Cameroun : Cavaye se félicite de l’apaisement des relations avec les USA

A l’occasion de la plénière de clôture, le président de l’Assemblée nationale du Cameroun est revenu sur la récente brouille diplomatique entre Yaoundé et Washington.

Cavaye Yéguié Djibril se « réjouit » du happy end du feuilleton diplomatique entre le Cameroun et les États-Unis.

Ce 10 avril au perchoir de l’Assemblée nationale, alors qu’il prononçait le discours mettant fin à la session parlementaire de mars, le président de l’Assemblée nationale (Pan) a déclaré « se réjouir des résultats à l’issue de l’audience accordée par le chef de l’Etat le 18 mars 2019 au sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, monsieur Tibor Peter Nagy ».

Cavaye Yéguié Djibril rappelle que l’audience accordée par le président au haut diplomate américain est intervenue « après quelques dissonances entre Washington et Yaoundé au sujet de la gestion de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».

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La diplomatie américaine s’était en effet montrée agacée par les exactions présumées de l’armée sur les civils, dans le cadre de la crise anglophone ; et le gouvernement américain avait annoncé réduire son aide militaire en direction de Yaoundé.

Une audience qui aura, « contribué à rassurer les uns et les autres quant à l’excellence des relations entre nos deux pays », s’est félicité le « très honorable » président de l’Assemblée nationale.

Cameroun : les Etats-Unis rappellent leurs soldats basés à Garoua

Plus de 100 militaires américains ont commencé leur rapatriement. Ils étaient déployés au Cameroun dans le cadre de la mission « Talon ».

D’après le chargé de la communication de Fort Campbell, aux Etats-Unis, cité par des médias américains, une cérémonie de bienvenue est prévue le 24 mars au hangar 3 de cette base militaire. La base va accueillir plus de 100 soldats américains arrivés en fin de mission au Cameroun.

Ces soldats étaient déployés depuis octobre 2015 près de la base aérienne de Garoua, dans la région du Nord du Cameroun. La centaine de soldats appartient au 1er Bataillon, 502ème Régiment d’infanterie, 2ème équipe de combat de brigade, 101ème Division aéroportée de l’armée américaine.

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 Le déploiement s’est fait dans le cadre d’une force opérationnelle baptisée « Talon ». Pendant 4 ans, cette force dite de « première frappe » a mené des missions de sécurité et de construction infrastructures de défense dans le but de protéger les forces et d’améliorer les relations stratégiques. Selon des médias américains, le gouvernement d’États-Unis envisage en effet de faire de Garoua, au Cameroun, une des bases de projection de ses forces dans le reste de la sous-région.

Rappelons qu’en octobre 2015, l’ancien président américain Barack Obama avait annoncé au Congrès qu’il avait décidé de déployer un peu plus de 200 soldats au Cameroun. Quelques mois plus tard, des images satellitaires avaient révélé des travaux d’agrandissement de la base aérienne 301 de Garoua, du fait de l’activité du contingent américain. La mission de cette partie du contingent prend fin en mars 2019.

Présidentielle 2018 : les USA mettent en doute la légitimité de Paul Biya

Le département d’Etat américain soutient que l’élection du 7 octobre dernier a été entachée « d’irrégularités », notamment, de « bourrage des urnes ».

Le pays de Donald Trump précise sa position face à la présidentielle camerounaise du 7 octobre 2018, laquelle a reconduit Paul Biya à la tête du pays après 35 ans de gouvernance. Les Etats-Unis se sont rangés mercredi derrière les partis politiques de l’opposition qui avaient toujours dénoncés des irrégularités à ladite élection.

Le regard des Etats-Unis sur le déroulement du scrutin du 7 octobre est dévoilé dans le rapport du département d’Etat sur le Cameroun rendu public mercredi, 13 mars.  Après de nombreuses allusions sur la longévité de Paul Biya au Pouvoir, les Etats-Unis y évoquent l’« intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote », l’« affichage tardif des lieux de vote et des listes électorales », le « bourrage des urnes », des « électeurs inscrits plusieurs fois » et possible « une manipulation des résultats de vote ».

-Une victoire et pas de félicitations-

La sortie des Etats-Unis remet à l’ordre du jour le comportement des autorités américaines au lendemain de la victoire du président Paul Biya. Elles n’avaient pas adressé de félicitations au chef de l’Etat à l’inverse de la France. Elles avaient choisi de porter leurs félicitations à l’endroit du peuple camerounais pour leur calme tout au long du processus électoral.

La classe politique camerounaise avait contesté le processus électoral au lendemain du 7 octobre. Elle a porté ses objections devant le Conseil constitutionnel, l’organe responsable de vérifier la régularité des élections et dont la décision n’est pas suceptible de recours. Maurice Kamto, Cabral Libii, Joshua Osih… ont demandé l’annulation totale ou partielle du scrutin, entre autres. Le Conseil constitutionnel a jugé « irrecevable » la majorité des recours dont il a été saisi.

-Un coup de froid-

Les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis ne sont pas au beau fixe ces dernières semaines. Le gouvernement américain a réduit son aide militaire au Cameroun pendant que son sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines, Tibor Nagy, multiplie des sorties fracassantes sur l’objet de sa visite au Cameroun. Une attitude qui n’est pas du goût des autorités camerounaises, d’autant plus que le diplomate a porté cela à l’attention de  tous.

Tibor Nagy a fait savoir qu’il venait discuter de l’arrestation de Maurice Kamto et ses partisans ainsi que de la crise anglophone. Il est question pour lui d’appeler les autorités à faire preuve de  « sérieux dans la résolution de la crise ».  Quelques mois plus tôt, le diplomate américain jugeait « insuffisant » l’arrêt des poursuites contre des activistes anglophones.

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Suspension de l’aide militaire américaine : le gouvernement camerounais réagit

D’après le ministère des Relations extérieures, les Etats-Unis ont procédé à des « réductions marginales » de leur assistance militaire au Cameroun.

Dans une « déclaration » publiée sur sa page Facebook, le ministère camerounais des Relations extérieures réagit aux « allégations » récentes de la réduction par les médias de l’aide apportée par la sécurité des États-Unis au Cameroun.

Selon cette sortie, « en août 2018, le gouvernement américain a annoncé que le commandement américain des forces africaines commencerait à retirer des troupes de la région, en reconnaissance du succès des efforts conjoints visant à dissuader, perturber et vaincre les terroristes du groupe affilié à l’Etat islamique Boko Haram dans la région du lac Tchad ».

Ce serait fort de ces succès que les Etats-Unis ont informé le Cameroun que « des réductions marginales de l’assistance de sécurité américaine seraient associées à ce retrait. Le Cameroun n’a pas été informé de nouvelles réductions de l’assistance américaine en matière de sécurité depuis lors ».

Le gouvernement camerounais en profite pour rejeter des accusations de « selon lesquelles l’assistance militaire américaine a été utilisée pour commettre des violations des droits de l’homme ». Le ministère des Relations extérieures « nous ayons reconnu des cas de violation des droits de l’Homme, ils ont fait l’objet d’une enquête et de poursuites par les voies judiciaires appropriées ».

Des médias américains, qui citent des sources au département d’Etat, affirment que les Etats-Unis ont décidé de réduire de plus de 9 milliards FCFA, leur aide militaire et sécuritaire envers le Cameroun. Le gouvernement américain pointe des violations des droits de l’Homme de la part des soldats camerounais dans le conflit contre Boko Haram, et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le général Waldhauser, commandant des forces américaines en Afrique confirme cette décision des Etats-Unis. Le haut gradé expliquait devant la Commission des Armées du Congrès que les Etats-Unis réagissaient ainsi, car le pays ne pouvait continuer à fournir une assistance militaire qui servait à commettre des violations des droits humains.

Cameroun : les Etats-Unis suspendent leur aide militaire

Le gouvernement américain pointe de nombreuses atteintes aux droits humains.

Le gouvernement américain a décidé de réduire de plusieurs milliards le budget de l’aide militaire et de la sécurité apportée au Cameroun. Révélation de la chaîne d’informations en continue CNN, qui cite des responsables du département d’Etat, la diplomatie américaine.

Les responsables américains ont déclaré que les Etats-Unis avaient l’intention de « mettre fin » à plus de 9.7 milliards FCFA d’aide militaire. Cette aide comprend notamment des fonds pour les radars, la livraison de quatre patrouilleurs de classe « defender », neuf véhicules blindés, des programmes de formation pour les avions et les hélicoptères C-130 et le retrait d’une offre pour le Cameroun être candidat au programme de partenariat d’État.

