Comment trouver le bonheur dans le monde?

Par Jean-Claude Ndjamen, Journaliste

On le recherche tous, c’est au fond le but de toutes nos actions, mais en quoi consiste le bonheur ? Trouver l’homme de sa vie, avoir le job de ses rêves ou encore les meilleurs amis du monde ? Comment obtenir en retour ce que l’on donne au travail, aux amis, en amour ? C’est une question existentielle qui taraude nos esprits. Elle préoccupe souvent chacun de nous car nous sommes sans cesse déçus comme nous décevons sans cesse.

Nous recherchons ce que nous ne donnons pas assez. Dans nos échanges commères ou contributifs, nous ne parlons jamais assez de ce que nous avons fait pour l’autre sans en obtenir en retour la moindre reconnaissance. Nos chemins semés d’embûches nous font tomber et nous nous relevons souvent ou alors jamais si le jour dernier vient nous délivrer des difficultés quotidiennes d’une vie si pénible. Oui la vie est pénible.

Ce week-end, mon grand frère et ami Laurent Nana dit « Nalaur » sera inhumé à Bazou après une veillée ce soir chez lui à New-Bell (Douala Cameroun) Il ne rappellera plus ce qu’il a fait pour x qui n’a pas été reconnaissant et nul ne pourra désormais dire je reproche de x ou y à « Nalaur ».

Dans notre si petite et triste vie, nous souhaitons avoir suffisamment d’argent que ça ne suffit plus aux attentes liées à notre portefeuille.

Nous souhaitons tellement avoir une promotion au travail que les contraintes y relatives deviennent sources de nouveaux problèmes.

Nous souhaitons être heureux que ce soit possible avec des effets plutôt sporadiques.

Quid du bonheur toujours aussi lointain car il suppose un apaisement pérenne. Finalement le bonheur n’est-il possible que lorsque l’on quitte la tambouille de cette belle et paradoxalement triste vie?
Aucune réponse certaine car personne ne sait ce qu’il y a au-delà de cette petite et courte vie de quelques années sur terre où nous nous pavanons souvent comme des rois ou alors nous rabaissons quand nous sommes pauvres comme des souris. L’HOMME n’est pas l’animal qui vit le plus longtemps sur terre. L’HOMME dirige le monde mais est très fragile. Il devrait être humble.

Les tortues ne sont peut-être pas des grandes rapides, mais elles vivent longtemps ! Résidant sur l’île de Sainte-Hélène, Jonathan, la tortue géante des Seychelles âgée de 182 ans, serait l’animal terrestre vivant le plus âgé. L’esturgeon – 125 ans Réputés pour leurs ufs, les esturgeons sont l’une des familles de poissons osseux les plus anciennes de la planète. Natifs d’Eurasie et d’Amérique du Nord, ils ne possèdent pas d’écailles mais atteignent des longueurs impressionnantes, allant jusqu’à 5,5 mètres. Menacés d’extinction, ils peuvent vivre au-delà de 100 ans, n’atteignant la maturité sexuelle qu’au bout d’au moins 20 ans.

En 2012, le Département des Ressources Naturelles du Wisconsin a marqué un esturgeon âgé de 125 ans, avant de le relâcher dans la nature. L’Hoplostèthe orange – 149 ans peuple l’ensemble des océans, mais entre 900 et 1.800 mètres de profondeur. N’atteignant sa maturité sexuelle qu’entre 20 et 30 ans, ce poisson possède une longévité maximale allant de 125 à 156 ans. Le panorpe du Pacifique – 168 ans Considéré comme l’un des plus gros mollusques marins bivalves, le Panorpe du Pacifique vit enfoui dans le sable. Comestible, il est doté d’une longévité incroyable pouvant atteindre 150 ans. On peut citer plus de dix animaux dans cette lucarne d’esprit.

Où se situe l’HOMME ? Ce mammifère aux grandes villas et voitures qui devient tout petit dès que part son âme et qui n’a plus le choix de là où on le met. On peut même changer le lieu de son inhumation au gré de la puissance politique et financière. Chacun souhaite être inhumé chez soi et toute épouse dans la tradition patriarcale chez son époux. Personne ne souhaiterait être inhumée chez l’époux de sa fille ou chez l’épouse de son fils en fonction de ses moyens quels qu’ils soient. C’est tout à fait faisable. On peut disposer de tout corps inanimé.

Ce qui est vrai pour Pierre le sera pour Paul.
Il est 02 h36, je viens soudain de me réveiller. Je passais seulement comme aime à le dire notre célèbre animatrice Yolande Bodiong.

Je sors d’un rêve où j’étais le conseiller en communication de Donald Trump sur les questions africaines. Il m’a demandé quels sont les Chefs d’Etats qui méprisent les enfants de Dieu, à cause desquels les enfants émigrent vers l’occident, meurent dans des eaux méditerranéennes, l’océan etc. Il souhaitait les dégager rapidement. J’en ai eu peur et comme la séquence était cauchemardesque, elle n’a suscité que réveil.

Des millions d’américains anti-Trump n’ont pas encore retrouvé le sommeil. Beaucoup ont fracassé leur téléviseur. Mon ami et frère Jaurès nous a servis sur un mur familial depuis le Royaume-uni terre du « Brexit » (Retrait de l’Angleterre de l’Union européenne) des vidéo de gens que j’ai qualifiés d’ « imbéciles » ( ça a été mal pris ) brisant des téléviseurs de dernière génération du simple fait de voir Trump chez eux, introduit dans leur salon parce que devenu contre leur unique voix mais avec les voix majoritaires de millions de leurs concitoyens américains dans un pays où les urnes ne mentent pas leur président.

Je me suis dit chez vous au moins vous choisissez, c’est transparent mais vous ne respectez pas le verdict de urnes ? Acceptez la démocratie.

Si vous étiez où des clans s’imposent à vie au pouvoir et transmettent à leurs obligés si ne c’est à leurs propres progénitures, que feriez-vous ? Brûleriez-vous vos maisons voire vous-mêmes ?

Heureusement qu’en occident le téléviseur c’est rien, même en payant 10 fois sans frais on peut l’avoir. N’est-ce pas ?


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Etats-Unis-Afrique: des vérités bonnes à dire

Par Jean-Pierre Djemba

L’on dit souvent que toute vérité n’est pas bonne à dire. Ce qui nous semble vrai, est plutôt que cela dépend du point de vue où l’on se place pour apprécier la chose. Et à ce sujet, le nouveau président élu des Etats-Unis d’Amérique, M. Donald Trump, donne à chacun de nous l’occasion de s’en rendre compte et de s’en convaincre après ce qui suit et qu’il vient de déclarer : [i « Comment faire confiance à ceux qui se sont enfuis pour venir se cacher ici même aux Etats-Unis se cachant derrière le prétexte de l’éducation ? J’ai même entendu dire que ces Nègres abusent de mon nom dans leurs blogs et les réseaux sociaux, mais je m’en fous, parce que même internet qu’ils utilisent est notre propriété et nous pouvons décider de couper ce réseau internet à tout instant. Ce sont des gens qui ne savent rien fabriquer, ils importent tout même des allumettes, même de simples aiguilles. A mon avis la plupart de ces pays africains devraient être ré-colonisés pendant encore 100 ans, parce qu’ils ne savent rien sur le leadership et l’auto-détermination. »

Objectivement, M. Trump se base sur les faits et sur l’histoire récente pour affirmer ce qui précède sur les Africains en général et sur leurs Etats en particulier. Pour les faits en effet, les Africains du continent, depuis qu’ils sont devenus indépendants, n’ont sérieusement rien fabriqués jusqu’ici qui fasse école universellement. Cela nous semble être un fait patent qu’il ne serait pas moralement judicieux et intellectuellement honnête de vouloir remettre en cause en arguant encore une fois, des chaines de montages des voitures au Nigéria notamment, des inventions des Noirs qui ont été déportés hors du contient et même et surtout de la civilisation nègre de l’Egypte pharaonique.

Trois justifications qui nous semblent hors de propos parce qu’elles tendraient alors à obérer, en ce qui concerne à tout le moins les inventeurs Noirs, le lieu, les conditions et le contexte d’invention qui objectivement sont déterminants dans le processus de la création, et des chaines de montages, de la différence qu’il y a entre assembler des pièces venus de l’étranger et les fabriquer et assembler pour faire un produit fini. Toutes choses qui auront alors été créées dans ces deux cas, par d’autres gens que nos pays.

Sur le plan historique, bien que son propos ne couvre que la courte période qui va de 1960 (année des indépendances) à nos jours, l’on ne peut pas dire que les Etats Africains, aient objectivement engagés des politiques volontaristes donnant véritablement l’impression d’aller vers une réelle autonomie qui est inséparable de la responsabilité. Il ne peut en effet en être sérieusement autrement lorsque plus de soixante ans après leur accession à la souveraineté internationale, la quasi-totalité de leurs chefs prennent encore le chemin des anciennes métropoles coloniales pour faire soigner une simple rage de dents alors que dans la même veine et en même temps, les pays d’Asie qui ont eux aussi été durement et plus longtemps colonisés, la Thaïlande, l’Inde et Singapour notamment, accueillent des milliers de ressortissants européens qui s’y rendent désormais régulièrement pour se soigner non pas seulement pour la modicité des coûts des prestations, mais surtout pour la qualité qu’ils offrent sur le plan des infrastructures sanitaires et les soins. Un seul exemple qui en dit long sur le « chemin parcouru » par des pays qui brillent malheureusement plutôt par la médiocrité de la gouvernance.

