Cameroun : un journaliste d’Equinoxe TV meurt dans un accident de la circulation

Jacques Melong a trouvé la mort mercredi 03 mai dans la localité de Banguem dans le département de Koupé-Manengouba, région du Sud-Ouest.

Il est tombé la plume à la main, alors qu’il revenait d’un reportage. Son public ne le suivra pas raconter le récit de la tournée du délégué régional de l’Education de base du Sud-Ouest dans le département du Koupé-Menengouba. Jacques Melong correspondant de la chaîne de télévision Equinoxe a été mortellement zappé par un accident de la circulation.

Selon les témoignages relayés par nos confrères de 237Online, le véhicule qui les transportait, ses confrères et lui a perdu les freins avant de s’impliquer dans ledit accident. Le chauffeur a aussi perdu la vie sur place. Une autre journaliste, de CRTV Sud-Ouest qui se trouvait à bord du même véhicule, s’en est tirée avec des blessures, comme d’autres occupants. Le corps de Jacques Melong a été déposé à la morgue municipale de Loum.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident mortel.

Cameroun : Paul Atanga Nji ordonne de faire sanctionner un journaliste et son invité

Le ministre de l’Administration territoriale a fait la demande  au gouverneur de la région du Littoral dans une correspondance en date du 11 novembre 2022.

L’objet de la correspondance renseigne sur le motif des réquisitions que le ministre Paul Atanga Nji fait à son collaborateur  Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. « Propos injurieux et diffamatoires à l’endroit du Chef de l’Etat et des institutions de la République », peut-on lire.

Dans la suite de la lettre, l’expéditeur procède au rappel des faits. Ceux-ci remontent au 3 novembre dernier, lors de la diffusion de l’émission Equinoxe soir sur la chaîne Equinoxe Tv. Ledit programme animé par Serge Alain Ottou portait sur  40 ans de Renouveau. Plusieurs panélistes prenaient part à ce rendez-vous en qualité d’invités, dont l’opposant Engelbert Lebon Datchoua.

Selon le ministre, « au cours de cette émission, l’invité sus nommé a, au cours de l’une de ses interventions, tenu des propos injurieux, voire diffamatoires, à l’endroit du chef de l’Etat et des institutions de la République. Il a notamment déclaré que ‘’Monsieur Paul Biya est l’une des malchances que le Cameroun ait connues’’ », explique le patron de la territoriale.

Pour cette raison, Paul Atanga Nji demande au gouverneur d’accomplir quatre actions. Il s’agit de :

  • saisir le Conseil national de la communication, organe de régulation du secteur des médias, en vue de procéder aux investigations d’usage et de prononcer le cas échéant des sanctions appropriées à l’encontre des professionnels des médias concernés ;
  • faire procéder à l’audition de Engelbert Lebon Datchoua et Serge Alain Ottou dans le cadre d’une enquête administrative ;
  • inviter le promoteur de Equinoxe Tv (Sévérin Tchounkeu) à suspendre Engelbert Lebon Datchoua de toute participation aux émissions sur cette chaine en attendant l’aboutissement des enquêtes ;
  • inviter ledit promoteur à un meilleur encadrement de ses panélistes afin d’éviter de telles dérives intolérables.

Aussitôt dit, les autorités administratives se sont mises au travail. Dans un autre document qui circule sur la toile, Serge Alain Ottou et son patron Sévérin Tchounkeu étaient attendus sur convocation au Conseil national de la communication le 14 novembre 2022.

Cameroun-Médias : Cédrick Noufele, d’Equinoxe TV à Radio Canada

Le journaliste camerounais, présentateur vedette du journal de 20h sur  la chaîne Equinoxe Tv s’est engagé avec Radio Canada en Amérique du Nord.

Il a quitté Equinoxe TV le 22 août 2022, chaîne dans laquelle il a œuvré pendant 12 ans. Mais, Cedrick Noufele n’a pas précisé aussitôt sa destination. Les premières informations dans l’euphorie, ont annoncé son envol pour l’Europe. Or, le désormais ex-présentateur vedette du journal télévisé à la chaîne de Sévérin Tchounkeu émettant depuis Douala, a posé ses valises au Canada en Amérique du Nord. Ce 16 septembre 2022, l’on en sait donc un peu plus sur la destination du journaliste.

