Enseignement supérieur au Cameroun: l’ENSPT devient SUP’PTIC

Ce changement de dénomination fait l’objet du décret N°2016/425 signé du président de République Paul Biya, le 26 octobre 2016

L’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications (ENSPT) prend la dénomination d’Ecole nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC). Tel est l’article 1er du décret N°2016/425 signé du président de République Paul Biya, le 26 octobre 2016.

Etablissement public d’enseignement supérieur à « statut particulier » au Cameroun, SUP’PTIC est dotée « de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ». Ce nouveau statut lui confère une marge de man uvre beaucoup plus grande, puisque n’étant plus une « direction » dépendante d’une tutelle. Idem pour l’Ecole nationale supérieure des Travaux publics (ENSTP) et l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS), respectivement réorganisés par décrets N°2016/426 du 26 octobre 2016 et N°2016/427 de la même date.

Les missions de SUP’PTIC
Placé sous la tutelle technique du ministère des Postes et Télécommunications, sous la tutelle académique du ministère de l’Enseignement supérieur et sous la tutelle financière du ministère des Finances, cet établissement est chargé des missions : d’enseignement supérieur professionnel, de formation technique spécialisée, de formation continue et de recherche appliquée en matière de poste, de télécommunications et de technologies de l’information et de la communication (TIC), de formation en gestion des entreprises relevant de ces domaines.

Un plus dans la transformation de l’ENSPT en SUP’PTIC : l’apport des TIC à l’ère du numérique. A cet effet, l’alinéa 4 de l’article 2 du décret précise que « des centres de formation et de recherche appliquée et des incubateurs dans les métiers des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, peuvent, en tant que de besoin être créés par arrêté conjoint du ministre chargé des postes et télécommunications et du ministre chargé de l’enseignement supérieur, après délibération du Conseil de Direction ».

L’accès aux formations
SUP’PTIC garantit « l’égal accès aux formations à toute personne de nationalité camerounaise, remplissant les conditions académiques requises dans les limites de ses capacités d’accueil », souligne l’alinéa 1 de l’article 20 dudit décret. Ce n’est pas dire que l’accès est fermé aux étudiants de nationalité étrangère. Bien au contraire, ceux remplissant les conditions académiques requises peuvent être admis à SUP’PTIC, « conformément aux usages internationaux et/ou aux conditions et accords signés entre le Cameroun et le pays d’origine des postulants », tel que prévu par l’alinéa 2 du même article.

A SUP’PTIC, les études sont organisées en cycles et filières de formation, déclinés en Licence, Master et Doctorat/PhD. L’établissement dispose ainsi de trois structures d’encadrements à savoir : un Conseil des Enseignements, des Etudes, de la Recherche et Scientifique ; un Conseil des Professeurs et un Conseil de Discipline.

Dispositions transitoires
Fondamentalement, la nouvelle donne – en matière de dénomination – ne change rien pour les étudiants en cours de formation à l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications. Régis par la réglementation sous l’empire de laquelle ils ont été admis à cette école, ils le resteront jusqu’à la fin de leur scolarité, souligne l’article 48 du décret présidentiel. Par ailleurs, le personnel enseignant en service reste régi par son statut d’origine « sous réserve du changement de statut, conformément à la réglementation en vigueur ».

Reste donc que le patrimoine de l’ENSPT (biens meubles et immeubles) soit transféré à SUP’PTIC, conformément à l’article 45 du décret N°2016/425 qui vient donc abroger toutes dispositions antérieures contraires, notamment le décret no 92/050 du 24 mars 1992, portant statut de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications.

L’entrée de l’ENSPT à Yaoundé, la capitale camerounaise.
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Cameroun: les IPES accueillent 20% de la population estudiantine nationale

Au nombre de 185 au 30 septembre 2015, les instituts privés d’enseignement supérieur accueillent quelque 72 000 étudiants

Les Instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) au Cameroun accueillent «quelque 72000 étudiants soit 20% de la population estudiantine nationale», a révélé mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur au cours du conseil de Cabinet de septembre 2015, présidé par le Premier ministre.