Il s’agit également d’une mise à niveau planifiée, financée, d’un avion Cessna appartenant au Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée de terre. Le BIR, notamment est accusé de violations des droits de l’homme. Les américains accusent Yaoundé de non-respect de droits de l’Homme.

CNN rappelle qu’en mai 2018, l’ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, avait déjà accusé les forces de défense et de sécurité d’avoir de diverses exactions : « des assassinats ciblés, des détentions sans accès à un soutien juridique, à la famille ou à la Croix-Rouge, ainsi qu’à des incendies et des pillages de villages ».

 Le diplomate avait par ailleurs accusé les séparatistes anglophones d’avoir « commis des meurtres de gendarmes, d’enlèvement de responsables du gouvernement et d’incendies d’écoles ».

« Nous continuons d’exhorter le gouvernement camerounais à prendre au sérieux toutes les allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme, à enquêter de manière approfondie sur ces accusations, à tenir les auteurs de ces violations pour responsables et à divulguer le résultat des enquêtes à la population camerounaise », a confié un responsable du département d’Etat aux Etats-Unis à CNN à propos de la suspension de l’assistance de sécurité.

« Nous avons informé le gouvernement camerounais que le manque de progrès et de clarté au sujet des actions entreprises par le gouvernement en réponse à des allégations crédibles de violations flagrantes des droits de l’homme pourrait entraîner une suspension plus large de l’aide des Etats-Unis », a déclaré un autre responsable .

 

Crise anglophone : les Etats-Unis appellent à un arrêt immédiat des violences

Les Etats-Unis ont demandé jeudi l’arrêt immédiat des combats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et l’ouverture rapide d’un dialogue entre le gouvernement et la communauté anglophone.

La position des Etats-Unis a été présentée jeudi devant le Conseil de sécurité, à l’occasion d’un discours de leur représentant permanent adjoint aux Nations Unis, Jonathan Cohen. Celui-ci déplore la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où une crise socio-politique a dégénéré en conflit armé depuis plus d’un an. Toutes choses qui bloquent l’acheminement de l’aide humanitaire, a continuer de déplorer le diplomate.

« La violence doit s’arrêter maintenant », a-t-il déclaré avant d’inviter le gouvernement camerounais à accélérer le processus de décentralisation, à respecter le droit humanitaire et à s’assurer que les institutions onusiennes et autres organisations aient accès aux populations sinistrées.

 

 

Le prolongement de la crise anglophone continue d’inquiéter les Etats-Unis

Le secrétaire d’État américain adjoint aux Affaires africaines, Tibor Nagy, a exprimé jeudi les préoccupations de son pays au sujet de cette crise.

Les combats entre forces séparatistes et armée camerounaise sont désormais quasi quotidiens dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Les combats incessants sont à l’origine d’un vaste mouvement de déplacement des populations dont un nombre important a trouvé refuge dans des brousses, exposé aux intempéries. D’autres, dont 351 000 déplacés internes et plus de 30 000 réfugiés au Nigeria, vivent dans une situation de précarité.

Les Etats-Unis continuent de s’inquiéter de la dégradation de la situation dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Le pays craint une montée du phénomène de la radicalisation dans la communauté anglophone. « La Crise anglophone s’accentue de jour en jour. Si aucune solution n’est trouvée rapidement, nous craignons une radicalisation dans les régions anglophones qui pourrait accroître le soutien dont bénéficient les extrémistes« , a déclaré jeudi le secrétaire d’État américain adjoint aux Affaires africaines, Tibor Nagy, sur RFI.

Tibor Nagy réitère l’attachement de son pays à la mise en place d’un processus de dialogue au Cameroun pour une sortie de crise. « Les États-Unis appellent au dialogue entre les deux partis, afin de trouver un compromis, comme par exemple une certaine forme de décentralisation dans les zones anglophones. La Constitution du pays prévoit une certaine forme de décentralisation et un peu plus de contrôle local pour chacune de ses régions. Mais cette Constitution n’est pas entièrement mise en application », déclare-t-il.

De nombreux appels au dialogue ont été lancés depuis la remontée des violences le 01er octobre 2017, jour où les sécessionnistes ont proclamé symboliquement l’indépendance des régions anglophones. Si le gouvernement camerounais s’est jusqu’ici dit favorable à l’ouverture d’un dialogue, les initiatives prises jusqu’ici ne permettent pas d’entrevoir comment il pourrait être mené. D’un autre côté, le durcissement des oppositions des  partisans de la sécession ne favorise pas la concrétisation de quelques initiatives. C’est le cas à titre illustratif du projet de désarmement, mobilisation et réinsertion (DDR) annoncé en fin de semaine dernière par le chef de l’Etat. La nouvelle avait suscité une flambée de violences dans la région du Sud-Ouest.

Moins de vingt quatre heures après l’annonce de la création du Comité chargé d’implémenter lesdites opérations sur le terrain, de violents affrontements ont paralysé la circulation sur l’axe reliant Buea et Kumba les 1er et 2 décembre.

Diplomatie : Paul Biya rencontre le patron de General Electric Africa

Le chef du gouvernement camerounais, Paul BIYA, a accordé une audience à M. Farid Fezoua, président et chef de la direction de General Electric Africa, le 4 décembre 2018, a annoncé mardi la Présidence de la République du Cameroun.

Farid Fezoua a exprimé sa satisfaction devant le débat cordial qui s’est tenu à la fin de la réunion de 30 minutes, qui portait sur le maintien de l’intérêt de la société américaine d’investir dans les secteurs de l’énergie, des transports et de la santé au Cameroun. GE Africa prévoit de mener à bien des projets tels que : la production et le transport d’électricité, la modernisation du système de transport ferroviaire et le développement des installations de santé.

Le patron de GE Africa a déclaré que H.E. Paul BIYA est un interlocuteur de confiance et le Cameroun est une destination crédible pour diverses entreprises. M. Farid Fezoua était accompagné au Palais de l’Unité par l’Ambassadeur des États-Unis au Cameroun – SE. Peter Barlerin.

Sécurité : les Etats-Unis interdisent à leurs citoyens de voyager  en zone anglophone

L’ambassade des Etats-Unis au Cameroun appelle ses ressortissants à éviter les voyages dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, du fait des conflits qui y ont lieu.

Les Etats-Unis montent d’un cran dans la protection de ses citoyens présents sur le sol camerounais. Alors que la chancellerie avait jusqu’ici appelé ses ressortissants à restreindre leurs déplacements dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, elle vient de prendre une mesure radicale et proscrit tout voyage dans cette partie du Cameroun.

« Le niveau de violence ne cesse ne cesse d’augmenter dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il y a quelques semaines, des ressortissants américains ont été victimes d’actes de violence dans ces régions. Du fait de la violence, plusieurs services médicaux ont été fermés, sont inaccessibles ou sévèrement endommagés », écrit l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun dans son message de sécurité du 23 novembre.

Crise anglophone : les Usa appellent à la fin des attaques contre des civils

Le département d’Etat américain a appelé mardi les autorités et les groupes armé séparatistes à cesser immédiatement les attaques et l’incendie des domiciles des populations civiles.

La persistance du conflit armé entre forces de défense et combattants sécessionniste dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest reste l’objet de préoccupations du gouvernement américain. Ce, d’autant plus que la population civile se retrouve au prises entre les deux feux.

« Nous demandons qu’il soit immédiatement mis fin aux attaques aveugles dirigées contre les civils et aux maisons incendiées par les forces gouvernementales camerounaises, ainsi qu’aux attaques perpétrées par les séparatistes anglophones contre les forces de sécurité et les civils », a indiqué le département d’Etat américain dans un communiqué disponible sur son site.

Une cinquantaine de villages a été brulée, totalement ou partiellement, depuis le début de la crise anglophone.  Les populations des localités concernées ont fui au Nigeria ou dans des villes voisines. Face à tout cela, séparatistes et forces de défense se rejettent mutuellement les responsabilités.

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, s’est engagé mardi à ramener le calme et la sérénité dans le deux régions concernées. Il a appelé les sécessionnistes à déposer les armes. Pour eux l’enjeu et le suivant : répondre positivement à l’injonction du chef de Paul Biya ou faire face à « la rigueur de la loi mais aussi à la détermination de nos forces de défense et de sécurité ».Le chef de l’Etat n’envisage, pour sa part, pas de modifier la forme de l’Etat.

Immobilier: des investissements pour devenir résidents permanents aux Etats-Unis

Une entrepreneure camerounaise offre aux investisseurs internationaux, l’opportunité de devenir titulaires de la carte verte aux Usa.