Ne nous en déplaise, le parlé-vrai de M. Trump soulève un véritable problème du sens que nous donnons à la notion d’indépendance que nous aurions tort d’éluder en faisant encore une fois comme d’habitude l’autruche pour essayer de nous cacher derrière notre petit doigt. En effet, lorsque M. Trump parle de nos pays et indirectement de nos « élites » toutes catégories confondues et surtout de nos dirigeants, en disant qu’ils ne savent rien sur le leadership et l’auto-détermination, il met le doigt au c ur d’un problème réel et fondamental : la problématique du choix des hommes qui doivent être à la tête de nos pays ; la question centrale des hommes qu’il faut, aux places qu’il faut. Et il faut souligner que M. Trump en plus, n’indexe pas tous les pays africains puisqu’il dit mot à mot « la plupart » et non pas « tous » les pays. Il semble donc faire la nette différence qu’il y a entre d’une part, des pays comme le Rwanda du président Paul Kagamé qui donne de véritables et tangibles signes de vouloir progresser et qui fait exception parmi les pays d’Afrique noire francophone, la communauté des pays d’expression anglaise (Kenya, Tanzanie, Ouganda, Afrique du Sud, etc, et d’autre part, les pays francophones d’Afrique sub-saharienne qui manifestement, marchent dans le sens inverse par rapport au progrès et au développement, pour ne pas dire marchent sur la tête.

En conclusion donc, ce que dit le président élu des USA aujourd’hui, est exactement ce que disait hier le président français Nicolas Sarkozy qui, s’adressant aux dirigeants d’Afrique francophone réunis à Dakar dans l’enceinte de l’université Cheik Anta Diop, déclarait alors avec emphase et ô combien à raison : « L’homme africain n’est pas entré dans l’histoire ». On se rappelle alors la levée de boucliers que cette déclaration avait soulevée. Il faut espérer que cette fois, la sortie de M. Trump soit bien mieux comprise intelligemment par ceux qu’elle interpelle et plaint, plus qu’elle ne condamne.

Pour une fois, ne regardons pas le doigt qui montre la lune, regardons plutôt la lune que ce doigt nous montre.


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Donald Trump élu 45ème président des Etats-Unis

A 70 ans, le candidat républicain a battu à la surprise générale la démocrate Hillary Clinton. Mercredi, le milliardaire a dépassé le seuil de 270 grands électeurs requis pour être président

Donald Trump, 70 ans, va devenir le 45e président de l’histoire des Etats-Unis. Le candidat républicain a battu à la surprise générale la démocrate Hillary Clinton, dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 novembre. Le milliardaire a dépassé le seuil de 270 grands électeurs requis pour devenir président. Selon des médias américains, sa rivale démocrate l’a appelé et a reconnu sa défaite.

C’est un véritable séisme politique. Donné perdant par la plupart des sondages récents, le candidat républicain Donald Trump a remporté au bout du suspense, dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 novembre, l’élection présidentielle américaine face à Hillary Clinton. Au dernier décompte, le milliardaire a cumulé les voix de 276 grands électeurs. Il lui en fallait 270 pour accéder au Bureau oval. Sa rivale démocrate a reconnu sa défaite dans un appel téléphonique, ont rapporté des médias américains.

Donald Trump a été élu à l’issue d’une nuit qui restera sans doute gravée dans l’histoire des Etats-Unis. En début de soirée, rien ne laissait entrevoir un tel scénario. Donnée gagnante par les sondages, Hillary Clinton avait été accueillie par une foule immense, et surtout confiante, à son arrivée à son QG de New York. Mais au fil de la soirée, les partisans de la candidate démocrate ont peu à peu déchanté.

Après avoir remporté les Etats clés de la Caroline du Nord et de l’Ohio, Donald Trump a porté un coup très dur à son adversaire à l’annonce de sa victoire en Floride, vers 5h (heure française). C’est à ce moment-là que la soirée électorale a tourné au cauchemar pour le camp démocrate. Donald Trump a alors confirmé son avance et ne l’a plus jamais perdu. Si les deux candidats sont longtemps restés au coude-à-coude, l’annonce de la victoire du républicain en Pennsylvanie a définitivement scellé sa victoire.

Donald Trump succèdera à Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche le 20 janvier après huit années au pouvoir.

Les républicains conservent le contrôle du Congrès
Les républicains conserveront le contrôle de la Chambre des représentants aux Etats-Unis. Ils auront 234 élus contre 175 pour les démocrates.

Les républicains devraient maintenir également leur contrôle sur le Sénat américain, où un tiers des sièges – 34 sur 100 – étaient remis en jeu lors des élections. Dans la chambre haute, ils auront 51 élus contre 47 aux démocrates.

Cette composition du Congrès est une donnée extrêmement importante puisque Donald Trump pourra ainsi composer avec la majorité parlementaire qui a contraint l’ancien président Barack Obama à une difficile cohabitation deux ans seulement après son élection.

Donald Trump s’adresse à ses partisans après l’annonce de sa victoire le 9 novembre 2016 à New York.
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Lutte contre le terrorisme: Washington va continuer à armer le Cameroun

Reçu à la présidence mercredi, le général américain Thomas D. Waldhausser a indiqué que ces appuis devraient aussi servir pour renforcer la sécurité en RCA et autour du Lac Tchad

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a reçu mercredi, 02 novembre 2016, en audience le nouveau commandant du centre d’opérations militaires américaines en Afrique, le général Thomas D. Waldhausser. Il était accompagné par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michael Stephen Hoza.

Cette vissite est la première duu genre que l’officier effectue en terre camerounaise depuis sa nomination à la tête du centre d’opérations militaires américaines en Afrique en juillet 2016.

Au terme de ce tête-à-tête de près d’une heure, l’officier a déclaré que les sujets évoqués avaient trait à la coopération bilatérale, particulièrement dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et de la promotion de la paix.

Thomas D. Waldhausser a ainsi indiqué que la coopération militaire entre Yaoundé et Washington allait «se diversifier et se renforcer», son pays s’étant d’ores et déjà engagé à poursuivre l’offre de formation aux forces de défense camerounaises et à doter l’armée de ce pays d’équipements militaires, une contribution qualifiée de salutaire et significative dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram.

Ces appuis, a-t-il précisé, s’inscrivent également dans le cadre de la coopération pour la sécurité en République centrafricaine et autour du Lac Tchad mais également de la lutte contre l’insécurité maritime dans le Golfe de Guinée.

Les Etats-Unis, rappelle-t-on, ont déployé 300 soldats dans l’Extrême-Nord camerounais pour des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

Le Cameroun a aussi acquis six drones de marque «ScanEagle» auprès du constructeur américain Insitute Inc, pour quelque cinq milliards FCFA, en vue des opérations d’observation et d’alerte «en soutien de l’offensive antiterroriste au Cameroun».


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Roger Samnig: « Nous sommes l’exemple qu’on peut réussir en restant au Cameroun »

Le chanteur camerounais, membre du trio qui forme le groupe X-Maleya, s’exprimait ainsi lundi 10 octobre 2016, avant son départ pour une tournée aux États-Unis, en compagnie de son équipe

À quelques heures du départ pour une tournée aux États-Unis d’Amérique, le groupe camerounais de musique urbaine X-Maleya, qui célèbre ses 10 ans de carrière, était représenté par Roger Samnig, au journal de 20h30 du lundi, 10 octobre 2016, sur la chaîne de télévision publique, Crtv. Intégralité de l’interview.

On vient de voir le déroulé de vos 10 ans de carrière. Que représentent ces 10 ans de carrière musicale pour vous ?
Déjà nous disons merci à Dieu parce que c’est une grâce. Vous savez ce n’est pas facile, dans un contexte qui est particulier et nous souhaitons marquer le coup sur cette célébration-là. Nous avons déjà entamé les festivités dans le social par la distribution des produits de premières nécessités et les médicaments aux endroits où on en a le plus besoin. Les célébrations se sont poursuivies en Allemagne, en Belgique et là nous allons en Amérique.

C’est l’apogée on peut dire ça comme ça les États-Unis ? Ou est-ce une nouvelle étape, un nouveau challenge, une consécration ?
Fierté mais pas consécration. Le meilleur reste à venir. Je crois qu’il y a beaucoup de travail à faire pour qu’on puisse parler de consécration.