En effet, Médiatude, structure spécialisée dans l’information médiatique, fait savoir que l’ancien présentateur de l’émission Droit de réponse s’est engagé avec Radio Canada depuis le 22 août dernier. Il compte désormais parmi les effectifs du plus ancien service de diffusion du Canada siégeant à Ottawa. Selon nos confrères, Cedrick Noufele rejoint la station de Monitoba, cinquième région la plus peuplée du pays, ouvrant ainsi une nouvelle étape de sa carrière professionnelle.

Son passage à Equinoxe Tv aura marqué  le public. Il y a servi comme présentateur du journal, animateur des émissions Droit de réponse, La vérité en face et Tendance économiques. Au sein de la même chaîne, Cedrick Noufele occupait le poste de rédacteur en chef jusqu’à son départ. Ce poste, il aussi occupé à Radio universitaire ESG-ISTA au début de sa carrière.

Cameroun : Equinoxe TV écope d’une triple suspension ce 1er avril 2022 (officiel)

Le Conseil national de la communication a suspendu ce 1er avril 2022 le patron de la chaîne Sévérin Tchounkeu, le présentateur vedette du journal de 20h Cedrick Noufélé Nfonga et l’émission « droit de réponse » pour  une durée d’un mois.

Elle tombe le 1er avril mais n’est pas un poisson d’avril. La décision vient du Conseil national de la communication (Cnc), instance de régulation du secteur de la communication sociale au Cameroun.

« Le Conseil, après avoir établi la responsabilité » du patron d’Equinoxe télévision et de son rédacteur en chef, « a décidé de suspendre M. Sévérin Tchounkeu pour une durée d’un mois de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun et de la fonction de directeur de publication d’Equinoxe télévision (…) de suspendre M. Noufele Nfonga Cédrick, journaliste en service à Equinoxe tv de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun pour une durée d’un mois (…) de suspendre pour une durée d’un mois, l’émission intitulée droit de réponse », peut-on lire sur le communiqué en date du 1er avril 2022.

Le document signé du président du Conseil Joseph Chebongkeng et rendu public au terme de la 34è session ordinaire du Conseil tenue ce vendredi, énonce les motifs des différentes suspension. Le promoteur de la chaîne bleue siégeant à Douala est doublement sanctionné.

D’abord en qualité de journaliste, pour « affirmations et accusations non fondées au cours de l’émission spéciale diffusée le 21 mars 2022 sur Equinoxe tv »  au titre du directeur de publication, pour diffusion dans le même organe de propos non fondés, insinuants, offensants, et pour déformation de la vérité des faits dans le cadre de l’émission « droit de réponse » du 27 février et du journal télévisé de 20 heures du 17 mars 2022 .

Puis en tant que directeur de publication, « pour diffusion dans le même organe de propos non fondés, insinuants, offensants, et pour déformation de la vérité des faits dans le cadre de l’émission « droit de réponse » du 27 février et du journal télévisé de 20 heures du 17 mars 2022 », explique le communiqué.

« Propos conflictogène »

Quant au rédacteur en chef Cedrick Noufele Nfonga, il est sanctionné pour deux raisons selon le Conseil. D’abord pour « manquement professionnel consécutif à un défaut d’encadrement des panélistes dû à un défaut de maîtrise d’antenne » en tant que présentateur du programme droit de réponse du 27 février 2022. Lequel, selon l’instance, a « conduit à la diffusion au cours dudit programme des propos à caractère conflictogène émanant de certains représentants des partis politiques et susceptibles de conduire à l’amplification d’une revendication sociale potentiellement explosive »

Ensuite, pour « déformation de la vérité des faits suite à la diffusion inappropriée au cours du journal télévisé de 20heures du 17 mars 2022 de l’extrait d’une vidéo amateur du 06 octobre 2020 en guise d’illustration des menaces d’un sous-préfet de la région de l’Ouest à l’encontre des enseignants revendiquant leurs droits », précise le communiqué du Conseil.

L’émission « droit de réponse » n’échappe pas à cette série de sanctions. Elle est aussi suspendue pour une durée d’un mois, pour « diffusion au cours de ce programme le 27 février 2022 de propos à caractère propos conflictogène et susceptibles de conduire à l’amplification d’une revendication sociale potentiellement explosive », argue le Cnc.

