L’ancien international camerounais devient le premier entraîneur de Villa Athletic Club qui évolue en 5ème division portugaise.
Albert Meyong Ze est le nouvel entraîneur de Villa Athletic Club. Une équipe créée en juin dernier et qui joue en Ligue de district portugaise. L’ancien attaquant des Lions indomptables âgé de 41 ans devient le premier entraîneur de ce club amateur. Le technicien camerounais intègre le nouveau club créé le 14 juin 2022 par des jeunes passionnés de football.
« Avec une carrière de joueur unique, où il a été champion olympique avec le Cameroun en 2000, vainqueur de la Coupe du Portugal avec le Vitória FC en 2004/05, meilleur buteur de la Ligue portugaise en 2005/06 et vainqueur de la Coupe UEFA Intertoto en 2008, Meyong arrive maintenant à Villa en tant que coach ! Dès le début, il a montré une grande volonté d’embrasser ce projet unique et audacieux, de l’aider à grandir avec sa vaste expérience et de se battre quotidiennement avec la volonté qui caractérise tout élément de Villa Athletic Club », peut-on lire sur le compte Instagram du club.
Il y a deux ans, l’ancien attaquant des Lions indomptables était déjà le premier Camerounais à entraîner un club professionnel dans un grand championnat d’Europe. Il avait été nommé entraîneur principal de l’équipe portugaise de première division de Victoria Setubal. L’ancien joueur de Canon de Yaoundé et Tkc a commencé sa carrière d’entraîneur avec le Vitoria Setubal en tant qu’entraîneur par intérim, un club qu’il connaît très bien, pour y avoir joué.
Il sera assisté sur le banc de touche par son compatriote et ex-coéquipier de l’équipe nationale de Hollande, Patrick Kluivert.
La sélection nationale fanion de football du Cameroun a un nouvel entraîneur. L’annonce a été faite ce samedi 04 août 2018 au cours d’une conférence de presse convoquée par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Le membre du gouvernement a indiqué qu’après audition de professionnels chevronnés, « les très hautes prescriptions reçues permettent de concrétiser le recrutement de Clarence Seedorf au poste d’entraîneur sélectionneur national ».
L’ancien capitaine de l’équipe nationale de Hollande sera assisté de Patrick Kluivert, son compatriote et ancien coéquipier. La piste de ce tandem est évoquée depuis le début de cette semaine par la presse locale.
Clarence Seedorf, 42 ans, a entraîné le Milan Ac (Italie), puis le Deportivo la Corogne (Espagne). En tant que joueur, il a remporté quatre ligues des champions avec l’Ajax d’Amsterdam (1995), le Real de Madrid (1998) et le Milan Ac (2003 et 2007).
La piste Sven Göran Erikson s’étant refroidie, le duo d’entraîneur néerlandais est fortement pressenti pour diriger la sélection nationale du Cameroun.
Rien n’est encore clair sur le choix du futur sélectionneur des Lions indomptables. Mais, au vu des multiples réunions qui se succèdent à la présidence de la République et au ministère des Sports et de l’Education physique, tout laisse croire qu’on en saura davantage sur qui occupera le banc de touche de la sélection nationale.
Auditionné par les autorités en charge du football camerounais le vendredi 29 juillet dernier, Sven Göran Erikson n’a pas pu tomber d’accord avec le Cameroun pour entraîner la sélection nationale de football. Ses prétentions salariales ayant été jugées énormes par le ministère en charge des Sports.
Du coup, les regards sont tournés vers le plan B qui conduit au duo Clarence Seedorf et Patrick Kluivert, jugé moins gourmand. Ce tandem inédit aurait les faveurs du ministre des Sports. En cas d’officialisation de ce contrat, le premier cité sera le coach principal et le second officiera comme adjoint. En rappel, Clarence Seedorf a coaché le Milan AC, puis le Deportivo La Corogne, tandis que Patrick Kluivert était l’adjoint de Louis van Gaal au Mondial 2014 avec les Pays-Bas.
D’après nos sources, l’annonce du nom du coach des Lions est imminente. Dans tous les cas, il y a clairement urgence car le Cameroun n’a plus vraiment le temps s’il veut bâtir une équipe conquérante d’ici 2019.
La première semaine de septembre 2018, le Cameroun va renouer avec la compétition officielle dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Total Cameroun 2019. Ce sera face aux Comores. Les Lions indomptables enchaîneront en octobre avec la troisième journée contre le Malawi. Des échéances importantes donc, même si le pays hôte est qualifié d’office.
Elle devra faire ses recommandations et les classer par ordre de priorité.
Cinq entraîneurs ont été shortlistés pour une place sur le banc de touche de la sélection nationale de football fanion. Il s’agirait de Carlos Quieros (Portugal), de John Toshack (Pays de Galles), d’Antoire Hey (Allemagne), de Philippe Troussier (France) et d’Alain Giresse (France).
Une mission de la Fédération camerounaise de football est en cours en Europe pour auditionner ces cinq professionnels. Constituée de quatre personnalités du football camerounais, ladite mission a quitté le Cameroun le jeudi 17 mai dernier à destination de la France.
Carl Enow Ngachu, Etienne Sockeng, Jean-Marie Amoa et Njomo Kevin (qui conduit la délégation), ont reçu pour prérogative de passer un entretien à chacun des cinq entraîneurs et de les classer par ordre de priorité, en fonction des objectifs de l’équipe nationale et de différents autres critères. Le choix du prochain entraîneur devrait être fait sur la base des observations et recommandations de la mission de la Fecafoot.
En attendant, les Lions indomptables livrent leur prochain match amical contre le Burkina Faso le 26 mai. Il est peu probable qu’un entraîneur soit nommé d’ici là. Alexandre Belinga, entraîneur par intérim de la sélection nationale fanion, a publié, le week-end dernier, la liste des 23 joueurs convoqués pour disputer la rencontre du 27 mai à Paris.
La signature du contrat devant lier Gweha Ikouam au club basé dans la ville de Mbuji-Mayi devrait être signé dès la fin de la semaine, avec pour objectif la victoire à la Coupe de la confédération
Le technicien camerounais Gweha Ikouam Fils, 56 ans, séjourne depuis près d’une semaine à Mbuji-Mayi, où il doit signer un contrat d’un an avec le club Sa Majesté Sanga Balende. Un double objectif lui a été assigné: remporter la Coupe de la Confédération 2017 et qualifier le club en Ligue des champions 2018.
Gweha Ikouam Fils remplace le Marocain Gafloui qui avait résilié son contrat de manière unilatérale. Depuis son arrivée, le Camerounais a pris le club en main.
Selon le secrétaire du club, M. Tshitenge, cette signature de contrat pourrait intervenir jeudi ou vendredi, le technicien pouvant opter d’y apporter d’abord quelques amendements. Mais, Gweha Ikouam Fils a déjà débuté les entrainements avec le club sang et or de Mbuji-Mayi.
Gweha Ikouam Fils a déclaré être prêt à relever le défi. «Le club a ses ambitions. Il a recherché le profil d’un entraîneur qui peut être à la hauteur de la tâche. Je pense que j’ai une assez bonne expérience de la compétition africaine. J’étais entraîneur national adjoint et sélectionneur des Lions Indomptables. Et puis, le football est universel», a-t-il affirmé à Radio Okapi.
«J’ai quelques choses à apporter, quelles que soient les ambitions du club», a souligné le technicien.
Gweha Ikouam Fils aura comme adjoint Chico Mukeba.
Sanga Balende est actuellement engagé en Coupe de la confédération de la CAF. Il affrontera Al Hilal Olobied en 16e de finale.
Ancien joueur camerounais, Gweha Ikouam Fils a longtemps été dans le staff technique des Lions indomptables du Cameroun. Entre 1994-1996, il a été sélectionneur adjoint de l’équipe nationale senior du Cameroun. Il a occupé le même poste en 2007-2009.
Avant ce poste, Gweha Ikouam avait été à la tête de l’équipe nationale Junior du Cameroun (U-20) entre1997 et 2001.
Se confiant dans une interview sur les méthodes de travail qu’il va adopter avec la sélection nationale, le nouvel entraineur a indiqué qu’il n’hésitera pas à se monter sévère
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, le tout nouveau sélectionneur des Lions Indomptables, Hugo Broos, s’est confié sur les stratégies de travail qu’il compte appliquer dans la tanière et les appréhensions qui ont suivi sa nomination à la tête de la sélection camerounaise de football.
