Le Cameroun seul pays sur 120 à adopter le Statut national de l’étudiant entrepreneur

Le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo a donné le 29 janvier 2024 à Yaoundé, le coup d’envoi de l’atelier ‘Employabilité et Entrepreneuriat’’

 

Ces travaux organisés en prélude au 2ème comité de pilotage du Programme ENTREPRENDRE, qui s’ouvre le mardi 30 janvier,  sont placés sous le thème « Dynamique de la problématique entrepreneuriale au sein de l’université et employabilité ». Ont pris part à la cérémonie l’ouverture, les recteurs et directeurs généraux d’établissements publics et privés d’enseignement supérieur, les chefs d’entreprises publiques et privées, et les acteurs de la société civile.

Le projet ‘’Employabilité et Entrepreneuriat’’ est inscrit dans le programme « Entreprendre ».  Une initiative de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) pour promouvoir la culture entrepreneuriale au sein des établissements d’enseignement. « Il s’agit d’un statut qui permet à l’étudiant d’évoluer vers le monde de l’entrepreneuriat tout en continuant ses études. »

Les parties prenantes discutent de l’actualisation de l’offre de formation, l’insertion professionnelle des diplômés  et l’implication des institutions membres de l’AUF dans le développement global des sociétés, l’ouverture des établissements d’ESR sur leur environnement, la responsabilité sociale.

Ayant effectué le déplacement du Canada pour prendre part aux travaux, le recteur de l’Agence, Pr Slim Khalbous note que : « C’est une réunion qui confirme l’engagement indispensable et stratégique du Cameroun dans le développement d’une université entrepreneuriale, d’une université ouverte sur son environnement innovante et moderne ». Il ajoute que, le Cameroun fait partie des pays qui ont en part, porté l’idée du statut national de l’étudiant entrepreneur.

Il s’agit ici, d’un statut qui permet à l’étudiant d’évoluer vers le monde de l’entreprise tout en continuant ses études. « C’est une innovation pédagogique », déclare le recteur de l’AUF.

 

Ce statut nécessite une mise en place de tout un processus d’accompagnement, de création de formation. Et le Cameroun est en phase de faire. Avec la Loi N°2023/007 du 25 juillet 2023 portant orientation de l’Enseignement Supérieur au Cameroun. Il est le seul pays à avoir inscrit dans une loi d’orientation de l’enseignement supérieur le statut d’étudiant entrepreneur. « C’est une avancée majeure.», Pour Slim Khalbous, le Cameroun est en avance sur d’autres pays. L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) est installée dans 120 pays.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo fait savoir que ces dispositions ont été adoptées afin que,  l’université camerounaise s’oriente de plus en plus vers l’autofinancement. Pour lui, il est nécessaire que les étudiants des universités deviennent proactifs au niveau de l’entrepreneuriat. Car les dispositions juridiques, logistiques et sociales ont d’ores et déjà été mises en place pour l’envol  des apprenants. Parce que l’important aujourd’hui ce n’est pas « que sais-je » mais « que sais-je faire », souligne le ministre. Il exhorte les étudiants à développer des potentiels pour devenir des créateurs de richesses et d’emplois.

Cameroun : la grève des enseignants s’annonce dans le supérieur

Le principal syndicat des enseignants de l’Enseignement supérieur décide de lancer un mouvement de débrayage pour faire entendre la colère des universitaires.

Ce lundi 16 octobre 2023 est la date de lancement de la grève dans les 11 universités d’Etat que compte le Cameroun. Le syndicat national des enseignants du supérieur en a fait l’annonce depuis quelques jours à travers un communiqué. Dans ce document signé du secrétaire général du bureau exécutif de cet organismes, le Pr. Wogaing Fotso, le syndicat exige le paiement de la troisième tranche de la prime de modernisation à tous les enseignants pour le compte de l’année 2023, au plus tard le 15 octobre 2023.

Dans le même document, le bureau exécutif national du même syndicat exprime deux autres revendications. Ce sont « la transparence dans la tenue des états de la dette académique » dans chaque institution universitaire ainsi que « la publication d’un calendrier de paiement à court terme ».

Ces revendications énoncées près de deux semaines après la rentrée académique, sont similaires à celles des enseignants du primaire et du secondaire. Ces derniers, à travers les mouvements « On trop Supporté » et « On a trop Attendu », secouent le système éducatif national depuis février 2023 par une succession de grèves en cours. Ils revendiquent les meilleures conditions de vie et de travail, ainsi que des arriérés de traitement que l’Etat a commencé à payer, mais tarde à compléter.

Cependant, dans les faits ce lundi, le mouvement de grève qui vise l’enseignement supérieur se fait à peine ressentir dans les universités de Yaoundé 1 et de Yaoundé 2. Des étudiants présents dans des amphithéâtres disent recevoir des enseignements de la part de leurs enseignants. La cessation d’activités d’enseignement à laquelle le syndicat appelle tous les enseignants semble encore piétiner sur le terrain.

Cameroun : une nouvelle équipe s’installe à la tête de l’université de Ngaoundéré

Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur vient d’installer le nouveau président du Conseil d’administration.

Depuis le 30 août 2023, Adji Abdoulaye Haman est le nouveau président du conseil d’administration de l’université de Nagoundéré, en remplacement de Abdoulaye Babale. Le même jour, le chef de l’Etat Paul Biya a nommé par décret le Pr. Mamoudou Abdoulmoumini recteur de la même institution universitaire, en remplacement du Pr. Uphie Chinje Melo. Le 05 septembre dernier, le ministre des Finances Louis Paul Motaze a signé une décision nommant Mme Yousoufa Bouba née Rehana Nouhou nouveau contrôleur financier à la place de Joseph Nkili Abessolo.

La nouvelle équipe a officiellement pris focntion le jeudi 07 septembre 2023 à l’université de Ngaoundéré, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo. Le chancelier des ordres académiques a invité les nouveaux responsables à s’arrimer à la mouvance de la continuité en préservant les acquis de l’équipe sortante. Le ministre leur a aussi recommandé de poursuivre la mise en œuvre du plan stratégique de développement de l’institution, en mettant l’accent sur la modernisation des infrastructures.

Ces formalités d’installation, tendent à faire oublier la dernière série d’écarts observée au sein de l’institution et opposant les membres de l’ancienne équipe dirigeante. La nomination de la nouvelle équipe sonne comme le coup de sifflet de l’arbitre mettant fin à un match décisif. Depuis janvier 2022, le recteur s’oppose au président du conseil d’administration et au contrôleur financier.

L’objet de la discorde est la suppression des indemnités de souveraineté du recteur. Le PCA bénéficiant du soutien du contrôleur financier, a demandé de procéder à la suppression de la ligne concernée alors que grâce à elle, le recteur allait bénéficier d’un montant de 37 millions de FCFA. En réaction, le recteur a précisé que ces avantages ne sont pas l’apanage de l’université de Ngaoundéré.

