le jeu par respect pour ce sport que nous avons choisi. On n’a pas bien fait toutes les séances d’entraînement. Vous savez, lorsque l’équipe est mathématiquement condamnée, les séances d’entraînement ne sont plus très régulières. En plus de ça, avant d’arriver au stade, nous n’avons pas mangé à notre société, donc, ça peut expliquer les baisses de régimes en seconde mi-temps. J’aurais quand même aimé partir ne serait-ce qu’avec un point ou les trois points de la victoire pour ce dernier match. Concernant le remplacement des gardien, celui qui est sorti a été blessé, comme on voulait aller vite de l’avant pour essayer de marquer, on ne voulait pas perdre du temps, on l’a vite remplacé pour pouvoir continuer la partie. Malheureusement, peut-être à ce moment là, les joueurs avaient déjà l’esprit ailleurs. Sur le plan personnel, mon ambition est d’aller le plus haut possible, c’est-à-dire faire de la haute compétition puisque c’est ça en réalité qui nous intéresse. On était venu pour essayer de sauver cette équipe, mais malheureusement elle a été confrontée à des problèmes extra sportifs qui dénotaient sur les résultats. Il fallait souvent gérer certaines choses qui en réalité, ne sont pas du domaine de l’entraîneur, cela a fait que les résultats soient ternis, sinon sur le plan du travail, ce n’était pas mauvais.

Bilé Tanga, entraîneur de Authentic FC
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Cameroun Elite two : Dac 2000 se maintient au terme d’une victoire suspecte face à Authentic

Le match comptant pour la 14é et dernière journée du championnat s’est joué dimanche, 17 mai à Douala

En frôlant le gazon synthétique du stade de la réunification de Douala au trois quart vide par ce bel après-midi ensoleillé de dimanche, 17 mai, la pression est énorme sur les épaules des joueurs de Douala athlétic club 2000 (Dac) principalement. Il leur faut absolument une victoire pour se maintenir en lite two, contrairement à son challenger Authentic FC dont le sort est déjà scellé et qui joue pour l’honneur. Pourtant, c’est la formation de Authentic FC qui ouvre la marque en première mi-temps grâce à Njenka Nicolas, qui donne ainsi l’avantage à ses coéquipiers avant la pause. Un score qui a sans doute permis au directeur technique et entraîneur de Dac 2000, Diallo Siéwé de revoir certains éléments dans son schéma tactique dans les vestiaires.

De retour de la pause, les deux équipes présentent un visage plus conquérant qu’en première mi-temps. Si du côté de Authentic FC, on cherche à conserver le score, voire l’aggraver, aucun doute ne plane sur l’ambition de Dac 2000 de rétablir les pendules à l’heure. Mais en ce début de deuxième manche, c’est Authentic qui multiplie des actions offensives comme à la 47émn, où deux joueurs se retrouvent nez à nez avec le portier adverse, mais sont incapables de faire trembler les filets. Cinq minutes plus tard, Njenka Nicolas, l’auteur du but de Authentic à une occasion de saler l’addition, mais incroyable, il s’embrouille dans la surface de réparation, et c’est une fois de plus une occasion inexploitée pour les poulains de l’entraîneur Bilé Tanga. Le match gagne en intensité, le spectacle est au rendez-vous pour les yeux du maigre public présent. A la 60é mn de la rencontre, c’est Dac qui passe aussi devant une belle occasion. Dans la foulée, l’entraîneur Diallo Siéwé procède à un remplacement bien visé. L’entrée du dossard 11 de cette formation, le joueur Oben originaire de la région du sud-ouest, va changer complètement la physionomie du match. Pour son premier ballon à la 63é mn en effet, Oben fait preuve d’une technicité magnifique : il élimine les défenseurs adverses au passage, et sans surprise, sa frappe bien cadrée atterrit en pleine lucarne dans les cages du portier de Autentic qui n’a vu que du feu. Egalisation parfaite à présent, mais Dac ne compté pas du tout s’arrêter là, étant donné que l’équipe a absolument besoin d’une victoire pour se maintenir.