Pour rappel, les sanctions prononcées ce jour par le Conseil ont été précédées des menaces de l’autorité administrative. Dans une correspondance adressée au patron de la chaîne Equinoxe télévision,  le gouverneur du Littoral accusait la chaîne « d’incitation répétée à la révolte populaire ». Dieudonné Ivaha Diboua mettait de ce fait le promoteur « en garde contre toute récidive face à laquelle sera appliquée la loi dans toute sa rigueur car, lorsque le seuil de la provocation atteint l’intolérable, la liberté d’expression perd tout son sens », concluait-il.  

Cameroun : vaste réseau de pédophiles démantelé à Douala !

Selon les informations de nos confrères d’Equinoxe TV, la police judiciaire à Douala a annoncé la semaine dernière le démantèlement d’un réseau pédopornographie.

C’est une opération d’une ampleur inédite, et dont les détails ont été glaçants à écouter Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du vendredi 11 mars 2020 présenté par Cédric Noufelé sur Equinoxe TV. L’histoire est digne d’un scénario hollywoodien.

Victime du vol de son téléphone portable au moment où il se trouve chez son bourreau, un adolescent de 16 ans est contacté par un anonyme qui lui demande de se rendre au marché de PK14 pour récupérer des sous.

Une fois sur les lieux, ce dernier et son accompagnateur sont pris à partie par leur complice et les populations qui les conduisent à la police. D’après le commissaire du 13e arrondissement, l’adolescent de 16 ans présentait des douleurs et une saignée à l’anus. Il passe aux aveux et conduit la police au lieu des faits pour interpeller son bourreau.

A l’intérieur du domicile du présumé pédophile, des puces de téléphones découvertes dont exploitation a révélé des photos nues de jeunes filles qui seraient des marchandises du présumé pédophile-proxénète.

Des dizaines d’adolescents et adolescentes, confie la police, seraient victimes de ce réseau ayant plusieurs ramifications dans la capitale économique et même au-delà. Le présumé pédophile et ses complices sont gardés à vue et les enquêtes se poursuivent.

Cameroun – Affaire Stéphanie Djomo : la version de son avocat

Invité de l’émission « Equinoxe soir » du 19 novembre dernier, Me Cheik Ali AL Assad  s’est longuement exprimé sur l’affaire Stéphanie Djomo. La dame qui a déclaré avoir perdu ses enfants jumeaux dans la crise sécuritaire qui secoue les régions anglophones,  avant de se dédire quelques jours plus tard sur les ondes de la radio nationale.  L’avocat parle de ce qu’il a vécu de l’arrestation de Mme Djomo au jour où celle-ci lui aurait  demandé de ne plus la défendre.

Ci-dessous l’extrait du passage Me Cheik Ali AL Assad sur Equinoxe télévision :

«  (…) Je suis extrêmement content qu’elle ait recouvré sa liberté  Je dois aussi avouer que j’ai un goût de cendre dans la bouche. Depuis le début de ma carrière, je n’ai jamais autant rencontré d’obstacles, d’entraves, dans l’exercice de ma profession d’avocat. J’avais été contacté par les filles de Madame Djomo qui m’ont vu sur l’un de vos plateaux (Equinoxe TV). Elles  m’ont contacté et  prié de prendre la défense de leur mère. Tout en me précisant qu’elles ne pouvaient pas me verser le moindre petit franc en termes d’honoraires.

J’étais avec Madame Djomo lorsqu’elle a été inculpée, placée sous mandat de dépôt.  A ma grande surprise Mme Djomo a été extraite de la prison le lundi sans qu’on ne m’ait averti. Elle a été extraite non pas par le magistrat qui l’avait placé en détention provisoire, mais plutôt par le ministère public. C’est-à-dire par le commissaire du gouvernement. Lorsque j’ai été informé, j’ai eu le temps de me précipiter au Tribunal militaire, J’ai trouvé que Mme Djomo était dans le bureau du Commissaire du gouvernement, avec, m’a-t-on dit, un représentant du ministre de la Défense et le juge d’instruction.

J’ai demandé à assister à l’entretien on ne me l’a pas permis. De 8 heures à 16 heures elle s’est entretenue avec ces autorités judiciaires. Ce n’était pas une instruction. En tout cas on ne l’a pas appris dans les facultés de droit. Là-bas, on nous a appris que lorsque vous défendez quelqu’un vous l’assistez à chaque fois que l’on veut s’entretenir avec lui. On ne me l’a pas permis.