En parlant de meilleur avenir, quels sont vos nouveaux défis ?
Le premier challenge c’est de rester unis. Je le dis souvent à mes collègues : les gars, si on reste ensemble rien ne sera impossible. Si on reste uni, ça marchera toujours. On espère que Dieu nous prêtera la santé pour qu’à 80 ans, nous puissions illuminer le public lorsqu’on montera sur scène.

On va joindre nos prières aux vôtres, d’autant plus que les boys bands ne durent que le temps des fleurs et ne font pas généralement long feu. Quel est votre secret pour cette longévité ?
Déjà j’aimerai dire que les X-Maleya ce n’est pas un boys band en tant que tel parce que les boys bands, ce sont des personnes qu’on assemble pour des raisons de marketing. X-Maleya ce sont des amis d’enfance, c’est trois jeunes qui partagent la même passion depuis quelques années.

C’est cela le secret, alors l’amitié à la base ?
L’amitié, le respect, mais surtout beaucoup de prières parce que ce n’est jamais facile.
Et on le sent en filigrane dans toutes nos chansons, ce côté spirituel, un ancrage fort en Dieu.

Qu’est-ce que Dieu représente pour vous, dans votre carrière, dans vos chansons, dans les messages que vous passez ?
Dieu a tout fait pour nous, dans un contexte particulier, vivre de ce métier-là, c’est une grâce de Dieu. Nous lui devons tout, c’est pour ça que nous lui disons merci chaque fois que nous le pouvons.

Vous vous interrogez sur la possibilité même de réussir au Cameroun ? Quelle est votre idée là-dessus ?
Pour la célébration des 10 ans il y aura un forum qui se déroulera pendant trois jours. Le thème c’est « réussir au Cameroun » parce que nous sommes l’exemple qu’on peut réussir en restant au Cameroun, faire le tour du monde en restant au Cameroun. Aujourd’hui nous sommes fiers parce que les trois X-Maleya que vous voyez ne sont pas les seuls. Il y a toute une équipe derrière, nous avons huit musiciens et deux danseurs, tous vivent au Cameroun et ensemble depuis quatre ans, nous faisons le tour du monde. Je vais vous raconter une petite anecdote. Nous avons deux jeunes danseurs âgés de 18 ans. Lorsque nous allions à l’Olympia à Paris, il y a la famille qui leur disait « ah mais non ne revenez pas callez. » Nous leur avons dit revenez, soyez sérieux, continuons de travailler et vous verrez qu’après vous irez là-bas quand vous voulez. Aujourd’hui grâce à Dieu ils ont des visas de circulation libre. Je faisais une blague à l’un je lui disais tu n’es pas allé en Europe, il me dit « non, ce n’est pas un problème ». Donc tout est dans le sérieux. Il faut dire aux jeunes que malgré que le contexte soit complexe, il est possible de réussir au Cameroun.

Et dans cette lancée vous avez diversifié votre offre de produits, il n’y a pas aujourd’hui que la musique, il y a une ligne de vêtements XM et d’autres produits.
Tout ça est encore en phase de préparation mais d’ici les prochains mois, vous aurez les premiers produits sur les marchés. Il y a aussi la maison de production XM Musique qui est mise en place en ce moment et qui produit de jeunes artistes. Il faut penser à l’après nous.

Alors la relève justement, votre contribution c’est cette maison ? Elle vous appartient ?
Elle nous appartient, nous l’avons créée et au-delà de la musique, il faut prodiguer des conseils. Il y a beaucoup de talents au Cameroun mais le problème ce n’est pas le talent mais l’état d’esprit.

Comment vous le jugez l’état d’esprit des jeunes camerounais aujourd’hui ?
L’état d’esprit est particulier. Cette jeunesse n’y croit plus, aujourd’hui notre devoir est de rester au Cameroun. Moi j’ai grandi à Ekounou, je suis toujours à Ekounou parce que ça me fait plaisir de voir ces jeunes-là qui m’ont vu débuter et qui me voient aujourd’hui. Il faut que le rêve soit à portée de main des jeunes. Vous savez tout part d’un rêve, lorsqu’il n’y a plus de rêve, l’ambition se meurt et tout s’arrête.

Pour revenir à la tournée, comptez-vous la conclure au Cameroun ?
Le meilleur est toujours pour la fin. À la fin, en décembre, on souhaite organiser un grand concert. C’est une fête qu’on veut populaire et participative. Un grand concert en décembre à Yaoundé ensuite au début de l’année 2017 faire un campus tour : c’est-à-dire aller dans les villes universitaires pour dire merci à ce public qui nous suit depuis 10 ans.


Cameroun: Paul Biya de retour en Suisse après un bref séjour aux Etats Unis

Par Brice G. Ndoumen

Après la 71e assemblée générale des Nations unies qui s’est tenue du 20 au 26 septembre dernier à laquelle Paul Biya prenait part aux travaux, ce dernier se trouve toujours à l’étranger pendant que la plupart des Chefs d’États et de Gouvernements présents à ces assises sont rentrés dans leurs pays respectifs.

Paul Biya est en Suisse pour un bref séjour privé
Rien à faire désormais chez nous. Pour peu que l’on soit chef de l’Etat, on se permet de dilapider en grande pompe les richesses de son pays au mépris total du peuple. Doit-on s’en féliciter ou plutôt s’en inquiéter ? La question mérite d’être posée dans notre société où le rêve de bien vivre se conjugue au passé simple de l’indicatif.

Accompagné d’une délégation d’une quarantaine de personnes, il occupe une suite présidentielle à 50 000 francs suisses par jour (soit 30 millions Fcfa), ses collaborateurs se «contentant» des chambres à 500 francs suisses (300 000 Fcfa). Si l’on ajoute la nourriture et les boissons (classiquement: 50% des frais du séjour), on aboutit à un chiffre intéressant de 100 000 francs suisses.

Quelles que soient les raisons qui expliquent le choix du Président de descendre à cet hôtel de luxe, on doit en vérité dire que ce séjour présidentiel est de ceux qui marquent les Finances de l’Etat. Et comme le chef de l’Etat est connu pour sa générosité pour ses militants, on peut sans trop de risque avancer que ce montant ne prend pas en compte les enveloppes qu’il offre à ceux qui l’approchent sans oublier les membres de sa confrérie religieuse et ses sbires.

Pourquoi dilapider tant d’argent alors que les Camerounais ne réclament que les conditions de vies meilleures suite à la cherté de la vie.

Nous sommes dans un pays où l’on remarque l’absence totale de perspective pour le citoyen à qui les décideurs (commerçants de la république) et ceux du pouvoir de Yaoundé, ont confisqué même le droit de rêver ; vivant plus que jamais au jour le jour, heureux de voir venir le soir pour s’endormir dans le délestage d’ENEO quand il peut, et surpris ou malheureux d’être encore en vie le lendemain au lever du jour.

Nos parents sont incapables de nourrir leurs progénitures. Leurs progénitures incapables de subvenir à leurs besoins même les plus élémentaires. D’où la tendance à aller rechercher ces besoins voir même mendier chez le voisin (pays étrangers). Cette tare de notre société est un véritable crime contre l’humanité puisqu’elle condamne des êtres doués, pleins de capacité et donc ayant une vocation remarquable, celle de l’être humain à croupir dans la misère.

Croire que l’on pourra se développer et développer les siens en dépensant plus de 42 000 Euros par jour dans un palace à l’étranger est un péché contre un peuple qui ne demande qu’à survivre comme c’est le cas actuellement au Cameroun. Quand on bel et bien travaillé à la sueur de son front, on ne peut pas se permettre de telles dépenses.

Camerounais, il est temps.
A quand l’interpellation de Paul et Chantal Biya, les vrais cerveaux derrière toutes les affaires rocambolesques de gros sous détournés dans le cadre de l’achat de son avion pendant qu’il contournait les mesures du FMI?

C’est lui qui voulait soutirer de l’argent des caisses de l’Etat par des man uvres frauduleuses pour s’acheter un avion personnel alors que le FMI, considérant la situation économique catastrophique du Cameroun, son état d’endettement et la misère dans laquelle il a plongé ses compatriotes s’y était opposé.

Aussi les camerounais voudraient voir Chantal Biya justifier devant la justice camerounaise la provenance des importantes sommes d’argent qu’elle dépense à tous vents pour une vie extravagante alors qu’elle est sans emploi.

Pendant plusieurs années, Biya a financé la Rose Croix, une secte en France, avec des milliards du contribuable à travers la SNH qui gère l’argent du pétrole camerounais pour sa protection mystique et occulte puisqu’il ne croit pas que Dieu puisse le faire. Une véritable hémorragie financière pour un pays dont les populations tirent le diable par la queue.

Paul Biya refuse de déclarer ses biens, comme le stipule l’article 66 de la Constitution du Cameroun et incitation des autres de ne pas le faire, manifestant ainsi le mépris pour cet Acte fondamental qu’il a juré, plus d’une fois, la main sur la Bible de respecter et qu’il a manipulée plusieurs fois pour ses propres intérêts, trahissant ainsi la confiance que le peuple a placée en lui.