«Leur nombre est passé de 12 en 2001, au moment de la promulgation de la loi d’orientation de l’enseignement supérieur, à 185 à ce jour. Autrefois concentrés à Yaoundé et Douala, ces instituts ont essaimé dans toutes les huit autres régions», a précisé le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Cette croissance ne va pas cependant sans poser des problèmes. «En dépit des progrès réalisés, des efforts méritent d’être faits pour assurer l’employabilité des diplômés, moderniser les équipements didactiques, relever le niveau des enseignants et surtout renforcer la composante industrielle, scientifique et technologique des cursus offerts dans les instituts privés d’enseignement supérieur», peut-on lire dans le communiqué publié à l’issue du conseil de cabinet du mois de septembre.

Dans une annonce diffusée le 25 août 2015, le Minesup informait que les universités publiques et les instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleraient au total «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.


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Cameroun: les universités publiques et les IPES accueilleront 450.000 étudiants lors de la rentrée 2015-2016

Le chiffre a été communiqué mardi, 25 août, par le ministre de l’Enseignement supérieur. De nouvelles offres académiques annoncées

Le Cameroun connait chaque année une «croissance exponentielle du nombre d’étudiants», a expliqué mardi, 25 août 2015, dans un communiqué, le ministre de l’Enseignement supérieur. Le Pr. Jacques Fame Ndongo a souligné, pour illustration, dans ce document lu sur la radio publique nationale, que les universités publiques et les Instituts privés d’enseignement supérieurs (IPES) accueilleront «environ 450 000 étudiants» pour la rentrée académique 2015-2016.

Le Minesup a ainsi indiqué que, outre les formations déjà dispensées dans les huit universités d’Etat et les nombreux IPES recensés sur l’étendue du territoire, les étudiants camerounais auront droit à de nouvelles offres académiques dès la rentrée prochaine.

Il a ainsi été annoncé que l’université panafricaine, dont le siège continental a été attribué à Yaoundé en février 2015 par les pays membres de l’Union Africaine, sera installée «avant la fin de l’année 2015». La construction de son siège définitif, sur l’axe Yaoundé-Nsimalen, devrait débuter en 2016. «Les cours concernant le pôle « gouvernance, humanités et sciences sociales » se déroulent normalement à l’université de Yaoundé I et à l’université de Yaoundé II depuis octobre 2012», a précisé le ministre.

Autres nouvelles offres
L’Université inter-Etats Cameroun-Congo, qui sera installée à Sangmélima accueillera «dès novembre 2015» des étudiants des deux pays, «voire d’Afrique centrale» dans la filière «TIC, Ingénierie numérique scientifique», «et plus tard humanité numérique». Le concours sera lancé le 28 septembre 2015, a annoncé le Minesup. La première phase de construction des locaux définitifs de cette université a débuté le 28 août 2015, a-t-il rappelé. Le deuxième site sera quant à lui aménagé en 2016. Un siège et des locaux provisoires ont été «identifiés» à Sangmélima. «Les modalités pratiques d’inscription seront bientôt annoncés», a-t-on appris ce mardi.

A l’université de Bamenda, les facultés des lettres et sciences humaines, des sciences juridiques et politiques et des sciences économiques et de gestion, créées en décembre 2010 «seront effectivement ouvertes à la rentrée»; «Tous les autres établissements étant déjà fonctionnels depuis 2011», relève le communiqué.

La faculté des sciences juridiques et politiques de L’université de Maroua, créée le 18 septembre 2013, sera quant à elle «ouverte en octobre 2015.»

Les étudiants de la région de l’Adamaoua n’ont pas été oubliés dans cette nouvelle configuration. L’Ecole de génie chimique et des industries minérales de l’université de Ngaoundéré, créée le 19 janvier 1993, «sera fonctionnelle dès la rentrée 2015.» Par ailleurs, «en vue d’une déconcentration optimale des effectifs de la faculté des sciences juridiques et politiques, l’annexe dudit établissement ouvrira ses portes dès octobre 2015 à Garoua, chef-lieu de la région du Nord. Les pré-inscriptions commenceront le 07 septembre 2015».

