Cameroun: Abel Elimbi Lobe et les 14 millions dans un sac noir

Par Boris Bertolt

En 2007, à la suite des élections municipales, le Social Democratic Front (SDF) décide de déposer un recours pour annulation des résultats des votes dans la circonscription électorale de Douala 5ème contrôlée par l’inamovible Françoise Foning. La Cour Suprême tranchera ce contentieux électoral en faveur du SDF et décidera de l’annulation des élections. De nouvelles élections sont organisées et le RDPC l’emporte avec une majorité relative. Ce qui permettra au SDF et à l’UPC d’entrer au Conseil municipal avec respectivement 14 conseillers pour le SDF et 3 pour l’UPC. C’est à cette date que Abel Elimbi Lobe entre au conseil municipal de Douala 5ème.

La désignation du nouveau maire doit intervenir au début du mois d’août 2008. Cependant contre toutes attentes, une scission se crée au sein du RDPC. Françoise Foning ; tête de liste doit affronter la dissidence de Simo Emmanuel. Panique à bord. C’est alors que les grandes man uvres débutent.

Pour battre Foning, Simo Emmanuel qui bénéficie d’un nombre important de soutiens dans la liste RDPC a simplement besoin du vote des conseillers SDF et de l’UPC. Françoise Foning panique. Elle est dans tous ses Etats. Elle décide de saisir directement le chef l’Etat, Paul Biya qui instruit les barons de son parti de tout faire pour que Foning soit reconduite à la mairie. Mais, nombre de caciques du RDPC ne partagent pas cet avis parmi lesquels le milliardaire Bayero Fadil, propriétaire du savon CCC, qui voit très mal l’hégémonie de Foning dans Wouri Est. Son frère Mohmaou Fadil est maire à Douala 3ème qui tombe progressivement sous l’influence de Foning. Il est question de tout faire pour l’affaiblir politique.

A la man uvre au sein du RDPC pour faire tomber des membres du gouvernement dont Grégoire Owona, actuel ministre du Travail et de la Sécurité sociale, des personnages à l’instar de Hervé Emmanuel Nkom et l’homme d’Affaires, Bayero Fadil. Dans la stratégie qui est élaborée, il est question de corrompre les conseillers municipaux du SDF et UPC pour les amener à voter Sime Pierre. Celui à qui revient la mission s’appelle : Abel Elimbi Lobé.

Deux jours avant l’élection, Ndongo Essomba est dépêché en urgence à Douala pour sauver le soldat Foning. Jacques Fame Ndongo qui doit coordonner l’élection suit de prêt la situation et tente à son tour d’imposer le choix du chef de l’Etat, à Savoir Foning aux conseillers. Dans les médias, la contestation de la légitimité de Foning bat son plein.

La veille de l’élection, une réunion secrète a lieu Douala 3ème au siège de la direction générale de CCC. Prévue à 19heures, elle débute à 20 heures. Sont entre autre présents : Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom et Bayero Fadil. Ils débattent de la stratégie à déployer ; Il est arrêté que chaque conseiller municipal du SDF doit bénéficier d’une somme de 1 million de Fcfa pour voter Simo Emmanuel. Une somme de 14 millions de Fcfa est à cet effet débloquée et remise à Abel Elimbi Lobe qui doit se charger d’accomplir la mission. Ce dernier est arrivé à la réunion avec un sac de sport noir. C’est à l’intérieur qu’il placera les 14 millions de Fcfa. Lorsqu’il quitte les lieux à 21heures, il repart à bord d’un véhicule de PRADO de la marque Toyota appartenant à Hervé Emmanuel Nkom. D’autres sommes d’argent ont d’ailleurs été versé aux participants, indépendamment de l’argent qui devait revenir aux conseillers.

Mais l’opération va capoter. Ce pour deux raisons. Tout d’abord certains conseillers à l’instar de Djeuga Remy refusent de prendre l’argent estimant qu’il ne revenait pas à Abel Elimbi Lobe de mener ce type d’opération, mais parce que contre toutes attentes, la direction du SDF donne l’ordre à ses conseillers de ne pas se mêler de l’élection d’un maire RDPC. C’est ainsi que au bout de multiples turpitudes, corruption, man uvres, Françoise Foning parviendra à conserver son fauteuil de maire RDPC.