En 2016, Love Mbuntcha a réalisé un bénéfice de plus de 17 000 Usd (9,8 millions de francs CFA)  au cours des 90 premiers jours d’activités de sa société immobilière, Legacy Home. La camerounaise, installée aux Etats-Unis depuis 17 ans, soutient qu’il est possible pour des investisseurs internationaux de générer des rendements élevés dans le secteur de l’immobilier aux Usa. Ils peuvent, par la même occasion, obtenir une résidence permanente dans ce pays à travers le programme de visas EB-5.

Love Mbuntcha fait savoir que Legacy Home agit en tant qu’agent ou partenaire et permet aux investisseurs d’obtenir des rendements compris entre 10% et 20% par transaction. «Legacy Home achète les maisons vendues à un minimum de 20% sous la valeur du marché (BMV). Nous ajoutons ensuite de la valeur en rénovant la maison en profondeur, en ajoutant des détails haut de gamme souhaitables. La maison est ensuite vendue à la valeur marchande actuelle, générant un bénéfice significatif », explique l’entrepreneure.

Dans le détail, la promotrice de Legacy Home explique que l’investisseur peut acheter la maison pour 100 000 Usd, dépensez 100 000 Usd en rénovations intérieures et extérieures et vendre la maison pour 300 000 Usd. Et pour un investissement de 1 million de dollars ou plus, l’investisseur peut demander un visa d’immigration EB-5, afin de devenir un résident permanent des États-Unis (connu sous le nom de «titulaire de la carte verte»), apprend-on. Love Mbuntcha assure que sa structure met à la disposition des entrepreneurs désireux de se lancer dans cette affaire, d’agents immobiliers, d’avocats, d’ingénieurs, de banquiers et de sociétés de gestion, entre autres.

 

Présidentielle 2018 : La France félicite Paul Biya à l’inverse des Etats-Unis

Le gouvernement français a félicité Paul Biya mardi pour sa réélection à la tête de l’Etat camerounais.

Le gouvernement français félicite Paul Biya pour sa réélection à la présidence de la République du Cameroun. Un fauteuil qu’il occupe depuis 36 ans.  « Le Conseil constitutionnel a proclamé la réelection du président Paul Biya lors du scrutin du 7 octobre dernier. La France adresse ses vœux de réussite de réussite au président Paul Biya pour ce nouveau mandat afin de satisfaire les aspirations légitimes du peuple camerounais à la sécurité, à la prospérité et à la pleine expression des libertés. », a fait savoir le ministère français des Relations étrangères mardi.

La formule adoptée par la France pour témoigner sa solidarité à Paul biya est quelque peu éloignée de l’engouement manifesté après l’élection du Libérien Georges Weah à la tête de son pays en janvier 2018. « Félicitations à Georges Weah pour sa brillante élection et à l’ensemble du peuple libérien pour le chemin parcouru vers la paix et la réconciliation. Congrats Mister Georges« , avait twitté le président français Emmanuel Macron

Paul Biya a remporté l’élection présidentielle avec un pourcentage de suffrages de 71,28 %, selon des résultats proclamés le 22 octobre par le Conseil constitutionnel, l’organe régulateur du processus électoral. Sa victoire reste largement contestée par les forces de l’opposition qui dénoncent de nombreuses fraudes et irrégularités.

A l’opposé de la France, les Etats-Unis ont choisi d’adresser leurs félicitations au peuple camerounais pour leur calme tout au long du processus. Aucune évocation n’a été faite des performances des différents candidats.

 

 

 

 

Présidentielle 2018 : les Etats-Unis se réjouissent de la tenue d’élection pacifique

Les Usa ont donné des recommandations au gouvernement camerounais en vue de l’amélioration des prochaines élections.

Le département d’Etat américain félicite le peuple camerounais pour la tenue d’une élection présidentielle pacifique. Dans un communiqué rendu public mardi, les Etats-Unis appellent les parties prenantes du processus électoral « à respecter l’état de droit, à régler pacifiquement tout différend par la voie légale et à éviter les propos haineux ».

Les Etats-Unis relèvent un certain nombre d’irrégularités dénoncées par les membres de l’opposition. « Nous nous félicitons de l’amélioration démontrable de la Commission électorale camerounaise par rapport aux élections de 2011, mais nous avons constaté un certain nombre d’irrégularités avant, pendant et après les élections du 7 octobre. Ces irrégularités n’ont peut-être pas affecté le résultat mais ont donné l’impression que les élections n’étaient ni crédibles ni véritablement libres et équitables », ajoute-t-il.

Les recommandations que les Etats-Unis ont adressées rejoignent également celles de certaines missions d’observation comme mandatée par l’Union africaine. Ils ont également félicité cette mission pour sa déclaration préliminaire. Déclaration selon laquelle : « Le cadre actuel doit être renforcé afin de préserver les principes démocratiques de séparation des pouvoirs, d’équité, d’indépendance et d’impartialité ».

La question du conflit qui règne dans les régions anglophones du Cameroun intéresse également les Etats-Unis. Ils recommandent notamment aux deux parties impliquées dans ce conflit à « se concentrer sur le règlement des différends par un dialogue pacifique et à permettre un accès sans entraves aux travailleurs de l’aide humanitaire ».

Présidentielle camerounaise : les Etats Unis appellent au calme avant les résultats du scrutin

La chancellerie américaine appelle toutes les parties engagées à attendre les résultats avant de se prononcer sur de potentielles victoires.

La position officielle des Etats-Unis sur le contexte électoral au Cameroun en lien avec l’élection présidentielle est connue. Le pays de Donald Trump vient de se prononcer pour une période post-électorale pacifique. « Nous demandons à toutes les parties d’attendre que les résultats officiels soient annoncés avant de faire des déclarations sur le prétendu gagnant, et de régler pacifiquement toute plainte par des voies juridiques établies », a déclaré l’ambassade américaine sur sa page Facebook ce mardi.

La déclaration de la chancellerie précise sa « neutralité » par rapport aux évènements en cours, même si elle corrobore, de manière implicite, la position du gouvernement camerounais face à Maurice Kamto. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a revendiqué, hier, sa victoire au scrutin tenu dimanche sur le territoire national. Les résultats, eux, sont attendus le 22 octobre.

Depuis que Maurice Kamto s’est auto-proclamé président, les membres du gouvernement multiplient de sorties pour tenter de contrecarrer ses projets. S’il n’a pas clairement appelé au soulèvement populaire, sa sortie d’hier fait planer le spectre d’une crise post-électorale sur le Cameroun. Les cadres du régime crient à l’illégalité de la démarche. Grégoire Owona, Issa Tchiroma Bakary, Jean Nkuete… soutiennent que seul le Conseil constitutionnel est habilité à déclarer un vainqueur.

Cabral Libii aura-t-il ses 200 millions de francs CFA?

A quelques jours  du début de la campagne électorale officielle qui démarre le 22 septembre prochain, le benjamin des candidats en course pour le palais d’Etoudi, travaille au respect de son agenda politique.

Depuis la validation officielle de sa candidature par Elecam le 30 juillet 2018 , le candidat investi par le parti Univers est resté présent par les actes. Depuis de début de la pré-campagne, Cabral Libii a effectué une série de voyages à travers le Cameroun et l’Europe. Au Cameroun, il s’est rendu dans plusieurs villes et villages des dix régions, pour communier avec ses sympathisants à travers la tenue des meetings et des conférences mais surtout, toucher du doigt les réalités que vivent les populations. Soucieux de l’intérêt porté à la diaspora, le jeune candidat a déposé ses valises en Europe depuis le 31 août 2018 dernier. Le but de cette tournée en Occident consiste à présenter son projet de société dans les états-majors du parti Univers. Il a d’ailleurs saisi cette opportunité pour se rendre aussi à San Francisco, à Atlanta, à Columbia et à East Orange (Etats-Unis).

Seulement, pour mener à bien cette campagne officielle, il a lancé récemment une levée de fonds à hauteur de 200 millions de francs CFA pour le financement de sa campagne. Ainsi, au Cameroun et à l’étranger, une partie de ces fonds destinés à cette cause a été collectée. Difficile de savoir quel montant la cagnotte renferme déjà.

Afin de mieux faire connaître ses motivations en tant que candidat à la présidentielle du 7 octobre prochain, le dauphin du Pr Nkou Mvondo a pu s’exprimer sur les plateaux de quelques médias internationaux à l’instar de la chaîne de radio Rfi et la chaîne de télé Tv5 Monde.

Attaché à la vie nationale de son pays, bien qu’étant en séjour à l’étranger, le leader du mouvement «11 millions de citoyens» a pu émettre son avis sur quelques sujets d’actualités notamment sur la polémique autour du contenu du livre de la classe de 5ème. Dans le même élan, il a adressé une lettre ouverte au président en fonction Paul Biya, dans laquelle il l’a interpellé sur la question de l’endettement. Ladite lettre est intervenue au lendemain du forum économique Chine-Afrique qui s’est tenu récemment à Beijing.

