Selon un communiqué de Banque Atlantique publié le 13 avril, les employés en question suivent un traitement approprié, et la désinfection de ses différents sites a été effectuée le weekend dernier.
« La banque atlantique Cameroun informe l’opinion publique que cinq (05) de ses collaborateurs ont été testés positifs au COVID-19 le vendredi 10 avril 2020 », annonce Eric Valery Zoa, le directeur général, dans un communiqué rendu public ce 13 avril 2020.
Il indique à ce sujet que : « les personnes concernées ont immédiatement été prises en charge avec le concours des autorités sanitaires et bénéficient au même titre que leurs familles, d’accompagnement médical et psychologique permanent. »
Comme dans toutes les administrations qui ont connu des cas positifs de Covid-19, la Banque Atlantique dit avoir pris des mesures pour éviter la propagation du virus en son sein. « La sécurité de nos collaborateurs, de nos clients et de nos partenaires étant une priorité en cette période critique, nous avons par principe de précaution, procédé à la désinfection complète du siège durant tout le week-end et prenons actuellement toutes les dispositions pour l’étendre à l’ensemble de nos sites ».
Cela ne signifie nullement que les portes sont fermées et les comptes gelés. « Nos agences restent ouvertes aux horaires habituels sur l’ensemble du réseau banc atlantique. Toutefois, nous encourageons nos clients à effectuer leurs transactions habituelles à travers les canaux numériques (GAB, internet banking, sms banking, bank to wallet, etc.) et les invitons à contacter les gestionnaires de comptes par téléphone ou par e-mail pour des sollicitations particulières », suggère le banquier.
La Banque Atlantique Cameroun, filiale du groupe ivoirien Atlantique Banque, qui a connu en 2018 une augmentation d’un milliard de son Résultat net bancaire (6.5 milliards de FCFA), se mêle résolument à la lutte contre le Covid-19. « Nous réitérons notre engagement dans la lutte contre cette pandémie dans le stricte respect des recommandations des pouvoirs publics et des autorités sanitaires », écrit Eric Valery Zoa, le Dg.