Cameroun: trois ans pour éradiquer les emballages non-biodégradables

L’annonce a été faite par le ministre de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable, Pierre Hélé, mardi 12 janvier 2016 à Yaoundé

Le Cameroun se donne trois ans pour en finir avec les tous emballages non-biodégradables. L’annonce a été faite par le ministre de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable (Minepded), Pierre Hélé. C’était mardi 12 janvier 2016 au cours d’une rencontre à Yaoundé.

Le Minepded s’est exprimé sur la récente saisie des plus de 10 tonnes de plastiques non conformes à la réglementation et interdits d’utilisation à Douala lors de la période des fêtes de fin d’année suite, aux efforts conjugués des forces de sécurité et la douane.

Pierre Hélé a également insisté sur le fait que le problème des emballages non biodégradables est toujours présent au Cameroun. Malgré les mesures qui ont été mises sur pied par le Gouvernement pour lutter contre ce fléau qui nuit gravement à l’environnement.

C’est depuis le 24 avril 2014 qu’est entrée en vigueur au Cameroun, l’arrêté du 24 octobre 2014 du ministère de l’Environnement, interdisant l’utilisation des emballages plastiques non-biodégradables de mois de 60 microns.


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Cameroun: dix tonnes d’emballages non-biodégradables saisies à Douala

Il s’agit pour la plupart des emballages plastiques de moins de 60 microns interdits d’usage sur le territoire national par le gouvernement en 2014

Plus de 10 tonnes de plastiques non conformes à la réglementation et interdits d’utilisation ont été saisies à Douala lors de la période des fêtes de fin d’année suite à la conjugaison des efforts entre les forces de sécurité et la douane a révélé jeudi le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).

Il s’agit pour la plupart des emballages plastiques de moins de 60 microns interdits d’usage au Cameroun par le gouvernement en 2014.

Les stocks de plastiques saisis sont certes fabriqués sur place, mais, aussi issus de la contrebande et proviennent essentiellement du Nigéria voisin, ont précisé les sources proches de l’enquête.

« La chasse aux plastiques non conformes a été organisée parce que nous avons constaté que des entreprises continuent de fabriquer, d’importer et de distribuer ces produits en cachette. Nous avons commencé cette répression à la fin de l’année 2015 et au début de l’année 2016 sachant qu’en cette période de fêtes, les gens avaient plus besoin des plastiques », a indiqué le Minepded.

Les autorités qui, malgré tout insistent sur la sensibilisation ont également promis d’accentuer la répression, de même qu’elles ont annoncé que la traque va se poursuivre contre des trafiquants, notamment dans les zones frontalières afin d’éradiquer les emballages des plastiques non conformes.


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