Une affaire qui par la suite a pris une nouvelle tournure avec plutôt une discordance sur les frais de l’hôtel du recteur. Le Pr. Florence Uphie Chinje soutenant que le montant est de 6 millions, tandis que le camp opposé parle de 1,5 millions de FCFA. Tandis que le recteur a dénoncé à la CONAC les faits de « corruption » de ses vis-à-vis, le contrôleur financier lui a servi une lettre lui rappelant qu’elle a atteint l’âge limite de départ à la retraite . Pour finir, le recteur a saisi la justice. Dans la foulée, le ministre des Finances réagi en rappelant à l’ordre son collaborateur.

Dans cette confusion, l’ancienne équipe dirigeante laisse en héritage, un passif important. De sources médiatiques, l’université de Ngaoundéré est redevable de plus de 5 milliards de FCFA. Le montant est une estimation des dettes fiscales, académiques et commerciales. Dans un mémorandum d’entente, l’université de Ngaoundéré s’est engagée à verser un paiement mensuel des dettes fiscales à hauteur de 64 931 685 FCA, informe le journal Le Drapeau dans sa parution du 08 septembre 2023.

Cameroun : six instituts universitaires sanctionnés

Les sanctions ont été communiquée au public le 30 août 2023. Elles sont consécutives à la tenue de la 29è session la Commission nationale de l’enseignement supérieur privé le 11 août dernier.

Six établissements d’enseignement supérieur privé localisés à Yaoundé, à Bafoussam, à Ngaoundéré, à Garoua et à Bertoua, écopent de sanctions à l’approche de la rentrée académique du 02 octobre prochain. « Avertissement », « blâme », « interdiction d’extension de filières », « fermeture de campus », sont de principales sanctions arrêtées à leur encontre. Ces sanctions leurs sont infligées à cause des disfonctionnements observés au cours des derniers mois. Ces disfonctionnements varient d’un institut à l’autre.

Il est reproché à l’Institut de l’émergence de la santé et des sciences biomédicales de Ngaoundéré d’avoir présenté de manière frauduleuse les candidats au BTS et au HND. A l’Institut supérieur professionnel de sciences et technologie de Ngong dans le Nord, il est reproché l’abandon des étudiants en cours de formation. Le péché commis par l’Institut supérieur des arts et métiers de Bafoussam est « la publicité mensongère » et « l’ouverture de formations non autorisées ». Ce dernier motif a conduit aussi à la sanction de Standard bilingual academy health sciences de Yaoundé. L’Institut supérieur de pétrochimie et d’ingénierie mathématique de Yaoundé écope d’un avertissement pour suspension abusive du directeur de l’établissement.

Les conflits d’intérêt entre les partenaires et l’ouverture frauduleuse d’un campus annexe à Douala ont valu à l’Institut supérieur des sciences, des technologies et d’agriculture localisé à Bertoua, un avertissement et la fermeture de son campus annexe à Douala.

Les disfonctionnements suscités ont été examinés au cours de la 29è session de la Commission présidée par Felix Nicodem Bikoi. Cette session s’est tenue le 11 août dernier au ministère de l’Enseignement supérieur. L’examen a aussi concerné les demandes d’accréditation (création, ouverture, agrément, extension et homologation des filières).

Cameroun-Enseignement supérieur : le gouvernement fixe le calendrier académique 2023-2024

Un arrêté du ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo fixe le début, le déroulement et la fin de l’année académique 2023-2024.

L’acte ministériel de 22 articles repartis en quatre chapitres fixe le calendrier académique des institutions d’enseignement supérieur de la république du Cameroun au titre de l’année académique 2023-2024.

Selon l’article 3 de cet arrêté, les activités universitaires au titre de l’année 2023-2024 commencent le lundi 02 octobre 2023 et s’achèvent impérativement le mercredi 31 juillet 2024 dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur de la République du Cameroun.

Ces activités sont entre autres les enseignements, les formations, les apprentissages, les évaluations continues, les examens finaux, les soutenances des travaux.

L’orientation, les préinscriptions et les inscriptions en cycle de licence débutent le lundi 04 septembre 2023. Les préinscriptions, sélections et inscriptions en Master II et Doctorat auront lieu avant le lundi 06 novembre 2023, date du début des enseignements pour ces cycles, précise l’article 16.

Aux termes des articles 7 et 8, l’année est organisée en deux semestres pour un total d’au moins de 28 semaines et au plus de 32 semaines d’enseignement effectifs. Le premier semestre ira du mardi 03 septembre 2023 au vendredi 1er mars 2024. Le second semestre débutera le lundi 21 mars 2024 pour s’achever le mercredi 31 juillet 2024.

A la lecture de ce texte, le découpage de l’année académique qui s’annonce prévoit deux semestres entrecoupés de périodes d’interruption des enseignements. La première interruption ira du vendredi 22 décembre 2023 à 15h30 au vendredi 03 janvier 2024 à 7h30. Elle coïncide avec la période de Noël et de Nouvel an. Le mois de décembre sera aussi consacré à l’élection des délégués des étudiants.

La deuxième période d’interruption s’étendra du vendredi 1er mars 2024 à 15h30 au lundi 25 mars 2024 à 7h30. Elle correspond sans doute à la période inter semestrielle.  La troisième interruption sera marquée pendant les jeux universitaires qui selon l’article 15 (1) se tiennent du samedi 13 février au samedi 18 février 2024.

Les vacances universitaires quant à elles commencent le mercredi 1er août 2024 à 15h30 et s’achèvent le lundi 09 septembre 2024 à 7h30.

Cameroun-Université de Dschang : suspension de sélection en thèse de doctorat/PhD

Le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur a donné cet ordre au recteur de l’institution universitaire dans une correspondance en date du 17 juillet dernier.

Pour l’année académique qui commence, il n’y aura pas de sélection de candidats pour l’inscription en thèse de doctorat/PhD à l’université de Dschang. Le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo est sans complaisance à ce propos. « je vous demande de suspendre toute sélection en thèse de doctorat/PhD pour l’année académique à venir jusqu’à nouvel ordre et de me faire tenir sous trentaine un rapport« , exige le chancelier des ordres académiques qui motive ladite mesure.
Selon le membre du gouvernement, cet ordre fait suite « à la haute instruction de monsieur le Premier ministre du 19 juin 2023, demandant de veiller à la soutenabilité financière du coût de la formation en cycle doctorat et de mettre fin au préfinancement condamnable des soutenances de thèse par les étudiants dans les universités d’Etat« .

Dans le même document, le ministre demande au recteur de lui faire parvenir un rapport présentant quatre éléments essentiels. Ce sont entre autres la capacité d’encadrement en cycle doctorat des enseignants ; les informations relatives à la prise en charge des dépenses liées à l’encadrement et la tenue des jurys des années antérieures en précisant le montant de dettes le cas échéant ; les pièces justificatives des prises en charge, du paiement effectif des prestations d’encadrement et de soutenance des thèses ; l’existence des lignes budgétaires dédiées à la prise en charge desdites activités.
Ainsi, au regard des exigences sur le contenu de ce rapport, il est temps de faire une pause pour évaluer la capacité financière de l’université à produire des thèses de doctorat/PhD de qualité. Une évaluation de cette situation s’impose. « la production du rapport analytique sollicité est un prérequis à la reprise des sélections en thèse e doctorat/PhD« , conclut le ministre.