Ainsi va la République.
Elimbi lobé a-t-il rendu l’argent reçu ???

Abel Elimbi Lobe.
Droits réservés)/n

Cameroun: Abel Elimbi Lobe et les 14 millions dans un sac noir

Par Boris Bertolt

En 2007, à la suite des élections municipales, le Social Democratic Front (SDF) décide de déposer un recours pour annulation des résultats des votes dans la circonscription électorale de Douala 5ème contrôlée par l’inamovible Françoise Foning. La Cour Suprême tranchera ce contentieux électoral en faveur du SDF et décidera de l’annulation des élections. De nouvelles élections sont organisées et le RDPC l’emporte avec une majorité relative. Ce qui permettra au SDF et à l’UPC d’entrer au Conseil municipal avec respectivement 14 conseillers pour le SDF et 3 pour l’UPC. C’est à cette date que Abel Elimbi Lobe entre au conseil municipal de Douala 5ème.

La désignation du nouveau maire doit intervenir au début du mois d’août 2008. Cependant contre toutes attentes, une scission se crée au sein du RDPC. Françoise Foning ; tête de liste doit affronter la dissidence de Simo Emmanuel. Panique à bord. C’est alors que les grandes man uvres débutent.

Pour battre Foning, Simo Emmanuel qui bénéficie d’un nombre important de soutiens dans la liste RDPC a simplement besoin du vote des conseillers SDF et de l’UPC. Françoise Foning panique. Elle est dans tous ses Etats. Elle décide de saisir directement le chef l’Etat, Paul Biya qui instruit les barons de son parti de tout faire pour que Foning soit reconduite à la mairie. Mais, nombre de caciques du RDPC ne partagent pas cet avis parmi lesquels le milliardaire Bayero Fadil, propriétaire du savon CCC, qui voit très mal l’hégémonie de Foning dans Wouri Est. Son frère Mohmaou Fadil est maire à Douala 3ème qui tombe progressivement sous l’influence de Foning. Il est question de tout faire pour l’affaiblir politique.

A la man uvre au sein du RDPC pour faire tomber des membres du gouvernement dont Grégoire Owona, actuel ministre du Travail et de la Sécurité sociale, des personnages à l’instar de Hervé Emmanuel Nkom et l’homme d’Affaires, Bayero Fadil. Dans la stratégie qui est élaborée, il est question de corrompre les conseillers municipaux du SDF et UPC pour les amener à voter Sime Pierre. Celui à qui revient la mission s’appelle : Abel Elimbi Lobé.

Deux jours avant l’élection, Ndongo Essomba est dépêché en urgence à Douala pour sauver le soldat Foning. Jacques Fame Ndongo qui doit coordonner l’élection suit de prêt la situation et tente à son tour d’imposer le choix du chef de l’Etat, à Savoir Foning aux conseillers. Dans les médias, la contestation de la légitimité de Foning bat son plein.

La veille de l’élection, une réunion secrète a lieu Douala 3ème au siège de la direction générale de CCC. Prévue à 19heures, elle débute à 20 heures. Sont entre autre présents : Abel Elimbi Lobe, Hervé Emmanuel Nkom et Bayero Fadil. Ils débattent de la stratégie à déployer ; Il est arrêté que chaque conseiller municipal du SDF doit bénéficier d’une somme de 1 million de Fcfa pour voter Simo Emmanuel. Une somme de 14 millions de Fcfa est à cet effet débloquée et remise à Abel Elimbi Lobe qui doit se charger d’accomplir la mission. Ce dernier est arrivé à la réunion avec un sac de sport noir. C’est à l’intérieur qu’il placera les 14 millions de Fcfa. Lorsqu’il quitte les lieux à 21heures, il repart à bord d’un véhicule de PRADO de la marque Toyota appartenant à Hervé Emmanuel Nkom. D’autres sommes d’argent ont d’ailleurs été versé aux participants, indépendamment de l’argent qui devait revenir aux conseillers.