Paul Biya détourne des biens sociaux pour le compte du Rdpc, son parti, qui est une organisation purement privée : voitures, immeubles, personnel de l’Etat affecté en permanence ou occasionnellement dans cette organisation et payé par l’argent du peuple.

Le Rdpc fonctionne depuis 1985, date de sa création, essentiellement sur les fonds du trésor public dont la plupart proviennent de la SNH, aucune contribution des membres sous forme d’achat des cartes et autres gadgets n’étant exigée.

Paul Biya, président du Cameroun, résident à Genève est une injure à notre pays, à tous les Camerounais. Comment font les autres chefs d’Etat qui restent chez eux et travaillent ?

Pourquoi ceux-là sont inspirés et pas Paul Biya. Le chef de l’Etat peut bien travailler à Mvomeka’a son village natal où le cadre est bien propice à la réflexion même si on va invoquer la pression familiale.

Croire que l’on pourra se développer et développer les siens en dépensant plus de 42 000 Euros par jour dans un palace à l’étranger est un péché contre un peuple qui ne demande qu’à survivre comme c’est le cas actuellement au Cameroun. Quand on bel et bien travaillé à la sueur de son front, on ne peut pas se permettre de telles dépenses. On dira après que le Cameroun est un pays pauvre.

Paul Biya, chef d’Etat camerounais (photo archive).
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Les Etats-Unis financent la création de 11 centres de traitement d’eau

Une convention de financement sous forme d’un don de 410,463 millions de F sera bientôt signé entre la Camwater et l’Agence américaine du commerce et du développement

Le directeur général de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) a reçu l’autorisation de signer avec l’Agence américaine du commerce et du développement (US Trade and Developpement Agency, USTDA), une convention de financement sous forme de don d’un montant de 703.224 dollars (410, 463 millions de F CFA) dédiés aux études de faisabilité de 11 centres de traitement d’eau potable dans le pays, a-t-on appris dimanche, 25 septembre 2016, auprès de l’entreprise de patrimoine.

Cette enveloppe, selon la même source, représente la contrevaleur d’un fonds de plus de 421 millions FCFA et devrait s’imbriquer dans le plan directeur de l’hydraulique urbaine en périurbaine du Cameroun, qui vise un taux de desserte de l’ordre de 85% à l’horizon 2032 contre quelque 35% actuellement.

En 2008, rappelle-t-on, l’USTDA avait déjà octroyé 385.876 dollars (225 231 millions de F CFA) au Cameroun pour l’assistance technique du Système d’information géographique (SIG) d’extension du réseau d’approvisionnement en eau potable.


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Cameroun-Etats-Unis: l’ambassadeur Henri Etoundi en poste à Washington

Le diplomate camerounais est allé présenter ses lettres de créance au président américain le 27 juin 2016

Lundi 27 juin 2016, le nouvel ambassadeur du Cameroun, Henri Etoundi Essomba a été reçu en audience, à la Maison blanche, par le président américain Barack Obama, pour un premier contact.

Le diplomate camerounais est allé présenter ses lettres de créance au chef de l’exécutif américain, après sa nomination par décret du président Paul Biya signé le 11 avril 2016. La cérémonie y relative s’est déroulée en présence de l’adjoint au secrétaire d’Etat aux Affaires africaines au département d’Etat, Bruce Wharton.

Titulaire d’un doctorat de 3e cycle obtenu à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) de Yaoundé, l’ambassadeur Henri Etoundi Essomba, né le 02 mars 1949, était précédemment en poste en Israël.

Ambassade du Cameroun à Washington aux Etats-Unis.
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Yali 2016: les 24 Camerounais sélectionnés attendus jeudi aux USA

Ils participeront au concours «Young African Leaders Initiative» qui vise à stimuler l’engagement et l’autonomisation de nouvelles générations de leaders africains

Les 24 Camerounais sélectionnés pour le programme «Young African Leaders Initiative/Mandela Washington Fellows Program» (YALI/MWF) s’envoleront jeudi, 16 juin 2016, pour les États-Unis d’Amérique. Du 17 juin au 4 août 2016, ils partageront leurs expériences avec des africains scolarisés dans les universités américaines, avec en prime des échanges avec le président Barack Obama.

Il s’agit de Arrey Lyonga ; Elvis Nukam Ndansi, Epamba Tuwa, Goddy Epie Ngene, Guillaume Olivier Madiba, Jean Pierre Bandoukeli Boep, Lazare Songue Momisse, Lorretta Ntui, Luma Likanjo, Mohamadou Aminou, Yufenyuy Emmanuel, Nkembeteck Nkwa, Pascal Nchumuluh, Rabiatou Ahmadou, Stephanie Epiliki, Lilian Ngwongem Ngwana Epse Banmi, Vumomsi Vutumu, Nde Tawembe Daniel Duplex, Adidja Amani, Ethel Tebid, Dopgima Guelleu, Kyeng Tetuh, Rita Zaumu, Theresa Morfaw Fonjia.

Les participants originaires du Cameroun sont tous titulaires d’une Licence en informatique, option programmation et génie logiciel. Ils ont été choisis pour «leur expérience avérée de la direction et leurs actes dans le service public, leur l’esprit d’entreprise, d’engagement civique et de bénévolat, ou de mentorat, leur capacité à travailler en collaboration dans divers groupes et de respecter les opinions des autres, leur engagement à revenir en Afrique pour appliquer les connaissances acquises dans le domaine du leadership»,est-il indiqué sur la site du Yali.

Le 10 mai dernier, ils avaient reçu des orientations sur le programme. C’était au cours d’une réunion que dirigeait le coordonnateur du YALI/MWF, Margaret Dickson, en présence du chef adjoint de mission américaine pour le Cameroun, Matthew D. Smith.

Pour Matthieu D. Smith, il est question pour ces jeunes d’ «enseigner au peuple américain les valeurs camerounaises, le patrimoine culturel du pays et son potentiel».

«YALI a été conçu par le président Obama dans le but d’établir des partenariats avec des jeunes comme vous, pour vous encourager dans la promotion de solutions africaines aux défis africains. Nous attendons avec impatience vos contributions auprès de vos concitoyens après votre retour au pays», avait-il conclut pendant la réunion.


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Tuerie d’Orlando: réactions de soutien et silences en Afrique

Après la tuerie qui a fait plus de 40 morts le weekend en Floride, des chefs d’Etat et de gouvernement africains ont exprimé leur soutien aux Etats-Unies, mais d’autres pas

L’Amérique est sous le choc après la tuerie de la discothèque gay d’Orlando en Floride. L’attaque a été menée par un Américain d’origine afghane qui a abattu 49 personnes et revendiquée par le groupe Etat islamique. Une fusillade condamnée par de nombreux pays. Sur le continent africain, chefs d’Etat et de gouvernement expriment leur soutien aux Etats-Unis.

Sur leur compte Twitter, les présidents gabonais et burkinabè ont exprimé leur solidarité envers le peuple américain.

Dès dimanche soir, après la tuerie, Ali Bongo a dit qu’il condamnait « fermement » l’attaque. Nos pensées vont « vers les victimes et leurs familles », a- t-il indiqué.

Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, dénonce une « lâche tuerie » et exprime le soutien de son pays aux Etats-Unis.

Condamnation également en Egytpe, par la voix du porte-parole du ministre des Affaires étrangères qui présente ses condoléances aux Américains, aux familles des victimes et qui souhaite un prompt rétablissement aux blessés. L’Egypte appelle à « une lutte globale contre le fléau du terrorisme » a-t-il insisté.

En Afrique du Sud, Jacob Zuma a lui aussi manifesté son soutien : « Nous condamnons toutes les formes de terrorisme et particulièrement cet événement qui a emporté tant de vies innocentes », a déclaré le président sud-africain.

Enfin, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, parle d’un « acte ignoble et barbare, l’un des pires dans l’histoire des Etats-Unis », souligne-t-elle avant d’affirmer que l’Union africaine « s’engage à continuer de travailler avec les Etats-Unis » dans la lutte contre le terrorisme.

Silence
Mais d’autres chefs d’Etat sont restés silencieux. Une absence de réaction qu’analyse Maître Alice Nkom, avocate au barreau du Cameroun et présidente de l’Association pour la défense des homosexuels au Cameroun.

« On a l’habitude ici de voir les chefs d’Etat, qui sont chargés de la sécurité des personnes et des biens, faire très, très, très peu cas des homosexuels, comme s’ils n’étaient pas des êtres humains, comme s’ils n’étaient pas sur leur ressort territorial de protection, souligne-t-elle. Donc on n’est pas surpris. Lors des sommets de chefs d’Etat, vous en avez qui disent : on n’en parle pas. Je ne pensais pas que ça allait aller jusque-là, à faire comme si ce n’était pas des morts humaines à Orlando. Si on n’est pas solidaire dans une circonstance comme celle-ci, alors quand ? »

Des personnes allument des bougies en mémoire des victimes de l’attaque, à Orlando, en Floride, aux Etats-Unis, le 12 juin 2016, dont le dernier bilan fait état de 49 morts.
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Première femme à avoir popularisé le Ben Skin, Marole Tchamba se raconte

L’artiste camerounaise, née d’un prince Bangoulap et d’une princesse de Bazou, est actuellement en tournée aux États-Unis et bientôt au Canada

La dame aux multiples récompenses nationales et internationales, Princesse du royaume Bangoulap à l’ouest du Cameroun, et en pleine tournée aux Usa et au Canada, nous a accordé quelques heures pour la réalisation de cet entretien. Il y a des jours comme ça, aussi simples soient-ils, où on est heureux d’une rencontre ou d’un échange. L’artiste que je vous présente aujourd’hui est la première femme à avoir popularisé le rythme Ben Skin, issu du Mangambeu, à l’international.