Cameroun-Université de Garoua : les premiers amphithéâtres annoncés en avril 2024

La pose de la première pierre en vue de la construction des 9 premiers bâtiments de l’institution universitaire est prévue dans deux mois.

Quitter le site provisoire de l’université de Garoua pour intégrer le campus au quartier Djoumassi n’est plus qu’une question de temps. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, les travaux de terrassement sont en cours depuis le 16 mai dernier. Ils se déroulent sur le site de 200 hectares réservé à la toute première université d’Etat de la région du Nord créée le 05 janvier 2022 par le président Paul Biya. Le calendrier desdits travaux prévoit leur terme le 16 juillet prochain.

La phase suivante concernera le lancement des travaux de construction des bâtiments proprement dits. Le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo procèdera à la pose de la première pierre de cet établissement universitaire dans deux mois.

En effet, toujours selon le ministère, les entreprises vont disposer de 10 mois pour sortir de terre et achever les neuf premiers bâtiments. Ils sont composés de quatre amphithéâtres dont deux de 500 et deux de 300 places. Deux blocs de salles de cours ; deux blocs administratifs ; un bloc pour enseignants. Le chronogramme des travaux fixe l’échéance et la livraison du chantier en avril 2024. Le coût des travaux de construction de cette université s’évalue à 75 608 165 170 FCFA.

Cameroun : Eneo rétablit le courant à l’Université de Douala et menace

Après plus de deux semaines sans électricité, l’entreprise en charge de la distribution de l’énergie électrique reconnecte l’établissement universitaire.

Quatre sites de l’Université de Douala sortent de l’ombre. Le temple du savoir est de nouveau éclairé par les rayons de lumière alimentés via le réseau de distribution d’électricité de la société Eneo. Après plus de deux semaines de fonctionnement sans courant électrique, l’établissement universitaire que dirige le Pr. Magloire Ondoa est éclairé à compter du 3 octobre 2022 et pendant deux semaines d’abord.

Le concessionnaire donne ce temps à l’institution universitaire dans le but d’effectuer « le paiement hormis des ordres de virement déjà en cours, de l’intégralité de ses factures dues allant du 1er janvier au  31 août 2022 ». A défaut, Eneo propose à l’université de passer à la table de négociation avant la fin des deux semaines. Passé ce délai, l’entreprise menace de déconnecter  de nouveau l’université de Douala.

Pour expliquer le rétablissement du courant, Eneo met en avant sa « bonne foi ». Elle dit être sensible aux grands enjeux que présente la rentrée universitaire sur le bon déroulement de l’année académique 2022-2023 ». Par ailleurs, elle semble justifier la déconnexion des sites de l’université d’Etat suite au silence de l’administration.

Dans une correspondance adressée à l’université, Eneo a reclamé la somme de 1.760.818.212 FCFA. André Luther  Meka, un cadre de l’institution universitaire a dans une publication faite sur les réseaux sociaux dénoncé la surfacturation et la durée que couvrait la dette. Selon lui, « la facture de l’université de Douala toute taxe comprise s’élève à 247 millions en instance de paiement à l’agence comptable de l’Université de Douala », déclare-t-il.

Il ajoute que d’après des informations tirées à bonne source, chaque établissement de l’Université de Douala paye régulièrement ses factures et ne se reconnaît pas dans la facture ronflante de la société britannique. Dans cette  publication, il dénonçait aussi le fait qu’Eneo n’ait pas tenu une séance de travail avec l’université pour tirer les réclamations au clair et que la gouvernance recommande la budgétisation d’une « dette aussi colossale ».

Avec l’appel à la négociation de l’entreprise en charge de la distribution d’électricité, les deux parties semblent tenir un discours convergent. Le résultat pourra davantage éclairer le public à ce sujet et sortir définitivement la communauté éducative de l’ombre.

Cameroun-Cabral Libii : « stop à la dérive éducative ! »

Le député Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) décrie l’élargissement du supérieur public aux enseignements généraux plutôt qu’aux enseignements techniques.

Notre formation poursuit quel objectif au juste?

Les rentrées scolaires sont en train de se dérouler, mais pourquoi d’années en années perpétue-t-on les mêmes erreurs?

Lorsqu’on a un baccalauréat technique au Cameroun, il est presqu’impossible de continuer dans le supérieur public.

Car, si les bacheliers A, B, C, D bref de l’enseignement général peuvent continuer dans une dizaine d’universités publiques, où on paie 50 000 frs (seulement), le bachelier F4, F2 technique lui, pour continuer, doit soit présenter un concours dans les écoles supérieures publiques que sont polytech, Ecole des travaux, des postes, des Mines etc., soit alors aller dans une institution privée d’enseignement supérieur pour un BTS, une licence Pro etc. Sauf que là-bas, les droits universitaires sont particulièrement élevés, donc prohibitifs. Ceux qui « contournent » le concours pour être « auditeurs libres », comme c’est le cas dans certains IUT ou à L’ESSTIC, doivent payer des centaines de mille par an.

En clair, dans l’enseignement supérieur public au Cameroun, on restreint manifestement la formation professionnelle et en ingénierie, pendant qu’on élargit la formation généraliste.

Il y a lieu de se demander c’est quoi le plan?

L’Etat ne recrute plus directement dans la fonction publique la plupart des diplômés de polytech ou autres écoles professionnelles ou d’ingénierie. En cela ils ne sont donc plus différents des milliers de titulaires en licences et Masters d’histoire, de droit, de géographie et de sociologie qui se réveillent de leurs aventures universitaires 3 ou 4 ans après le bacc…

Alors plutôt que de produire des milliers de diplômés qui ne savent rien faire de concret, ne faut-il pas inverser et au mieux produire de milliers de diplômés ayant appris à transformer leur environnement, ayant au moins fait des études techniques et technologiques, capables de se mettre ensemble pour créer leurs entreprises?

Par le passé, il y avait peu de lycées techniques, mais les jeunes qui avaient leurs CAP après 4 ans du CETIC se jetaient dans le marché de l’emploi parce qu’ils avaient appris un métier.

Aujourd’hui encore, de nombreux jeunes arrêtent les études après le BACC technique faute de possibilités de continuer directement dans le supérieur public, mais ils ont au moins appris un métier.

Même si l’Etat continue à confier la construction des ouvrages publics à des entreprises étrangères, au moins celles-ci recrutent nos techniciens et ingénieurs…

En même temps on se demande pourquoi un pays aussi attardé que le nôtre compte des ingénieurs au chômage ? Ne peut-on pas leur faciliter l’accès au crédit pour qu’ils se lancent dans l’entrepreneuriat ?