En attendant, le début de la campagne officielle, les meetings, les collectes de fonds et les conférences se multiplient activement sur le terrain. Une fois revenu au Cameroun, Cabral Libii compte poursuivre son chronogramme d’activités.

Présidentielle 2018: l’ambassade américaine nie avoir financé des opposants

La représentation diplomatique a été accusé, par la presse locale, d’avoir accordé une subvention à trois candidats de l’opposition à la prochaine élection présidentielle.

Accusé de vouloir instrumentaliser certains hommes politiques camerounais pour parvenir à ébranler le régime de Yaoundé, l’ambassade américaine réagit. « Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas contribué et n’a pas l’intention d’octroyer une quelconque contribution financière à un ou plusieurs partis politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition», a indiqué la chancellerie dans un communiqué publié ce jour.

Cameroun : Maurice Kamto raconte sa rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis

Cette mise au point survient à la suite des révélations faites lundi par certains médias, lesquels ont cru révéler au grand jour, un financement américain de 2,5 milliards de francs CFA accordé à Maurice Kamto, Joshua Osih et Akere Muna, à l’issue d’une réunion récente tenue au siège de l’ambassade.

Des acteurs du clergé, de la société civile, des partis politiques ainsi que le ministre du Travail Grégoire Owona, ont pris part à ces assises pour « parler de ce qu’il faut faire pour résoudre la crise anglophone », selon Maurice Kamto.

« Dans le cadre de leur action diplomatique, les officiels du gouvernement des Etats-Unis rencontrent régulièrement un large éventail d’acteurs des pays hôtes», a pour sa part fait valoir la chancellerie américaine.

Les premières informations recueillies au sortir de ces audiences indiquaient que les candidats à la prochaine élections auraient demandé une intervention américaine au Cameroun. Cela avait été qualifié de trahison par certains médias.

Cameroun : Maurice Kamto raconte sa rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis

Cette rencontre polémique avait réuni le diplomate américain et les acteurs politiques, la société civile et le clergé.

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est revenu, pour la première fois, sur la rencontre que l’ambassadeur des Etats-Unis a récemment organisé avec des acteurs politiques, de la société civile et du clergé. Ce meeting, qui a notamment vu la participation du cardinal Christian Tumi, de l’activiste Agbor Balla, des candidats déclarés à la prochaine présidentielle 2018 Maurice Kamto, Akere Muna et Joshua Osih, avait suscité une controverse au sein d’une partie de l’opinion publique nationale.

Des rumeurs ayant circulé après cette rencontre laissaient croire, en effet, que les leaders de l’opposition présents avaient demandé une intervention américaine au Cameroun, en raison de la crise anglophone. C’est ainsi que dans sa une du 18 au 20 juin, le trihebdomadaire L’Anedocte affirmait qu’«en demandant aux membres du congrès américain [via l’ambassadeur Peter Henry Barlerin, Ndlr] de contrecarrer le président Paul Biya, Akere Muna, Maurice Kamto et Joshua Osih ont trahi la démocratie, le peuple, les institutions qui fondent la souveraineté du Cameroun». Pour ce journal, la présence de ces acteurs politiques à l’invitation du diplomate américain les disqualifierait d’office pour la course à la présidentielle.

Des accusations que Maurice Kamto balaie aujourd’hui d’un revers de la main. «C’est absolument étonnant les commentaires que j’entends çà et là, car il y avait un représentant du gouvernement en place à cette réunion. Probablement, sa double casquette de ministre du Travail et secrétaire général adjoint du Rdpc, le parti qui dirige le pays, ne vous a pas échappé. Vraiment, si ce sont les partisans du parti au pouvoir qui s’indignent de ma présence à cette rencontre, c’est que c’est l’hôpital qui se fout de la charité».

Le président du MRC, qui s’est exprimé dans le webzine Diaf Tv, est également revenu sur les raisons de sa présence à cette réunion, ainsi que sur le contenu des échanges avec l’ambassadeur américain. «J’y suis allé, comme on m’a déjà invité dans de nombreuses ambassades (…) Si on m’invite dans une ambassade, j’y vais volontiers, car ce sont des représentations de pays qui sont dans des relations diplomatiques et de coopération avec notre pays… J’aspire à diriger le Cameroun, c’est donc normal que même par pure courtoisie diplomatique, je m’y rende», a-t-il affirmé.

Il poursuit : «Nous avons simplement échangé sur la situation [de la crise anglophone, Ndlr] et la question était de savoir qu’est-ce qu’il faut faire, vous-mêmes qu’est-ce que vous proposez pour régler cette crise, pour sortir de la crise qui mine votre pays. Il n’y avait rien de particulier et je pense que s’il y avait quelque chose de secret, le gouvernement aurait été au courant (…) à aucun moment, je n’ai entendu l’ambassadeur des Etats-Unis, qui a d’ailleurs très peu parlé, proposer des solutions, c’était tout».

Maurice Kamto a conclu son intervention en évoquant les solutions qui lui semblent idoines pour sortir de la crise. «Il faut que les plus modérés essaient de s’asseoir ensemble, par rapport aux radicaux des deux bords».

Pourquoi Daphné a été expulsée des Etats-Unis

La chanteuse camerounaise a été refoulée dès son arrivée à l’aéroport alors qu’elle comptait y séjourner pour une tournée, qui a finalement été annulée.

Daphne, chanteuse camerounaise, a été expulsée des Etats Unis le mois dernier. L’interprète du titre à succès « jusqu’à la gare » aurait présenté les documents administratifs non conformes à sa descente d’avion.

En effet, c’est son manque d’information concernant la réglementation qui encadre  l’obtention du visa américain qui aurait plongé l’artiste dans l’erreur. Daphné  n’a pas tenu compte des règles d’entrée et sortie des USA lorsqu’on détient un visa type B-1 équivalent au Business Visa.

Lors de son dernier passage aux USA, l’artiste avait signé un contrat avec un promoteur culturel. C’est ce contrat qui lui a permis de demander son visa B-1. Un visa qui mentionnait les raisons de son déplacement, le montant de son cachet et les taxes déduites par le fisc américain.

Contactée quelques semaines plus tard par un autre promoteur culturel aux Etats Unis, elle commet la bourde d’utiliser son ancien visa B-1 pour rallier les Etats-Unis. Hors, le visa B-1, tout comme le H-1 (chercheurs, universitaires, travailleurs hautement qualifiés) est soumis à quelques contraintes. Il est restreint à l’unique utilisation pour le contrat spécifié au moment de son obtention. Une différence que ne connaît pas le visa B-2 (tourisme) qui permet autant d’entrées que de sorties pendant sa validité.

Conséquence directe, les autorités de l’aéroport à Washington lui ont refusé l’entrée sur le territoire américain. Pis, elle ne pourra plus demander un visa pour les Etats-unis pendant 10 ans. La tournée américaine de l’auteure de Daphné a tout simplement été annulée. Le premier spectacle était prévu pour le 19 mai.

Diplomatie : l’ambassadeur des Etats-unis de retour au Cameroun

Le retour de Peter Henry Barlerin a été annoncé par plusieurs médias ce lundi 11 juin. Le diplomate aurait été aperçu dans les rues de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun aurait regagné son poste au sein de la représentation diplomatique américaine sise au quartier Bastos à Yaoundé. Peter Henry Barlerin serait de retour, après avoir quitté le Cameroun pour son congé annuel. L’ambassadeur des Etats Unis aurait été aperçu ce samedi 09 juin 2018 dans les locaux de l’hôtel Hilton à Yaoundé.

La médiatisation autour du retour de l’ambassadeur des Etats unis fait suite à la controverse ayant précédé son départ en congés. Le diplomate avait, en effet, été convoqué par le ministre des Relations extérieures, Le jeune Mbella Mbella, le mercredi 22 mai dernier, après avoir invité le président Paul Biya à penser à sa succession au cours d’une audience au Palais d’Etoudi. Le membre du gouvernement reprochait surtout au diplomate américain d’avoir communiqué sur le sujet. Peter Henry Barlerin avait quitté le Cameroun le lendemain pour des vacances prévues plusieurs jours avant la polémique. Mais, certains médias y avaient vu un rappel de son président, Donald Trump.

La sortie de l’ambassadeur Peter Henry Barlerin avait suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique camerounaise. Mais, le département d’Etat américain n’a jamais commenté les propos de l’ambassadeur. Pour sa défense, celui-ci a estimé que ses propos ont été déformés par les médias camerounais.