Comme un air d’arrangement entre les 2 clubs
Dans cette deuxième manche, on assiste également à un scénario qu’on ne peut voir qu’au Cameroun. Le président de Authentic FC quitte la tribune où il était installé, descend s’asseoir pendant une dizaine de minutes sur le banc de touche de son équipe. On l’aperçoit en grande discussion avec l’entraîneur de l’équipe Bilé Tanga, et on se pose la question de savoir ce qu’un président de club va faire sur le banc quand l’équipe joue. Une chose entraînant une autre, quelques minutes après, non seulement le gardien de Authentic est remplacé alors qu’il affiche une bonne forme physique, mais on observe une baisse curieuse et criarde des régimes des joueurs. Ils ne sont plus combatifs, ils permettent clairement aux adversaires d’envahir la surface de réparation sans véritablement opposer un blocus. Dans les gradins, on a alors vite fait de murmurer que les joueurs auraient reçu des consignes pour permettre à Dac de gagner, et se maintenir. Y a-t-il eu arrangement ? Difficile de le dire, encore moins de le prouver. Quoi qu’il en soit, à la 80é mn, Baïdam dans un cafouillage dans la surface de réparation adverse, inscrit le 2é but de Dac 2000. Désormais, l’équipe de Diallo Siéwé mène par 2 buts à 1, et on en restera là jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Dac se maintient ainsi en élite two. Ce fut laborieux, mais le maintient est là, c’est l’essentiel, laisse entendre avec soulagement l’encadrement technique du club.


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Cameroun: Les embouteillages causent un grave accident de circulation à Douala

Deux blessés graves et des dégâts matériels considérables à la suite du choc

Quartier Akwa ce mercredi, 13 mai 2009, les séquelles de l’accident de circulation qui s’est produit la veille, faisant deux blessés, sont encore visibles. Une voiture de marque Toyota immatriculée LT 5722 P de couleur blanche, est complètement défoncée. Selon des témoignages concordants recueillis sur place, une voiture de couleur verte sans véritable immatriculation a percuté le véhicule blanc pourtant stationné en face de l’hôtel Akwa Palace à Douala. Le chauffeur, un nommé Ngassa, décline sa responsabilité dans cet accident d’une violence inouïe. Selon ses propos, il est quitté de l’hôtel dans l’optique de se rendre à la cathédrale St Pierre et Paul située à la frontière entre les quartiers Akwa et Bonanjo. Vu l’embouteillage additionné à la route barrée en raison des travaux de réhabilitation actuellement en cours dans le centre ville, il a préféré effectuer un retour en arrière et emprunter un autre chemin pour rejoindre la cathédrale. Au niveau du petit carrefour qui fait face à l’hôtel, il indique qu’il s’apprêtait à se diriger vers le carrefour Arno, lorsqu’un gardien d’une entreprise du coin est venu subitement s’aggriper au volant de sa voiture. D’où le dérapage qui a suivi. Il a perdu le contrôle de son véhicule qui a tout d’abord percuté un taxi immatriculé LT 857 AQ dans la foulée, avant de terminer sa course folle sur la Toyota blanche qui a été projeté de plusieurs mètres de son lieu de stationnement. Les dégâts sont considérables, la voiture très amochée est pratiquement irrécupérable.

Tentative de fuite du chauffard
Sur le coup, le chauffard a tenté de s’enfuir, mais a été vite rattrapé par quelques personnes qui ont assisté à la scène qui l’ont alors roué de coups dont l’un a provoqué le gonflement de son il droit. Le chauffard s’est réfugié dans les locaux d’une entreprise de la place, afin d’échapper à cette colère. La police alertée par l’accident, est venue procéder au constat sur les lieux et découvre que non seulement le conducteur n’a pas de pièces d’identité, mais ne possède pas également de dossiers de la voiture. Une situation qui a quelque peu énervée l’inspecteur de police. Le véhicule à l’origine de l’accident a été enlevé du lieu et transporté au commissariat du rond point 4é à Douala où une procédure a d’ailleurs été ouverte. Il est question, indique-t-on, de reconstituer les faits exacts. Quant à la voiture amochée, elle se trouve toujours sur le lieu. Seule consolation, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Cet accident vient une fois de plus, une fois de trop, relancer le sempiternel débat sur la sécurité sur nos routes.

Photo de l’accident
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Cameroun: Douala a de bonnes chances pour abriter la Force de l’UA

Une délégation de l’Union Africaine (UA) a été reçue le 28 avril dernier à Yaoundé par le Premier Ministre camerounais.