Pourquoi continuer à former frénétiquement des « bons à rien » dans le supérieur public ?

Oui c’est bien le cas!

Moi qui suis juriste, je sais que pour apprendre tous les métiers du droit, il faut rentrer à l’école ou en stage après 3 ou 4 ans de fac. Alors pourquoi perdre d’abord du temps en Fac?

Si on peut former un médecin, un enseignant ou un ingénieur dès son BACC, alors on peut former un magistrat, un avocat, un notaire, dès le BACC.

Il faut arrêter le carnage éducatif!

CL

Cameroun-Rentrée académique 2022 : plus de 157 400 nouveaux étudiants attendus

Le chiffre est du ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo à l’issue du Conseil de Cabinet du 25 août 2022 à l’Immeuble étoile.

 

Au terme de l’année académique 2021-2022, le gouvernement prépare la rentrée universitaire pour le compte  l’année 2022-2023. Le Conseil de Cabinet du mois d’août présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute dans ses services à Yaoundé, a été consacré à l’évaluation de l’année scolaire et académique antérieure et aux perspectives de la prochaine année.

Prenant la parole à cet effet, le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que l’année antérieure se termine sur une note de satisfaction. Jacques Fame Ndongo en a profité pour présenter les dispositions prises par son département ministériel en vue d’une rentrée effective le 4 octobre octobre prochain dans les 11 universités d’Etat et dans les 401 instituts privés d’enseignement supérieur.

En effet, pour la prochaine rentrée, les prévisions révèlent que 157 405 nouveaux étudiants feront leur entrée dans les campus des universités publiques. Ils devraient porter l’effectif total réel à 551 206 étudiants. Ces étudiants seront encadrés par 6 775 enseignants permanents. Y sont inclus, les 573 enseignants de la 3è vague du recrutement spécial de 2000 enseignants prescrit par le président de la République. Certains de ces étudiants pourront intégrer les toutes nouvelles universités d’Etat créées à Bertoua, Ebolowa et Garoua le 5 janvier 2022.

A cet effet et selon le ministre, tout est fin prêt. « Les universités sont prêtes, notamment au niveau du corps enseignant, des étudiants et du personnel d’appui. Et pour les trois nouvelles universités créées par le chef de l’Etat, tout est également prêt. Il y a deux groupes. Les établissements qui étaient en fonction avant la création formelle de ces universités ont leurs locaux et ne présentent aucun problème. Les nouveaux établissements qui fonctionnent depuis la création des trois  nouvelles universités vont également démarrer à la rentrée d’octobre 2022 », rassure le ministre.

« Les dispositions sont prises au niveau des enseignants dans les locaux provisoires, sauf quelques établissements qui fonctionnaient avant, et au niveau de la construction des nouveaux locaux pour abriter les rectorats et les salles de cours. Naturellement tous les rectorats ont été pourvus, ont été loués aussi bien à Bertoua, Garoua  qu’à Ebolowa. Et idem pour les salles de cours qui sont dans les locaux provisoires. Un autre groupe d’établissement fonctionnera à la rentrée 2023-2024», explique le chancelier des ordres académiques.

Cameroun-UY1 : deux ans d’exclusion pour 11 étudiants accusés de tricherie

La sanction est proposée par le doyen de la Faculté des sciences de l’université de Yaoundé 1.

 

11 étudiants inscrits à la Faculté des sciences de la mère des universités du Cameroun ont été « pris en flagrant délit de tricherie ». Un communiqué en date du 17 juin 2022 signé du doyen de cet établissement universitaire précise les matricules, noms, niveau d’étude, filières, motifs et sanctions des intéressés. Il s’agit des étudiants des filières chimie, physique et microbiologie, tous au niveau 3.

Plusieurs motifs sont invoqués à leur encontre. Ceux-ci sont : échange des réponses liées à l’épreuve d’examen (deux étudiants), tricherie avec documents (un étudiant), tricherie avec téléphone (deux étudiants), substitution de personnes (cinq étudiants), signe distinctif sur les copies (un étudiant). Tous ces étudiants risquent une exclusion de deux ans au moins au terme du conseil de discipline.

11 étudiants menacés d’exclusion à l’Université de Yaoundé 1
Communiqué du doyen

Cameroun : parcours et réactions des trois nouveaux recteurs

Remy Magloire Dieudonné Etoua, Boubakari Oumarou, Jean  Bosco Etoa Etoa sont respectivement les tout premiers recteurs des universités de Bertoua, de Garoua et d’Ebolowa.

 

 

Annoncées le 31 décembre 2021 et créées par décret du président Paul Biya le 05 janvier 2022, les plus jeunes universités d’Etat du Cameroun ont leurs recteurs. Le chef de l’Etat les a nommés vendredi 03 juin 2022. C’est à la faveur du décret N° 2022/203 du 03 juin 2022 portant nomination de recteurs dans certaines universités d’Etat. Il s’agit des professeurs :

Jean  Bosco Etoa Etoa, tout premier recteur de l’université d’Ebolowa (Sud)

 Maître de conférence, il était conseiller technique au secrétariat général des services du Premier ministre avant sa nomination. Il y était chef de la division de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche. Titulaire d’un doctorat PhD en mathématiques, il a fait ses études à l’université paris VII, à l’université  Paris VI où il a étudié la programmation mathématiques. Il est aussi passé par l’Ecole supérieure polytechnique de de Montréal. Sa carrière d’enseignant commence à l’université de Yaoundé II Soa, au sein de la Facult2 des sciences économiques et de gestion.

A l’issue de sa nomination, le nouveau recteur exprime sa gratitude : « C’est un sentiment de gratitude pour  la confiance que le chef de l’Etat place en moi. J’ai été ce que je suis grâce à mon PM qui m’a accompagné. Ma tristesse c’est que je vais quitter le Cabinet mais la mission qui m’attend est exaltante. J’espère être à la hauteur », lance le nouveau recteur.

Boubakari Oumarou, tout premier recteur de l’université de Garoua (Nord)  

Avant sa nomination à ce poste, ce maître de conférences occupait la fonction de directeur des affaires administratives et réglementaire dans les services du Premier ministre. Professeur en droit public, il a fait des études supérieures à l’université de Paris I et à l’université de Paris VI. L’enseignant des universités a débuté sa carrière à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Ngaoundéré. Il est fier de sa nomination à la tête de la première université de la région du Nord.

Après la publication de ce décret, « c’est un sentiment de gratitude, de fierté. Je voudrais exprimer à l’endroit du chef de l’Etat, tous mes remerciements, toute ma reconnaissance et aussi à ma haute hiérarchie au niveau de la primature eux qui ont bien voulu me proposer à ce poste », déclare le recteur.