À la question sur, comment a-t-il vécu les critiques des médias et de l’opinion publique qui estimaient, qu’il n’avait pas le statut pour entraîner les lions, le belge déclare : « Je sais comment cela fonctionne. Aujourd’hui, aux yeux de certains, je suis le plus mauvais entraîneur du monde. Et si on gagne les deux matches face à l’Afrique du Sud fin mars en qualifications pour la CAN 2017, je serais le meilleur. J’ai un palmarès comme entraîneur ( trois titres de champions de Belgique et deux coupes, Ndlr). On dit que je n’ai quasiment aucune expérience de l’Afrique (Broos a entraîné Hussein Dey et la JSK en Algérie, Ndlr), que je n’ai jamais dirigé une sélection. Il y a beaucoup de pression autour du poste de sélectionneur du Cameroun ».
Sur sa stratégie de travail, Hugo Broos indique : « D’abord, je suis un entraîneur qui aime le jeu offensif, mais je ne néglige pas l’importance d’une bonne base défensive. Je suis plutôt du genre sévère. J’aime la discipline, sans quoi c’est difficile d’avoir des résultats. Je veux m’inspirer au Cameroun de ce qui a été fait en Belgique », a expliqué le nouveau « sorcier blanc » des Lions Indomptables.
Hugo Broos est le nouvel entraineur des Lions indomptables.Droits réservés)/n
La mission de l’attaquant camerounais, en tant qu’entraîneur intérimaire du club turc d’Antalyaspor, a pris fin ces derniers jours. Il poursuit néanmoins son contrat en tant que joueur
L’attaquant camerounais a été remplacé par le Portugais Jose Morais. Ce dernier a été l’adjoint de son compatriote Jose Mourinho à Chelsea jusqu’à son limogeage en décembre dernier.
Morais, qui était annoncé à Swansea, avait également travaillé avec Mourinho au Real Madrid et à l’Inter Milan.
Samuel Eto’o était en charge d’Antalyaspor pour le mois de décembre 2015, quand Yusuf Simsek et le club ont mis fin de façon coessentielle a son contrat.
Au cours de son intérim, il a permis au club de remporter deux rencontres, mais Antalyaspor a aussi perdu deux matchs et fait un nul.
Eto’o doit toutefois poursuivre son contrat en tant que joueur du club.
Samuel Eto’o au milieu de ses coéquipiers.Droits réservés)/n
Le président de la Fécafoot cite Milovan Rajevac, Claude Marie Leroy, Hervé Renard, Roger Lemerre et François Omam-Biyik
Milovan Rajevac, 61 ans, a conduit le Ghana en quart de final du mondial 2010 en Afrique du Sud. Doté d’une forte personnalité, le nom du Serbe, choix de l’équipementier allemand Puma, avait déjà filtré dans la presse sportive ; tout comme celui du Français Claude Marie Leroy, 67 ans, connu des Camerounais puisqu’il a dirigé par deux fois la sélection nationale, avec une victoire en 1988, à la Can au Maroc.
Hervé Renard, 47 ans, compte à son actif deux Can. La première à la Zambie renaissante en 2012, puis la seconde à la Côté d’Ivoire en 2015. Il a été récemment limogé de Lille, club de Ligue 1 française.
Le troisième français, Roger Lemerre, 74 ans, dispose d’un parcours alléchant. L’ancien sélectionneur de la France (championne d’Europe 2000) a fait l’essentiel de sa carrière en Afrique du Nord. Tunisie (championne d’Afrique 2004) et Maroc. L’actuel entraîneur de l’Étoile sportive du Sahel (Tunisie) est aussi passé par l’Algérie où il a dirigé le CS Constantine entre 2012-2013.
Le dernier nom cité par Tombi à Roko Sidiki, 5e sur la short list par ordre de cotation, est celui du Camerounais et l’ancien attaquant des Lions Indomptables, François Omam-Biyik. Quoiqu’il arrive, il devrait être assuré d’être tout au moins adjoint.
Le Camerounais, dont le nom n’avait pas été cité parmi les cinq prétendants au poste de sélectionneur, a été auditionné lundi par la commission mise sur pied par la Fécafoot
Le Camerounais Joseph Marius Omog, dont le nom n’avait jusque-là pas été cité parmi les cinq prétendants au poste de sélectionneur de football du pays, a été auditionné lundi par la commission mise sur pied à cet effet par la fédération nationale de la discipline (Fécafoot), apprend-t-on de sources introduites.
Ex-sociétaire de Dragon de Yaoundé, ce titulaire d’une licence B de l’Union européenne de football association (UEFA) et qui est passé par l’école des entraîneurs de Leipzig (Allemagne), a, en 2012, remporté la Coupe de la confédération africaine avec l’AC Léopards de Dolisie (République démocratique du Congo).
Adjoint de l’Allemand Winfried Schafer de 2001 à 2003 sur le banc des «Lions indomptables», puis entraîneur de la sélection A’, il a également coaché le club tanzanien Azam (D1).
Avant lui, la commission de recrutement du sélectionneur du Cameroun a, la semaine dernière en France, auditionné les Français Hervé Renard, Didier Six et Alain Giresse, ainsi que le Serbe Milovan Rajevac.
Cinq techniciens sur une trentaine de postulants ont été retenus en vue de la désignation de l’entraineur-sélectionneur de l’équipe nationale A
La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé vendredi qu’une liste sélecte de cinq techniciens sur une trentaine de postulants a été retenue en vue de la désignation de l’entraineur-sélectionneur de l’équipe nationale A des Lions indomptables.
La fédération qui s’est gardée de donner les noms des cinq personnes qui figurent dans le carré d’as, a toutefois laissé filtrer des informations sur le portrait de ces derniers. Selon des indiscrétions, on retrouve sur cette liste, trois Français, un Serbe et un Camerounais.
Le comité technique chargé d’étudier les différentes candidatures mis sur pied par la Fécafoot et constitué notamment d’entraineurs de la Direction technique nationale (DTN) et des responsables du ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep), a déjà remis son rapport à la fédération.
Il revient à la Fécafoot, après « approbation » du Minsep, de procéder à la nomination du nouvel encadrement technique qui prendra le relais de l’Allemand Volker Finke, limogé en octobre dernier.
Le gouvernement avait alors prescrit un délai de trois mois à la Fécafoot pour doter les Lions indomptables d’un nouveau staff technique, un délai qui expire dans un mois, ce qui laisse croire que l’intérim assuré par les Camerounais, Belinga et Ndjonkep, prend fin au plus tard en janvier 2016.
Les Lions indomptables du Cameroun.Droits réservés)/n
Le technicien Français a été nommé entraineur du club de Garoua, champion en titre du Cameroun, en remplacement de son compatriote Didier Gomes Da Rosa
Technicien Français, Lionel Soccoia a été nommé entraineur de Coton sport de Garoua, champion en titre du Cameroun. Il remplace à ce poste son compatriote Didier Gomes Da Rosa qui officie désormais au CSC Constantine (Algérie), apprend-t-on auprès de la direction du club.
Le nouveau patron de l’encadrement technique du club camerounais de Garoua entraînait jusqu’ici le FC Mounana (Gabon), club de première division.
À la tête du club gabonais, l’équipe managée par Lionel Soccoia avait fait match nul (0-0) avec les Lions indomptables lors de la préparation de la dernière coupe d’Afrique 2015.
Qualifié par certains observateurs de « bon connaisseur du football africain », Lionel Soccoia, alors qu’il entraînait Afad Djekanou de Côte d’Ivoire en 2013, avait eu la possibilité de jouer contre les Cotonniers en huitièmes de finale de la ligue des champions.
En plus de remporter un autre titre national pendant la saison sportive 2015/2016, il a pour mission de « permettre à Coton sport de remporter un trophée continental ».
Lionel Soccoia, nouvel entraineur de Coton sport au Cameroun.Droits réservés)/n
Entrainer libre, il a quitté les Diables rouges au début du mois de novembre alors que son contrat arrivait à terme le 05 décembre 2015. L’ancien coach de la RD Congo lorgne un dernier défi.