 

Crise anglophone : l’intervention de Patrice Nganang au congrès américain a été renvoyée

L’annonce est de la commission des droits de l’Homme de la chambre basse du congrès américain, qui devait tenir ce jour, un débat sur la crise anglophone.

La commission Tom Lantos, spécialisée sur les questions des droits de l’Homme et des libertés au congrès américain, a annoncé le report du «briefing» qu’elle allait tenir ce jour sur la question des droits de l’Homme en zone anglophone (Cameroun). Selon cette commission parlementaire, les motivations de cette réunion résident dans le constat fait de la «détérioration de la situation des droits de l’Homme dans le pays».

Sur son site internet, ladite commission explique : «Biya sera réélu pour un autre mandat de sept ans en 2018, après avoir supprimé la limitation de mandats présidentiels en 2008. La minorité anglophone du Cameroun représente entre 13 et 25% de la population et vit principalement dans la partie occidentale du pays. Les tensions avec le gouvernement central dirigé par les francophones ont augmenté depuis la fin de 2016, lorsque le gouvernement a réprimé un mouvement de protestation anglophone. L’année dernière, la situation a dégénéré lorsqu’une faction anglophone a symboliquement déclaré la sécession de la région et que certains groupes anglophones ont pris les armes. Tout en accordant des concessions mineures, le gouvernement a arrêté des dizaines de militants et déployé des militaires pour calmer les troubles. Selon les Nations Unies, environ 21 000 réfugiés ont fui vers le Nigeria voisin au cours de l’année écoulée ».

Pour présenter cette situation aux parlementaires invités, la commission des droits de l’Homme du parlement américain a fait venir des spécialistes de l’Afrique. Il s’agit du directeur adjoint des plaidoiries et des relations avec les gouvernements à Amnesty international M. Adotei Akwei, du directeur Afrique de la Freedom House Jon Temin, du responsable des questions africaines à International Crisis group E.J. Hogendoorn, et du camerounais Patrice Nganang, professeur à la Stony Brook university aux Etats-Unis.

Les raisons du report du briefing de la commission des droits de l’Homme du congrès américain n’ont pas été communiquées. Aucune date n’a été évoquée après ce renvoi.

 

L’ambassadeur des Etats-Unis propose son aide à la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme

Peter Henry Barlerin l’a évoqué mardi à Yaoundé au cours d’un entretien avec Peter Mafany Musonge, président de ladite commission.

L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun et le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme se sont entretenus ce 08 mai, au siège de ladite commission à Yaoundé. Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la question du partage d’expériences entre les deux pays en matière de gestion des difficultés liées au multiculturalisme.

L’ambassadeur Peter Henry Barlerin s’est enquis du fonctionnement de la commission ainsi que de ses réalisations à ce jour. Peter Mafany Musonge a informé celui-ci des missions de l’organe- consultatif- qu’il préside, créé le 23 janvier 2017 dans le cadre de la résolution de la crise qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun.

L’ancien Premier ministre du Cameroun a également évoqué sa tournée dans les villes en crise, notamment à Buea, dans le Sud-Ouest, où il a rencontré des personnes ressources. « La mission à Buea s’inscrivait dans le cadre du «tour du peuple» des 10 régions du Cameroun, conformément au plan d’action à court terme de la commission », a indiqué Peter Mafany Musonge.

L’ambassadeur des Etats-Unis a, par la suite, manifesté la disposition des pouvoirs publics américains à accompagner la commission nationale pour le bilinguisme et le multiculturalisme dans l’exercice de ses missions.

« Les Etats-Unis sont un grand réceptacle de plusieurs cultures venant de l’ensemble du monde. Ce n’est pas toujours facile. Nous avons une longue histoire de multiculturalisme. C’était une bonne réunion et nous avons eu un bon échange de point de vue. J’ai dit au président de la commission et à certains de ses membres présents que les États-Unis sont prêts à encourager l’initiative », a-t-il expliqué aux médias.

L’ambassadeur Peter Henry Barlerin était accompagné de Sara Devlin, chef politique et économique de l’ambassade américaine à Yaoundé, et de Jacques Kateu, assistant politique et économique. Peter Mafany Musonge avait autour de lui, les membres de sa commission.

Terrorisme : comment l’insécurité en Afrique menace la stabilité des USA

Selon l’ambassadeur des Etats-Unis au Niger, les groupes djihadistes présents sur le continent noir pourraient déporter leurs activités en Amérique. Une chose qui n’est pas acceptable à Washington.

Le Cameroun, comme de nombreux pays africains, bénéficie du soutien des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme. Ce phénomène se manifeste au Cameroun sous les traits du groupe Boko Haram. Appui en logistique, formation de militaires…Les actions officielles du gouvernement américain pour la sécurité dans le pays démontrent l’intérêt de Washington pour le Cameroun et, plus largement, pour le continent. La question a été posée vendredi dernier à l’ambassadeur américain au Niger, Eric Whitaker.

«Nous avons intérêt à ce que l’Afrique développe sa propre sécurité parce que nous ne voulons pas voir des problèmes tels que des pandémies, des organisations terroristes ou d’autres problèmes – le piraterie par exemple – se propager aux États-Unis. Nous avons donc choisi d’investir dans les pays partenaires africains pour les aider à relever les défis de sécurité avant tout», a déclaré le diplomate.

Avec plus de 6000 militaires dont 1300 soldats d’élites environ déployés en Afrique, les Etats-Unis constituent la force armée étrangère la plus représentée sur le continent. L’intégralité des activités militaires des Etats-Unis sur le continent reste cependant inconnue.

«Je crois que l’Afrique est importante pour les États-Unis et la sécurité occidentale, non seulement parce que l’Afrique compte, mais aussi parce que nous avons la possibilité de traiter ces organisations extrémistes violentes avec un risque acceptable, tant pour nous que pour nos partenaires. Je pense que si nous n’y parvenons pas, nous pourrions être confrontés à un problème beaucoup plus difficile à l’avenir ; notamment les problèmes de migration de masse et les problèmes de pandémie qui pourraient découler de toute violence à grande échelle sur le continent », expliquait le commandant des opérations spéciales en Afrique, le général major Jean Mark Hicks.

 

Pour lui, une réponse doit être apportée dans l’urgence. « Dans le contexte où l’Etat islamique touche à sa fin en Irak et en Syrie, nous nous demandons tous où vont aller ces organisations extrémistes violentes. Et, l’Afrique reste l’un de ces terrains fertiles. Nous devons faire face aux menaces tant qu’elles sont à un niveau où nous pouvons les affronter et nous devons aider nos partenaires africains à faire face à leurs défis internes et à leurs menaces externes, afin qu’ils puissent continuer à se développer et à prospérer, ce qui le meilleur intérêt de tout le monde ».

-La lutte historique des Etats-Unis contre le terrorisme-

L’Afrique n’est pas au centre de l’essor du terrorisme, lequel phénomène y a pris de l’ampleur après le ralliement de groupes armés aux organisations djihadistes du Moyen-Orient. Et pour cause, le continent noir n’est pas affecté par ce phénomène en 1941, au moment où  les Etats-Unis subissent l’attaque de Pearl Harbor menée par les forces aéronavales japonaises, et considérée comme terroriste. Les évènements tragiques se multiplient et se propagent en Occident aux lendemains du 11 septembre 2001, jour l’effondrement des tours jumelles du World trade center aux Etats-Unis.

A l’origine de cet autre attentat, le groupe Al-Qaïda que dirige alors Oussama Ben Laden. Les Etats-Unis engagent alors une chasse à l’homme  dans le Moyen Orient et ce djihadiste est finalement tué le 2 mai 2011 au Pakistan. Le mouvement se répand et de nombreuses branches sont créées, notamment l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb Islamique nées en 2007, après l’allégeance du Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat à Al-Qaïda.

En Afrique, la menace terroriste reste entretenue par des organisations telles que :  le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (1er mars 2017), l’Etat Islamique qui compte cinq branches en Afrique, Boko Haram (2009), Al-Mourabitoun (2013), Ansar Dine (2011), les Chebabs (2006).

Un immigré camerounais candidat au sénat américain

Charles Nana fait partie des 11 candidats en course pour une place au sénat américain. L’élection se tiendra le 15 août prochain.

Charles Nana est un immigré camerounais aujourd’hui candidat démocrate au sénat américain. Après une première tentative lors des élections générales de 2016 qui avaient vu Donald Trump prendre le pouvoir, Charles Nana a eu l’opportunité de remettre sa candidature en jeu après le décès de Jeff Sessions, sénateur de l’Alabama.