« Nsi Tagny », c’est quoi ? C’est qui ? Pourquoi aimez-vous l’employer ?
« Nsi Tagny » veut dire le marché des divins en ma langue maternelle (Le Medumba). C’est un lieu sacré dans mon village natal à Bangoulap où le seigneur se manifeste. Vous convenez donc avec moi que : Où se trouve le Seigneur, se trouve le bonheur. Voilà la raison pour laquelle j’aime l’employer.

Parlez-nous un peu de votre relation avec la cour royale de Bangoulap.
Je suis née d’un prince Bangoulap et d’une princesse de Bazou, d’où mon titre naturel de princesse, et, comme tout le peuple Bangoulap nous avons de très bons rapports avec notre roi.

Pouvez-vous nous parler de l’un de vos plus beaux moments de culture ?
[Sourire… Fou rire]. La première fois où j’ai chanté devant tous les chefs d’État de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) au palais de l’Unité du Cameroun où j’ai pu arracher plusieurs fois les sourires et les salves d’applaudissements. C’était sous la houlette de madame le ministre Ama Tutu Muna, que je remercie grandement. Et aussi quand j’ai appris que je faisais partie « Des grandes figures féminines du Cameroun », ouvrage publié par le Docteur Madeleine Tchuente, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Cameroun, à qui je dis également merci.

Chacun de nous a une définition qui lui est propre de la culture. Et vous, comment la définissez-vous ?
Le savez-vous ? Chacun de nous vient d’un coin du monde ou règne la culture qui est propre à elle, à l’endroit précis. Parfois, nous avons quelques points communs. Donc la culture permet d’une manière ou d’une autre de s’identifier soit par les us et coutumes, soit par la manière de s’habiller, la manière d’adorer le Seigneur, de jouer et danser nos musiques, etc.

Quelle est votre actualité du moment ?
En ce qui concerne mon actualité, comme vous pouvez le constater, je suis en tournée aux États-Unis et bientôt au Canada. Une tournée sur 4 continents avec :
-« Marolisée Usa tour 2016 », je serai à Washington DC, New York, Houston, Chicago, Atlanta, Boston, San Francisco, Los Angeles, New Jersey, Delaware, et dans l’État d’Alabama. Et au Canada, je serai à Montréal et Toronto.
-« Marolisée Europa tour 2017 », je serai en France, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Suisse, Italie, Espagne, Angleterre, Hollande, Grèce, Danemark et en Pologne.
-« Marolisée Asie tour 2017 », je serai au Japon, en Chine, en Indonésie et à l’Émirat Arabe Unis (Dubaï).
-Et pour finir, « Marolisée Afrique tour 2017 ». Je serai au Maroc, Mali, Angola, Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Bénin, Gabon, Guinée Équatoriale, Tanzanie, Afrique du sud, et bien évidemment le Cameroun.

Toujours dans mon actualité, je suis en plein tournage d’un long métrage aux USA. Un duo se prépare avec un monument de la chanson africaine, je vous en dirai plus le moment venu.

Qui est réellement Marole Tchamba ?
Je suis auteur-compositeur de mes uvres à 98 %, je participe aussi aux arrangements. Je suis la première fille à chanter officiellement le rythme Bend-Skin au Cameroun et dans le monde, je puis dire que je suis pour les Bamilékés ce qu’Anne Marie Nzie est pour le peuple Béti et le Cameroun, en tant que première fille du Bikutsi. Je suis née à Nkonsamba, j’ai grandi à Bafoussam et à Douala au Cameroun. Je suis sensible à la peine des autres. Je pense être une personne de parole, qui tient fidèlement ses promesses. J’aime les enfants et la vie de famille, assez exigeante envers moi-même et parfois avec les autres. La musique c’est ma passion, je l’aime, et particulièrement la danse. La discrétion, c’est moi. Je ne fume pas, je ne bois pas d’alcool non plus. Ma devise : travail, foi et persévérance.

Parlez-nous un peu de votre carrière. Depuis quand chantez-vous ?
Ma carrière débute réellement en 1993. J’ai commencé par un concert scolaire, ensuite des ch urs, des documentaires et des spots publicitaires. Un parcours pas facile pour moi, mais grâce à mes efforts personnels et à l’apport de quelques bienfaiteurs, depuis plusieurs années je parcours quatre continents du monde avec ma musique que je partage avec un public assez métissé. Je rends grâce au Seigneur qui n’oublie jamais personne. Sur le chemin, j’ai rencontré quelques grands noms de la musique africaine et européenne tels que : Manu Dibango, Papa Wemba, Henri Magne des Antilles, Henri Dikongue, Jacob Desvarieux, Meiway, Monique Seka et j’en passe. Mon souhait aujourd’hui, c’est de continuer ainsi.

Parlez-nous un peu de votre nouvel album.
Mon dernier album s’intitule «7e a, Béatitude ». C’est évidemment, comme ça l’indique, le septième de ma carrière. Il est par ailleurs le troisième album sorti de mon propre label « MTF production » qui a vu le jour en 2008. Cet album, sorti en 2014, contient 7 titres :
« Sacré Cameroun », « Campagne de sabotage », « Djasi, le dragueur », « Totit-do » « Histoire d’amour », « Bibam », « Je suis à ta porte ».

Un mot pour vous fans et lecteurs ?
Je tiens à remercier sincèrement tous ceux et celles qui ont toujours cru en moi de près ou de loin, depuis le début de ma carrière jusqu’ici et qui me défendent à chaque fois sans relâche. Je travaillerai toujours durement pour continuer à mériter votre confiance qui m’honore. La bonne tribune pour m’envoyer vos messages reste et demeure ma page officielle Facebook (Marole Tchamba Officielle) et ma boîte mail : maroletchamba@yahoo.fr. Je vous aime de tout mon c ur.


Marole Tchamba.
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Cameroun: les Etats-Unis proposent leur appui pour le contrôle dans les aéroports

Un mémorandum relatif à l’octroi d’un système d’identification et de contrôle des mouvements des voyageurs a été signé mardi à Yaoundé entre les deux pays

Un accord entre le Cameroun et les Etats-Unis d’Amérique a été signé mardi, 22 mars 2016, à Yaoundé. Il vise à renforcer la sécurité aux frontières camerounaises. C’est le délégué général à la sureté nationale, Martin Mbarga Nguélé, qui a signé le mémorandum d’intention pour le compte du Cameroun, en présence du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Cet accord de partenariat entre les deux pays prévoit l’installation d’un système d’identification et de contrôle des mouvements des voyageurs dans les aéroports et dans les postes de frontières des régions de l’Est et de l’Extrême-nord. Il se situe dans le cadre de l’appui technique du gouvernement américain dans la lutte contre le terrorisme au Cameroun.

« Nous avons signé un document, un geste facile à faire qui représente un partenariat très profond entre nos deux forces de sécurité contre les menaces barbares dans le monde. Boko Haram est une barbarie, un cauchemar pour l’humanité. Nous devons tout faire pour assurer un avenir radieux à nos enfants », a indiqué l’ambassadeur américain, Michael Stephen Hoza, cité dans le quotidien national, édition du mercredi 23 mars 2016.

Le Cameroun fait face à des groupes terroristes qui mènent souvent des incursions dans le territoire national. Il s’agit principalement de la secte Boko Haram qui sème la terreur dans certaines localités frontalières du Nigéria, dans la zone de l’Extrême-Nord, en kidnappant des jeunes filles dont il se sert comme bombe humaine ; en procédant à des incursions armées dans des villages et en utilisant des mines pour semer le chaos dans la région de l’Extrême-nord.

L’ambassadeur des Etats-Unis, Michael Stephen Hoza a signé le mémorandum pour le compte de son gouvernement.
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Boko Haram: le Cameroun à l’école du FBI

Les soldats camerounais ont bénéficié de l’expertise américaine en matière de détection des engins explosifs improvisés, du 08 au 12 février 2016 à Maroua

Les Etats-Unis, véritablement engagés dans la lutte contre Boko Haram, soutiennent le Cameroun dans le combat qui se poursuit à l’Extrême-Nord du pays. C’est dans ce sens que s’est tenu à Maroua, du 08 au 12 février 2016, un séminaire organisé à l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun.

