Ecrans noirs : soixante-dix films sélectionnés pour le challenge

Annoncée du 13 au 22 juillet prochain, la 22ème édition des Ecrans noirs connaîtra la participation de plusieurs pays.

17. C’est le nombre total de films que va présenter le Cameroun au cours de ce festival du 7ème art. En plus du Cameroun, la Tunisie, l’Ouganda, le Bénin, l’Algérie, l’Egypte, l’Afrique du Sud, la RD Congo, le Burkina Faso, le Maroc, le Mali et le Sénégal présenteront eux aussi leurs productions. Pendant une semaine, les villes de Yaoundé et Douala, serviront de cadre au déroulement de ce rendez-vous du film africain.

Plusieurs catégories ont été maintenues à cet effet. Dans la catégorie des longs métrages étrangers, l’on aura des films en provenance d’Allemagne, de Belgique, du Brésil, de la Corée et du Portugal. Dans la catégorie des séries, le Nigeria entrera en tête devant le Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine. La catégorie Afrique Centrale quant à elle, comptera des films provenant du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la RDC. Hormis la projection des films, les festivaliers pourront profiter des séances de formation et participer à des conférences-débats prévues dans les deux métropoles.

Cameroun: La 15e édition du festival Ecrans noirs aura lieu du 18 au 25 Juin

Un concours est lancé pour la conception de l’affiche qui devra porter sur «Le cinéma africain et ses acteurs»

Quinze ans: Un âge symbolique, la pleine adolescence
Douze années durant, la programmation du festival était purement informative et distrayante pour le public, et le comité d’organisation voulait simplement créer un espace de rencontres pour les professionnels. Les Ecrans Noirs sont devenus, depuis trois ans, une manifestation compétitive où s’expriment tous les types et genres de films africains, accompagnés de films sur l’Afrique ou sur les communautés africaines ou avec l’Afrique pour décor principal, réalisés par des non africains. Ils maintiennent bien évidemment l’option devenue incontournable de la compétition, après les premières années de simples projections certes conviviales, où cependant l’absence de toute évaluation débouchant sur des récompenses surtout financières, commençait à réduire chez les professionnels l’intérêt pour l’événement. L’ouverture sur les productions non africaines a conduit à la création de «l’Ecran étranger». Pour chaque édition est choisi un thème. En 2011, le thème choisi est: «Le cinéma africain et ses acteurs». Il inspirera une rencontre qui regroupera une cinquantaine de professionnels, acteurs principalement, mais aussi critiques et personnes concernées par le sujet. Une importance particulière sera à nouveau attribuée à cette 15ème édition sur la formation. Les «classes de cinéma» ont déjà donné naissance à l’Institut Supérieur de Formation aux Métiers du Cinéma et de l’Audiovisuel, formation initiale ouverte aux titulaires du baccalauréat et aux titulaires de la licence et qui dure toute l’année; une formation continue qui se déroule en modules. Les étudiants durant le festival auront le droit à des stages pratiques. Un séminaire de critiques de films se tiendra à nouveau une semaine avant le festival, avec un volet théorique du 11 au 17 juin, et une partie pratique du 18 au 25 juin.


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Une bourse à l’adaptation sera décernée dans le prolongement du séminaire professionnel «cinéma et littérature» de 2010, pour donner davantage de chance à des projets d’adaptation d’exister en films. Le forum de la coproduction documentaire, associant des réalisateurs et producteurs de films documentaires d’Europe (particulièrement d’Allemagne) et d’Afrique sera renouvelé. Un hommage et une rétrospective seront consacrés à un ou plusieurs réalisateurs ou comédiens, ou à la cinématographie d’un pays. Des rencontres professionnelles et des conférences diverses, permettront de joindre l’utile à l’agréable, tant le cinéma africain mérite aujourd’hui d’être mis en avant. Outre l’Écran d’honneur qui consacre une carrière de réalisateur, de comédien ou de producteur africain de cinéma, la compétition officielle comprendra en 2011 neuf sections: le long métrage de fiction, le court métrage de fiction, le documentaire, les acteurs et comédiens des deux sexes, les films de la zone CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale), les films non africains.