Remy Magloire Dieudonné Etoua, tout premier recteur de l’université de Bertoua (Est)

Avant sa nomination, le spécialiste des mathématiques appliquées était directeur de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé. Poste qu’il occupe depuis 2017 juin 2017. Un décret du chef de l’Etat rendu public le 08 juin 2020, le maintient à la tête de cette grande école. Bien avant l’Ecole nationale polytechnique, il était sous-directeur de la diplomation, et de l’authentification au ministère de l’Enseignement supérieur. Après sa nomination, il livre ses premières impressions :

« J’exprime très respectueusement ma profonde gratitude à l’endroit de Monsieur le président de la République ; je remercie également la haute hiérarchie et monsieur le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur. Je vais m’atteler en collaboration avec les enseignants, le personnel d’appui et les étudiants de la toute nouvelle université de Bertoua afin de mériter la très haute confiance que le chef de l’Etat a bien voulu placé à ma modeste personne, à l’aune des missions de l’université à savoir l’enseignement, la recherche et l’appui au développement », s’engage le recteur.

Cameroun-universités : croisade ouverte contre les réseaux de faux doctorats

Une association saisit le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à l’effet d’ouvrir une enquête afin de démanteler ces réseaux de fabrication de docteurs médiocres.

L’environnement universitaire du Cameroun serait pollué par de faux doctorats fabriqués de toutes pièces contre paiement de sommes d’argent. En effet, « il nous revient avec de nombreux indices à l’appui, que l’Université camerounaise serait infestée par des réseaux de faux doctorats (…) Cette criminalité obéirait aux règles impitoyables de la mafia », écrit la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination à l’attention du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo.

Dans une correspondance en date du 19 avril 2022, cette association formule une « demande pressante d’ouverture d’une enquête rigoureuse sur les réseaux de faux doctorats au sein de l’université camerounaise » à l’adresse de l’autorité gouvernementale. Cette correspondance fait suite à des renseignements reçus par l’association, révélant « que des thèses seraient rédigées par des équipes spécialement montées contre payement cash pour des cancres sans niveau, avec la complicité de certains chefs d’établissements », dénonce la Commission.

L’organisation poursuit en faisant remarquer que « ces nullards seraient encore des privilégiés dans les recrutements avec le concours des mêmes réseaux ». Autant de motifs et bien d’autres qui poussent les membres de cette association créée le 03 juin 2003 à saisir le ministre afin qu’il mobilise sa « diligente autorité pour l’ouverture sans délai d’une enquête, suivie des déchéances et la saisine de la justice », peut-on lire.

Cameroun : la grève des enseignants s’achemine au niveau supérieur

Le Syndicat des enseignants du supérieur (Synes) a brandi un préavis au ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur, fixant le début de la grève au 02 juin 2022.

Le vent de grève parti de l’Education de base le 14 février secoue les Enseignements secondaires depuis le 21 février 2022. Alors que le gouvernement se mobilise pour calmer ses ardeurs, la tempête souffle en direction de l’Enseignement supérieur.

Après les premières menaces de faire irruption dans le mouvement en soutien aux enseignants du secondaire les 28 février et 07 mars 2022, les enseignants du supérieur fixent le début de la grève dans les campus universitaires dès le 02 juin 2022.

Cette décision découle d’une réunion entre le secrétaire général du Synes et les coordonnateurs Synes des universités d’Etat, tenue le 17 mars  2022. La rencontre faisait suite selon le communiqué du syndicat, à l’ignorance par le gouvernement, des problèmes des enseignants du supérieur dans le processus de dialogue social visant à répondre aux revendications des enseignants du secondaire et de l’Education de base.

Ainsi, le syndicat « exige du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de faire payer à échéance, la première tranche de la prime de modernisation de la recherche pour l’année 2022 ; lui demande de communiquer, avant la fin du mois de mai 2022, un échéancier raisonnable d’apurement de toute la dette académique des universités d’Etat ; invite les enseignants du supérieur à suspendre toutes les activités académiques à compter du 02 juin 2022 (…) »

Dans son communiqué du 28 février 2022, le Synes rappelle au gouvernement les privations de droits faites aux enseignants du supérieur « depuis belle lurette ». Il s’agit entre autres des « heures complémentaires, encadrement des mémoires et thèses, jurys de soutenances, vacations, etc. ». Le mouvement syndical y propose aussi « la tenue effective du Forum national de l’éducation afin d’examiner les problèmes qui minent le système éducatif camerounais ».

Ainsi, à la lecture du préavis de grève, le gouvernement dispose de deux mois une semaine pour traiter les revendications des enseignants du supérieur. Mais, l’on se demande si ce préavis ne constitue pas un moyen de chantage de la part des enseignants du supérieur qui profitent de la forte mobilisation de leurs homologues du secondaire pour se lancer dans cette aventure.

Université numérique : un virus paralyse l’implémentation du projet de Paul Biya

Initialement prévue le 30 décembre 2020, Eximbank China et le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) évoquent des perturbations subies du fait de la pandémie du Covid-19.

Eximbank China, qui finance le projet « e-national higher education network (Ehen) » ou « l’Université numérique du Cameroun », à hauteur de 75 milliards F CFA, en vertu d’un accord de crédit signé le 22 août 2016 avec l’Etat du Cameroun, a décidé d’étendre la date de clôture de ce projet au 22 avril 2022. En raison, explique-t-on, des perturbations liées à la pandémie du Covid-19.

Or, l’implémentation du projet « Université numérique » était Initialement prévue ce 30 décembre 2020.  La période d’extension du projet permettra entre autre d’achever la mise à niveau et le calibrage l’alimentation électrique des campus pour les adapter au fonctionnement des centres; le test de fonctionnement et la mise en exploitation des centres et du Réseau virtuel d’interconnexion des universités d’Etat et du Minesup (RIC) ; l’installation du Système informatique de gestion en réseau de l’Enseignement supérieur (Sigires) au ministère de l’Enseignement supérieur dans les universités; la formation et le transfert des compétences aux homologues nationaux et la rétrocession des centres au Minesup et aux universités.

Le chef d’Etat Paul Biya, dans l’optique d’assurer la transformation numérique des Universités camerounaises à travers la digitalisation des enseignements et des activités administratives des Universités, avait mis sur pied l’« Ehen ».

Ce projet comporte quatre composantes principales dont la fabrication en Chine, le transport vers le Cameroun et la distribution dans les Universités de 500 000 ordinateurs portables (le PBhev) aux étudiants des Universités publiques et privées; la construction, l’équipement et la mise en exploitation de neuf Centres ultramodernes du développement du numérique universitaire, dont un dans chaque Université d’État et un à l’Université Inter-États Congo-Cameroun à Sangmélima ; la mise en place d’un Réseau virtuel d’interconnexion des Universités d’État et du ministère de l’Enseignement supérieur (Ric) géré par un Centre national du numérique universitaire à construire, équiper et mettre à la disposition du ministère de l’Enseignement supérieur; la conception, le développement et la mise en exploitation du Système Informatique de gestion intégrée de l’Enseignement supérieur au Cameroun (Sigires).