Le ministre de l’Enseignement supérieur a enfin informé que le Centre d’excellence en technologies de l’information et de la communication de l’université de Yaoundé I, financé à hauteur de 4 milliards de F CFA par la Banque mondiale, «démarrera bientôt ses activités» à l’Ecole nationale supérieure polytechnique. L’établissement abrite depuis quatre ans l’Université virtuelle nationale, financée par le gouvernement indien sous l’égide de L’Union Africaine. Le Pr. Jacques Fame Ndongo mentionne, dans cette perspective, que l’université virtuelle sous-régionale est domiciliée «à côté de la Faculté des sciences».

Le ministre a également rappelé que la Faculté des sciences de l’Education figure «parmi les derniers établissements qui fonctionnent à l’université de Yaoundé I».


scidev.net)/n

Enseignement supérieur: la stratégie de développement du secteur en cours d’élaboration

Le chef de ce département ministériel, Jacques Fame Ndongo, annonce qu’un séminaire y relatif se tiendra jeudi à Yaoundé

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur avec l’appui de la Banque Mondiale organise un séminaire à Yaoundé, jeudi 28 mai 2015, sur l’élaboration de la stratégie de développement de l’Enseignement supérieur au Cameroun dans la perspective de l’économie des savoirs.

L’information a été donnée par le Minesup, Chancelier des Ordres Académiques, Jacques Fame Ndongo. La rencontre se tient conformément aux prescriptions gouvernementales relatives à l’élaboration d’une stratégie rénovée de développement du sous-secteur «Enseignement supérieur».

Ledit séminaire a pour objectif principal de partager avec les parties prenantes le document de travail sur l’état des lieux et diagnostic de l’Enseignement supérieur au Cameroun à travers cinq exposés en plénière suivis de débats portant, entre autres, sur la Gouvernance Universitaire et l’Assurance-Qualité, la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur et les Mécanismes de financement de l’Enseignement Supérieur.

Cent soixante-dix participants issus des services centraux du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la mission de la Banque Mondiale, des universités publiques et privées, et de l’équipe technique en charge de l’élaboration de la Stratégie sont attendus à ces travaux.


journalducameroun.com)/n

Des chiffres clés sur l’enseignement supérieur au Cameroun en 2014

Nombre d’universités publiques et privées, enseignants, étudiants.les statistiques officielles

L’université camerounaise se met en vitrine. Le ministère de l’Enseignement supérieur communique depuis quelques jours sur le visage des études supérieures au Cameroun, dans un document régulièrement publié dans la presse publique et intitulé: «Cap sur l’économie du savoir. Produire un capital humain compétent et compétitif, pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035».

«L’université nouvelle» que présente le ministère de l’Enseignement supérieur se donne entre autres objectifs : d’améliorer le fonctionnement du système LMD par l’adéquation formation-emploi; d’arrimer l’université aux besoins de la société ; faire de l’étudiant un créateur de richesses (mise en place d’incubateurs d’entreprises au sein d’établissements). Le point sur les structures d’accueil des étudiants permet de recenser huit universités d’Etat, toutes dotées d’écoles doctorales ; 06 universités spécialisées ; 163 instituts privés d’enseignement supérieur.

Au niveau des acteurs, ils seraient quelque 5020 enseignants dans les universités, couvrant les besoins de 351.020 étudiants, auxquels il convient d’ajouter 3593 personnels d’appui.