Claude Le Roy est un entraineur libre. Il a quitté le Congo et les Diables rouges au début du mois, alors qu’il arrivait à la fin de son contrat le 5 décembre prochain. Désormais sans aucun contrat, le recordman de participations à la CAN pour un entraineur lorgne un dernier défi.
Mais où va finir Le Roy ? Sur le plateau de Talents d’Afrique lundi sur la chaine Canal+, c’était difficile de faire avouer l’ancien coach de la RD Congo. Mais il y a bien un pays à qui il doit tout: le Cameroun. « Qui peut refuser le patrimoine national que représentent les Lions indomptables » s’est-il interrogé. « Mon rêve c’est de finir dans un pays où on me reconnait une certaine valeur et c’est vrai qu’au Cameroun, jusqu’à aujourd’hui, les supporteurs me remercient. Après pour l’instant, je ne me suis pas décidé pour rien du tout. Peut-être dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.
Le Roy a déjà entrainé le Cameroun à deux reprises entre 1985 et 1988 puis en 1998. Il a avoué avoir des contacts en Afrique et en Asie notamment et aussi des clubs mais son ambition est d’être à la tête d’une équipe nationale.
Monsieur le Président, permettez-moi d’aller droit au but. Vous venez d’être élu à la tête de la plus grande et, la plus importante institution sportive du Cameroun après un long, très long processus de déconstruction, de reconstruction et de normalisation. Vous êtes aujourd’hui censé replanter les graines neuves pour la renaissance du football camerounais mort depuis 2010. Vous n’êtes pas président de la Fécafoot par intérim, vous n’êtes donc ni dans l’urgence, ni dans le moyen terme, bien au contraire. Vous ne découvrez pas la maison Fécafoot, car vous y êtes depuis presque toujours. En d’autres termes, dans ce nébuleux milieu du football, vos dents son faites!
Alors monsieur Tombi A Roko Sidiki, expliquez-nous pourquoi vous parcourrez des milliers de kilomètres à la recherche d’un entraîneur sélectionneur pour notre équipe nationale les lions indomptables? Qu’est-ce qui vous motive dans cette voie monsieur le président? Qui vous oblige à parcourir l’Europe à la recherche d’un « sorcier blanc »?
Vous êtes semble-t-il sur les traces de Claude Leroy, Hervé Renard. Et Pourquoi pas Valeri Nepomniachi, Philippe Redon, ou Dominique Colonna? Pendant qu’on y est, pensez-vous à Sabri Lamouchi, willy Sagnol, ou Franc Leboeuf?
Monsieur le président, il est temps non pas qu’on se dise des vérités, car la vérité nous la connaissons tous! Nous savons pertinemment que les compétences d’un sélectionneur national ne sont ni fonction de sa couleur de peau, ni de son continent d’origine. Son succès repose sur ses connaissances techniques du football, sa gestion managériale, mais aussi et surtout sur la structure administrative, logistique et « politique » dans laquelle il est plongé dans l’exercice de son métier.
Il est donc temps d’agir! Il est temps d’arrêter de mépriser les nôtres, de discriminer nos compatriotes, il est temps monsieur le président de quitter la maison du maître, de rejoindre les nègres des champs et je m’explique
« A l’époque de l’esclavage quand les noirs comme moi parlaient aux esclaves, ils (les blancs) ne le tuaient pas, ils envoyaient un nègre de maison contredire ce qu’il disait…Le nègre de maison prenait toujours soin de son maître. Quand le nègre des champs s’éloignait de la plantation, il le retenait et l’empêchait. Le nègre de maison aimait son maître plus qu’il ne s’aimait lui-même. Il n’a jamais voulu que la propriété de son maître brûle. A côté, il y avait les nègres des champs, mal lotis et mal nourris qui prenaient des coups de fouets et vivaient l’enfer. ils détestaient leurs maîtres et priaient pour que leurs maîtres meurent…Aujourd’hui encore il existe ces deux catégories de nègres » (Malcom X).
Monsieur le président, quel nègre êtes-vous? Quel nègre serez-vous dans quelques mois après avoir désigné qui sera à la tête de notre équipe nationale. Loin de moi l’intention de vous donner des leçons de gestion, car je crois intimement que vous êtes compétent! Simplement vous éveiller sur votre rôle clé, dont on semble oublier la portée: vous ne désignez pas qu’un technicien, mais un représentant, le patron de l’image internationale du Cameroun ! Un patron avec toute sa charge symbolique psychologique et idéologique sur nos compatriotes, sur nos enfants qui ne rêvent que de jouer au football parce qu’ils ont vu Samuel Eto’o ou George Weah atteindre des sommets, mais jamais ils ne rêvent de le diriger, de le penser. C’est à nous, de créer nos modèles à notre image, dans nos secteurs d’activités respectifs. Le vôtre il est bien connu et sa portée est mondiale.
Vous m’éc urerez si vous nous faites croire que nous manquons de camerounais compétents. Monsieur le Président, au moment où vous prospectez ailleurs, sur le banc de touche camerounais, vous avez vous même désigné Alexandre Belinga comme intérimaire. Que n’a t-il pas qu’un Volker Finke avait, mis à part son salaire ? A ses côtés se trouve un certain Bonaventure Djonkep qui lui, a tous les attributs que probablement personne d’autre ne détient dans votre short liste de « sorciers blancs ». Djonkep Bonaventure vit et respire le football camerounais depuis 1982 et vous et moi avons tous apprécié ses exploits en tant que coach au Coton sport de Garoua, Unisport de Bafang, Union de Douala.Monsieur le président, ouvrez les yeux! Connaissez-vous Yves Clément Arroga? Le premier africain entraîneur de niveau UEFA PRO en Espagne, formateur hors pair, ancien entraîneur de l’équipe réserve du Racing club de Bordeaux, reconnu par les instances actuelles du football espagnol? Les compétences elles sont là monsieur le président, et je pourrais vous en citer une dizaine de valeureux techniciens camerounais. Faites leur confiance et offrez leur les même salaires et avantages qu’a ces « sorciers blancs ».
Monsieur Tombi A Roko, aucun observateur avertit du football n’attend de vous et des lions indomptables de remporter la CAN 2017, personne ! Gagner à tout prix n’est pas une devise de sagesse. Il y a des défaites qui dépassent des victoires voyez-vous, construire avec nos techniciens locaux, les voir évoluer au même titre que nos équipes nationales de toutes les catégories, perdre en se solidifiant sont des garanties de victoires futures et durables. Des victoires de cohésion du peuple camerounais, de fierté africaine, d’affranchissement, d’images, car figurez-vous monsieur le président, que nous n’en attendons pas plus de ces victoires sportives, car le football n’a jamais développé aucun pays.
Sans club depuis la fin de son contrat avec Lille, équipe Ligue 1 française, il fait figure de favori pour le poste de sélectionneur au Cameroun
Hervé Renard, sans club depuis la fin de son contrat avec Lille, équipe de Ligue I française, conserve une belle cote du côté de l’Afrique où le double vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations fait figure de favori pour le poste de sélectionneur au Cameroun et même en Algérie, en cas de départ de Christian Gourcuff.
Lille et Hervé Renard, c’est donc fini. Débarqué «à l’amiable» après un début de saison compliqué, l’ancien coach de la Zambie et de la Côte d’Ivoire est désormais sans club. La faute à des performances décevantes du LOSC, 16ème du championnat de France après 13 journées, «une position périlleuse et assurément pas à la hauteur des objectifs du club», estime le club nordiste. «Une position qui n’apparaît par ailleurs pas en phase avec les capacités et le potentiel de l’effectif professionnel qui, au-delà des résultats bruts, n’a pas trouvé avec Hervé Renard son équilibre et sa dynamique», a expliqué le LOSC.
L’Afrique reste fan «Si la collaboration avec l’entraîneur Hervé Renard s’achève, de manière évidente et malheureuse, sur un constat d’échec partagé qui aboutit à cette annonce aujourd’hui, le LOSC et l’ensemble de ses collaborateurs ont sincèrement apprécié la relation avec l’homme, à qui ils souhaitent performance et réussite dans la suite de sa carrière», a poursuivi le communiqué de Lille.
