Cameroun : effondrement d’un pont dans la région de l’Extrême-nord

L’ouvrage permettait de relier la capitale régionale Maroua à la ville frontalière de Kousseri.

Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le pays depuis quelques semaines continuent de causer des dégâts. Dernière victime en date, le Pont de Palar, reliant Palar à Frolina, dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun.

L’ouvrage a en effet cédé au matin du 31 août 2020 sous l’effet de la forte pluie qui s’est abattue dans la région dans la nuit du 30 août.

Le pont était d’une importance avérée. Il est en effet situé sur la Nationale N°1 qui file jusqu’à la ville frontalière de Kousseri, située à vol d’oiseau de Ndjamena, la capitale du Tchad voisin.

Avec l’effondrement du Pont Palar, c’est aussi l’accès à la ville de Mora qui est compromise.

Cameroun: l’effondrement d’un immeuble fait un mort à Douala

L’immeuble R+4 situé au quartier Ngangue à Douala s’est écroulé le 18 juillet tuant au passage le chef du chantier.

Les populations et agents de sécurité procèdent encore aux fouilles pour trouver d’éventuelles victimes. Sur les lieux, des barres de fer, ressortent du béton désormais morcelé et réduit en poudre par endroit. Un drap maculé de sang renseigne sur ce qu’une dépouille été découverte sus les décombres.

Le chef de chantier a été tué, suite à l’effondrement de l’immeuble R+4 dressé quelques jours plus tôt à cet endroit, au quartier New Bell Ngangue à Douala.

Les causes de l’effondrement de ce bâtiment encore en construction semblent être évidentes pour les populations riveraines. Elles indiquent qu’au départ, le propriétaire était parti pour un immeuble à deux niveaux. Sauf que plus tard, deux autres niveaux ont été rajoutés.

Ce drame remet au goût du jour le respect des normes en matière de construction et l’utilisation de matériaux adéquats. Dans la mesure où, il ne se passe pas une année au Cameroun sans qu’une telle situation se produise.

En février 2018, une maison s’est écroulée au quartier Koumassi à Douala, laissant une famille sans abris. On se souvient également des cinq personnes tuées suite à l’affaissement d’un immeuble à Douala en juin 2018. Un drame qui a vu la descente des autorités sur les lieux de l’accident «nous ne cesserons de décrier les conditions de ces réalisations, les matériaux, le dosage, cela laisse à désirer. Nous voulons dire qu’une fois de plus, il est nécessaire qu’on fasse très attention lorsqu’on doit construire un bâtiment. Il faut se référer aux experts qui ont la maîtrise du génie civil», déplorait le gouverneur de la région Littoral, Samuel Ivaha Diboua, présent sur place.

En 2017, un immeuble de quatre niveaux s’est effondré sur un homme à Dschang, dans la région de l’Ouest. Un fait similaire avec un 4+3 en construction s’est produit en juin 2016 au quartier Nouvelle route omnisports à Yaoundé. Les cas sont légions. Chaque fois, le tort est rejeté sur les promoteurs véreux qui dans la recherche effrénée de gains négligent les règles de construction et exposent des vies humaines. Sauf que rien n’est fait et le cycle recommence, pourtant les acteurs sont bien connus maître d’œuvre, maître d’ouvrage, et même l’administration et les responsabilités établies.

D’après le droit foncier camerounais, les communes doivent assurer la police des constructions. Ainsi, elles peuvent faire des descentes dans des chantiers pour effectuer des vérifications jugées utiles, procéder à des mises en demeure ou faire démolir une construction en cas d’absences de permis de construire ou de risque d’effondrement.

Retour sur les trois dernières journées de deuil national au Cameroun

Sur instruction du Président Paul Biya, le pays observera une journée de deuil national le 21 juin en honneur des 17 militaires tués dans une attaque à l’Extrême-Nord. Journalducameroun.com évoque les journées de deuil national décrétées dans le pays ces dernières années.

La dernière journée de deuil national avait été décrétée au Cameroun en 2017, en faveur des naufragés du «Mundemba».