Cameroun : le recteur de l’Université de Yaoundé 1 agressé dans son cabinet

Les auteurs seraient des responsables dans ladite université qui accusent le Pr. Maurice Aurélien SOSSO d’avoir interdit l’accès sur le campus à une dizaine de personnels.

Ça chauffe à l’Université de Yaoundé 1. Le 22 novembre 2021, le recteur de l’Université de Yaoundé a été agressé dans son cabinet, informe la cellule de communication de cet établissement supérieur créé en 1993. Elle dénonce  que le chef de la Division de la restauration, M.Enyegue Benoit,  et son épouse Mandob Damaris épse Enyegue, chef de la Division des enseignements et du personnel enseignant aient  proféré des invectives et des menaces à l’endroit du Recteur, Pr. Maurice Aurélien Sosso. .

Ces derniers accuseraient le recteur de leur avoir interdit l’accès sur le campus, ainsi qu’a d’autres responsables de l’Université. Ce que dément la cellule de communication dans sa note rendue publique. « Pour l’instant, le Recteur de l’Université de Yaoundé il n’a signé aucun acte administratif interdisant l’accès au campus à des responsables nommés par Décret présidentiel et, de surcroit, ne saurait le faire sans se référer à la hiérarchie », écrit-elle.

L’on apprend  que la discorde a déclenché  le 11 novembre 2021 à la Direction des Affaires Académiques et de la Coopération. Le recteur de l’Université de Yaoundé y avait effectué une descente pour s’enquérir de la situation des listes de sélection des étudiants en Master et Doctorat, « qui y étaient en souffrance depuis plus de quatre semaines, menaçant la paix sociale au sein du campus ».

« La séance de travail du Recteur a pu identifier les points de blocage et trouver une solution pour leur publication sans délai. Des responsables dont le laxisme et la désinvolture ont été remarqués au cours de la réunion, se sont résolus à braver l’autorité du Recteur en outrepassant ses instructions et commanditant invectives et dénigrements de toutes natures à son encontre dans les réseaux sociaux et dans les médias », rapporte  la cellule de communication.

Elle prévient que « le Chef de la Division de la Restauration et son épouse, formulent des menaces d’attenter à la vie du Recteur depuis la date de la réunion sus évoquée par personnes interposées. Cette situation exige que les mesures de sécurité soient renforcées dans l’enceinte universitaire. C’est uniquement dans cet esprit que les concernés ont été interpelés dans la matinée du lundi 22 novembre 2021. La fouille de leur véhicule a révélé la présence d’armes blanches notamment 08 machettes actuellement détenues par  le Commissariat de police du 5e Arrondissement de Yaoundé, qui a ouvert une enquête ».

Ladite enquête devrait permettre de voir clair sur les causes profondes de cette discorde qui agite le campus.  .

Cameroun : le ministre Jacques Fame Ndongo s’explique sur « la lenteur » du processus d’authentification des diplômes

Le patron de l’Enseignement supérieur (Minesup), était face aux Députés le 18 novembre 2021. 

Jacques Fame Ndongo a été interpellé par le député KUM John NJI sur « l’apparente » lenteur observée dans le processus d’authentification des diplômes au ministère de l’Enseignement supérieur, et sur les délais de traitement des dossiers de demande d’équivalences des parchemins délivrés au terme des formations dispensées à l’étranger.
Le Minesup a indiqué que l’authentification des diplômes intègre aussi bien ceux obtenus sur le plan national que ceux délivrés à l’étranger. Dans un premier cas, elle est faite en collaboration avec le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Elle est faite en collaboration avec les Universités émettrices, desdits parchemins.
Pour le compte de l’année 2021 par exemple, le décompte affiche plus de 40 000 diplômes authentifiés.
8000 équivalences accordées
Concernant l’établissement des équivalences des diplômes, Jacques Fame Ndongo, a précisé que cette procédure est permanente dans son département ministériel. Les statistiques de l’année en cours permettent de constater que 8000 équivalences de diplômes ont été accordées au cours des trois dernières commissions nationales des équivalences.
Pour ce qui est de l’amélioration des lenteurs dans le processus d’authentification des diplômes, le Minesup a évoqué le projet présidentiel E-National Higher Education Network, en cours de mise en œuvre qui va permettre la dématérialisation des données universitaires à travers la mise en place de neuf Centres de Développement du Numérique Universitaire.
Ce système permettra de passer du modèle actuel de diplôme analogique sur papier à un nouveau modèle de diplôme numérique qui se présentera sur la forme d’un code permettant l’authentification instantanée de tout diplôme délivré par le système d’enseignement supérieur camerounais.

Cameroun : le Tribunal administratif réhabilite le Pr Messanga Nyamding dans ses fonctions à l’IRIC

Le 22 mars 2021, il avait été mis à la disposition de l’annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Ngaoundéré, annexe Garoua.

Dans une ordonnance rendue le 15 octobre 2021, le Tribunal administratif juge recevable la plainte du professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamding et suspend les effets de la décision qui l’affecte à Ngaoundéré.

Cette décision d’affectation à l’annexe de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Ngaoundéré, annexe Garoua,  était parue aux yeux du professeur Nyamding comme un règlement de compte politique du ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo.

Approché par le confrère Ernest Obama, celui qui occupait avant son affectation, le poste de chef de département de l’Intégration et de la Coopération, n’a pas caché sa joie. « J’ai toujours dis que le Cameroun de Paul Biya est un Etat de droit…. Je suis en conférence actuellement à l’Université de Ngaoundéré, je voudrais prendre tout le temps pour voir ce qui se passe. Mais en réalité c’est la victoire de la justice » , s’est-il réjoui.

« J’ai énormément souffert. Je voudrais saisir cette opportunité pour rassurer ceux qui ont cru qu’il fallait me détruire que, sans rancune, je ne ferais ni chasse aux sorcières, ni règlement de compte. Je continue à croire qu’avec l’Etat de droit, on va avancer« , a poursuivi le professeur en contrat avec l’Iric depuis 2001.

Mais il faut dire que la décision du Tribunal administratif au sujet de cette affection à Ngaoundéré, ne repose que sur la forme. A présent que la plainte du requérant est jugée recevable avec  suspension des effets de la décision du ministre Fame  Ndongo, le tribunal devrait maintenant la juger dans le fond.

Universités camerounaises :  le binôme (distanciel-présentiel) pour contourner le problème des effectifs pléthoriques

Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a présidé le 28 Septembre 2021, les travaux de la Commission de coordination universitaire (CCU).
Le problème de massification des effectifs dans les universités publiques, la prise en charge des dépenses liées au fonctionnement des Centres de développement du numérique universitaire (CDNU), sont quelques sujets abordés hier au cours de la réunion de la Commission de coordination universitaire (CCU).
Au terme de la rencontre, plusieurs résolutions ont été prises, notamment l’appel des responsables des universités d’Etat à consolider le binôme distanciel-présentiel afin de résoudre le problème de la massification des effectifs pléthoriques.