L’Association Écrans Noirs, organisatrice du Festival Écrans Noirs, lance un appel d’offres pour la sélection d’une affiche qui servira de support promotionnel à la quinzième édition de l’évènement. Le concours a pour objectif de stimuler la créativité des artistes et de promouvoir la communication du festival. Le concours est ouvert à tous les créateurs et à toutes les créatrices, infographes, peintres, photographes, et autres. Le contenu de l’affiche peut être conçu de deux façons: refléter la thématique du Festival Écrans Noirs 2011 intitulé «Le cinéma africain et ses acteurs» et proposer un travail où sont clairement reflétés les concepts de cinéma et de continent africain, sans aucune référence au thème. Le jury valorisera la qualité graphique et l’efficacité médiatique des uvres.


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Ecrans noirs : Montée des marches au palais des congrès de Yaoundé ce 29 mai

Le film « Manu Dibango » de la romancière Calixthe Béyala sera un des moments forts de la soirée

Tapis rouge: Silence, on monte
La cérémonie d’ouverture du plus grand festival de cinéma au Cameroun, diffusée en direct sur les chaînes camerounaises Canal 2 et Ariane télévision, débute ce samedi 29 mai 2010 au palais des congrès de Yaoundé, la capitale camerounaise. La projection du film documentaire « Manu Dibango » sera un des moments forts de la soirée. Le choix de cette production qui est aussi en compétition, définit le mieux la thématique générale de cette quatorzième édition de la grande fête du cinéma camerounais, Littérature et cinéma. « Manu Dibango » c’est l’histoire d’une rencontre, entre la romancière Franco-camerounaise Calixte Beyala et le grand chanteur camerounais Manu Dibango, l’un des pères de la musique africaine, et surtout camerounaise. 55 minutes de plaisir centrées sur la personnalité de Manu Dibango. Les spectateurs y découvriront un Manu Dibango très drôle, très simple, qui connait bien la France qu’il a découverte il y a plus de 50 ans. On en saura beaucoup plus sur l’homme que sur le musicien au terme du documentaire, mais c’est un grand moment de télévision dont les organisateurs disent espérer qu’il permettra au monde de découvrir « le grand Manu ».

De nombreux VIP attendus
Outre Manu Dibango et Calixte Beyala très attendus, les marches des écrans noirs connaitront aussi le passage d’une célébrité de la critique cinématographique africaine, Baba Diop, invité spécialement du Sénégal, pour partager ses connaissances avec de jeunes journalistes. Dans les éditions précédentes, de grands noms du cinéma africain ont remonté ce tapis rouges. Sembene Ousmane, Idrissa Ouedraogo, Cheick Doukouré, Gaston Kaboré, Henri Duparc, Cheick Omar Sissoko, mais aussi Audrey Tautou, Patrick Grandperret et bien d’autres professionnels du cinéma. Cette année, l’organisation qui à son habitude est discrète sur ses invités de marque, annonce la présence de véritables VIP.

Après le tapis rouge, une semaine de passion
Mais la force des écrans noirs est de ne pas se cantonner seulement aux nécessaires paillettes comme le prouve la liste des 55 films et documentaires en compétition. Aussi prévu, la projection pour la première fois et en expérimentation, d’un film pour aveugles. On a voulu voir si cela pouvait marcher et faire plaisir à ceux qui comme de nombreuses personnes normales n’ont pas la chance de voir a déclaré Bassek Ba Kohbio, l’administrateur du festival. Au programme, le film Slumdog Millionnaire, qui a frappé de nombreux cinéphiles à travers le monde. Prévu aussi, des projections pour enfants, et l’animation au village du festival d’un « espace-images pour enfants » afin qu’ils se familiarisent à l’univers cinématographique. Toujours pour la 14ème édition du festival, un hommage-rétrospective à Sotigui Kouyaté, comédien burkinabè, et à Cheick Oumar Sissoko, cinéaste malien. Sur place les préparatifs s’intensifient pour que la montée des marches terminée, la grande semaine de rencontre des passionnés du cinéma africain soit un succès. Le grand public est convié.