Au centre des préoccupations, un point majeur : donner aux forces de défense camerounaise des techniques de détection des engins explosifs improvisés (EEI) pour qu’elles soient prêtes à contrecarrer et éviter les effets de surprise des actions de l’ennemi.

Cette rencontre étendue sur cinq jours a regroupé autour du général de brigade Jacob Kodji, commandant de la Région militaire interarmées n°4 (RMIA4), les forces de défense et de sécurité de la région de l’Extrême-Nord engagées dans la guerre contre le groupe islamiste nigérian.

La formation dirigée par des experts venus du Bureau fédéral des enquêtes du ministère de la Justice des Etats-Unis (FBI), s’est faite dans le but d’apporter une expérience supplémentaire aux forces de l’ordre du Cameroun afin qu’elles puissent démanteler les réseaux de terroristes qui forcent l’entrée en territoire camerounais.

Un soutien crucial pour l’armée camerounaise.
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États-Unis: rencontre à Times Square avec l’artiste Inorie Fotso

Actrice et productrice camerounaise aux USA, la fille du milliardaire Fotso Victor vient de commettre un nouvel album. Entretien avec Michel Tagne Foko

Après huit heures de vol et le décalage horaire, je n’avais qu’une envie : rencontrer la sublimissime chanteuse Inorie et écouter enfin son nouvel opus en exclusivité mondiale. Je vous invite tous à découvrir cette nouvelle sonorité, une mélodie entêtante et inspirée, un groove ensoleillé et teinté de pop, une plume ciselée et une voix riche, unique, subtile et envoûtante. Il fait très beau en ce moment à New York, et ce nouvel album sera sans nul doute un grand succès !

Je ne vais pas vous refaire le « type » qui demande à savoir qui vous êtes, alors qu’il a fait des milliers de kilomètres en sachant qui vous étiez, pour vous rencontrer dans cet endroit magnifique qu’est le Times Square à New York. J’aimerais avant toute chose vous demander comment vous est venue l’idée de la chanson « Bicycle » ?
Inorie : Je tiens tout d’abord à vous remercier d’être venu à ma rencontre ici, au pays de l’oncle Sam, pour rendre cet échange possible étant donné vos innombrables occupations, le soleil est au rendez-vous ! J’en suis honorée. Alors, en direct de New York (Times Square), je vous réponds ceci :

« Bicycle » est née d’une collaboration entre un célèbre auteur-compositeur américain et moi, qui à travers un échange productif selon mes données, mon concept et mon idée, a su l’étudier, la concrétiser, et surtout la rendre communicable afin qu’elle puisse véhiculer un message clair et explicable. Je pense qu’à un moment donné de la vie, il est indispensable de collaborer et de rencontrer des personnes qui ont des compétences similaires aux nôtres. Le fait de se confronter à des personnes qui pratiquent votre discipline vous permet de progresser beaucoup plus vite, car vous bénéficierez des conseils des gens plus expérimentés que vous qui vous feront gagner un temps précieux dans votre apprentissage. Ici on va parler de musique, mais cela est valable dans tous les domaines, et ceci est mon cas. En somme, ce tête à tête au côté de ce célèbre auteur-compositeur (dont je tairai le nom) fut bénéfique dans tout les sens et en plus d’être célèbre dans son domaine, il est doté d’expérience, que demander de plus !

Et le clip, c’est pour quand ?
Inorie : En attendant la vidéo qui sera disponible sous très peu, je vous invite à découvrir et à savourer « bicycle », extrait de mon album qui, j’espère, vous plaira.

Dites-nous, comment on sait quand on écrit/compose une chanson qu’elle sera diffusée lors des grandes « fiestas » et sur les plages d’Ibiza ?
Inorie : Quand la chanson est démente, vibrante, belle, agréable à l’écoute. Quand vous transmettez ce message spécial à ceux qui vous écoutent, que vous impliquez votre être tout entier avec la volonté de déposer ce message dans le c ur de votre public. Croyez-moi, face à un chanteur(se) extrêmement généreux(se), et qui se livre sans aucune retenue, un public, quel qu’il soit, ne restera pas insensible. ça devient comme un bonheur contagieux. Autrement dit, « qui s’y frotte s’y pique ».

Je prends exemple sur David Guetta qui a su susciter l’attention de son auditoire à travers son art en rassemblant des milliers de personnes ! N’est-ce pas magnifique ça ? Wow ! Pour moi, c’est magique.

Dans cette dimension de transmission, l’émotion n’est pas juste une vapeur, c’est un sentiment très profond qui vous anime, qui vient de vous, de votre âme. Si vous n’êtes pas décidé à donner de votre personne au public, il n’y aura aucune transmission et aucun partage.

Pourquoi avez-vous choisi « Renaissance » comme titre de cet album ?
Inorie : Chaque seconde, nous pouvons renaître. Chaque seconde peut marquer un nouveau départ, une nouvelle vie, le renouveau ! Et tel est mon cas, d’où le titre de mon album « Renaissance ». Cet album est mon nouveau départ, un début vers un nouvel avenir. C’est un symbole, le symbole de ma vie, le symbole d’étapes d’un destin musical. Cela symbolise également la naissance d’une nouvelle personne, d’une nouvelle « INORIE » tout court. À travers cet album, je fais tomber les masques en ressortant mes émotions. Là, c’est vraiment moi, c’est ma manière de chanter, c’est ma voix, avec ses petits défauts.

Pourquoi n’avez-vous pas fait comme vos collègues artistes qui signent chez Universal, Sony, etc. ? Je rappelle que sur cet album vous avez fait le choix de vous autoproduire avec votre label « In’fo Intertainment ».
Inorie : Chaque jour, nous avons accès à de toutes nouvelles inventions, technologies et capacités qui transforment notre manière de penser, de vivre et de faire des affaires. Le monde évolue ainsi que les personnes qui en font partir (je ne sais pas pour les autres, mais je me dois de continuer à avancer.) Sur ce, j’ai préféré tout simplement embrasser l’entrepreneuriat ainsi que mon autonomie artistique avec tous les avantages et les inconvénients qui s’y attachent étant consciente de l’énorme responsabilité que cela requiert. Si on veut faire les choses soi-même, il faut comprendre toute la chaîne et ça ne convient pas à tout le monde.

Il faut aussi souligner que ce qui est positif, c’est qu’avec la masse de nouveaux médias, de réseaux sociaux et la multiplication des salles, un entrepreneur/artiste peut aussi se faire connaître pratiquement tout seul, mais tout ceci dépendra en majeure partie de la stratégie à adopter, de la connaissance du marché, et surtout de la conscience de l’importance de l’image dans la promotion et le marketing. Attention, je ne dis pas qu’il n’est pas avantageux de se faire signer par un label, bien au contraire, les portes du succès autant que les opportunités de réussite sont grandioses. Si je recevais une offre de production d’un label pour mes prochains projets, je ne la déclinerais pas du tout. Un échange venant de deux parties ayant une vision commune et agissant dans le même domaine a toujours été bénéfique.

Une soirée est prévue pour présenter au public ce chef-d’ uvre ?
Inorie : Et comment ? Bien sûr. Le show est au rendez-vous et je serai toujours là où on me réclamera.

Quel serait votre conseil pour quelqu’un qui débute ?
Inorie : Le show-business est un milieu qui n’est pas de tout repos, on le sait ! Je dirais que c’est un milieu un peu hermétique où il n’est pas très facile de se faire une place. Il faut arriver à entrouvrir une porte pour mettre le pied au travers et tranquillement se frayer son chemin. Comme le dit l’adage américain « It’s about WHO you know, not WHAT you know ». Quand tu as des connaissances haut placées et établies dans le domaine choisi, les ouvertures se présentent un peu plus facilement, mais « Attention » ceci n’exclut aucunement la rencontre de certaines difficultés. Il faut s’armer de patience et de persévérance, et ne jamais céder au désespoir. Il faut y croire et continuer à se battre d’arrache-pied pour arriver à sa fin si tel est réellement ce rêve, ton rêve !

La meilleure façon de se faire un nom est de montrer ce dont on est capable. À travers mon petit parcours, j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’échanger avec de grandes personnalités américaines telles que : Lil Kim, Busta Rhymes, Fred the Godson, Safaree de Nicki Minaj, Erica Mina de Lil Bow wow, et pleins d’autres ! Cela dit, il ne faut pas attendre que les choses viennent à vous, il faut souvent aller à la rencontre de son destin en exploitant proprement son réseau, on réalise combien l’interdépendance rapporte beaucoup plus que l’indépendance. Je le répèterai encore ici comme indiqué plus haut dans mes dires :

« Se confronter à des personnes qui pratiquent votre discipline va vous faire progresser beaucoup plus vite, car vous bénéficierez de conseils de gens plus expérimentés dans votre domaine qui vous transmettront des astuces qui seront bénéfiques dans votre apprentissage ».

Quand on est Inorie et que l’on réussit à accrocher les c urs par un album comme celui-ci, que peut-on souhaiter de plus ?
Inorie : Je crois au pouvoir de l’encouragement et du soutien, surtout venant des personnes de bonne foi. Des souhaits positifs, des critiques constructives et un soutien continu, j’en ai besoin et en réalité nous en avons tous besoin. Dieu demeure ma force, mon soutien et ma raison d’être.