Malgré cet échec relatif, le technicien français conserve une certaine cote du côté du continent africain, où il a remporté la CAN 2012 avec la Zambie puis l’édition 2015 avec la Côte d’Ivoire. A 47 ans, Renard serait d’ailleurs dans le viseur de plusieurs sélections, à commencer par le Cameroun, qui cherche un homme de poigne pour relancer des Lions qui n’ont plus d’indomptables après le bilan mitigé de l’Allemand Volker Finke.
Objectif Coupe du monde
A la rumeur insistante, celle de l’Algérie. Christian Gourcuff, actuellement en poste sur le banc des Fennecs, semble disposé à démissionner. L’ancien coach de Lorient ne supporterait plus les critiques qui suivent systématiquement les prestations de sa sélection, à quoi il faut ajouter une ambiance plus que pesante autour de la sélection ainsi que des attentes pas toujours réaliste. Gourcuff serait même prêt à rentrer à Rennes, où il retrouverait son fils.
A moins que le Ghana, où Renard a débuté comme adjoint de Claude Le Roy en 2007, n’entre dans la danse? Une chose est sûre, on voit mal un technicien du calibre d’Hervé Renard s’engager avec une sélection qui ne dispose pas de chances crédibles de se qualifier pour la Coupe du monde 2018.
Le contrat de l’Allemand n’a pas été reconduit. L’intérim à la tête de la sélection nationale du Cameroun sera assuré par le Camerounais
Volker Finke n’est plus le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun. En fin de contrat depuis mai 2015, le technicien allemand n’a pas été reconduit dans ses fonctions de sélectionneur des Lions indomptables. Cette décision a été prise par le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Tombi A Roko, lors d’une réunion de son comité exécutif ce vendredi 30 octobre 2015. Volker Finke a été remplacé par le Camerounais Alexandre Belinga Belinga qui assura l’intérim. Il sera secondé par Djonkep Bonaventure.
L’information du remplacement de Volker Finke à la tête de l’encadrement technique des Lions indomptables arrive à la surprise générale. La presse sportive camerounaise rapportait pourtant la semaine dernière que l’Allemand allait être reconduit à la suite d’une décision prise «sur haute instruction du Chef de l’Etat».
Finke, décrié par une partie de la presse locale et par Roger Milla, légende du pays, ne restera pas pour deux années supplémentaires. Une grande nouvelle pour ses détracteurs qui pensaient qu’il n’avait plus rien à faire au Cameroun, après la catastrophique Coupe du monde 2014 et l’élimination en phase de groupes de la CAN 2015.
Le 11 octobre dernier, le Cameroun avait été battu par le Nigéria (0-3) en match amical disputé en Belgique. Une défaite pas du tout appréciée par le nouveau bureau exécutif de la Fécafoot qui a donc décidé de se séparer de Volker Finke.
Le Bilan de Volker Finke en chiffres 22 mai 2013: Nommé sélectionneur des Lions indomptables en remplacement de Jean-Paul Akono.
Matchs disputés: 34, 14 victoires, 12 nuls et 8 défaites.
En amical: Ukraine (0-0), Portugal (1-5), Macédoine (2-0), Paraguay (1-2), Allemagne (2-2), Moldavie (1-0), Rdc (1-1), Afrique du Sud (1-1), CF Mounana du Gabon (0-0) ; Indonésie (1-0) ; Thaïlande (3-2), Nigéria (0-3).
30 buts inscrits, 32 encaissés.
Plus large victoire: Cameroun-Côte d’ivoire (4-1) et Cameroun-Tunisie (4-1), respectivement en éliminatoire de la Can 2015 et en éliminatoire de la Coupe du monde 2014 à Yaoundé.
Plus lourde défaite: Portugal-Cameroun (1-5) en match amical le 5 mars 2014 à Leira.
L’ancien attaquant camerounais nommé à ce poste depuis quelques jours entend transmettre son savoir aux plus jeunes. L’information a été communiquée par le club sur sa page Twitter
Consultant de la chaîne de télévision Canal+, Patrick Mboma, qui prépare son diplôme d’entraîneur, a été nommé adjoint des U19 Nationaux et de la CFA2 du Paris FC. Le club l’a dévoilé sur sa page Twitter depuis quelques jours.
Interrogé sur sa nouvelle fonction, l’ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun s’est confié sur ses objectifs. «Je veux transmettre mon savoir, même si cela prendra du temps. J’espère prouver que je peux travailler avec humilité, me fondre dans un moule avec l’envie de travailler. Je veux apporter ma hargne, mon envie de bien faire et surtout transmettre à des jeunes mon bonheur d’être dans le milieu du football», a affirmé le Camerounais. Mboma, un grand entraîneur en vue?
Finke a gagné beaucoup de matches pour rien et n’a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas.
Le renouvellement du contrat de l’actuel entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun rentre dans le cadre de ces faits divers sans tête ni queue et sans fondements solides qui meublent le quotidien de la vie au Cameroun et singulièrement de la vie dans le football camerounais. Voici une décision qui manque de conviction et de consistance et qui met a nue la légèreté de la gestion du football au pays de Roger Milla d’une part et d’autre part qui trahit la l’amateurisme qui entoure l’évaluation des états de service des coopérants étrangers, notamment des coopérants Européens chez nous.
Quand il s’agit du sport, un domaine ou la rigueur (s’il y en a encore au Cameroun) la moralisation (qui a foutu le camp depuis très longtemps) et l’objectivité sont les maître-mots qui doivent guider chaque décision tant sur le plan technique qu’administratif, renouveler le contrat de cet entraîneur sur la base unique de ses 6 défaites sur 23 matches joués, nous renvoie soit dans un parterre théâtral pour admirer la comédie de Jean Miché Kankan, Otsama ou encore Essindi Mindja ou simplement dans une mascarade digne de la cacophonie et du désordre ambiant dignes de la cave d’Ali Baba.
En terme de victoires ou de défaites en sport, et singulièrement en football, il y a des défaites qui rassurent et qui promettent des lendemains meilleurs, tout comme il y a des victoires qui mettent à nue les limites d’un entraîneur et d’un système et qui donne le signal d’alarme aux décideurs de changer de fusil d’épaule car le bout du tunnel est atteint (pour emprunter la terminologie de l’autre).
Dans un cas comme dans l’autre, M. Finke a gagné beaucoup de matches pour rien et n’a perdu que des matches qu’un bon entraîneur ne perd pas, des matches qu’un bon entraîneur empêche à son équipe de perdre et pourtant il en avait les moyens humains et matériels. Aucun responsable sérieux ne peut renouveler le contrat d’un entraîneur dont la courbe des résultats ne rassure pas tout au moins dans le moyen terme. Ceci relève réellement de la bêtise et de la corruption.
Quand on côtoie au quotidien les exigences de la performance sportive et l’assurance des effets secondaires et les retombées diverses de cette même performance dans la solidification de l’espérance de vie d’un groupe, d’une équipe. On se rend compte que jusqu’ici le football camerounais marche la tête en bas et les jambes en l’air et c’est sûr que M. Finke s’en moque seul devant le miroir de sa sale de bain, car il sait pertinemment qu’il nous a trompés en aller et retour et sur notre propre terrain.
Pour la petite histoire, je voudrais juste rappeler aux uns et autres que M. Finke est l’entraîneur Européen qui a eu les plus mauvais résultats à la tête des Lions Indomptables. C’est le seul entraîneur Européen qui depuis l’indépendance n’a pas fait parler du Cameroun de manière impressionnante même après une défaite. Pourtant, nous connaissons et aimons le football et nous savons accepter les défaites même les plus amères comme celles contre le Congo en 1/2 finale de la CAN de 1972 à Yaounde sep…sep avec Peter Schnittger, contre l’Egypte à la finale de la CAN 1986 avec Claude Leroy, contre l’Angleterre en ¼ de finale de la Coupe du Monde 1990 avec Nepomniachi, ou celle de la ½ finale de la Can en 1992 contre la Côte d’Ivoire avec philippe Redon, ou celle contre l’Egypte en 2008 à la finale de la CAN avec Shaeffer etc.
Je vais conclure en disant également que depuis notre indépendance M. Finke est jusqu’ici le seul entraîneur Européen qui a pu faire renouveler son contrat à la tête du banc de touche des Lions Indomptables du Cameroun.
Voici donc autant de contradictions qui ne nous honorent pas, ne nous honoreront jamais et qui ne serviront jamais de source d’inspiration encore moins de modèle d’excellence à la jeunesse africaine en général et à la jeunesse camerounaise en particulier.