Quelques chiffres sur l’enseignement supérieur au Cameroun. Source: Minesup

08 Universités d’Etat avec écoles doctorales: Bamenda, Buea, Douala, Dschang, Maroua, Ngaoundéré, Yaoundé I, Yaoundé II ;
06 universités spécialisées à vocation internationale : Université panafricaine, (sise à Yaoundé); Université Inter-Etats Cameroun Congo (projet en cours à Sangmélima), Université virtuelle sous-régionale (à Yaoundé I), Institut panafricain de la gouvernance universitaire (établissement de l’Unesco hébergé à Yaoundé II Soa), African Institute of Mathematical Sciences (à Limbe) ;
163 Instituts privés d’enseignement supérieur ;

Acteurs:
-5020 enseignants: Professeurs, Maîtres de conférences, chargés de cours ;
-1280 attachés d’enseignement et de recherche (ATER) et Moniteurs ;
-300 technologues habilités à dispenser des enseignements technologiques et professionnels (HDTP) ;
-3693 personnels d’appui ;
-351.020 étudiants.


culturevive.com)/n

Le classement des meilleurs instituts privés d’enseignement supérieur au Cameroun

L’Institut supérieur des sciences et technologies Nanfah à Dschang arrive en première position au BTS tandis que le Collège régional d’agriculture de Bambili trône au Higher National Diploma

Le ministère de l’Enseignement supérieur a rendu public, en ce début de semaine, le classement des établissements privés ayant présenté des candidats aux principaux examens nationaux (BTS, HND, HDP, DSEP) au cours de l’année académique 2013-2014.

L’Institut supérieur des Sciences et Technologies Nanfah (ISSTN) à Dschang arrive à la première position des établissements ayant présenté plus de 50 candidats au Brevet de technicien supérieur (BTS) avec un taux de réussite de 67,53% (131 admis sur 194 candidats). L’ISSTN devance des instituts dont la renommée est établie à l’instar de l’Institut Siantou de Yaoundé qui n’arrive qu’à la 14ème position avec un taux de réussite de 53,35% ; ou encore l’Institut Samba Supérieur de Yaoundé qui n’enregistre que 33,33% de taux de réussite.

Le Collège régional d’agriculture (CRA) de Bambili trône au classement général du Higher national Diploma (HND) avec un taux de réussite de 86,54% (45 admis sur 52 candidats). L’Institut universitaire Siantou arrive ici à la queue du classement des établissements ayant présenté plus de 50 candidats en occupant le 15ème rang/15 avec un taux de réussite de 57,27%.

L’Institut universitaire du Golfe de Guinée (ISTA) à Douala occupe quant à lui le premier rang des établissements ayant présenté plus de 50 candidats au diplôme d’études professionnelles. L’Institut est crédité d’un taux de réussite de 70,21% (99 admis sur 141 candidats).

«La publication de ce document participe de la nécessité de rendre public le taux de réussite réalisé par les Instituts privés d’enseignement supérieur (IPES) au cours de la dernière session des examens et constitue une source d’émulation pouvant permettre aux responsables et promoteurs des IPES d’améliorer leurs performances», explique le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.

Consulter le classement 2014 des meilleurs établissements privés d’enseignement supérieur au Cameroun


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Le président de l’Addec exclu des universités camerounaises

Jean Thierry Batoum Nyobe et d’autres responsables de l’l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun ont été lourdement sanctionnés par le Minesup

Le président de l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (ADDEC), Jean Thierry Batoum Nyobe a été exclu des universités publiques aux termes d’une décision rendue publique par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.

Le secrétaire général de l’ADDEC, Barthélémy Tchialeu Demanga, et un membre actif de l’organisation, Adolphe Tayou, écopent pour leur part d’une exclusion temporaire de deux années académiques « pour fraude à l’examen de fin du premier semestre de l’année académique 2013-2014, incitation à la désobéissance, actes contraires à l’éthique universitaire ».

Il est aussi reproché au second cité le « non-respect des autorités administratives, affichage et distribution des tracts et campagne d’incitation à la désobéissance, tous actes susceptibles de compromettre le bon fonctionnement de l’institution ».

L’ADDEC réfute ces accusations en bloc et invoque  »des persécutions » dont sont victimes ses membres depuis un certain temps.

En mars 2014, cette organisation rappelle avoir dénoncé, pacifiquement, l’augmentation des droits universitaires qui sont passés de 50.000 à 56.000 FCFA, en violation flagrante du décret présidentiel du 19 janvier 1993 qui institue lesdits frais.