La mission de l’Union Africaine avait pour but d’évaluer la candidature de Douala qui postule pour abriter la Force africaine de l’institution panafricaine. La candidature camerounaise a notamment été appuyée par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) en la personne du ministre congolais de la Défense, Jacques Yvon Ndolou, qui a recommandé la candidature camerounaise au nom de la sous région, en raison de son positionnement géographique stratégique et de l’efficacité des ses capacités opérationnelles. Le Cameroun a mis ses atouts en exergue pour abriter le site de la base logistique continentale de la force africaine de l’UA.

Le Premier ministre camerounais, Ephraïm Inoni, a assuré le 28 avril dernier le chef de la délégation de l’Union africaine, le colonel Martin Ndamage, sur la capacité du Cameroun à abriter ce site.
La ville de Douala a été proposée pour abriter ce siège, puisque «nous pensons que si on veut servir toute l’Afrique, c’est à partir du milieu de l’Afrique», a argumenté le chef du gouvernement.
La candidature du Cameroun pour abriter le site de la Force Africaine présente plusieurs avantages. Le premier est lié à sa position géographique comme l’a mis en exergue le chef du gouvernement, mais sur le plan purement militaire, les experts soutiennent également que le Cameroun est le centre de gravité de l’Afrique.

Le pays est situé à presque égale distance de tous les points cardinaux extrêmes du continent et la plupart des foyers de tension ou de conflits sont concentrés dans des zones proches du Cameroun. Les observateurs s’accordent par ailleurs à dire de manière consensuelle que les capacités opérationnelles sont efficaces. Le Premier ministre a par ailleurs bénéficié lors de cette séance de travail du soutien économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Le chef de la délégation de l’UA, le colonel Martin Ndamage, a révélé au chef du gouvernement camerounais qu’au vu des efforts déployés par le Cameroun, leur mission était à 95% de l’objectif visé. «Le Cameroun reste disposé à apporter toute sa contribution, comme par le passé, à la mise en place de tous les éléments de l’architecture de paix et de la sécurité de notre continent», a déclaré le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Remy Ze Meka. La délégation de l’UA a poursuivi sa mission à Douala le 29 avril pour évaluer le potentiel du site retenu pour abriter la base logistique continentale de la force africaine. Le Cameroun est en liste avec l’Algérie.


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Football: Deux équipes camerounaises sont engagées ce weekend hors du pays

Union de Douala et Aigle de Dschang seront à Luanda et Abuja dans le cadre des 1/8èmes de finales retour de la coupe de la Caf

L’Union de Douala et l’Aigle de Dschang, les deux représentants du Cameroun, auront des matchs extrêmement difficiles ce week-end, en 8e de finale (retour) de la Coupe de la Confédération africaine (CAF), pour n’avoir pas fait la différence de façon significative il y a deux semaines à l’aller. Au stade de la Réunification à Douala, Aigle de la Menoua avait pris le dessus sur Bayelsa, l’actuel leader du championnat nigérian, sur le score de 1-0. Le but camerounais portait l’estampille d’Emmanuel Iloga sur penalty. Union de Douala, quant à lui, avait été contraint au nul 1-1 par les Angolais de Santos Fc. Autant dire que nos deux formations vont devoir lutter dur pour arracher leur qualification en terre étrangère. Aigle de Dschang avait dominé Bayelsa United, actuel leader du championnat nigérian (1-0), tandis que l’Union Douala était tenue en échec par Santos FC d’Angola (1-1).

Autres matches
Eliminés successivement des demi-finales de la Coupe d’Algérie et de la Ligue des champions arabes, le leader du championnat d’Algérie, l’ES Sétif tentera de retrouver le sourire face aux Angolais de Recreativo do Libolo, samedi à Luanda. Large vainqueur au match aller (4-0), les partenaires de l’international Slimane Raho ont là une occasion d’oublier leurs déconvenues de la semaine écoulée et décrocher leur ticket pour le prochain tour.

Côté Egyptien, les deux équipes en course se déplacent respectivement en Tunisie et en Zambie, mais la situation est moins compliquée.
A l’aller, Haras El Hodoud avait étrillé El Gouafel Gafsa (3-0), tandis qu’ENPPI avait laminé Red Arrows (4-0). Victorieux à domicile à l’aller (2-0), le Club sportif sfaxien, tenant du titre, rend visite à Jcat, l’équipe de Treichville, un des quartiers les plus populaires de la capitale économique ivoirienne. Depuis le match aller, Jcat ne s’est pas du tout rassuré en championnat où il a encore été défait le week-end dernier par le Stella d’Abidjan. A Kinshasa, Mamelodi Sundowns, dernier club sud-africain encore engagé en coupes africaines cette saison, tentera de poursuivre l’aventure face à Vita Club, qui avait ramené, il y a deux semaines, le nul de Pretoria. C’est d’ailleurs dans les ultimes minutes de la rencontre que Collins Mbesuma, l’attaquant zambien des Sundowns, avait égalisé d’un retourné acrobatique.