Des contradictions honteuses comme celles-ci ne rapporteront rien au Cameroun, alors rien du tout, ou si oui, aux petits coquins et charlatans du Renouveau qui reçoivent sans honte des petits pots de vin par-ci par-la, en sacrifiant à l’autel de la gabegie, de la corruption et de l’ignorance l’honneur de tout un peuple et la rage de vaincre de toute une jeunesse.
Le président du club nouvellement promu en première division, a décidé de se séparer de son entraîneur principal, quatre seulement après le début du championnat.
Engelbert Mbarga n’est plus l’entraîneur de l’Union des mouvements sportifs (Ums) de Loum. L’information a été rendue publique le lundi 17 février 2014 au cours d’une conférence de presse animée par le président délégué du club, François Ngankam. Le promu s’était attaché les services de l’ancien entraîneur adjoint des Lions Juniors pour jouer les premiers rôles en Ligue 1. Mais son bilan après quatre journées, d’une victoire, un nul et deux défaites, a eu raison de lui.
En attendant la nomination d’un nouvel entraîneur, c’est le coach en charge des gardiens, Castro Romain Tchouamo qui assure l’intérim. Et plusieurs sources annoncent déjà Emmanuel Ndoumbe Bosso, l’entraîneur vainqueur de la dernière Coupe du Cameroun avec Yong Sport Academy de Bamenda, comme futur patron du staff technique de l’Ums de Loum.
Au sujet de Pierre Womé Nlend, qui était aux abonnés absents dimanche à Bagangté lors de la 4e journée, le président délégué a déclaré qu’il n’avait aucun problème avec le club et qu’il avait même repris l’entraînement lundi.
Cependant, c’est l’ancien capitaine du Canon Sportif qui pourrait être à l’origine du départ d’Engelbert Mbarga.« Mbarga ne part pas à cause de ses résultats, qui ne sont pas ridicules. Il se retrouve simplement au milieu d’une guerre entre le président et Pierre Womé,» dévoilé François Ngankam.
Le statut de Womé à l’UMS aurait en effet été discuté entre le Président du Conseil d’Administration, Pierre Kwemo et Engelbert Mbarga au moment du recrutement du Lion indomptable.
Ce dernier en aurait été informé, ce qui aurait provoqué un conflit avec Engelbert Mbarga qui utilisait le défenseur comme joker conformément aux instructions reçues du PCA.
Engelbert Mbarga lors d’un match d’avant saison237sports.com)/n
Anonyme footballeur amateur, le technicien allemand de 65 ans a longtemps entrainé Fribourg
Volke Finke, 65 ans, qui a été nommé hier comme nouveau patron technique des Lions indomptables du Cameroun, n’est pas le plus connu des entraîneurs allemand de football. Après une anonyme carrière de joueur amateur, Volker Finke entame celle d’entraineur dans le modeste club du TSV Stelingen qu’il mène à cinq promotions en onze ans. Il signe alors au TSV Havelse en 1986 et conduit le club jusqu’en deuxième division. Après un an au SC Norderstedt il s’engage en faveur du SC Fribourg en 1991 et va y rester pendant seize ans. Le club évolue alors en deuxième division depuis 1978. Lors de sa première saison il mène l’équipe au meilleur classement de son histoire avec une belle troisième place. Il fait encore mieux la saison suivante puisque le club est sacré champion de cette deuxième division et obtient pour la première fois de son histoire une place en Bundesliga.
Pour cette première le maintien est obtenu de justesse en 1993-1994 avec une quinzième place. C’est grâce à une différence de but plus favorable que le FC Nuremberg que le club se maintient cette saison-là. C’est une saison très différente que Volker Finke et ses joueurs livrent en 1994-1995 avec une surprenante troisième place, meilleur classement de l’histoire du club en Bundesliga jusqu’à ce jour. Le SC Fribourg dispute donc brièvement la Coupe de l’UEFA en 1995-1996 où il est éliminé au premier tour par le Slavia Prague, futur demi-finaliste de l’épreuve. La suite est moins rose avec une onzième place en championnat en 1995-1996 et une dix-septième place en 1996-1997. Après quatre ans dans l’élite c’est donc un retour en deuxième division pour le club. Les dirigeants maintiennent cependant leur confiance à Finke et le SC Fribourg remonte immédiatement en finissant à la deuxième place en 1997-1998.
Ce second passage du club dans l’élite du football allemand démarre par deux douzièmes places consécutives en 1998-1999 et 1999-2000. En 2000-2001 Volker Finke mène son club à la sixième place et gagne donc pour la deuxième fois de son histoire une place en coupe d’Europe. Le parcours est un peu long que la première fois avec deux tours passés avant de céder face au Feyenoord Rotterdam. Cette saison 2001-2002 est en plus marquée par une seizième place en championnat et donc une nouvelle relégation du club. Cette fois-ci encore Volker Finke parvient à rebondir en ramenant son club dans l’élite en un an. Le club y remporte là son deuxième titre de champion de deuxième division, dix ans après le premier. Le retour enBundesliga dure deux ans avec une treizième place en 2003-2004 et une dix-huitième en 2004-2005.
Volker Finke ne parvient pas à faire monter le club une quatrième fois puisqu’il finit à la quatrième place en 2005-2006 et 2006-2007. Il reste ainsi aux pieds du podium, et de la montée qui va avec, deux années de suite et finit par donner sa démission en mai 2007. En tout il sera resté seize ans à la tête du SC Fribourg, dix en première division et six en deuxième division. Il aura entrainé des joueurs comme Alain Sutter, Mehdi Ben Slimane, Adel Sellimi, Sebastian Kehl, Zoubeir Beya ou encore Alexander Iashvili. Un an et demi après son départ de Fribourg Volker Finke reprend du service en décembre 2008 en s’engageant pour deux ans avec les Urawa Red Diamonds. En 2009 pour sa première saison au Japon l’équipe finit à la sixième place. Avant sa nomination, il était directeur sportif de l’équipe nationale du Sénégal. Pour plus de visibilité et de challenge sportif, il a décidé de changer de tanière.
Volker Finke, le nouvel entraîneur des Lions indomptablesafriksports.com )/n
Pendant qu’il est annoncé partant, le sélectionneur par intérim du Cameroun, en sursis, a anticipé en convoquant 25 joueurs pour les trois prochains matches
Le sélectionneur du Cameroun Jean Paul Akono voyant sa liste être bloqué a anticipé en rendant publique une liste de 25 joueurs retenus pour le match amical contre l’Ukraine le 2 juin prochain et les deux matches éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, contre le Togo le 9 juin et face à la RDC le 16 juin. Sauf que cette liste embarrasse la Fécafoot et le Minsep.Jean Paul Akono nous l’a confirmé au téléphone Cette liste c’est moi qui l’ai publié par voie de presse. Dans le même temps le Chef du département communication de la Fécafoot nous a confié n’être au courant d’aucune liste à publier. Selon des sources bien concordantes, le Team manager Rigobert Song a bel et bien déposé mercredi dernier à la Fécafoot une liste des joueurs à convoquer pour les prochaines échéances qui interpellent les Lions indomptables.
Un imbroglio de procédure qui de l’avis de Jean Paul Akono n’a aucune raison d’être, lui étant dans son droit de publier la liste dans les délais et le timing. Mais Junior Binyam a tenu à préciser que c’est à la Fécafoot que revient cette prérogative, pour plusieurs raisons liés à l’administration même de l’équipe nationale. En plus, à la Fécafoot, certaines sources indiquent que la nomination d’un nouvel entraineur (Volker Finke étant imminente), il est inconcevable de publier une liste d’un entraineur qui sera d’une façon ou d’une autre débarqué de son banc de touche.
Par ailleurs, depuis l’appel à candidature pour le poste de sélectionneur de l’équipe fanion du Cameroun, Jean Paul Akono annoncé sur le départ, n’est pas resté les bras croisés, activant ses soutiens en haut lieu afin de garder son poste de sélectionneur national. Il ya quelques jours, Magnuson affirme dans les colonnes de Mutations qu’il continue à préparer sereinement les prochaines sorties des Lions. Pendant dont que la guerre des lobbies pour le contrôle du staff technique des Lions indomptables du Cameroun continue de battre son plein à Yaoundé, Jean Paul Akono a pris les devant en publiant sa liste. Une liste où l’on retrouve deux nouveaux noms Sammy Ndjock, le gardien de but qui évolue en Turquie et Raoul Cédric Loé, le milieu de terrain d’Osasuna en Espagne. Comment le ministère en charge des Sports et la Fécafoot vont-ils apprécier cette liste ? Le match pour le contrôle de la sélection nationale n’a pas encore livré son score.