Mais l’opération va capoter. Ce pour deux raisons. Tout d’abord certains conseillers à l’instar de Djeuga Remy refusent de prendre l’argent estimant qu’il ne revenait pas à Abel Elimbi Lobe de mener ce type d’opération, mais parce que contre toutes attentes, la direction du SDF donne l’ordre à ses conseillers de ne pas se mêler de l’élection d’un maire RDPC. C’est ainsi que au bout de multiples turpitudes, corruption, man uvres, Françoise Foning parviendra à conserver son fauteuil de maire RDPC.

Ainsi va la République.
Elimbi lobé a-t-il rendu l’argent reçu ???

Abel Elimbi Lobe.
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Partis politiques au Cameroun: Elimbi Lobe démissionne du SDF

Le secrétaire adjoint à la communication du Social democratic front a dénoncé dimanche la corruption et le manque de transparence au sein du principal parti de l’opposition camerounaise

Invité dans l’émission 7 hebdo sur les antennes de la télévision privée camerounaise STV dimanche, 06 novembre 2016, le secrétaire adjoint à la communication du Social democratic front (SDF) a annoncé sa démission de son parti politique.

Depuis quelques temps, le ton de ce conseiller municipal de Douala 5ème monte au Comité national exécutif (Nec) du Sdf, dénonçant la corruption et le manque de transparence au sein du principal parti de l’opposition camerounais.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase et suscité la démission de Abel Elimbi Lobe est la réélection à Douala de Jean Michel Nintcheu au poste de président du bureau régional du Social Democratic Front (SDF) dans la région du Littoral. Une réélection qui n’a pas fait l’unanimité au sein du parti. C’est le dimanche 16 octobre 2016 que le candidat sortant a remporté les élections lors de la conférence élective régionale face au désistement des trois autres challengers à savoir Elimbi Lobè, Célestin Njamen et John Ndangle Kumase.

Au sortir de là, Elimbi Lobe n’a pas hésité à faire savoir son mécontentement et par la suite sa démission. « J’ai décidé de démissionner du SDF, a-t-il lancé dimanche 06 novembre au cours du débat dominical sur la télévision STV. Pour lui, Fru Ndi (président national du SDF, Ndlr) est un corrompu ».

Arrivé à la communication du SDF au terme du congrès de ce parti en octobre 2012, Elimbi Lobe a longtemps agité cette formation politique par ses prises de position, suscitant par exemple une lourde sanction deux semaines avant la célébration du 25ème anniversaire du Social democratic front, à l’issue d’une session ordinaire, tenue le 09 mai 2015 à Bamenda. Il avait alors été sommé de se taire et de ne plus parler au nom du SDF.

Elimbi Lobe.
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Quand Elimbi Lobe insulte Afrique Media et le Panafricanisme!

Par Luc Michel

Elimbi Lobe, paneliste arrivé sur le plateau d’Afrique Media TV pour défendre la marionnette Jean Ping, tricheur pris la main dans le sac (voir les écoutes téléphoniques de la Sûreté gabonaise), et inciter les gabonais à l’émeute et à la destruction !

Lobe est un de ces nombreux faux opposants camerounais, qui dans la réalité ne servent que de faire-valoir consentants, avec son parti le SDF.

Liberté d’expression me direz-vous ?

Mais le voilà qui sur les réseaux sociaux insulte les panélistes, les vrais, ceux qui ne sont pas vendus à Bruxelles, Washington ou au Quai d’Orsay : ce sont des « bouffons » dit ce clown authentique. Ils apprécieront. En attendant, un vrai panéliste, Banda Kani, a quitté les plateaux outré (avec raison) suite au « Bongo Bashing » de Lobe et de ses comparses .