Le lendemain j’ai été informé, pas par Mme Djomo mais par sa famille qu’on lui a demandé lors de son interrogatoire la nature des relations qu’elle entretient avec moi, son accointance avec un célèbre parti politique de l’opposition et avec une chaine de télévision. J’ai vigoureusement protesté,  j’ai menacé de demander l’annulation de la toute la procédure. C’est sur ces entrefaites que Mme Djomo m’a remercié. En clair j’ai été déconstitué du dossier.  C’était hier (18 novembre. Ndlr). J’ai donc appris sa libération comme tout le monde  travers les médias. »

 

Cameroun : Stéphanie Djomo dévoile son « mensonge » sur Equinoxe TV

Elle avoue avoir tenté d’instrumentaliser l’opinion avec une histoire de perte de ses enfants dans la crise sécuritaire actuelle dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Présentée comme une victime de la crise anglophone, la nommée Stéphanie Djomo qui a suscité la compassion des téléspectateurs d’Equinoxe télévision se dédie. Après exploitation par les forces de l’ordre, la dame fait un rétropédalage sur l’antenne du Poste national de la CRTV.

Elle  raconte comment et pourquoi elle a inventé l’histoire  de la perte de ses jumeaux  sur le théâtre de la crise dans le Nord-Ouest le Sud-Ouest.  «J’ai rejoint un groupe qui pleure les enfants du NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et nous avons fait des sorties où on a pleuré dans plusieurs carrefours, jusqu’au jour où on nous annonce qu’on doit se retrouver à Equinoxe. C’est ainsi que je me retrouve sur le plateau d’Equinoxe et je partage cette histoire qui n’est vraie», raconte-elle.

«Je n’avais jamais mis dans ma tête de me retrouver dans un plateau de télévision, ça ne m’avait jamais traversé l’esprit. Oui, je me suis retrouvé là. Je regrette, j’ai même très mal. J’en souffre énormément de jour comme de nuit. Croyant bien faire, j’ai blessé», confesse dame Djomo qui a été remise en liberté dans la soirée du 18 novembre 2020.

Cameroun : le ministre de la Communication exige l’arrêt de l’émission « Parole de femmes » sur Equinoxe Tv

René Emmanuel Sadi reproche à ce programme des dérives éthiques et déontologiques.

Le ministre de la Communication (Mincom) vient de demander au Directeur général d’Equinoxe Tv de « mettre un terme à la production itérative des émissions dont le contenu sont en violation flagrante des dispositions pertinentes de la n°2015/007 du 20 avril 2015 régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun ». C’est dans une correspondance signée ce 12 novembre 2020.

Dans la ligne de mire des autorités, l’émission « Parole de femmes » diffusée sur Equinoxe Tv. Le ministre René Emmanuel Sadi accuse ce programme de « dérives éthiques et déontologiques » dans la diffusion du mardi 3 novembre.

Dans cette émission, le ministre pointe de « faux témoignages à la fois pathétiques et émouvants de concitoyennes se présentant mensongèrement comme des victimes de la situation qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».

« Cette mise en scène ubuesque, s’étouffe le ministre, animé par la présentatrice de ladite émission, la nommée Esther Mael Maffowe a été volontairement orchestrée par la chaine de télévision Equinoxe qui de plus en plus outrepasse les limites du champ des libertés publiques ».

Pour ces raisons, le Mincom met en demeure la chaine, avec pour finalité l’arrêt de l’émission mise en cause.

Cameroun : le CNC recadre Equinoxe TV suite aux propos de l’artiste Nyangono du Sud sur sa femme

Dans l’émission Dimanche avec Vous du 09 août, l’artiste s’était félicité d’avoir demandé à sa femme d’avorter, doutant de la paternité du fœtus

L’artiste Nyangono du Sud a tenu des  « propos faisant l’apologie de l’avortement ct de I’infidélité conjugale », à l’émission Dimanche avec Vous du 09 août, diffusée entre 14h12mn et 16h30mn sur Équinoxe télévision, condamne le président du Conseil national de la Communication (CNC) dans une correspondance transmise au PDG de la chaîne privée ce 14 août.