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Etats-Unis: Sékouba Konaté plaide coupable pour «trafic de devises»

Le général guinéen Sékouba Konaté, inculpé aux Etats-Unis pour trafic de devises, a plaidé coupable mercredi lors de sa comparution devant un tribunal de la région de Washington

Le général guinéen Sékouba Konaté, inculpé aux Etats-Unis pour trafic de devises a plaidé coupable hier lors de sa comparution devant un tribunal de la région de Washington. Le commandant de la force en attente de l’Union africaine, ancien président de la transition a, d’après le compte rendu du département de la justice, fait une fausse déclaration en entrant sur le territoire américain en juin dernier. Sékouba Konaté se rendait en Caroline du Nord où il a une résidence.

Le général Sékouba Konaté, commandant de la force en attente de l’Union africaine (UA), risque cinq ans de prison aux Etats-Unis pour trafic de devises. Selon le compte rendu détaillé du département de la justice, l’ancien président de la transition guinéenne, a plaidé coupable, pour des faits qui remontent au 15 juin dernier à l’aéroport de Washington.

Selon ce rapport, le Général Konaté, au débarquement d’un vol d’Addis-Abeba, n’a pas déclaré plus de 10 000 $ de devises. Or, après deux fouilles successives, les douaniers ont découvert 64 000 $ en liquide, une somme cachée en plusieurs liasses dans la valise du général. Une somme qui selon la loi américaine aurait dû être déclarée en entrant dans le pays.

Le département de la justice note qu’à plusieurs reprises, Sekouba Konaté s’est élevé contre cette fouille et contre l’interrogatoire des douaniers, eu égard à son statut. L’agence Associated Press rapporte pour sa part que l’ancien président de la transition a choisi de se défendre en mettant en avant la barrière de la langue, qui ne lui a pas permis de vraiment comprendre ce qui se jouait.

La justice est souvent clémente aux Etats-Unis, lorsque l’accusé plaide coupable. Le général Sékouba Konaté connaitra sa sentence le 19 février prochain.

Le général Sékouba Konaté, ancien président de la transition en Guinée.
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Coopération Camerouno-américaine: de nouvelles perspectives en vue!

Le président Biya a reçu en audience, jeudi, Michael Stephen Hoza, ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun. L’entretien a porté sur l’intensification de la coopération entre les deux pays

Le président de la République, Paul Biya, a reçu en audience, jeudi 05 novembre 2015, Michael Stephen Hoza, Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun. L’entretien entre les deux personnalités a porté sur l’intensification de la coopération entre les deux pays.

S’exprimant devant la presse au terme d’une audience de plus d’une heure, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a indiqué avoir parlé de paix. A cet effet, Michael S. Hoza a souligné que le Cameroun et les Etats-Unis ont pris l’engagement de relever ensemble le défi de Boko Haram dans la Région de l’Extrême-nord. A cet égard, Il a annoncé que le déploiement du contingent des soldats américains basés à Garoua est effectif.

[i «Le moral des troupes est haut. Deux femmes font parties de cette expédition. Un accueil des plus chaleureux leur a été réservé par les autorités et l’ensemble des populations de la ville», s’est réjoui l’ambassadeur.

La mobilisation des 300 soldats américains, en terre camerounaise, rentre dans le cadre d’une mission stratégique pour la défense du territoire national, a précisé Michael Stephen Hoza. Elle est aussi importante pour le Nigeria, le Tchad et le Niger, autres pays victimes des exactions terroristes de Boko Haram.

Au plan économique, le diplomate américain s’est dit convaincu de la bonne santé de l’économie camerounaise et des perspectives heureuses qui s’offrent au développement du pays.

L’ambassadeur Michael Stephen Hoza en audience avec le chef de l’Etat, Paul Biya. Jeudi, 05 novembre 2015 à Yaoundé.
prc.cm)/n

Lutte contre Boko Haram: les Etats-Unis aux côtés du Cameroun

Le chef de l’Etat a reçu en audience, vendredi 16 octobre 2015, le général David Rodriguez, Commandant de l’US Africa Command (Commandement américain en Afrique)

Au lendemain de l’annonce par le président de la République de l’arrivée au Cameroun des militaires américains chargés d’appuyer notre armée dans la lutte conte le groupe terroriste Boko Haram, le chef de l’Etat a reçu en audience, vendredi 16 octobre 2015, le général David Rodriguez, Commandant de l’US Africa Command (Commandement américain en Afrique).

S’exprimant devant la presse au terme de la rencontre, le Général Rodriguez a déclaré qu’il a fait avec le Chef de l’Etat le point de la situation sécuritaire du Cameroun. Il a réaffirmé la détermination des Etats-Unis à uvrer aux côtés de notre pays, dans la guerre sans merci qu’il mène contre la secte Boko Haram. Le général américain a salué le courage et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité camerounaises dans la lutte contre le groupe terroriste.

L’arrivée au Cameroun du contingent américain marque un tournant décisif dans la coopération militaire entre les deux pays. Le général Rodriguez a remercié le Cameroun pour le bon accueil réservé aux soldats américains. Concrètement, les soldats américains seront chargés d’assurer la formation des soldats camerounais aux nouvelles techniques de combat qu’impose le nouveau mode opératoire de Boko Haram, qui se traduit par des attentats suicides.

Le général américain était accompagné au Palais de l’Unité, de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michael Stephen Hoza.

Un échange de cadeaux entre le chef de l’Etat et son hôte a ponctué cette audience, en signe d’amitié et de la qualité des relations qu’entretiennent les deux pays.

David Rodriguez reçu, vendredi 16 octobre 2015, au Palis de l’Unité, par le chef de l’Etat, Paul Biya.
prc.cm)/n

Etats-Unis: six artistes camerounais nominés aux Afrimma 2015

Lady Ponce, Mani Bella, Coco Argenté, Jovi, Stanley Enow et Waxdey défendront les couleurs du Cameroun aux «African Music Magazine Awards» prévus le 10 octobre prochain à Dallas

Après les «Mtv Africa music awards» 2015 (Mama) où le Cameroun était représenté par Jovi et Stanley Enow, les «African Music Magazine Awards» 2015 (Afrimma) sont annoncés à Dallas aux Etats-Unis. A cette compétition prévue le 10 octobre 2015, six artistes camerounais sont nominés dans cinq catégories sur les 24 à l’affiche.

Jovi et Stanley Enow qui avaient déjà été nominés respectivement dans les catégories « Meilleure collaboration » et « Meilleur artiste francophone » lors de la cinquième édition des «Mtv Africa music awards» tenue le 18 juillet 2015 à Durban en Afrique du Sud, étaient rentrés sans distinction.

Liste des artistes camerounais nominés aux Afrimma 2015
Best female central Africa:
Lady Ponce
Coco Argenté
Mani Bella

Best male central africa:
Jovi Le Monstre

Best dancehall artist:
Waxdey

Afrimma best humanitarian artist:
Waxdey

Best collabo:
Stanley Enow ft Sarkodie dans Njama Njama Cow


afrimma.com)/n

Lutte contre Boko Haram: les Etats-Unis appuient de nouveau le Cameroun

Le général de brigade américain Donald Bolduc a annoncé lundi un don d’équipements militaires et de formation pour leur utilisation aux soldats engagés au front à l’Extrême-Nord

Le général de brigade américain Donald Bolduc, commandant du Commandement spécial des opérations-Afrique (Socaf), a été reçu en audience lundi, 20 juillet 2015, par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya. Les deux personnalités ont échangé sur les stratégies de lutte contre la secte islamique nigériane Boko Haram. Donald Bolduc est venu requérir l’aval des autorités camerounaises en vue de la mise en uvre du partenariat militaire qui lie les deux pays.

Au sortir de cet entretien, l’officier des Etats-Unis a indiqué avoir annoncé à son interlocuteur une offre américaine d’équipements militaires et de formation pour leur utilisation, destinés aux soldats engagés au front, face à un mouvement terroriste qui ne cesse de multiplier ses assauts meurtriers dans l’Extrême-Nord du pays.

Au regard de la tournure que prend ce conflit (attentats kamikazes), Washington souhaite réitérer son soutien au Cameroun et se dit disposée à poursuivre son appui dans le pays. Les axes majeurs de cet offre sont: la formation des forces de défense et de sécurité camerounaises, de manière à mieux adapter leur action à la nouvelle orientation du conflit; ‘approvisionnement en équipement miliaire et de surveillance de pointe; le renseignement sur les mouvements des troupes ennemis. D’autres actions sont envisagées, mais au regard du contexte de guerre qui prévaut, les émissaires américains ne les ont pas dévoilées devant la presse.

Donald Bolduc a par ailleurs précisé que son pays s’était engagé à fournir au Cameroun des radars en zone maritime aux fins de croisade contre la piraterie dans le Golfe de Guinée.