Mais si ce natif de Bangangté à l’Ouest du Cameroun est sur le point de rejoindre le sénat des Etats-Unis d’Amérique, son parcours n’a pas été si simple. En effet, Charles Nana est arrivé aux Etats-Unis avec la somme de 428 dollars (moins de 200.000 francs CFA) en poche. Mais loin de s’apitoyer sur son sort, il saura prendre son destin à bras le corps à travers des petits métiers pour faire ses études dans l’une des meilleures écoles de commerce du pays, la Booth School of Business de Chicago.

Aujourd’hui, Charles Nana est un homme d’affaires prospère, titulaire d’une licence en génie mécanique de l’université Howard, d’un master en génie biomédical de l’université catholique d’Amérique et d’un Mba option gestion analytique et gestion stratégique de la Booth School of Business de l’université de Chicago.

En politique, le camerounais Nana a fait de l’éducation son cheval de bataille. Il affirme avoir eu la chance de fréquenter plusieurs universités, ce qui lui a fait faire le constat selon lequel, l’Alabama occupe le 49e rang sur 50 États dans les évaluations standard de préparation au collège.

« Tout enfant mérite une chance dans la vie. Chaque enfant devrait avoir l’opportunité d’aller à l’école et de devenir quelqu’un dans la vie. Je pense que nous pouvons gagner, surtout si nous nous concentrons sur la jeune génération, si nous nous concentrons sur les étudiants « , a-t-il déclaré dans son discours de présentation de candidature.

Le candidat entend aussi entamer une réforme dans les affaires en Alabama en  augmentant le salaire minimum de 7,25 dollars l’heure (3250 francs CFA) à 15 dollars l’heure (6825 francs CFA) au cours des cinq prochaines années. «L’augmentation du salaire minimum est bonne pour tous. Les employés sont heureux, donc ils sont plus productifs … Cela permet aux entreprises d’économiser beaucoup d’argent qu’ils ont utilisé pour recycler les employés ».

Charles Nana est né dans une famille de 14 enfants. Il est aujourd’hui marié et père de 3 enfants.

 

 

Rencontre entre Sassou-Nguesso et Trump: le flou persiste

Le chef de l’Etat congolais est pourtant arrivé aux USA depuis lundi dans l’espoir d’échanger sur la Lybie, mais le porte-parole de Trump indique qu’il n’y aura pas d’entrevue avant le 20 janvier

C’est toujours le flou autour d’une éventuelle rencontre entre Denis Sassou-Nguesso et Donald Trump. Lundi 26 décembre 2016, Brazzaville avait annoncé que le président congolais serait reçu par le président américain élu pour évoquer notamment la problématique libyenne, ce qui en aurait fait le premier chef d’Etat africain reçu par le milliardaire depuis son élection. Sauf que mardi, une porte-parole de Donald Trump a affirmé qu’il n’y avait pas d’entrevue prévue et qu’il n’y en aurait pas avant son investiture du 20 janvier. Pourtant, une délégation congolaise est bien arrivée aux Etats-Unis, entretenant le flou sur cet hypothétique face à face.

Denis Sassou-Nguesso s’est envolé lundi pour les Etats-Unis. A ses côtés, une délégation congolaise avec, notamment, le ministre des Affaires étrangères. Joint mercredi soir, Jean-Claude Gakosso affirmait se trouver à Palm Beach, en Floride. «La patience est notre règle, le temps de la diplomatie n’étant pas celui des médias», a-t-il indiqué. Palm Beach c’est là, justement, où Donald Trump passe les fêtes, dans sa résidence de Mar-a-Lago.

Denis Sassou-Nguesso et le nouveau président américain se croiseront-ils ? En tout cas ce feuilleton diplomatique qui a été repris par la presse à travers le monde provoque toute une série de commentaires, notamment sur les réseaux sociaux.

Certains sur Twitter appellent à la démission de l’équipe de communication du chef de l’Etat congolais. D’autres parlent d’une humiliation et d’un désaveu pour lui. Un montage photo a circulé, montrant les deux hommes se serrant la main. «Denis Sassou-Nguesso a rencontré virtuellement Donald Trump», a plaisanté un internaute.

Les rumeurs se sont également répandues. Par exemple celle de la saisie de l’avion présidentiel par les représentants de la Commisimpex qui, depuis 30 ans, réclament des arriérés de paiement à l’Etat congolais. Une rumeur démentie par les avocats de la société.

Cette entrevue, «c’est le canular de l’année», a réagi un internaute. «Le président Sassou devrait faire un sit-in à la Trump Tower», a suggéré un autre.

Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo
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Sassou-Nguesso en visite aux Etats-Unis pour rencontrer Donald Trump

Le président congolais doit s’entretenir ce mardi 27 décembre avec le nouveau chef d’Etat américain, officiellement pour évoquer la crise libyenne

Un communiqué de la présidence congolaise annonce que Denis Sassou-Nguesso va être reçu par Donald Trump. Le président congolais doit rencontrer ce mardi 27 décembre le nouveau chef d’Etat américain, officiellement pour évoquer la crise libyenne. Denis Sassou-Nguesso est en effet le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.

Cette visite doit se concentrer principalement sur les moyens pour sortir la Libye de la crise. Les discussions porteront aussi sur le reste de l’Afrique et les questions internationales. C’est ce qu’indique le communiqué du cabinet de Denis Sassou-Nguesso.

Mais pour l’opposition congolaise, qui conteste toujours la réélection de Denis Sassou-Nguesso en mars, cette rencontre, même si elle n’est pas une visite d’Etat, envoie un mauvais signal aux Congolais. C’est ce que déclare Charles Zacharie Bowao, le porte-parole de l’opposition : « Nous aurions plutôt aimé qu’il prenne la pleine mesure de ce qui se passe sur le terrain pour donner les vrais signaux : réaffirmer les intérêts orientés vers le renforcement de la démocratie, le respect des droits humains, le respect de l’Etat de droit. S’il vient pour cautionner les régimes qui ont perdu toute légitimité, il est évident que là, ça ne nous rassure pas. Nous ne savons pas quelles sont conclusions ils en tireront mais du point de vue symbolique, c’est un mauvais message. »

Joint par RFI, le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungala explique que « Donald Trump montre là un certain pragmatisme, celui d’échanger avec un des acteurs principaux sur le continent, qui peut lui donner des précisions sur les situations libyenne et africaine en général ». Thierry Moungala qui indique aussi que « ce n’est pas un événement d’être le premier ou le dernier chef d’Etat à rencontrer Donald Trump ».

Denis-Sassou Nguesso, président du Congo-Brazzaville (photo d’archives).
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Remis de ses blessures, Joël Embiid brille sur les parquets de la NBA

Deux années à attendre de pouvoir admirer ce basketteur camerounais évoluant au sein des Philadelphia 76ers. Après 15 rencontres, il démontre qu’il est un des joueurs à suivre cette saison

Il a fallu attendre deux ans avant de pouvoir admirer le Camerounais Joël Embiid sur les parquets de la NBA. Remis de sa blessure, une fracture à un os du pied droit, qui a dû être opérée deux fois en l’espace d’un an, le joueur des Philadelphia 76ers se révèle et brille déjà en ce début de saison.

Après deux années blanches où Joël Embiid a regardé les matches du championnat nord-américain de basket-ball en tant que spectateur, il ne lui aura fallu que 15 rencontres pour démontrer qu’il est un des joueurs à suivre cette saison.

Joël Embiid, un lion rugissant

Le 26 octobre 2016, le pivot camerounais a foulé pour la première fois les parquets de la NBA pour un match officiel face à Oklahoma City Thunder. Un match qui a été celui de la résurrection pour Joël Embiid.

Nullement impressionné, il marque 20 points, finit meilleur marqueur de son équipe et meilleur rebondeur avec sept ballons récupérés.

Cette prouesse a lancé la saison du jeune athlète âgé de 22 ans. Depuis, il a réalisé 15 matches en tant que titulaire, et a accumulé les récompenses. Il a fini sept fois meilleur marqueur des Sixers et six fois meilleur rebondeur. Joël Embiid est devenu une pièce maîtresse des Philadelphia 76ers.

Le natif de Yaoundé a déjà compilé 273 points et 114 rebonds. Il est le deuxième marqueur et le troisième meilleur rebondeur de l’équipe. C’est un retour tonitruant pour un rookie, même s’il a été drafté en 2014.

Une saison pour se (re)lancer

La patience des Philadelphia 76ers a payé. Des joueurs qui se blessent, il y en a tous les ans, mais des athlètes qui s’arrêtent deux années et qui reviennent à un haut niveau sont rares. Joël Embiid était LA star de la draft 2014, il aurait dû être drafté à la première place, selon les rumeurs de la NBA, mais à cause de sa fracture au pied droit, ce sont les Sixers qui parient sur lui et le prennent en troisième position.