Le 16 juillet 2017, trente-quatre militaires du Bataillon d’intervention rapide (Bir) périssent dans un naufrage au large de Debunsha, dans la région du Sud-Ouest. Le bateau «Mundemba» chavire avec 37 personnes à son bord, cinq camions chargés de graviers.

Les chaînes retenant les engins ont lâché au moment où l’embarcation faisait face à une mer agitée. Le Mundemba s’enfonce immédiatement. Seules trois personnes survivent.

Le pays rend hommage à ces soldats en observant deux jours de deuil national les 28 et 29 juillet de la même année. Une cérémonie d’hommage aux victimes du bateau Mundemba est organisée dans le même temps à Douala. Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, préside ladite cérémonie.

-Le deuil national du 24 octobre 2016-

Le pays a également observé une journée de deuil national le 24 octobre 2016. Elle avait été instituée pour commémorer les victimes du déraillement du train n°152 de la Cameroon Railways (Camrail). L’accident avait fait 79 morts et près de 600 blessés.

Le drame en question s’était produit en l’absence du président Paul Biya alors en séjour privé en Suisse. Rentré précipitamment après la catastrophe, il annonce une journée de deuil national. Aucun hommage officiel de la nation n’a toutefois lieu. Des activités seront organisées de parts et d’autres dans le pays.

Lire aussi : Drame d’Eseka : la Camrail jugée coupable d’homicide involontaire

-Le 15 octobre 2015-

Un deuil national avait été décrété à cette date, plus d’un mois après l’effondrement d’un immeuble voisin de la Mecque (Arabie Saoudite) ayant fait 76 morts dans la délégation des pèlerins camerounais le 24 septembre 2015. En plus du deuil national observé le 15 octobre, le président Paul Biya avait instruit un déblocage d’une aide spéciale en faveur des blessés et des familles des victimes.

Can 2019 : effondrement partiel d’un hôtel en chantier à Garoua

L’incident a eu lieu le vendredi 7 septembre dernier. Aucune victime n’a été déclarée.

C’est par une photo devenue virale que les Camerounais ont été informés d’un incident survenu sur le chantier de construction d’un hôtel de la Coupe d’Afrique des Nations –prévue au Cameroun en 2019- dans la ville de Garoua.

L’information a, par la suite, été confirmée lundi par un communiqué de Mota-Engil, le prestataire en charge de ce chantier. Lundi dernier, Jorge Rocha, le contract manager de l’entreprise portugaise, a précisé que « le coffrage prévu pour recevoir un segment de la dalle du premier du premier étage de l’hôtel en chantier s’est affaissé peu avant le coulage du béton. C’était pendant les tests de résistance de l’échafaudage, c’est-à-dire, avant le bétonnage ».

Cet incident n’a fait aucune victime humaine. Cependant, il « a retardé de quelques jours le coulage du béton sur cette surface d’environ 25m² située à l’aile gauche du bâtiment », affirme le communiqué de Mota-Engil, qui assure que le délai de livraison des chantiers sera respecté. L’entreprise portugaise a pris un engagement contractuel avec l’Etat du Cameroun le 11 août 2017 pour la réhabilitation du stade Roumdé Adja, la construction des stades annexes d’une capacité de 1000 places et la construction d’un hôtel quatre étoiles de 70 chambres. Elle disposait de 15 mois pour achever les travaux.

Rétablissement de la circulation sur l’axe Douala-Yaoundé

De grosses barres de fer adossées sur des conteneurs ont été disposées samedi au lieu de l’effondrement qui a coupé l’axe Douala-Yaoundé en deux. Une déviation également prévue

La circulation a été rétablie en cette mi-journée de samedi entre Yaoundé, la capitale et Douala, la métropole économique du pays, suite à l’effondrement du pont vendredi dans la localité de Manyai (Centre) à une soixantaine de kilomètres de Yaoundé, a -t-on appris samedi de sources concordantes.