Les huit vainqueurs croiseront les huit perdants des 8es de finale de la Ligue des champions pour un ticket en quarts de finale de la compétition.

Match Union Vs Santos à Douala
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Des aéroports secondaires bientôt en service au Cameroun

Les travaux de génie civil sont prévus au courant de l’année 2009

Le Cameroun est l’un des pays africains où les aéroports dits secondaires sont pratiquement abandonnés ou ignorés. Cet état de choses est forcement dû au fait qu’au Cameroun, le public s’est habitué aux seuls aéroports de Douala, Garoua, et l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen venu remplacer l’ancien aéroport de Yaoundé transformé aujourd’hui en Base aérienne 101 de Yaoundé réservée à l’armée de l’air du Cameroun. Le manque de développement d’autres aéroports est aussi causé par les vols irréguliers voire absents dans les lignes intérieures du pays. Les camerounais n’ayant pas aussi la culture des voyages par avion n’ont toujours pas trouvé l’utilité d’adopter ce mode de voyage que certains qualifient encore de luxueux ou d’élitiste. Par ailleurs la crise économique et le faible revenu des populations, ont joué en défaveur de ces aéroports relégués au dernier plan. Un autre goulot d’étranglement de la viabilisation de ces aéroports est aussi le faible développement du tourisme. Pourtant ce sont des investissements qui ont mobilisé des fortes ressources logistiques financières et humaines pour leur réalisation. Il est donc aujourd’hui grand temps de remettre ces aéroports en service pour pallier un temps soit peu, les problèmes observés ces derniers temps dans le secteur du transport aérien au Cameroun.

Au courant de cette année 2009, l’Autorité Aéronautique a prévu dans son budget et dans les principales réalisations à mettre en uvre, la réhabilitation et la viabilisation de ces aéroports secondaires du Cameroun. Il s’agira en grande partie des travaux de génie civil sur les aéroports de Bafoussam de Koutaba, de Douala. Même si l’appel d’offres y relatif n’a pas bénéficié d’une bonne communication, le dossier d’appels d’offres concernant la réhabilitation des blocs techniques des autres aéroports a été publié. Ces blocs techniques sont entre autres, les installations tels que la Tour de contrôle, les services d’information aéronautique, l’assistance météorologique à la navigation et les télécommunications aéronautiques. Les aéroports de Bafoussam N’Gaoundéré, Maroua, Bamenda sont aussi concernés par la réhabilitation. A cela il faut ajouter des services de sauvetage et les autres services d’aéroport. D’autres sources indiquent que l’ASECNA conduit d’autres opérations en vue de la réhabilitation des blocs techniques de Garoua et de Douala. Rappelons qu’en application des dispositions de la loi portant régime de l’aviation civile, un décret du chef du gouvernement Ephraïm Inoni, a confié la gestion de l’administration du patrimoine Aéronautique à la CCAA, l’Autorité Aéronautique, qui est chargée de veiller au patrimoine Aéronautique. C’est donc un nouveau départ pour les aéroports Camerounais qui vont donc sortir de leur vétusté pour servir comme il se doit à l’essor du transport aérien au Cameroun.

Image d’illustration
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Invité dans le cadre du festival du film chercheur de Nancy, le camerounais Emil Hatcheu parle de son film

Vous étiez en compétition au festival du film chercheur de Nancy, quel bilan faites-vous de votre participation?
Le fait que notre documentaire ait été sélectionné pour la compétition parmi les 115 films reçus par les organisateurs du Festival ne doit pas nous faire rougir, au Contraire! Les organisateurs de concert avec le Bureau Afrique Centrale de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) ont pris en charge notre participation à cette dixième édition du festival de film de chercheur de Nancy. C’est un grand motif de satisfaction et je profite pour leur témoigner ma gratitude. Cela étant, quand on est en compétition on caresse le secret d’être parmi les lauréats. Malheureusement et paradoxalement le ventre de Douala n’a pas été primé malgré tout le bien que les organisateurs et les nombreux participants au festival en ont dit. Les 15 documentaires en compétition étaient infiniment différents les uns des autres et nous savons bien que le jury est souverain. Personnellement je suis fier d’ avoir eu l’occasion de défendre les couleurs du Cameroun et de l’Afrique. Nous avons montré une autre image de l’Afrique et de la recherche en Afrique . L’Afrique silencieuse. l’Afrique d’en bas qui se bat pour réussir et qui souvent n’ a pas droit au chapitre des médias occidentaux et malheureusement africains aussi.