Jean Paul Akono met la Fecafoot et le Minsep dans l’embarrascameroonvoice.com)/n
Michel Zoah a nommé de nouveaux techniciens adjoints chez les lions A’, Espoirs, Juniors et Cadets.
Le ministre des sports et de l’éducation physique, a procédé au réaménagement des encadrements techniques des différentes sélections nationales de football du Cameroun. A cet effet, Ndip Akem, l’ex lion indomptable a été nommé nouveau entraîneur adjoint des lions indomptables A’. Dans la catégorie des lions Juniors, un nouveau poste a été crée, à savoir celui de préparateur physique que dirige désormais le technicien François Eya, actuellement chef service des sports à la délégation régionale des sports et de l’éducation physique pour le littoral à Douala. Alexandre Belinga, entraîneur d’Unisport de Bafang, club du championnat national élite one, s’est vu attribuer le poste d’entraîneur adjoint des lions indomptables Espoirs. Jean Owono et Daniel Nlep, occupent respectivement les fonctions d’entraîneur adjoint numéro 2, et d’entraîneur des gardiens de but de ladite sélection.
L’équipe nationale féminine de football, a été également touchée par cette vague de nominations. Doumou Mike, est désormais le nouvel entraîneur adjoint des lionnes indomptables, tandis que Pierre Mbarga devra assumer les fonctions d’entraîneur des gardiennes de but des tricolores au féminin. Avec ces nouvelles arrivées, les acteurs du football féminin, disent espérer qu’il y’aura une véritable révolution au sein des lionnes, afin qu’elles puissent rehausser les couleurs nationales lors des compétitions internationales. Et cela passe incontestablement, par une bonne organisation du football féminin sur le plan national, selon des observateurs avertis. Les sélections minimes masculines et féminines, enregistrent également de nouvelles arrivées, pour rehausser ces catégories. Sur cette liste des nominations publiée par Michel Zoah, il est à noter que les entraîneurs principaux des lions indomptables A’, Espoirs, Juniors et Cadets, restent à leurs postes respectifs. Par ailleurs, à l’exception des lions seniors, le ministre a nommé de nouveaux médecins, kinésithérapeutes, préparateurs psychologiques et nutritionnistes, au sein de toutes les équipes nationales de football.
Alexandre Belinga de Unisport devient entraîneur adjoint des lions indomptables EspoirsJournalducameroun.com)/n
La levée de corps de l’entraîneur de football a eu lieu jeudi à Douala
L’émotion était très vive ce jeudi matin, 04 novembre 2010 à la morgue de l’hôpital de la garnison militaire de Bonanjo à Douala. Et pour cause, autorités sportives, familles, collègues entraîneurs, journalistes et amis, sont venus massivement assister à la levée de corps du technicien émérite de football, Alain Robinson Wabo, décédé le 25 octobre à Douala, de suite de courte maladie. La brève cérémonie a été marquée notamment, par la présence du ministre des sports et de l’éducation physique, venu de la capitale Yaoundé, pour exprimer la reconnaissance étatique vis-à-vis des ouvres accomplies par l’entraîneur. Ma présence ici ce matin, témoigne de la reconnaissance que le gouvernement accorde à l’ uvre d’Alain Wabo, a déclaré Michel Zoah, lors d’un bref discours devant l’assistance, après l’enveloppe remise à l’épouse du défunt, Guylaine Wabo.
De son vivant, Alain Wabo aura été combattu par une bonne franche du corps des entraîneurs au Cameroun, qui estimait que celui-ci n’avait pas été formé par le traditionnel institut national de la jeunesse et des sports, Injs. Le technicien n’avait jamais plié l’échine face à cette hostilité, qui avait atteint son paroxysme lors de la nomination d’Alain Wabo à la tête de l’équipe nationale junior, par l’ancien ministre des sports, Augustin Edjoa. A la levée de corps jeudi, son successeur Michel Zoah, a reconnu justement que le technicien jouissait d’un « statut spécial », lui qui n’étant pas fonctionnaire, avait tout de même été nommé à la tête d’une équipe nationale de football. Michel Zoah a également fait profil bas en reconnaissant que le cadre juridique en rapport à la profession d’entraîneur au Cameroun, n’avait pas permis au coach Wabo, d’exercer pleinement sa profession de son vivant. Dieu merci, entre temps, l’administration est entrain de prendre des mesures pour que plus jamais, ce genre de situation ne se reproduise!, affirme le ministre qui dans la foulée, annonce que désormais, un entraîneur, fonctionnaire ou pas, aura un contrat de travail en bonne et due forme.
Alain WaboJournalducameroun.com)/n
Ironie du sort, Alain Wabo qui dénonçait cette absence de contrat et avait révélé qu’il n’avait jamais été payé du temps où il était entraîneur des juniors, ne sera plus là pour tirer avantage de son combat, puisque c’est au chevet de sa dépouille que les autorités se rendent enfin compte qu’il est temps d’octroyer les meilleures conditions de travail aux entraîneurs locaux, comme aux expatriés. Après la levée de corps à Douala, le cortège funèbre a mis le cap sur Buéa dans la région du sud-ouest, où était prévue une grande veillée à son domicile, avant le départ pour l’ouest ce vendredi, où Alain Wabo sera inhumé samedi matin à Bandjoun, son village natal. Ainsi, s’achèvera le parcours d’un homme, qui a 38 ans seulement, aura révolutionné le domaine de l’entraînement au Cameroun, avec des formules bien à lui, comme « l’attaque fourmi », « le barycentre », « l’attaque en V, la défense en W », etc. Alain Wabo laisse une femme et une fille.
Levée de corps le 4 novembre à DoualaJournalducameroun.com)/n
L’espagnol sera assisté de François Omam Biyick comme adjoint et de Jacques Songo’o comme entraineur des gardiens de but
Omam Biyick et Jacques Songo’o adjoints
Les autorités camerounaises ont confirmé ce mardi 17 août 2010, la nomination de l’espagnol Javier Clemente à la tête de la sélection nationale de football. Le communiqué qui a annoncé le nom de l’entraineur, annonce aussi celui de ses adjoints. Deux anciens de l’équipe nationale. L’entraineur nationale adjoint sera Jean François Omam Biyick et Jacques Songo’o conserve le poste d’entraineur des gardiens de but. Selon des sources proches de la fédération camerounaise de football, la confirmation de l’espagnol à ce poste aurait coincé sur la durée de son contrat que les autorités camerounaises voulaient à 4 ans et une résidence permanente au cameroun. Il semble bien que l’espagnol ait réussi à imposer sa volonté en obtenant que lui soit signé un contrat de 2 ans et une résidence partagée entre l’Espagne et le cameroun. Cette confirmation de Javier Clemente intervient alors que le cameroun doit débuter dans quelques semaines, les éliminatoires de la coupe d’Afrique 2012, les 3, 4 et 5 septembre prochains. Javier clémente est attendu au Cameroun le 27 août prochain pour la signature officielle de son contrat. La nomination de cet entraineur intervient alors que le ministère des sports et la fécafoot, s’apprêtent à rendre public le code de conduite modifié des équipes nationales. Un nouveau code qui renforce les règles de discipline, les procédures, les sanctions et les interdits au sein des équipes nationales. Avec la grosse contreperformance de la campagne sud-africaine lors de la dernière coupe du monde, une partie du public camerounais avait exigé que l’équipe soit remise aux entraineurs locaux. Une demande en partie satisfaite avec la nomination de François Omam Biyik.