Deux ans à attendre, deux années à espérer, car après la première saison blanche, le Camerounais pensait revenir sur les parquets, mais des complications ont dû l’obliger à se faire réopérer, ce qui lui a coûté une deuxième saison sans NBA. Sur cet exercice 2016/2017, il n’y avait plus le choix, un tout ou rien pour le basketteur de 22 ans.

Découvert lors d’un camp d’entraînement de basket-ball de Luc Mbah a Moute, autre star camerounaise de la NBA, Joël Embiid a un talent indéniable. Il n’a d’ailleurs passé qu’une année à l’université sous les couleurs des Kansas Jayhawks avant de se présenter à la draft. Il prouve cette saison qu’il peut être un des éléments importants des Sixers avec qui il avait signé un contrat de plus de 19 millions de dollars sur 4 ans, se terminant en 2018.

Joël Embiid vs Pascal Siakam

Ce mercredi 14 décembre, deux trouvailles de Luc Mbah a Moute, l’ailier camerounais âgé de 30 ans des Los Angeles Clippers, vont s’affronter sur le parquet du Wells Fargo Center située à Philadelphie. Joël Embiid, avec le maillot des Sixers, et Pascal Siakam, du côté des Toronto Raptors.

Deux rookies, si on occulte les deux saisons blanches de Joël Embiid, qui sont sur la pente ascendante. Pascal Siakam, qui découvre la NBA, a réalisé 23 matches en tant que titulaire sur 24 jouées par son équipe, et a compilé 136 points ainsi que 86 rebonds. Un beau duel en perspective pour les deux Camerounais.

Lors de la première confrontation entre les deux équipes, le lundi 28 novembre, les Raptors se sont imposés sur leur parquet de l’Air Canada Centre à Toronto, sur le score de 122 à 95. Joël Embiid n’était pas présent tandis que Pacscal Siakam a marqué 11 points et a pris deux rebonds. Le match pourra être différent à Philadelphie, mais une chose est sûre, les deux équipes ne jouent pas dans la même cour cette saison. Toronto occupe la première place de la Division Atlantique avec 17 victoires et sept défaites, tandis que les Sixers sont derniers de cette même division avec six victoires et 18 défaites.

Boko Haram: les Etats-Unis offrent un matériel militaire au Cameroun

Il s’agit de 17 engins blindés anti-mines. Quatre autres sont annoncés avant la fin janvier 2017 pour une valeur estimée à plus de 8 milliards de francs CFA

Les Etats-Unis ont offert au Cameroun un matériel militaire pour combattre le terrorisme, notamment la secte nigériane Boko Haram qui s’illustre par des incursions en territoire camerounais et des attaques suicides dans la région de l’Extrême-nord, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense (Mindef).

Il s’agit de 17 engins blindés anti-mines tandis que quatre autres engins sont annoncés avant la fin janvier 2017 pour une valeur estimée à plus de 8 milliards de francs CFA.

Parmi les 17 engins, se trouvent deux camions-ateliers, trois conteneurs de 40 pieds de pièces de rechange de première nécessité afin d’assurer la pérennité du matériel.

Doté d’une technologie automobile de pointe, le «Peace keeping Security Vehicules» (PKSV 4×4) est un véhicule blindé de combat d’infanterie qui protège contre les mines et fait partie de la gamme tactique.

A en croire l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michael Stephen Hoza, ce matériel militaire de « pointe » a fait ses preuves sur d’autres théâtres d’opérations comme en Afghanistan, en Irak et en Syrie.

De fabrication américaine, le PKSV 4×4 est destiné au transport d’une dizaine de combattants et est doté d’un réservoir permettant une autonomie de 600 km.

Pour le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo qui présidait la cérémonie de réception du don, ce matériel de pointe vient relever davantage les capacités logistiques des forces de défense camerounaises.


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Chronique des Relations Internationales (CRI)-Reprise

Il y a des hommes qui s’imposent à l’histoire, quoi qu’on fasse. Fidel Castro était certainement de ceux-là!

İ Adios Comandante Castro! İ Vaya con Dios ! (1ère partie)
Il y a des hommes qui s’imposent à l’histoire, quoi qu’on fasse. Fidel Castro était certainement de ceux-là! Pour sa reprise, la CRI voulait traiter de la Francophonie qui a ouvert son 16ème sommet samedi dernier à Madagascar. Nous en étions donc à structurer le propos sur cette organisation « défaillante » lorsque la terrible nouvelle est tombée : Fidel Castro est mort ! Ce décès a suscité une émotion mondiale. Il a aussi révélé qu’une menace grave pèse désormais sur la normalisation des relations entre Cuba et les Etats-Unis d’Amérique d’une part, et sur l’ordre international déjà bien fragmentée d’autre part.

De tous les peuples de la terre est monté le sentiment de regrets et de compassion qu’inspire la mort du « Lider maximo ». Et l’on découvre que même dans sa mort, Fidel Castro est resté égal à lui-même : un homme qui ne laissait personne indifférent. On l’a aimé ou adulé jusqu’au bout. On l’a aussi détesté ou haï jusqu’au bout. Dans ce flot ininterrompu de réactions, un pays sort du lot, logiquement : ce sont les Etats-Unis d’Amérique. Le seul pays au monde ayant, actuellement, deux présidents légitimes : un en fin de fonction, Barack Obama et l’autre élu, en début de fonction, Donald Trump. On a entendu la réaction convenue de l’un, et celle chargée d’agressivité de l’autre. Autant M. Obama se situe dans le sillon du dégel diplomatique tracé depuis ce 10 décembre 2013, jour où il a serré la main de Raul Castro lors de l’hommage planétaire rendu à Nelson Mandela, autant son successeur à la Maison blanche a raté une occasion de ne rien dire. Ou plutôt, il a saisi l’occasion d’ouvrir (peut-être) une nouvelle saison pour les faucons. De lourds nuages s’amoncellent à nouveau dans le ciel cubain.

La « guerre » trumpiste sera d’autant plus aisée à gagner que « El Comandante » ne sera plus là pour contrer les assauts. L’appel du Président Hollande en faveur de la levée de l’embargo contre Cuba ne sera certainement pas entendu par M. Trump qui déclare qu’il « fera tout pour contribuer à la liberté du peuple cubain ». Dans le mot « tout », tout y est ! Y compris la force. C’est probablement ici que les mots du Président Maduro du Venezuela prennent tout leur sens. En effet, face à M. Trump qui arrive trompette sonante, pour « exorciser » le peuple cubain des démons castristes, « il faut, dit-il, poursuivre l’héritage de Castro ». Oui, « l’idéal révolutionnaire, disait déjà Castro, doit demeurer, même après ma mort ». Oserions-nous suggérer à M. Trump qu’au lieu de « tout faire », pour le peuple cubain, il lui suffit juste de lever totalement l’embargo ?

Il y a quelques jours, les grands électeurs américains élisaient M. Trump pour restaurer la grandeur « perdue » des Etats-Unis. M. Trump n’ayant jamais été élu à aucune fonction politique avant le 08 novembre 2016, aurait-il compris cette mission au premier degré ? Et n’ayant jamais rencontré Fidel Castro, faut-il comprendre à travers ses paroles que la blessure psychologique, géostratégique et mentale que les victoires castristes ont infligé aux Etats-Unis dès 1959 est encore ouverte chez de nombreux américains y compris chez celui qui en détiendra les destinées pour un mandat de quatre ans ? Quatre années qui, dans ces conditions, s’annoncent dures et éprouvantes pour l’ordre international. M. Poutine qui semble avoir la sympathie de M. Trump saura-t-il faire ce que les dirigeants de l’ex-Urss ont fait pour le monde et la petite île lors des moments les plus chauds de la guerre froide?

Rappelons que sur l’initiative de M. Obama, les Etats-Unis et Cuba ont engagé un réchauffement de leurs relations. Cette volonté de détente de M. Obama a rencontré l’adhésion des frères Castro, en particulier celle de Raul qui, en 2006, a reçu le pouvoir des mains de son frère Fidel. Depuis lors, des actions significatives ont été posées. Citons en mars 2009, l’autorisation de se rendre une fois par an à Cuba accordée aux citoyens américains d’origine cubaine ; en avril 2009, la fin des restrictions sur les voyages et transferts d’argent des Etats-Unis vers Cuba ; en décembre 2014, la reprise des relations diplomatiques et l’assouplissement de l’embargo suivis de la libération des trois ex-agents cubains détenus aux Etats-Unis ; en juillet 2015, la réouverture des ambassades à Washington et à la Havane et, enfin, du 20 au 22 mars 2016, la visite historique de Barack Obama à Cuba. Au moment où il s’apprête à céder le pouvoir à M. Trump, deux actions phares resteront non réalisées. Il s’agit de la fermeture de la base américaine de Guantanamo d’une part, et de la levée totale de l’embargo d’autre part. La seule certitude connue étant qu’après avoir essuyé pas moins de 638 tentatives d’assassinats de la CIA, Fidel Castro soit mort des suites de maladie. İ Adios Comandante Castro! İ Vaya con Dios ! (à suivre).