En attendant de procéder à la réfection de la route, les équipes techniques du ministère des Travaux publics (MINTP) appuyés par des entreprises de construction de routes et du génie militaire, ont de manière provisoire, disposé de grosses barres de fer adossées sur des conteneurs, pour rétablir la circulation.

«Nous pouvons vous assurer que la circulation a repris en début d’après-midi. Toutefois, nous avons tenu que les choses soient mieux canalisées, pour éviter des dérapages», a indiqué le sous-préfet de la localité.

Sur le terrain, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a informé qu’une voie de contournement va toutefois être mise en place. « Elle va partir du carrefour Matomb jusqu’à un village qu’on appelle Ngouon pour environ 9km de voies de déviation. Dès demain, les études d’estimation vont être faites pour qu’une entreprise de génie civil se mette rapidement au travail », a-t-il affirmé.

Suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues jeudi et vendredi dans plusieurs localités de la partie méridionale du pays, une buse a lâché à Manyai sous la pression des eaux, provocant l’effondrement de la chaussée sur la route Nationale N°3 qui relie les deux principales villes du Cameroun, connue pour son abondant trafic.

D’après les équipes techniques du ministère des Travaux publics, la « la rupture est très importante avec une profondeur d’un peu plus de 3 mètres, une largeur d’environ 6 mètres et une longueur de 15 mètres ».

Le rétablissement de la circulation va certainement réduire les désagréments des usagers dont beaucoup ont dû attendre pendant 24 heures sur place avant de poursuivre leur voyage.


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Douala: cinq personnes périssent dans l’effondrement d’un immeuble

Des victimes du drame survenu samedi, quatre étaient des clients du bar situé au rez-de-chaussée dudit immeuble et un autre était un résident du quartier qui passait son chemin

Un immeuble de trois niveaux encore en construction s’est effondré samedi, 18 juin 2016, tuant cinq personnes, parmi lesquelles un voisin qui tentait de rejoindre son domicile et quatre clients du bar qui était situé au rez-de-chausée de la bâtisse. Le drame est survenu au quartier Ndogbati, au lieu-dit BP Cité, aux environs de deux heures du matin.

«Nous n’avions aucun signalement de ce chantier. Mais à regarder la qualité et l’envergure du matériau utilisé, comme le fer à beton, on peut dire que cet immeuble avait des problèmes dans ses fondements même», a indiqué le maire de Douala III, Job Théophile Kwapnang, cité dans la presse publique ce lundi 20 juin 2016.

Selon le gérant du bar, les victimes, et d’autres clients, se seraient attardé dans ce lieu pour regarder un match de la «Copa America». Leurs corps ont été extirpés des décombres grâce aux efforts des Sapeurs-pompiers. «On va continuer à déblayer même si doit y travailler pendant une semaine», a indiqué le commandant du 20e groupement des Sapeurs-pompiers, le colonel Mikaïla, cité dans la presse publique ce lundi.

Le responsable dudit chantier, appartenant à un Citoyen résident à l’étranger, a eté interpellé et conduit à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie de Douala II pour enquête.


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Effondrement des immeubles au Cameroun: Une question de qualité du fer

Le non-respect de la norme dans l’utilisation du fer à béton à l’origine de nombreux incidents

Le 17 juillet dernier un immeuble de six ni¬veaux encore en chan¬tier s’est effondré au quartier Akwa à Douala, cau¬sant la mort d’une fillette de 4 ans et sa mère enceinte de six mois. Les victimes, des lo¬cataires de l’édifice, avaient été surprises dans leur som¬meil aux environs de 3h. Un incident qui, loin d’être isolé, vient remettre au goût du jour la spirale d’effondre¬ments des immeubles que subit l’industrie du bâtiment depuis près de cinq ans. A ce jour, pas moins d’une dizaine d’immeubles se sont écroulés tels des châteaux de cartes, rien que dans les principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala. Avec à la clé, de nombreuses pertes en vies humaines. En la matière, le bilan le plus macabre a été enregis¬tré lors de l’effondrement de l’immeuble R+5, au quartier Nkol-Ndongo dans l’arrondis¬sement de Yaoundé IV en fé¬vrier 2010 : six morts sous les gravats. A cela, vient s’ajouter le décès de quatre personnes dont une femme enceinte, en¬registré lors de la chute d’un bâtiment de type R+4 surve¬nu quelques temps après au quartier Kondengui, toujours dans le même arrondisse¬ment. Un incident qui avait valu la descente sur les lieux des autorités administratives, à l’instar du Gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom et du délé¬gué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evou¬na. Selon ce dernier, dans sa déclaration de circonstances, une seule cause peut justifier cette succession d’effondre¬ments de bâtiments dans la cité capitale : « l’absence de respect des normes ».