Bassek Ba Kohbio, administrateur du festival
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Cameroun: L’édition 2010 des Ecrans noirs entre dans l’adolescence

Du 29 mai au 06 juin se déroulera la 14ème édition de ce festival Panafricain de cinéma qui au fil des années a toujours su trouver la force d’innover

De nombreuses surprises
L’annonce sera faite officiellement ce lundi 24 mai, face à la presse au siège de l’association promotrice de l’évènement à 15 heures locales. Dans les coulisses, on annonce déjà d’importantes innovations. Le festival depuis deux ans est devenu une véritable compétition où tous les types et genres du cinéma africain peuvent s’exprimer en toute liberté. La 14ème édition maintient cette option devenue incontournable après 12 ans de simples projections. Nous ne regrettons pas ce choix de départ. Mais en même temps, sur la durée, il nous est apparu que l’intérêt pour les discussions autour des films ne passionnaient pas tant les cinéastes, heureux lorsqu’ils étaient acclamés et très en colère lorsqu’il leur était reproché quoi que ce soit par rapport à leur film a précisé Bassek Ba Kohbio, le père du festival, qui place d’ailleurs l’année 2010 sous le signe des grandes réformes. Désormais, en plus de l’«Ecran d’honneur» qui consacre une carrière de réalisateur, de comédien ou de producteur de cinéma africain, la compétition officielle comprend cinq sections dont les différentes composantes seront dévoilées lors de la conférence de presse. De même pour la première fois la littérature s’invite au festival avec un hommage rendu à de grands noms de la littérature africaine. Un choix qui explique le thème général de cette édition: «Cinéma et littérature». L’objectif, inspirer une rencontre professionnelle qui regroupera une trentaine de professionnels (écrivains et cinéastes) et des personnes concernées par le sujet. La grande première du 26 mai au palais des Congrès en sera une manifestation concrète.

Des activités parallèles plus importantes
Un accent particulier sera mis pendant cette 14ème édition sur la formation. Le retour des «classes de cinéma» devrait refaire vivre l’ambition de formation qui avaient été abandonnée ces trois dernières années pour des raisons techniques. Des grands noms de la critique du cinéma sont annoncés et pour ceux qui seront choisis une formation pertinente leur sera proposée. Il a aussi, le retour des projections pour enfants et l’animation au village du festival d’un «espace-images pour enfants» afin qu’ils se familiarisent avec l’univers cinématographique. Toujours pour cette année est envisagé un hommage-rétrospective à Sotigui Kouyaté, comédien burkinabè récemment décédé et ayant légué un héritage cinématographique immense à l’Afrique entière. Un autre hommage sera rendu à Cheick Oumar Sissoko, le cinéaste malien. Le cinquantenaire s’invite aussi à cette édition des Ecrans noirs. Une vingtaine de longs métrages africains produits depuis 1960 seront diffusés à travers la ville. Certains des réalisateurs de la première heure seront invités. Pour les projections qui se dérouleront au palais des Sports, une introduction rappelant un pan de l’histoire du cinéma africain sera éventuellement délivrée par un critique ou un cinéaste. Un forum consacré au film documentaire avec des objectifs de coproduction réunira une vingtaine d’auteurs et producteurs de projets de films documentaires d’Afrique et d’Allemagne. Ils se partageront leurs expériences de démarches et envisageront des coproductions. Ce forum en est à sa troisième édition.

Bassek Ba Kohbio, promoteur du festival
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Un cocktail d’une semaine, taillé à la mesure de chacun
Les Ecrans noirs en cette année du cinquantenaire ce sera une véritable fête du cinéma. D’abord la cérémonie solennelle d’ouverture avec montée des marches au palais des Congrès, le 27 mai à 18heures. L’inconditionnel village du festival sera situé à l’esplanade du palais des Sports, plus sécurisé et plus grand, avec un maximum de confort pour les participants et des visiteurs. Lieu d’animation principale du festival, il sera ouvert aux entreprises partenaires qui pourront s’y déployer. Les activités culturelles y seront privilégiées, de même que des stands exposant la diversité culturelle et la richesse artistique du Cameroun. De nombreuses autres activités seront associées pour les inconditionnels des ambiances festives en marge des activités plus techniques. Un atelier de perfectionnement sera organisé à l’intention des critiques de cinéma. Les stagiaires viendront des pays de l’Afrique Centrale. Les encadreurs seront désignés par la Fédération africaine de critiques de films. L’organisation a mis aussi un point d’honneur à l’ordre et à la sécurité. Obligation d’accréditation pour les journalistes, interdiction de vente de photos au palais des Congrès, espace pour vente de photos au village du festival. Enfin la cérémonie de clôture, avec ses résultats sera accompagnée de la montée des marches, le cocktail est assuré pour une semaine de passion et de cinéma.


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