Votre film raconte les réalités de la vie agricole au Cameroun. Quel pont faites vous entre ce sujet et votre statut scientifique de géographe?
Il faut peut-être préciser que si je suis enseignant au département de géographie, j’ ai surtout une double formation de géographe et d’anthropologue. Vous comprenez toute la complémentarité entre les deux disciplines. Mes premiers travaux ont porté sur la sécurité alimentaire des villes au Cameroun, puis j’ai évolué vers l’approche en terme de sécurisation alimentaire qui accorde plus d’ importance aux stratégies d’acteurs. De plus si vous situez le film dans la problématique des relations villes/campagnes qui pendant longtemps a dominé la recherche géographique dans les pays du Sud en général, et en Afrique en particulier, le lien devient plus évident. En montrant la complémentarité et l’interface entre les deux milieux, en mettant en exergue la différence entre l’approche en termes de ravitaillement alimentaires des villes et l’approche en terme d’approvisionnement qui fait du citadin/commerçant l’acteur principal, nous avons ainsi contribué à faire bouger les lignes.

Vous vous êtes investi dans ce sujet depuis de nombreuses années déjà puisque vous avez publié un ouvrage sur les marchés du Cameroun en 2006. les réalités évoluent elles avec l’urbanisation des villes?
Deux facteurs essentiels ont contribué à re dynamiser l’urbanisation et la question urbaine au Cameroun: D’abord la décentralisation qui donne une plus grande marge de man uvre aux collectivités locales et surtout aux responsables municipaux. Le fait que le destin des agglomérations urbaines comme Douala, Bafoussam ne se décide plus uniquement et exclusivement à Yaoundé C’est à dire au niveau central donne plus de visibilité et facilite la gestion de ces villes. Dans les villes comme Bamenda, l’implication effective des communautés de base qu’on appelle les associations de la société civile à la gestion urbaine est plus facile et plus consensuelle. D’ autres ville comme Dschang font le meilleur usage possible de la coopération décentralisée pour le développement de leur localité. C’est des bons exemples qui devraient être répliqués. Le deuxième facteur qui a  »boosté » l’urbanisation et le développement urbain au Cameroun c’est les crédits issus du Contrat de Désendettement Développement (CD2) français depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés. Il n’y a qu’à voir les travaux en cours à Yaoundé et à Douala. On attend impatiemment que les villes moyennes comme Bafoussam puissent également bénéficier. La situation actuelle de la capitale régionale de l’Ouest est une honte!

Avez vous d’autres projets de réalisation?
Naturellement nous avons des projets aussi bien dans le domaine de la recherche scientifique que dans le domaine de la réalisation des documentaires scientifiques qui , ma foi est un excellent moyen de diffusion et de vulgarisation des résultats des travaux de recherche en sciences sociales ou en sciences dures. Pour l’instant avec mon réalisateur et ami Jean Christophe Monférran on vient de finir un petit reportage qui a pour titre: Bana, un village de l’ouest Cameroun. Nous pensons également à un projet sur la réponse l’entreprise camerounaise à la crise financière. Pour ce qui est de la recherche scientifique proprement dite nous conduisons actuellement un projet sur les enjeux et les défis de la gouvernance urbaine au Cameroun. Si pour le film on cherche des financements. Ce n’est pas le cas pour le projet de recherche qui est financé comme sept autres équipes camerounaises parmi 33 dans le monde, par la Coopération Française à Travers l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) dans le Cadre du programme Aires Sud (Appui Intégré pour le Renforcement des équipes scientifiques du Sud )

Le métier de géographe n’est pas très courant au Cameroun et on profite de cette occasion pour vous demander comment devient on géographe?
La géographie camerounaise est et a été l’une des plus dynamique. C’est peut-être l’une des disciplines qui a le mieux accompagné le développement de notre pays depuis la période coloniale et surtout pendant la crise des années 1990. On a des grands noms comme les professeurs Jean Louis Dongmo, Martin Kuété ou Kegné Foduouop qui sont des universitaires. A Côté on a ceux qui sont dans la recherche d’abord : Simeu Kamdem Michel ou Athanase Bopda. D’autres encore comme David ESSEK servent dans l’administration centrale. L’intérêt de cette question c’est que les géographes doivent faire connaître la géographie et son côté opérationnel au grand public. Pour devenir géographe on fait des études universitaires et post universitaires souvent assez longues.