La CCU autorise le Minesup à formuler une doléance auprès du Premier ministre, à l’effet de solliciter un budget additionnel pour la prise en charge des dépenses liées au fonctionnement des CDNU.

Cameroun : Wantou Siantou renverse Fame Ndongo devant le juge administratif

Dans une affaire de fraude aux examens, le ministre de l’Enseignement supérieur avait infligé au promoteur des établissements Siantou un blâme. L’homme d’affaires a fait annuler devant la justice cette décision. Les arguments des deux parties.
 

L’Institut universitaire Siantou va démarrer la prochaine année académique avec une casserole en moins. L’enquête est menée par Kalara. Il y a dix ans, exactement le 5 juillet 2011, Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) avait infligé au promoteur de cet Institut universitaire, Lucien Wantou Siantou, un blâme pour une fraude durant l’examen national du Brevet de technicien supérieur (BTS), organisé cette année-là. Le Tribunal administratif de Yaoundé a effacé la sanction le 25 août dernier.

Cette bataille judiciaire tire sa  source d’une correspondance datée du 14 février 2011 et signée par le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo désignant deux enseignants de l’Institut Siantou supérieur pour proposer des épreuves en vue de l’examen national de BTS prévu en juillet de la même année. Il s’agit notamment de Frédéric Tchoko, le chef de département filière comptabilité et gestion, et Félix Nkiendem, chargé du cycle HND. Ces propositions d’épreuve devaient « être scellées et déposées par le responsable académique de complexe Siantou supérieur à la direction du Développement de l’Enseignement supérieur » , le Minesup.

Profs bannis des amphis

Mais « ces enseignants ont déposé de leur propre chef lesdites épreuves au ministère  de l’Enseignement supérieur sans précaution aucune ». Plus grave, lors de l’examen du BTS, il était découvert que « parmi ces épreuves, certaines ont été proposées aux étudiants à l’examen de BTS blanc du Complexe Siantou supérieur ». L’affaire a fait grand bruit. Les candidats des autres instituts privés criaient au favoritisme. Face à la situation, le Minesup décidait d’annuler les épreuves querellées.

Frédéric Tchoko et Felix Nkiendem étaient suspendus de tout enseignement au niveau du supérieur jusqu’à nouvel avis » pour fraude à un examen officiel. Le ministre avait retenu à leur charge plusieurs griefs : « négligences graves, manquements à la déontologie académique, etc ». M. Wantou Siantou  a écopé d’un blâme en qualité d’employeur des enseignants incriminés. L’homme d’affaire fait le reproche au ministre de l’avoir sanctionné « sans faute », sans entendre sa version des faits.

Il se disait victime d’excès de pouvoir. S’agissant de « l’absence de faute » alléguée, Me Éric Bindzi, l’avocat de M. Siantou, a expliqué dans ses écritures que les enseignants incriminés « ont agi en leurs risques et périls, sans autorisation du Complexe supérieur». Pour lui les « actes isolés » posés par ces deux enseignants s’analysent à un abus de fonction de leur part et ne sauraient

Engager la responsabilité de l’employeur

Répondant à cet argumentaire, le représentant du Minesup dans la procédure a estimé que la «négligence frauduleuse » déplorée ne saurait être imputée aux seuls enseignants, l’Institut universitaire Siantou n’a pas pris toutes les dispositions idoines pour la bonne exécution des consignes du ministre contenues dans sa correspondance désignant les profs bannis.

Concernant la violation du principe du contradictoire, Me Bindzi a indiqué que M. Siantou a été sanctionné sans avoir donné sa version des faits. Et c’est à travers un communiqué de presse que M. Siantou a pris connaissance de la sanction attaquée.

Civilement responsable 

Sur les griefs le représentant de l’Etat indique que lorsque l’affaire déclenche, une équipe de la cellule de lutte contre la corruption du Minesup s’est rendue au Complexe Siantou le 21 juillet 2011 pour auditionner les mis en cause. « M. Siantou n’a pas été auditionné, reconnait-il, c’est tout simplement de son propre fait lié à son voyage à l’étranger et non du fait de l’administration ». «  L’administration face à son absence s’est contentée de constater simplement l’impossibilité de le notifier et de l’auditionner sur les circonstances de cette fraude ».

Il précise que la décision a été prise pour empêcher les troubles à l’ordre public « du fait des conséquences des négligences frauduleuses ayant induit le traitement inégalitaire des étudiants soumis à un même examen ». Pour lui, la décision attaquée « vise plutôt à crédibiliser la qualité » des diplômes.

En présentant son réquisitoire dans la procédure, le ministère public a pris fait et cause pour le plaignant. Selon lui, l’excès de pouvoir évoqué saute aux yeux. « Il est clair que l’acte attaqué n’indique pas la faute commise par M. Siantou dans la commission des fautes reprochées aux enseignants ».

Avant de préciser que même si on peut invoquer le principe de « civilement responsable », l’administration a bafoué les droits de la défense en omettant le contradictoire. Finalement, le tribunal a donné gain de cause à M. Wantou Siantou en annulant la décision attaquée « en ce qui le concerne ».

Cameroun : Guy Parfait Songue tient son diplôme post-doctoral

Attendu depuis sept ans, l’Université panafricaine de la renaissance (Per Ankh Uhem Mesut) basée à Paris en France vient de lui délivrer le précieux sésame. Attestant par ailleurs qu’il fût major des majors en 2014.

Son diplôme a été signé par le professeur Grégoire Beyogo le 18 juillet 2021. Il reconnait qu’entre  2013 et 2014,  le candidat Songue a été major des majors à l’issue d’un séminaire doctoral et post-doctoral  en méthodologie de la recherche, politologie, philosophie, égyptologie et épistémologie.

Guy Parfait Songue est fier de brandir son diplôme et estime que justice vient d’être rendue sur un vieux dossier académique. Car il était en attente dudit diplôme depuis 7 ans.

Selon lui, sa délivrance a trainé en raison « de très grandes activités ténébreuses menées par des gouvernants camerounais et français » afin dit-il de l’anéantir, « et que jamais il ne soit pas solennellement su que j’ai été major des majors dans un programme post-doctoral international », affirme celui qui avait prétendu sur la base de ses « visions prophétiques » que Paul Biya ne serait pas candidat à la présidentielle de 2018.

A noter que le diplôme de l’Université panafricaine de la renaissance (Per Ankh Uhem Mesut) fait de Guy Parfait un chercheur et enseignant.

Cameroun : l’université honore le professeur Joseph Owona

Une cérémonie de présentation d’un ouvrage rassemblant des articles consacrés au constitutionaliste a lieu ce 1 juillet 2021 à Yaoundé.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, préside ce jour dans un hôtel de la place, la présentation publique des mélanges offerts au Professeur Joseph Owona. Ouvrage offert par ses collègues ou ses collaborateurs en rapport avec son champ de recherche et ses articles publiés.