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Vers un nouveau cycle Keynésien?

Par Michel Lobé Etamé, journaliste

Tiens donc ! Les suprématistes du libéralisme vont lâcher du lest. Mais, ne nous enflammons pas trop vite. La rigueur prônée par les gouvernements successifs de l’Union Européenne et les économistes de tous les bords va sans doute marquer un temps d’arrêt. Tout ceci à cause de deux évènements majeurs qui viennent d’ébranler le monde politique et les médias. Le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis vont-ils réveiller les consciences tétanisées de la pensée unique ? La peur a changé de camp.

Les médiats bien-pensants n’ont pas prévu ces cataclysmes électoraux qui traduisent le mal être du citoyen dans deux pays riches et prospères. Et pour cause : les politiques budgétaires en cours ne tolèrent aucun dérapage.

Les élections restent jusqu’ici le dernier recours du citoyen pour sanctionner les dirigeants qui ne tiennent pas leurs promesses. Vive la démocratie ! Les anglais et les américains l’ont bien compris. Malgré les sondages en faveur du camp des élites et une campagne médiatique sulfureuse, les résultats des urnes ont fait chuter avec fracas la ligne pure et dure des libéraux.

Une nouvelle ère politique commence à prendre corps. Elle s’appelle le populisme qui prône la fermeture des frontières et la préférence nationale. L’Europe dite nationaliste balise petit à petit son chemin. La pauvreté qui s’installe accélère le vote en faveur des candidats « peu qualifiés », mais qui parlent au peuple avec des mots simples et justes. Des mots qu’il veut entendre même s’ils ne sont pas réalistes.

La Commission européenne, chantre de la rigueur est aussi prête à lâcher du lest. Cette institution rigoureuse de technocrates à la solde des financiers vient de suggérer pour la première fois que la zone Euro devrait s’orienter vers des politiques budgétaires favorisant un peu de la croissance. Elle recommande une hausse de 0,5% des dépenses publiques de la zone Euro. Quel changement de cap ! Elle n’a pas le choix face au contexte politique actuel qui est la résilience des deux élections citées. Pour la première fois, elle assouplit sa position en matière de discipline fiscale sans tenir compte du risque de dérapage face aux critères du Pacte de stabilité et de croissance si chers à la Chancelière allemande Angela Merkel.

Les gouvernements de la zone euro courent un grand risque en maintenant leurs règles d’un plafond des déficits publics à 3% des produits intérieurs bruts. Cet entêtement fragilise les gouvernements actuels et favorise la montée du populisme. Mais le populisme n’est-il pas inhérent à la démocratie ?

Ce nouveau changement de cap nous ramène à nos fondamentaux et conduit vers l’ancien modèle économique de Keynes. Nous allons vers un nouveau cycle keynésien de relance de la demande par la dépense publique.

Tout au long de sa campagne, Donald Trump n’a cessé de marteler qu’il relancera les grands travaux d’infrastructures qui vont créer de l’emploi. L’Europe ne peut plus ignorer le projet de Trump qu’elle a qualifié au départ d’irréaliste. La relance par la consommation, voilà le leitmotiv du futur locataire de la Maison Blanche.

Les élites et les technocrates de Bruxelles sont responsables du cataclysme politique en cours qui ouvre un boulevard au populisme. Ces élites naviguent à contre-courant, frappées de cécité et d’arrogance.

Si Donald Trump met en uvre son colossal chantier d’infrastructures, l’Amérique sortira gagnante de la lutte contre le chômage et la pauvreté galopante. La première richesse économique du monde relancera la croissance par la consommation. Cette vieille théorie de Keynes se fera une nouvelle jeunesse et entrainera dans sa lancée les économies de l’Occident, dont de la France.

L’Afrique aussi, par les effets induits de l’économie mondiale, profitera de la relance car la demande des matières premières sera valorisée. Le projet de Donald Trump n’est donc pas utopique. Il apporte une solution pérenne aux économies des pays riches confrontés au chômage et à la précarité sociale.

Michel Lobé Etamé, journaliste
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Vers un nouveau cycle Keynésien?

Par Michel Lobé Etamé, journaliste

Tiens donc ! Les suprématistes du libéralisme vont lâcher du lest. Mais, ne nous enflammons pas trop vite. La rigueur prônée par les gouvernements successifs de l’Union Européenne et les économistes de tous les bords va sans doute marquer un temps d’arrêt. Tout ceci à cause de deux évènements majeurs qui viennent d’ébranler le monde politique et les médias. Le Brexit et l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis vont-ils réveiller les consciences tétanisées de la pensée unique ? La peur a changé de camp.

Les médiats bien-pensants n’ont pas prévu ces cataclysmes électoraux qui traduisent le mal être du citoyen dans deux pays riches et prospères. Et pour cause : les politiques budgétaires en cours ne tolèrent aucun dérapage.

Les élections restent jusqu’ici le dernier recours du citoyen pour sanctionner les dirigeants qui ne tiennent pas leurs promesses. Vive la démocratie ! Les anglais et les américains l’ont bien compris. Malgré les sondages en faveur du camp des élites et une campagne médiatique sulfureuse, les résultats des urnes ont fait chuter avec fracas la ligne pure et dure des libéraux.

Une nouvelle ère politique commence à prendre corps. Elle s’appelle le populisme qui prône la fermeture des frontières et la préférence nationale. L’Europe dite nationaliste balise petit à petit son chemin. La pauvreté qui s’installe accélère le vote en faveur des candidats « peu qualifiés », mais qui parlent au peuple avec des mots simples et justes. Des mots qu’il veut entendre même s’ils ne sont pas réalistes.

La Commission européenne, chantre de la rigueur est aussi prête à lâcher du lest. Cette institution rigoureuse de technocrates à la solde des financiers vient de suggérer pour la première fois que la zone Euro devrait s’orienter vers des politiques budgétaires favorisant un peu de la croissance. Elle recommande une hausse de 0,5% des dépenses publiques de la zone Euro. Quel changement de cap ! Elle n’a pas le choix face au contexte politique actuel qui est la résilience des deux élections citées. Pour la première fois, elle assouplit sa position en matière de discipline fiscale sans tenir compte du risque de dérapage face aux critères du Pacte de stabilité et de croissance si chers à la Chancelière allemande Angela Merkel.

Les gouvernements de la zone euro courent un grand risque en maintenant leurs règles d’un plafond des déficits publics à 3% des produits intérieurs bruts. Cet entêtement fragilise les gouvernements actuels et favorise la montée du populisme. Mais le populisme n’est-il pas inhérent à la démocratie ?

Ce nouveau changement de cap nous ramène à nos fondamentaux et conduit vers l’ancien modèle économique de Keynes. Nous allons vers un nouveau cycle keynésien de relance de la demande par la dépense publique.

Tout au long de sa campagne, Donald Trump n’a cessé de marteler qu’il relancera les grands travaux d’infrastructures qui vont créer de l’emploi. L’Europe ne peut plus ignorer le projet de Trump qu’elle a qualifié au départ d’irréaliste. La relance par la consommation, voilà le leitmotiv du futur locataire de la Maison Blanche.

Les élites et les technocrates de Bruxelles sont responsables du cataclysme politique en cours qui ouvre un boulevard au populisme. Ces élites naviguent à contre-courant, frappées de cécité et d’arrogance.

Si Donald Trump met en uvre son colossal chantier d’infrastructures, l’Amérique sortira gagnante de la lutte contre le chômage et la pauvreté galopante. La première richesse économique du monde relancera la croissance par la consommation. Cette vieille théorie de Keynes se fera une nouvelle jeunesse et entrainera dans sa lancée les économies de l’Occident, dont de la France.

L’Afrique aussi, par les effets induits de l’économie mondiale, profitera de la relance car la demande des matières premières sera valorisée. Le projet de Donald Trump n’est donc pas utopique. Il apporte une solution pérenne aux économies des pays riches confrontés au chômage et à la précarité sociale.

Michel Lobé Etamé, journaliste
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