Votre film a t il été diffusé au Cameroun? Avez vous des projets dans ce sens?
Cette question m’embarrasse un peu. Mais la réponse c’est oui, mais pas encore suffisamment. Le ventre de Douala a été diffusé surtout en France dans le cadre de l’exposition Quand l’ Afrique s’éveillera de la Cité des Sciences et de l’industrie. Au Cameroun la caravane des savoirs pour le développement nous a donné l’occasion de le présenter dans le cadre de promotion de la culture scientifique et technique aux élèves des collèges et Lycées de Bafoussam, Bafang ,Bangangté, Bana, Foumban et aux étudiants de l’Université de Dschang. Douala a également bénéficié d’une séance de projection plus restreinte. Comme toute uvre d’art il faut lui donner le temps de vivre.

Emil Hatcheu Tchawé
Festival du film chercheur de Nancy)/n

Cameroun: la FIFA est à Douala pour former les associations membres

Entretien avec Thiery Regenass, directeur des associations membres et du développement de la FIFA

Douala, est une fois de plus la capitale des travaux de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Un séminaire de formation qui regroupe une dizaine de secrétaires généraux et directeurs techniques des fédérations membres, s’est ouvert ce lundi matin, 27 avril à Douala. Pendant trois jours, ils vont cogiter sur plusieurs thématiques telles : le football de base en Afrique, le code disciplinaire, le règlement antidopage. les cours sont dispensés par les experts FIFA, et s’inscrivent dans le cadre du projet FIFA baptisé : Gagner en Afrique en 2010 avec l’Afrique. Présent à Douala, Thiery Regenass, directeur des associations membres et du développement de la FIFA, nous donne plus de détails sur ces travaux. Entretien.

Pourquoi l’organisation de ce séminaire spécifiquement en faveur des secrétaires généraux et directeurs techniques de vos associations membres?
Parce que tant les secrétaires généraux que les directeurs techniques sont à la base du développement du football dans un pays. Le secrétaire général est responsable de la bonne gestion et de la bonne marche d’une fédération nationale de football dans un pays, car, pour que le football soit développé, il faut qu’il soit bien géré. Donc le secrétaire général est l’une des personnes clé. D’autre part, le directeur technique est la personne qui va faire le plan du développement du football, en terme technique justement, il est aussi la personne clé pour le développement du football. Il faut donc que ces deux personnalités dans une fédération de football soient des personnes efficaces, dynamiques, et de qualité et qu’elles puissent bien travailler ensemble. C’est comme cela qu’un pays pourra se développer, d’où l’importance de ce séminaire.

Qu’en est-il des différents modules de formation que vous offrez au sein de la FIFA?
Nous avons toute une offre de cours, que ce soit la formation des entraîneurs, la formation des arbitres, les cours de gestion des clubs, nous pouvons aussi fournir des services en terme de marketing, de gestion d’une fédération, d’équipements de technologie de l’information. Nous développons aussi d’autres aspects du football, à l’instar du football féminin, avec aussi des cours, le football de base, bref, il y a une énorme palette de formation qui est offerte aux associations membres de la fédération internationale de football association (FIFA). Compte tenu aussi du fait que chaque association ne peut pas tout faire, c’est à l’association de définir ses priorités, de choisir là où elle veut mettre l’accent, et ensuite, nous essayons d’être là pour justement les aider dans ce sens.

Les différents séminaires FIFA ont de plus en plus un rapport avec le prochain mondial, pourquoi?
Effectivement, il y a un lien direct entre ce séminaire et la prochaine coupe du monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud, tout simplement parce que la FIFA a très profondément envie de laisser un héritage concret non seulement à l’Afrique du Sud, mais aussi à tous les pays du continent africain suite à cette coupe du monde. C’est d’ailleurs pour ça que la FIFA fait un effort tout particulier à l’endroit des associations africaines, afin qu’elles contribuent au développement du football dans chaque pays.

Thiery Regenass
journalducameroun.com)/n