Selon les experts, les effondre¬ments d’immeubles remet¬tent en cause la bonne qualité des matériaux de construc¬tion utilisés, parmi lesquels le fer à béton. Les normes des fers à béton, pourtant d’application obligatoire, ne sont pas encore respectées sur le marché camerounais. Les importateurs et produc¬teurs nationaux contournent la loi. Ils mettent à la disposi¬tion des consommateurs des fers de 6,5 en lieu et place de ceux de 8. Des fers de 8,5 sont passés pour ceux de 10 et les fers de 5,5 pour ceux de 6, explique Fabien Mballa Mballa, ingénieur des travaux publics. D’où la nécessité d’une mise en oeuvre des mesures contraignantes pour les diffé¬rents acteurs de la filière de fer à béton au Cameroun. La première s’applique aux opérateurs économiques. Les importateurs de fers à béton doivent signaler leurs marchandises dans les dé¬lais. Cela permet de faire des prélèvements et des analyses avant leur introduction dans le circuit de la distribution. La deuxième concerne les producteurs. Les produc¬teurs locaux doivent sou¬mettre leurs produits à des contrôles mensuels. Troi¬sièmement, les opérateurs de la filière du fer à béton au Cameroun (Prometal, Afrique Construction, Sorepco.) doi¬vent s’assurer qu’ils disposent « d’un certificat de confor¬mité » avant toute mise en circulation de leurs produits, explique cet expert. La dernière mesure porte sur les descentes « inopinées » des structures ministérielles chargées du contrôle de la conformité. Ce contrôle ne sera efficace que s’il est fait prioritairement « en amont », c’est-à-dire dès l’usine, pour les fabrications locales ; et au Port pour les produits impor¬tés. En effet, les importateurs peuvent sortir leurs marchan¬dises du port autonome de Douala, avant que des prélè¬vements soient effectués sur lesdites marchandises pour analyses. De ce fait, certains importateurs réussissent à tromper la vigilance des pou¬voirs publics et écoulent leur cargaison sans le moindre contrôle de qualité.
Or depuis 2007, au Came¬roun, le fer à béton est régi par la norme NC236:2007-07 qui indique clairement que la longueur nominale des barres de fer est de 12 mètres et les diamètres homologués de 6, 8, 10, et 12, sauf pour des commandes spécifiques à consommer en dehors du réseau de distribution natio¬nale. Cependant les fabricants locaux et les importateurs ne respectent ni la longueur, ni le diamètre réglementaires. Par conséquent, la résistance et la consistance de leurs fers sont approximatives.

En réalité l’utilisation des fers à béton dépend de la taille du bâtiment, du plan de construction et de la qua¬lité du sol, Indique ce ma¬çon. Sur ce dernier point, il est donc indispensable pour l’entrepreneur, de faire appel au Labogénie (un laboratoire d’analyse des sols), avant le lancement des travaux de construction. C’est à la base des résultats de ses analyses que l’entrepreneur décide d’utiliser un type de fer par rapport à un autre , révèle-t-il.
Néanmoins, pour des im¬meubles avec dalle (R+2 ; R+3 ; R+4 ; R+5.), nous (les maçons ndlr) utilisons les fers de 12, notamment au niveau des semelles. Car leur diamètre (12) favorise une meilleure implantation dans le sol, ce qui rend les fonda¬tions plus solides, à même de supporter le poids des diffé¬rents niveaux. En revanche, pour des simples maisons, les ouvriers utilisent des fers HA (haute adhérence) de 8, 10 et même de 6 RL (rond – lisse). En fonction du poids de la charpente