Le voilà qui insulte aussi le combat panafricaniste :
Il ne faudrait pas demander la suppression du Franc CFA, la fermeture des bases militaires, etc. . Son argument : les hommes au pouvoir ne le demandent pas. Normal, comme leur porteur de valises Lobe, ce sont des bourgeois compradores au service du néocolon.

Sanctionner Lobe et son parti !

Toute cette vomissure a débouché sur une crise entre AMTV et son public. Qui clame sa colère.

Tout ce sabotage doit se payer : aux prochaines élections, nous devons appeler les Camerounais à sanctionner ces politiciens qui clament leur haine du Panafricanisme : Pas un vote pour le SDF !


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Réponse à la lettre ouverte de M. Elimbi Lobe sur Lydienne Eyoum

Par Joël Didier Engo, Président du CL2P

Une réponse à la lettre ouverte de M. Elimbi Lobe à Paul Biya, après la libération de Me Lydienne Yen Eyoum Loyse.

De grâce cessez de dire du n’importe quoi M. Elimbi Lobe au non d’une pseudo souveraineté qui fleure bon avec du populisme de bas étage, voire du procès de sale gueule anti-français systématique.

Informez-vous bien sur tous les prisonniers que vous citez et vous verrez que jamais les ONG, notamment la nôtre (le CL2P qui s’en est toujours ouvert, notamment auprès du président Hollande) n’ont établi la moindre différenciation selon que les personnalités reconnues prisonniers politiques étaient de nationalité française ou (uniquement) camerounaise.

Ce dont il est question ici, contrairement à l’idée de discrimination que certains d’entre-vous veulent répandre à des fins politiques au Cameroun, c’est la capacité d’un pays en l’occurrence le Cameroun, d’avoir une justice indépendante, bien à l’abri des injonctions du président de la république ou de certains de ses proches collaborateurs.

Et lorsque notre pays (à nous tou-te-s) se fait à de multiples reprises (Engo, Atangana, Edzoa, Lapiro, Kingué, Eyoum, Marafa, Mebara…) rappeler à l’ordre par les instances internationales (ONU, UA…) sur des cas flagrants et incontestables de détentions arbitraires, accuser la France d’ingérence comme vous le faîtes est simplement déplacé. Parce que c’est précisément le Cameroun qui s’est rendu ridicule en essayant encore et toujours de biaiser avec la légalité internationale.

Dois-je vous restituer les mots pour le moins surréalistes tenus par M. Issa Tchiroma sur les ondes de RFI vendredi dernier à propos de l’Avis pourtant contraignant rendu par le Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire du prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya?! Je le cite:

« cet avis, cette opinion n’engage nullement le gouvernement, ne fait pas injonction, ne fait pas obligation au gouvernement camerounais de respecter les conclusions du groupe de travail de cet organe auxiliaire des Nations Unies ».

Lorsque le Cameroun par la bouche de son respectable ministre de la communication et porte parole du gouvernement se met ainsi de lui-même en porte-à-faux avec la légalité internationale, pourquoi voudriez-vous donc que la France laisse moisir ou mourir une de ses ressortissantes – dont le caractère arbitraire de la détention est établie et reconnue – dans une geôle de Yaoundé? Juste parce qu’elle voudrait ou devrait vous convenir; alors même que la première obligation d’un état respecté par ses partenaires est de se conformer au droit international, notamment à tous les traités dont il est signataire (ici le Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques de 1966).

C’est le petit rappel que la France a vraisemblablement fait au Cameroun dans le cas de Lydienne Yen Eyoum. Et je puis vous assurer que ce n’était pas la première fois. Titus Edzoa, Puisque Pierre Désiré Engo, Paul Eric Kingué et bientôt Marafa Hamidou Yaya lui doivent ou devront aussi en partie leurs libérations (intégrales ou conditionnelles). Car contrairement à une opinion assez répandue au Cameroun, la bienveillance française ne trie pas parmi les prisonniers d’opinion, du moins ceux qui sont reconnus par les instances internationales comme des victimes de détention arbitraire.

Je tiens à votre disposition la documentation du CL2P, si besoin est.

Je vous remercie

Joël Didier Engo, Président du CL2P
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