Un encadrement technique bien expérimenté
L’Espagnol possède une bonne expérience en qualité de coach et a dirigé les clubs parmi les plus fanatiques d’Espagne. L’Atletico Bilbao (1981-1986, 1989-1990, 2005-2006), l’Espanyol Barcelone (1986-1989, 1991-1992, 2002-2004), l’Atletico Madrid (1989-1990). Il a aussi conduit très brièvement l’Olympique de Marseille en 2000, un club français connu lui aussi pour la dureté de ses fans. Il ne devrait donc pas avoir de mal à s’accommoder du public camerounais avide de performances positives et très critique vis-à-vis des sélectionneurs. Mais le principal avantage de Javier Clemente est d’avoir été le sélectionneur de l’équipe nationale d’Espagne pendant six ans (1992 à 1998). Ses résultats ont été plutôt mitigés mais ce dernier conserve une bonne réputation en Espagne. C’est donc une rupture avec Paul le Guen qui lui n’avait pas une grande expérience des équipes nationales. D’un autre côté il est aujourd’hui prouvé de part les performances des athlètes espagnols dans toutes les disciplines, que l’encadrement espagnol semble être celui qui est le plus porteur, surtout pour une équipe camerounaise qui se reconstruit. En revanche Javier Clemente en est à sa première expérience africaine. Une expérience que de nombreux techniciens occidentaux qualifient de spéciale. On connait pour l’instant peu de choses sur ce nouvel entraineur des lions, sauf qu’une grave blessure a mis fin en 1971 à sa carrière de joueur. Avant cela il avait remporté la Coupe d’Espagne en 1969 avec l’Athletico Bilbao, puis deux fois avec le même club comme entraineur. Outre l’Espagne, il a entrainé la Serbie. Il semble donc être l’homme de la situation pour une équipe des lions en mutation entre jeunes et vieux. Quant aux adjoints, les camerounais des années 90 connaissent plus François Omam Biyick comme celui qui a permis au cameroun de vaincre l’argentine de Maradona. Il a exercé à Saint Christophe Châteauroux,en France, come entraineur de l’équipe seniors en 1ère division départementale et de l’équipe U 13 (benjamins) depuis septembre 2009. Quant à Jacques Songo’o, son passage en tant que gardien des buts des lions a été mitigé. Il a entrainé l’équipe qui a battu la Pologne 3 buts contre 1, c’était le 11 août dernier.
Sous sa direction, le Cameroun a connu le plus gros passage à vide de son histoire: les Lions indomptables n’ont pas gagné un de leurs neufs derniers matchs!
Que retiendra-t-on du passage de Paul Le Guen au Cameroun? D’abord les points négatifs. A cause de son coaching, malgré une génération de joueurs talentueux et des moyens colossaux, il a fait louper aux Lions indomptables le Mondial Sud africain. Incapable de faire gagner au Cameroun le moindre match depuis six mois. Malgré un traitement princier, le sélectionneur des Lions indomptables a fait étalage de ses lacunes tactiques, d’abord face au Japon, (0-1), puis contre le Danemark (1-2). Depuis le 17 janvier à Lubango lors de la victoire contre la Zambie (2-3), le Cameroun n’a plus gagné de match en neuf confrontations. Lors du dernier match de poule de la Can angolaise, Camerounais et Tunisiens se sont séparés sur un score de parité (2-2), puis ont été défaits (1-3), face à l’Egypte, en huitième de finale. Lors de son premier match de préparation au mondial, le Cameroun a fait nul contre l’Italie (0-0). Un autre nul vierge sanctionnera également le match amical contre le Géorgie, le 25 mai. Quatre jours plus tard, le Cameroun fera jeu égal contre le Slovaquie (1-1). Le 2 juin, le Cameroun s’est incliné contre le Portugal (1-3), avant d’essuyer une autre défaite contre le Serbie, (3-4). Dans son style de communication peu convainquant, il avait mis toutes ses contre performances sous le signe: «De simple matchs amicaux sans grand enjeu».
Le Cameroun à la déroute
Au delà des deux défaites en terre sud africaine, c’est le manque d’intelligence tactique observé contre le Japon qui a le plus intrigué de nombreux observateurs. Ce jour là, pour le compte du premier match du Cameroun dans le groupe G, le technicien français s’est mis, comme d’habitude, à faire de nombreux essais. En manager il a laissé Song Bilong sur le banc, pour titulariser Joël Matip. Un frêle enfant de 18 ans, sans aucune expérience internationale. Le comble c’est que l’ex-coach du Psg et de Lyon, s’inspirant maladroitement de José Mourinho, a positionné Samuel Eto’o sur le couloir droit face au Japon. Comment dans une formation comme celle du Cameroun, Paul le Guen s’est il obstiné à ne pas construire le jeu de son équipe autour de Samuel Eto’o, le leader technique? Il ne savait certainement pas que ce n’est pas en jouant sur le couloir que le Pichichi 2006 de Liga, recordman de buts en sélection nationale du Cameroun, s’est construit un palmarès individuel honorable. Paul Le Guen n’a pas compris que si José Mourinho, dans ses schémas parfois ultra défensif, positionnait parfois Samuel Eto’o sur le couloir droit dans un rôle «d’aide latéral», c’est qu’il avait dans son effectif un attaquant de la trempe de Diego Milito et un meneur de jeu clairvoyant comme Sjneider.
Paul Le Guen sur la ligneGetty Images)/n
Il aura fallu plusieurs conciliabules pour que le breton aligne Samuel Eto’o dans l’axe contre le Danemark, en abandonnant son 4-3-3, inopérant, pour opter un 4-4-2, mieux adapté au profil de ses hommes. Dans ce dernier système, les Camerounais ont joué un meilleur football, bien que battu (2-1). Mais les Lions avaient déjà loupé le match qui aurait pu les mettre en confiance dans la compétition.
Néanmoins, l’on gardera de Paul le Guen, donc le contrat avec le Cameroun s’achève en fin juillet 2010, l’image du coach qui aura permis aux Lions indomptables de se qualifier pour une sixième phase finale de Coupe du monde. Arrivé au pays de Roger Milla en juillet 2009, alors que le Cameroun était dernier de son groupe des éliminatoires, il a contribué à redresser un navire qui tanguait. En intégrant de nouveaux jeunes, Eric Maxim Choupo-Moting, Vincent Aboubakar, Gaétan Bong, Guy Roland Ndy Assembé et Joël Matip, il a posé les jalons d’une fondation qui pourra permettre d’envisager des lendemains meilleurs. Si le Cameroun veut se montrer ambitieux, les autorités sportives doivent intégrer lors du recrutement du prochain sélectionneur le fait qu’aucune nation n’a déjà gagné une Coupe du monde avec un entraîneur étranger.
Joueur camerounais contre le DanemarkGetty Images)/n
Le mythique gardien de l’équipe nationale de football du Cameroun a été destitué ce jour de son poste d’entraineur adjoint en charge des gardiens but
Jacques Songo’o nouvel entraineur des gardiens de but
C’est un communiqué diffusé ce jour à la télévision nationale qui rapporte l’information. Un communiqué du ministre en charge des sports a nommé ce vendredi 19 février 2010, Jacques Songo’o au poste d’entraineur national adjoint au sein de l’équipe nationale de football en charge des gardiens, en remplacement de Thomas Nkono. Une nomination qui surprend un peu parce que rien ne laissait envisager une telle décision. La destitution de thomas Nkono sera certainement expliquée plus tard. Il avait été durant la phase des qualifications pour le mondial et la CAN, le seul rescapé du grand balayage de Michel Zoah le nouveau ministre des sports. Entraineur intérimaire des lions indomptable après la démission d’Otto Pfister l’allemand, il a réussi un match nul très critiqué, face au Maroc à Yaoundé.
L’araignée noire tire sa révérence
Le départ de thomas Nkono marque un pas de plus vers la mise en touche de tous les anciens de l’équipe nationale. Le nom de Thomas Nkono est synonyme de légende au Cameroun. Certaines sources affirment qu’on lui doit la venue de Kameni Idriss Carlos en équipe nationale. Celui qu’on avait surnommé l’araignée noire traine avec lui de nombreux succès avec l’équipe nationale, dont les deux coupes du monde de 1982 et 1990 où il avait tenu les cages de l’équipe nationale avec beaucoup de sang froid. Le camerounais a inspiré une génération dont le gardien des buts de l’Italie Gégé Buffon. Thomas Nkono qui est policier de formation et présentement toujours entraineur des gardiens dans le club de l’espanyol de Barcelone quitte une fois de plus la sélection nationale de football. Les lions doivent livrer un match le 3 mars prochain contre l’Italie.