La cérémonie de ce jour prévoit trois articulations majeures :

  • 1- Un Colloque scientifique sur l’exception du Droit, axé sur deux interventions à savoir: les fondements constitutionnels du Droit commercial et la rencontre tripartite sur la réflexion d’une technologie politique de sortie de crise au Cameroun ;
  • 2- Une présentation des mélanges et allocutions. Cette deuxième partie comportera une Note de lecture survie d’une interprétation sur le thème: «la didactique de l’exception, objet des mélanges en l’honneur du professeur Joseph Owona ».
  • 3- Remise des mélanges proprement dits sous la conduite du ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, par les auteurs, les anciens collègues et les étudiants.

Il s’agit de rendre un hommage au professeur Joseph Owona, agrégé des Facultés de droit, professeur émérite des universités camerounaises, ancien Directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC), Chancelier honoraire de l’Université de Yaoundé, ancien ministre de l’Enseignement supérieur.

Un homme qui, en plus d’avoir un parcours universitaire illustre, a occupé de hautes fonctions sur le champ politique en même en dehors. Il est en ce moment membre du Conseil constitutionnel. Dans le passé, outre le poste de ministre des Enseignements supérieur,  il a été ministre de la Santé publique, de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, du Contrôle Supérieur de I‘État. Joseph Owona a par ailleurs été Secrétaire général de la présidence de la République, et président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football.

Il est auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages, lauréat de plusieurs prix et décorations de par monde.

Cameroun : le Pr Laurent Charles Boyomo Assala n’est plus directeur de l’Esstic

Dans le lot des nominations du chef de l’Etat dans les universités publiques, signées ce 26 mai 2021,  le Prof Assala est remplacé par le Pr Alice Nga Minkala épouse Mouko.

 

Le chef de l’Etat Paul Biya a nommé des responsables à la tête de certaines universités d’Etat. Des recteurs,  doyens,  directeurs et conseillers techniques, notamment dans les universités de Douala, Maroua, Yaoundé 1 et 2.

A l’université de Yaoundé 2 justement, le Pr Boyomo Assala, directeur de l’Ecole superieure des sciences et techniques de l’information et de la communication, est remplacé par le Pr Alice Nga Minkala épouse Mouko, précédemment directeur adjoint chargée des études (Dace).

Le Pr Alice Nga Minkala épouse Mouko est une  journaliste de formation. Son prédécesseur aura passé  16 ans à la tête de l’Esstic. Le Pr Assala  est appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

Cameroun – Nécrologie : décès de Louis – Marie Djambou, promoteur de l’Institut Universitaire du Golfe de Guinée

L’un des pionniers de la création des  Instituts professionnels d’enseignement supérieur dans le pays  a rendu l’âme ce 7 janvier 2021. L’expert-comptable serait mort en évacuation sanitaire du côté de la Belgique.

Mauvaise nouvelle pour la communauté éducative, Louis-Marie Djambou, promoteur de l’Institut Universitaire du Golfe de Guinée est mort ce jour. L’expert-comptable succombe à une maladie qui lui rendait la vie difficile.

Louis Marie Djambou fait partie des premiers camerounais qui se sont lancés dans la création des IPES (Institut Professionnel d’enseignement supérieur) pour répondre aux besoins des entreprises en quête effrénée de compétences locales. Il fonde alors  ESG-ISTA qui devient en 2011 l’Institut Universitaire du Golfe de Guinée (IUG).

Un institut composé de trois (03) établissements à savoir : l’École Supérieure de Gestion (ESG), l’Institut Supérieur des Technologies Avancées (ISTA) et l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées (ISA), Ses campus sont basés à Bassa-Douala, où l’on forme  dans les domaines du Commerce et de la gestion, de la communication et de l’information, de l’industrie et des nouvelles technologies et de la formation paramédicale.

Autant que Joseph Ndi Samba décédé le 13 mai 2016, le monde universitaire camerounais perd à nouveau l’un de ses valeureux acteurs Louis Marie Djambou.

Doctorat professionnel : Fame Ndongo organise le deuil du « mort-né »

Suite aux instructions du Premier ministre, le patron de l’Enseignement supérieur enjoint le recteur de l’université de Yaoundé II de lui transmettre le fichier des candidats inscrits. Ainsi,  s’acheminerait-on vers un remboursement des  frais de scolarité.

L’on se rappelle que le 5 novembre 2019, le secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, agissant au nom du Premier ministre Joseph Dion Ngute, adressait une correspondance au ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Famé Ndongo, dont l’objet était « suspension du doctorat professionnel dans les universités d’État au Cameroun ». Lui prescrivant « de prendre instamment toutes les dispositions nécessaires afin de mettre définitivement un terme à toute initiative tendant à l’instauration d’un doctoral professionnel, sous quelque forme que ce soit, car contraire à la Directive n°02/06-UEAC-019-CM-14 du 11 mars 2006 portant organisation des études universitaires dans l’espace Cemac dans le cadre du système LMD. ».

Le 17 janvier 2020, Jacques Fame Ndongo a débuté la mise en application de cette instruction. D’après une correspondance adressée au recteur de l’université de Yaoundé II Soa, et dont journalducameroun.com a reçu copie, le ministre sollicite le fichier de toutes les personnes précédemment inscrites au doctorat professionnel. « Vous y ferez une présentation par filière, spécialité et indiquerez éventuellement les critères ayant régi leur sélection, les sommes collectées au titre de leur frais de scolarité ainsi que l’affectation de ces fonds », sollicite le Minesup.

Il ajoute : « Vous indiquerez si ces frais de scolarité ont été versés dans un compte régulier, si le mode d’ordonnancement a respecté les règles d’usage, tout en précisant si les clés de répartition (service commun et établissement) ont été respectées, et vous indiquerez leur sort, c’est-à-dire, l’affectation de ces fonds et si possible les montants dus à chaque doctorant concerné. Le rapport circonstancié attendu devrait être accompagné par des pièces justificatives. ».

On se souvient qu’il y a deux ans, un différend a opposé le recteur de l’université de Yaoundé II, Pr Adolphe Minkoa She à l’ex Doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques, Pr Magloire Ondoa, aujourd’hui recteur de l’université de Douala. Ce dernier avait ouvert le cycle doctorat professionnel à Yaoundé II. Le recteur s’y en était vivement opposé. A l’époque, l’affaire avait été résolue au cours d’une conférence des recteurs. Il avait en effet été arrêté que le doctorat professionnel ne repose sur aucun fondement juridique, par conséquent, pas reconnu dans l’enseignement supérieur au Cameroun.

Comme pour clore définitivement ce chapitre, le Premier ministre, dans la même correspondance du 5 novembre dernier a demandé au Minesup de soumettre à son appréciation, dans les meilleurs délais, « un projet de décret actualisé règlementant l’organisation du cycle de Doctorat dans les institutions universitaire au Cameroun ».