L’extrait qui suscite le recadrage du CNC est celui où l’invité du programme déclare : «Quand je suis rentré de la Chine, j’ai trouvé que ma femme a eu un retard de deux mois. Je l’ai amené à l’hôpital pour avorter ça…Je suis parti dire au médecin qu’il faut enlever ça… Le médecin a fait son travail. »

Dans la correspondance que Peter Essoka a adressé à Séverin Tchounkeu, il regrette que les propos en cause « diffusés à une heure de grande écoute n’ont fait l’objet d’aucun recadrage de la part de la présentatrice de l’émission ».

Le président du régulateur des médias du Cameroun interpelle le patron du groupe la Nouvelle expression sur « la nécessité de la bonne conduite des programmes interactifs par leurs présentateurs, qui assument principalement la responsabilité ces propos tenus par leurs invités. ».

Massacre de Ngarbuh : quand Atanga Nji accusait Equinoxe Tv, Le Jour… de comploter contre le Cameroun

Au lendemain de la tuerie de Ngarbuh, le ministre de l’Administration territoriale avait déclaré que plusieurs médias qui avaient publié le « rapport erroné » de l’ONG Human Rights Watch avaient perçu de l’argent pour fragiliser les institutions.

Après  la publication du rapport de l’ONG Human Rights Watch sur la tuerie de Ngarbuh, le ministre de l’Administration territoriale s’en était pris à plusieurs médias. Au cours du point de presse du 09 mars, Paul Atanga Nji les accusait de faire écho « des rapports erronés » de certaines Ong moyennant des financements.

Le ministre citait Équinoxe Tv, Stv, Radio Balafon et le quotidien Le Jour; affirmant que Human Rights Watch, International Crisis Group, OCHA, et le Redhac leur avait partagé le pactole de 5 milliards de FCFA reçus des « réseaux occultes à l’intérieur et à l’extérieur du Cameroun, pour la déstabilisation des institutions de la République ».

Un mois après que le Minat a renié les conclusions du rapport de l’ONG Human Rights Watch,  la présidence de la République admet qu’une bavure de soldats a coûté la vie à une vingtaine de personnes le 13 février 2020 dans la région du Nord-ouest. Ce qui corrobore l’essentiel des accusations de Human Rights Watch que Paul Atanga Nji avait balayé d’un revers de la main. Non sans présenter l’ONG comme celle qui définit la ligne éditoriale de certains médias camerounais. Va-t-il s’excuser ?

Cameroun : « Je n’accepterai jamais qu’on m’accuse de pactiser avec les ennemis de la République [S.Tchounkeu]

Le Président directeur général du groupe audiovisuel Equinoxe s’insurge contre les accusations de Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale du Cameroun.

C’est un Séverin Tchounkeu furieux qui était sur le plateau de sa chaîne le 9 mars. Le patron d’Equinoxe Tv a tenu à répondre aux attaques de Paul Atanga Nji, qui quelques heures plus tôt, laissait entendre que cette chaîne pourrait faire l’objet de sanctions.

 « Si je suis obligé aujourd’hui de faire cette mise au point, c’est au vue de la gravité des accusations qui sont portées contre nous », a commencé Sévérin Tchounkeu.

Pour lui le fait que le ministre Atanga Nji compare sa chaine à « radio des mille collines » – à l’origine du génocide rwandais en 1994  – est tout simplement intolérable.

En sus de cela, le ministre Atanga Nji accuse Equinoxe Tv et d’autres medias de « jeter de l’huile sur le feu », de recevoir des fonds occultes pour « déstabiliser » les institutions de la République et de relayer des « rapports tronqués » qui accusent l’armée de massacre dans la crise anglophone.

Pour Sévérin Tchounkeu, ces accusations relèvent de la «  haute trahison ». Il ajoute à l’encontre de Paul Atanga Nji que « ceux qui jettent de l’huile sur le feu ne sont pas forcément ceux que l’on pointe du doigt… ».

Et de fulminer une fois de plus : « Il faut qu’on arrête de considérer dans ce pays qu’il y aurait des Camerounais à part et des Camerounais à part entière ».

« Nous essayons de faire notre travail, a souligné le patron d’Equinoxe Tv avant de rappeler que «  ministre de l’Administration territoriale n’est ni notre tutelle technique, encore moins l’organe régulateur de l’audiovisuel ».