Jacques Songo’o, une expérience de plus au sein de l’équipe
Jacques Songo’o n’est pas lui aussi un inconnu des camerounais. Gardien des buts des lions indomptables lui aussi, il laisse l’image d’un gardien talentueux mais malchanceux. En 1994 aux Etats unis alors qu’il avait pris la place de Joseph Antoine Bell un autre gardien de l’équipe nationale, il avait pris 6 buts du Russe Salenko. En 2006, Songo’o avait déjà été entraineur des gardien. Il avait choisi souleymanou Hamidou comme gardien titulaire, le Cameroun s’est éliminé en quart de finale après avoir encaissé 11 penalties. une situation qui a valu beaucoup de critique à Songo’o et même influencé son limogeage àl’époque. Mais on se souvient que lors de la récente Coupe d’Afrique des Nation en Angola, il a donné son avis sur les gardiens des buts. Il faudrait que la CAF se penche sérieusement sur ce problème. Nous n’avons pas la culture de l’entraînement pour les gardiens de but, a estimé l’ancien portier international camerounais dans un entretien paru sur le site Internet du magazine français So Foot. Actuel superviseur pour le Deportivo La Corogne (élite espagnole), équipe où il a joué comme gardien de but, il souligne que le football va beaucoup plus vite, un gardien doit savoir jouer des pieds, des mains, doit relancer, doit savoir lire le jeu et jouer un peu plus haut aussi. Suite à ce type de commentaire, certains observateurs affirment que des temps difficiles s’annoncent pour le portier titulaire des lions Idriss Carlos Kameni.
Le Gardien parisien d’origine camerounaise a fini par porter plainte à son ancien entraineur. Aura-t-il gain de cause ?
Apoula Edel porte plainte
Selon les médias français, Apoula Edel s’est rendu jeudi au Tribunal d’Instance de Paris. Il a porté plainte contre Nicolas Philibert, son ancien entraîneur à Yaoundé, pour diffamation. Ce dernier avait accusé le gardien de but du PSG d’avoir menti sur son âge et son identité. Le club parisien devrait lui aussi déposer une plainte. La plainte est survenue contre toute attente. Il a pris du temps pour le faire. Selon son entourage, le portier d’origine camerounaise attendait encore deux documents administratifs pour étayer son dossier. Ces documents devraient permettre de démonter les accusations de son entraîneur à Yaoundé en 1999 et 2000, qui contestent l’âge et l’identité d’Edel. Selon certaines sources, certains de ses proches lui aurait aussi Très récemment, conseillé de laisser tomber cette affaire qui, selon eux, devait se classer avec le temps.
Des documents de preuves ont été réunis
Mais Edel a déclaré se sentir sali par les déclarations de Philibert et, surtout, il a réaffirmé son intention de prouver sa bonne foi face à des propos mensongers. S’il s’est brusque décidé à se rendre devant un juge pénal, c’est qu’on lui aura fait remarquer attendre donnerai malgré tout raison à son détracteur, qui répétait que le gardien du PSG ne déposerait pas plainte. Philibert quant à lui, se montre serein Il est persuadé que cela lui permettra de prouver qu’Edel s’appelle en réalité Ambroise Beyamena et a bien plus que les 23 ans de ses papiers d’identité. L’affaire aujourd’hui va au-delà de la simple confrontation entre deux hommes aujourd’hui séparé par le même intérêt qui des années plus tôt, étaient inséparable. De nombreux observateurs pensent que le camerounais d’origine ne s’est pas montré rassuré, quant à l’éventualité d’une action en justice. Ils prennent pour argument, le très long temps pris par Apoula Edel, pour se décider. Mais selon des sources proche de lui, si il y’a eu ce long moment c’est parce que le gardien du PSG voulait réunir des papiers, tant en Arménie, qu’au Cameroun, pour renforcer ses position. Si le juge venait à se pencher sur le fond de cette affaire, cela risquerait d’ouvrir la porte à beaucoup d’autres affaires du même genre. En règle générale le débat sur l’Age des joueurs est vieux en Afrique. Au Cameroun, la pratique serait courante. De l’avis commun de tous, plusieurs joueurs camerounais, n’évoluerais pas avec leurs vrais âges, ce qui explique parfois la contre-performance rapides de certains d’entre eux.
Un débat général sur l’âge des joueurs risque de s’ouvrir
Une bonne partie de l’opinion au Cameroun s’étonne que cette question suscite tant de polémique en France. De nombreux observateurs sont convaincus que le camerounais peut avoir légalement raison, mais que cela n’enlève rien à son vrai âge. C’est en 2002 qu’il rejoint le championat arménien, dans le club de Pyiunik d’Erevan, il avait 16 ans et venait de terminer avec son club formateur du PWD de Kumba dans le sud-ouest du Cameroun, où il a joué pendant 4 ans. Il aurait donc commencé le football de compétition à 12 ans. Cela reste assez délicat à démontrer. Son avocat lui croit fermement en son innocence. «Lorsqu’il est venu la première fois à mon cabinet, j’ai vu un homme parfaitement déterminé à aller jusqu’au bout pour que la vérité soit rétablie. A mes yeux, d’un point de vue purement juridique, les accusations portées contre le joueur sont très graves et ne se fondent sur rien. Dès qu’Edel est devenu titulaire, cet homme a commencé à l’accuser de mentir et à réclamer de l’argent. C’est curieux, non ? Mais au regard des documents que nous avons en notre possession, il n’y a aucun doute sur l’âge » a assuré Maître Bigot.
Il est de retour à la tête du club depuis quelques jours
Les sportifs camerounais gardent un excellent souvenir de cet entraîneur français, calme et parfois effacé qui patronnait le banc de touche de coton sport de Garoua il y a quelques saisons. Avec lui, le club a connu pour la première fois, un changement inoubliable de toute son histoire.
Sur les traces de son père
Denis Lavagne, joueur et entraîneur de football français, est né à Béziers en 1964. Fils de Léonce Lavagne qui fut également un joueur et entraîneur professionnel, Denis a passé plusieurs années dans son pays natal avant de s’envoler vers d’autres horizons. En France, avant de diriger de nombreux centres de formation des jeunes footballeurs, on l’a beaucoup vu sur les bancs de touche des clubs en tant que entraîneur adjoint. De 1983 à 1992, il apporte son expertise à l’olympique Alès, et se retrouve dans l’encadrement technique de Nîmes Olympique l’année suivante. Toujours en tant que coach adjoint, il passe par Bastia avant de rejoindre Valence de 1995 à 1998. La saison suivante (98 – 99), Denis Lavagne est à Béziers, équipe de CFA du championnat français. De 1999 à 2003, il est au centre de formation de Sedan Ardenne, en tant que directeur du centre.
Commence alors une longue carrière sur cette casquette. D’ailleurs, cette nouvelle aventure l’amène à quitter son pays natal, pour côtoyer d’autres pays sur d’autres continents. Il rejoint le Qatar où il est nommé directeur du centre de formation de Qatar Sport en 2004. Il ne passe qu’un an dans ce pays, puisqu’il met ensuite le cap sur le continent asiatique. Là bas, Denis Lavagne est également porté à la tête d’un centre de formation, celui de Chengdu en Chine. 2007 – 2008, c’est au tour du continent africain de l’accueillir, et c’est l’équipe de coton sport de Garoua qui évolue en championnat d’élite one qui le recrute comme manager général et entraîneur du club. Avec les cotonculteurs, il remporte deux titres en championnat, puis deux autres en coupe du Cameroun. Outre ces différentes distinctions, Denis Lavagne reste dans les mémoires des camerounais comme celui qui a permis à coton sport, de se qualifier pour la première fois de son histoire, pour la phase finale de la ligue des champions en 2008. Au moment où on ne s’y attendait pas au vu de ce parcours, le technicien français avait décidé de jeter l’éponge, cédant son fauteuil au franco-ivoirien Alain Ouombléon-Guédou qui avait poursuivi l’aventure africaine avec l’équipe, mais qui quitte le club.
Avec le retour de Denis Lavagne à la tête de coton, les dirigeants espèrent avoir trouver la solution devant permettre au club de redorer son blason, et pourquoi pas, de reconquérir le titre de champion sur le plan national et international. Va-t-il y arriver ? L’expérience est là et il connaît le fonctionnement du club. Les supporters attendent donc de voir le nouveau visage de l’équipe phare du septentrion.