Effondrement des immeubles au Cameroun, une question de qualité du fer
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Cameroun: L’effondrement d’un immeuble fait des morts à Yaoundé

Le non-respect des normes de construction aurait été la cause de l’incident

Déjà quatre morts et trois blessés recensés
Sur les lieux de l’incident flotte encore en fin de journée un épais nuage fumé, signe du caractère récent du drame. Tout autour, la foule qui ne désemplit pas. De nombreux curieux sont venus pour voir ce qui s’est réellement passé. Dans cette foule on entend les pleurs d’un jeune monsieur. Son frère était le veilleur de nuit dans l’immeuble en construction. Il s’y trouvait au moment du drame. Sapeurs-pompiers, forces de police et de gendarmerie sont eux aussi présents. Ils assurent la sécurité et conservent intact le site du drame pour des enquêtes futures. Deux bulldozers sont sur les gravats. «Ils cherchent d’autres corps ou d’éventuels survivants », entend-on chuchoter. Selon certains témoignages une dizaine de personnes étaient sous l’immeuble encore en construction, lorsqu’il s’est effondré sur lui-même. Il était 21 heures jeudi dans la nuit. Aussi dans l’immeuble le veilleur de nuit, il y vivait avec sa famille. En s’effondrant, l’immeuble a fait des dégâts dans les habitations riveraines. A 16 heures ce vendredi 26 février 2010, les pompiers ont affirmé avoir sorti quatre corps. Deux hommes et deux femmes. L’une d’elle attendait un enfant. Trois blessés, grave, ont été conduits à l’hôpital

L’entrepreneur introuvable
A travers la conversation des habitants du quartier, on apprendra que l’immeuble était presque achevé. « C’était déjà beau à voir » lance un jeune homme dans la foule. D’autres commentaires se font aussi entendre, plus critiques. Quand tu vois la façon dont c’est tombé, tu sens que la fondation n’a pas supporté avance quelqu’un qui visiblement s’y connait en construction. Ce que tu ignores c’est qu’au départ, l’immeuble était prévu pour atteindre trois étages. Après ils ont décidé d’en faire deux de plus, voilà le résultat renchérit un autre. De toute évidence, l’immeuble s’est effondré sur lui-même et on a du mal à croire que là se trouvait un bâtiment de cinq niveaux. Je suis très surpris je suis passé ici il y’a cinq mois, il n’y avait pas d’immeuble, affirme une dame. Son voisin confirme. On a construit cet immeuble en six mois affirme-t-il. Le propriétaire apprend-on est un avocat. Il serait en Europe, et aurait confié la charge de la construction à un entrepreneur. Ce dernier est introuvable, les force de l’ordre admettent n’avoir pu le joindre.

Le non-respect des normes mis en cause
Pompiers, policiers et agents déblayeurs sont du même avis, l’immeuble était fait de matériaux légers, au regard des restes. Il ne semble pas qu’il respectait les norme architecturales requises, positionné comme il l’était dans un endroit à dénivellation affirme un des pompiers sur place. Dans la foule quelqu’un semble d’accord avec cette hypothèse. Depuis on a remarqué que les fondations n’étaient pas solides, parfois, on avait l’impression qu’à tout moment l’immeuble peut tomber, mais à chaque fois les maçons ajoutaient un niveau supplémentaire évoque une dame qui vit dans le voisinage. Il y a peu, la communauté urbaine de Yaoundé avait initié une action pour sanctionner les immeubles ne respectant pas les normes classiques de construction. L’initiative avait reçu la désapprobation de nombreuses personnes. La gendarmerie a promis ouvrir une enquête. Pour Demla Simon, il est désormais seul à Yaoundé. Son grand frère, le veilleur de nuit décédé, était son unique famille.

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