A la suite de ces dénonciations, apprend-on, le recteur de l’université de Yaoundé I convoqua les parents de certains membres de l’ADDEC afin de les inciter à amener leur progéniture à démissionner de l’association.

Plus tard, les récalcitrants seront traduits devant le conseil de discipline de leur établissement où, cette fois, de nouvelles accusations portant sur leurs activités au sein de l’association leur furent brandies.

Et, alors que l’ONG Human Rights Initiatives vient d’ouvrir une enquête sur le sujet, les concernés ont individuellement adressé un recours gracieux préalable auprès du ministre de l’Enseignement supérieur avant, éventuellement, de saisir les tribunaux compétents.


DR)/n

Cameroun: Un million de Fcfa comme prime à une étudiante aveugle!

C’est un don du gouvernement à Christelle Nadège Djonkou Tchuendem

Il y avait du beau monde ce lundi 16 février 2009, dans la salle des actes du ministère de l’enseignement supérieur qui servait de cadre à la cérémonie de récompense du mérite de mademoiselle Christelle Nadège Djonkou Tchuendem. En effet elle vient de réussir avec brio le concours d’entrée à la filière diplomatie de l’institut des Relations Internationales du Cameroun(IRIC). Elle est sortie 2ème sur 37 admis et sur un total de 1428 candidats. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’enseignement supérieur le Professeur Jacques Fame Ndongo qui était assisté pour la circonstance, du ministre des affaires sociales Catherine Bakang Mbog, Jean Tabi manga , recteur de l’université de Yaoundé 2, le professeur Narcisse Mouelle kombi, D directeur de l’iric. La famille, les amis et connaissances ont également pris part à cette cérémonie.

Titulaire d’une Licence en sciences Juridiques et politiques, à l’institut catholique de Yaoundé, où elle prépare également un Master en Contentieux et Arbitrage des Affaires, elle est depuis 2008, titulaire d’un Master I en Relations Internationales obtenu à l’IRIC où elle achève un Master II dans la même discipline. Nadège Christelle Djonkou Tchuendem, est aussi titulaire d’un DEA, maitrise l’outil informatique, parle et écrit le français, l’anglais et l’allemand. Elle a reçu des cours de piano et est auteur d’un recueil de poèmes « Arc-en-ciel » dont quelques exemplaires ont été offerts gratuitement à certains responsables présents dans la salle.

Christelle Nadège Djonkou Tchuendem
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Le ministre de l’enseignement supérieur, le professeur Jacques Fame Ndongo a, dans son discours, salué le mérite de cette jeune étudiante handicapée visuelle qui est la fierté de notre système social et éducatif, exemple vivant d’un autre savoir, d’un autre vouloir et d’un autre pouvoir. Pour le ministre de l’enseignement supérieur, cet hommage rendu à la lauréate, montre à suffisance qu’il n’existe plus de sexe faible ou de personne marginalisée. Christelle Nadège est à ce titre l’exemple édifiant pour tous les handicapés de notre pays et pour tous les jeunes des villes et campagnes. dira le MINESUP. La future diplomate, selon lui, est le modèle d’une intelligence étincelante et agissante.

C’est depuis l’âge de 6 ans que Christelle Nadège a été frappée par cet handicap. Elle perdra définitivement toutes ses facultés visuelles à l’âge de 12 ans. Malgré son handicap, et les frustrations qu’elle a du subir, elle s’est toujours illustrée parmi les meilleurs élèves ou étudiants de sa génération, grâce au soutien des âmes de bonne volonté comme la première dame du Cameroun madame Chantal Biya, l’ambassade de France qui lui avait offert un ordinateur portable. Mais comme l’a dit le ministre Fame Ndongo, ceux qui vivent sont ceux qui luttent et cette surdouée qui a reçu un soutien symbolique de 1000000 de francs CFA du gouvernement camerounais, a su développer l’estime de soi, qui permet d’ouvrir la voie et la vie aux personnes handicapées.

Les officiels de la cérémonie
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