Cameroun : la France fait don des équipements militaires

Ces équipements militaires remis à l’armée camerounaise constitués de lots de protection balistique et de kits d’entraînement serviront à renforcer la lutte contre l’insécurité.

« Renforcer la capacité logistique et opérationnelle des unités engagées lors des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre et (…) optimiser l’entraînement des personnels dans des conditions idoines », indique la gendarmerie nationale dans un communiqué publié mercredi 15 mars sur sa page Facebook. Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération et du partenariat entre les gendarmeries nationales camerounaise et française.

« Cette approche partenariale constitue et demeure la réponse appropriée face aux nouvelles menaces sécuritaires », selon le directeur central de la coordination de la gendarmerie nationale, le général de brigade Elokobi Daniel Njock. L’officier supérieur a assuré le partenaire français de l’usage « judicieux et optimal » de ces équipements financés par la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), l’une des directions du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères chargée de piloter les actions de coopération structurelle à l’international dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile.

Depuis son indépendance, le Cameroun a signé des accords militaires avec la France. Dans le cadre de la lutte contre Boko Haram notamment, la coopération militaire entre Yaoundé et Paris se manifeste par le biais d’un échange de renseignements, des formations en faveur des forces spéciales et l’octroi de matériel militaire divers, à en croire Stopblablacam.

Électricité : la centrale solaire-thermique de Guider produit déjà ses premiers mégawattheures

 

Les premières panneaux solaires (environ 400 modules) sont déjà installés sur le site et injectent déjà 1,5 MW dans le Réseau Interconnecté Nord. D’ici début avril 2022, cette capacité solaire injectée depuis Guider passera à 6,5 MW, selon l’équipe de coordination pilotée par Eneo.

Sous réserve de la finalisation des procédures d’obtention des permis et autres documents administratifs, les équipes d’Eneo qui supervisent les chantiers pronostiquent la totalité des 15 MW attendus en septembre 2022, sauf cas de force majeure. « Cette rapidité de déploiement est inédite, étant donné que des projets similaires sont conduits en moyenne en 5 ans dans des pays de même niveau de développement », estime l’entreprise.

Pour Amine Homman Ludiye, directeur général adjoint en charge de la production à Eneo, « ce projet solaire est une première au Cameroun. Il est d’abord le fruit du travail des équipes d’Eneo qui ont œuvré ensemble et mobilisé les compétences de l’entreprise pour permettre sa réalisation. C’est également grâce au soutien sans faille du gouvernement qu’il a pu voir le jour».

Du côté de Maroua, il est prévu que le site choisi accueille des équipements solaires pour la production de 15 MW. L’équipe projet envisage la fin des travaux cette année. Elle travaille actuellement avec les acteurs gouvernementaux à accélérer le traitement administratif du dossier critique d’indemnisation des riverains.

Ainsi va la mise en œuvre progressive par Eneo et ses partenaires du projet d’installation et d’exploitation d’une solution de production mixte (solaire et thermique) et modulable (démontable et déplaçable facilement). La capacité totale additive au Réseau Interconnecté Nord sera de 40 MW dont 30 MW solaire (à Maroua et Guider) et 10 MW de thermique à Guider.

C’est l’une des solutions concertées (entre Eneo et le Gouvernement) face au déséquilibre entre l’offre et la demande dans le Septentrion. Déséquilibre né du déficit hydrologique persistant dans le bassin de la Bénoué. Après le transfert de 24MW de thermique d’Ahala à Garoua et Ngaoundéré, le conseil d’administration d’Eneo a pris la décision au mois de juin 2021 de lancer ce projet.

Eneo a contracté avec les entreprises Scatec et Aggreko, qui installent respectivement les panneaux solaires et les groupes, et vont en assurer l’exploitation.

« Nous nous réjouissons de l’avancement de ces projets d’importance stratégique pour le Cameroun et apprécions la coopération que nous avons établie avec Eneo et le gouvernement, Nous poursuivons notre engagement de mise à disposition des populations du Septentrion une énergie fiable, propre et bon marché », commente Hans Olav Kvalvaag, SVP Release chez Scatec.

Lutte contre le terrorisme: Washington va continuer à armer le Cameroun

Reçu à la présidence mercredi, le général américain Thomas D. Waldhausser a indiqué que ces appuis devraient aussi servir pour renforcer la sécurité en RCA et autour du Lac Tchad

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a reçu mercredi, 02 novembre 2016, en audience le nouveau commandant du centre d’opérations militaires américaines en Afrique, le général Thomas D. Waldhausser. Il était accompagné par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michael Stephen Hoza.

Cette vissite est la première duu genre que l’officier effectue en terre camerounaise depuis sa nomination à la tête du centre d’opérations militaires américaines en Afrique en juillet 2016.

Au terme de ce tête-à-tête de près d’une heure, l’officier a déclaré que les sujets évoqués avaient trait à la coopération bilatérale, particulièrement dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et de la promotion de la paix.

Thomas D. Waldhausser a ainsi indiqué que la coopération militaire entre Yaoundé et Washington allait «se diversifier et se renforcer», son pays s’étant d’ores et déjà engagé à poursuivre l’offre de formation aux forces de défense camerounaises et à doter l’armée de ce pays d’équipements militaires, une contribution qualifiée de salutaire et significative dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.

Ces appuis, a-t-il précisé, s’inscrivent également dans le cadre de la coopération pour la sécurité en République centrafricaine et autour du Lac Tchad mais également de la lutte contre l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

Les Etats-Unis, rappelle-t-on, ont déployé 300 soldats dans l’Extrême-Nord camerounais pour des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

Le Cameroun a aussi acquis six drones de marque «ScanEagle» auprès du constructeur américain Insitute Inc, pour quelque cinq milliards FCFA, en vue des opérations d’observation et d’alerte «en soutien de l’offensive antiterroriste au Cameroun».


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L’Est du Cameroun renforce son dispositif sécuritaire

Dotés d’équipements appropriés, plus de 70 éléments de la gendarmerie viennent d’être redéployés dans des zones criminogènes de cette partie du pays

Le dispositif sécuritaire vient d’être renforcé dans la région de l’Est. 75 éléments de la gendarmerie, dotés d’équipements adaptés, y ont été affectés le 27 juillet 2015, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Les plus grands bénéficiaires de ce déploiement sont les départements de la Kadey et du Lom et Djerem, principalement les localités de Wongou, Ringué, Malewa, Zembé Borongo, Gado, Danta Patou, Bouli.

Selon le commandant de la légion de gendarmerie de l’Est, le colonel Enow Joseph Eyong, les nouveaux venus ont pour mission de réduire le phénomène des coupeurs de route et autres formes émergentes de menace à la sécurité, afin de permettre aux populations de poursuivre leurs activités génératrices de revenus. Celles-ci ont toutefois été appelées à une collaboration franche avec les forces de maintien de l’ordre.


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