En mai dernier déjà, les Etats-Unis avaient débloqué environ 23 milliards de F CFA à destination du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigéria, pour renforcer la lutte contre la secte islamiste Boko-Haram. Dans le même temps, les soldats camerounais bénéficiaient de l’expertise américaine à travers des formations spécifiques et le renforcement des capacités en stratégie de combat, en maîtrise d’utilisation des équipements de pointe et des techniques de sécurisation des frontières.

Cette visite de Donald Bolduc intervient alors que le village frontalier Kamouna (Extrême-Nord) a été, dans la nuit de dimanche à lundi, l’objet d’une attaque attribuée à Boko Haram qui a fait 9 morts au sein de la population, selon des sources sécuritaires.

La localité cible est située non loin de la ville de Fotokol, objet d’un double attentat-suicide il y a une dizaine de jours. Le bilan établi était de 13 morts et 7 blessés.

Donald Bolduc reçu en audience par Paul Biya, lundi 20 juillet 2015, au Palais de l’Unité à Yaoundé.
prc.cm)/n

Le syndrome racial aux Etats-Unis: un mal en passe de devenir «une maladie transgénérationnelle»?

Par Guy Samuel Nyoumsi, Vice-président Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN)

Le massacre de neuf africains-américains perpétré par un jeune homme blanc de 21 ans dans l’enceinte d’un lieu de culte chargé d’histoire: l’église «bien nommée» Emmanuel African Methodist Episcopal Church, en caroline du Sud, aux Etats-Unis, laisse tout observateur perplexe, quant à la survivance, au sein d’une minorité de la population blanche américaine, des sentiments haineux et meurtriers.

Ce qui s’est passé le mercredi 17 Juin 2015 ne relève pas du fait divers. De fait, si le motif racial de l’assassinat de neuf africains-américains par un jeune tueur blanc, identifié en la personne de Dylann ROOF dans un lieu de prière, ne fait aucun doute, il suscite, au-delà de l’émoi, de l’effroi et de la stupeur, la question rémanente du syndrome racial aux Etats-Unis.

Pourquoi dans le cours du XXIème siècle, une minorité de la jeunesse blanche américaine continue d’être encline à reproduire des schémas mentaux, comportementaux et idéologiques ségrégationnistes voire haineux vis-à-vis des Américains de «peau noire»?

Comment l’idéologie suprématiste et la légitimation de la réification de «la peau-noire» du paysage humain des Etats-Unis, ont-elles pu perdurer au point d’ensemencer et enraciner dans l’esprit d’un individu, qui n’a pas connu ces périodes sombres de l’histoire des Etats-Unis, « qu’ôter la vie aux Noirs est un devoir, voire « un impératif d’hygiène de salubrité humaine »?

Aux questions ainsi posées se dessinent des pistes de réponses qu’il convient de restituer, d’abord dans le contexte spécifique du Sud des Etats-Unis, puis dans un cadre plus global, celui de «la géopolitique du racisme dans le monde».

Le sujet peut paraître «tabou» aux Etats-Unis, en partie à cause du puritanisme américain. Mais, il mérite d’être extirpé de la «couche de vernis trop fragile de la considération» que les peuples et nations du monde accordent aux valeurs éthiques et démocratiques défendues par les Etats-Unis».

Le syndrome racial aux Etats-Unis prend son ancrage dans des siècles de violences, de discriminations, de ségrégation sociale et d’inégalités raciales. La traite négrière, l’esclavage, l’apartheid ont laissé des traces dans les consciences. Les violences raciales de divers ordres qui continuent d’alimenter le quotidien des Latino-Américains et des Africains-Américains prouvent que la question raciale aux Etats-Unis et partout dans le monde est «une plaie qui n’a pas encore été cautérisée».

Les solutions «cosmétiques» de l’heure ne suffisent pas. Elles sont même contreproductives. Il est même entendu «qu’une chirurgie vive» appliquée à la plaie raciale n’apporterait qu’une guérison passagère à un mal dont les bactéries sont séculaires. Le «syndrome racial est transgénérationnel»; il est d’une violence inouïe, aveugle et total. Il porte les germes du rejet total de l’autre et de la nécessité de son élimination. En cela, il est une pathologie de la conscience qui tire son essence de l’ignorance.

Les enquêtes ouvertes par le département américain de la Justice et la police fédérales apporteront assurément plus de lumière sur les motivations de «ce crime de haine» et «de cette tuerie odieuse» ainsi que le choix de «l’antre de prière» qu’est l’Emmanuel African Methodist Episcopal Church en Caroline du Sud.

Les enquêtes détermineront notamment si le jeune bourreau de 21 ans, présumé auteur de la tuerie ou convaincu comme tel, avait connaissance de «l’importance symbolique de l’Eglise» qu’il a ciblée.
Surnommée «Mother Emmanuel», l’Eglise ciblée par Dylann Roof est l’une des plus anciennes et des plus importantes congrégations noires du Sud des Etats-Unis. Selon Robert Greene, doctorant en histoire à l’Université de Caroline du Sud: «Ce n’est pas simplement une église.

C’est un symbole de la liberté noire». En effet, fondée en 1816 par un pasteur noir excédé par la ségrégation, l’Emmanuel African Methodist Episcopal Church s’est rapidement imposée à la pointe de la lutte contre l’esclavage. En 1822, l’un de ses cofondateurs a fomenté une révolte d’esclaves. Dénoncé par l’un de ses compagnons, il fut exécuté, tout comme une trentaine de personnes. La congrégation fut dissoute et l’église brûlée.

A sa reconstruction à la fin du XIXème siècle, la tradition d’émancipation et de revendication des droits civiques en Caroline du Sud n’avait pas disparu. Au contraire, l’Emmanuel African Methodist Episcopal Church devint non seulement un carrefour pour le mouvement des droits civiques, mais aussi un lieu emblématique, choisi par de nombreux activistes qui y prononcèrent des discours dont l’un des plus célèbres fut en 1962, celui de Martin Luther King.

Le Pasteur actuel, Clementa PINCKNEY, tué dans l’attaque, était un militant au sein du Sénat local, de l’adoption d’une loi obligeant les policiers à porter des caméras sur leur uniforme.

Même s’il faut admettre que le tueur de 21 ans, auteur de « ce crime de haine », ignorait tout de la charge symbolique du lieu de prière dans lequel il s’est introduit, il demeure, et c’est notre avis, qu’il avait conscience d’accomplir « un acte héroïque et salvateur » dans un contexte où les violences systémiques à l’égard des noirs mettent en danger le fondement même des Etats-Unis, construits sur le respect de toutes les différences. L’extrême délicatesse et les attentions presque révérencieuses à l’endroit de l’auteur de la tuerie, sont pour le moins étranges, quand on connaît la répression policière qui a suivi le meurtre par un officier de police blanc, du jeune adolescent noir non-armé, Michael Brown, pour un présumé vol de cigarettes à Ferguson dans le MISSOURI.

Il n’est pas inconséquent de convenir avec le réalisateur SPIKE LEE, que dans l’Amérique d’aujourd’hui et sous la présidence de Barack OBAMA, la disparition du racisme est un fantasme. Dans la réalité, l’actualité, le quotidien, les Africains-Américains soulignent sans ambages « qu’il y a une guerre contre l’Homme noir et ça déchire le pays ».

L’injustice, les violences de tous ordres, les inégalités raciales, tout comme la ségrégation sociale, ne concourent qu’à accroître les frustrations et à pousser les Africains-Américains dans une posture cyclique de « revendications – répressions – stigmatisation ».

Le cortège de maux et préjugés défavorables dont les Noirs sont affublés aux Etats-Unis, participent d’un système de pouvoir qui les destine à représenter l’image de la misère, de l’indigence, du parasitisme, des trafics en tous genres, des exactions et délits de tout acabit. L’auteur de Racisme et Sociétés – Nouvelles bases épistémologiques pour comprendre le racisme, le Docteur Carlos MOORE, relève fort à propos que dans les médias, notamment à la télévision, «les blancs représentent la vertu, la pureté, la noblesse. Le noir est bandit, inférieur. Il apparaît chaque fois comme quelqu’un de violent.Dans une société raciste, les institutions sont racistes.»

Une telle allégation ne peut-être contestée par les statistiques des violences raciales tout comme celles afférentes aux fractures sociales. Selon le Southern Poverty Law Center (SPLC), une organisation spécialisée dans l’étude des mouvements extrémistes «784 groupes haineux avait été répertoriés aux Etats-Unis en 2014: 142 néonazis, 115 suprématistes blancs, 72 affiliés au Ku Klux Klan. Dans la mouvance de l’élection de Barack OBAMA, le nombre de ces groupes s’était accru, passant de 888 groupes extrémistes en 2008 à un millier en 2012». Mark POTOK, l’un des auteurs du rapport du Southern Powerty Law Center, précise que dès 2012, et ce, à la faveur de l’élection de Barack OBAMA comme premier président Noir de l’histoire des Etats-Unis, le nombre de groupe extrémistes a baissé. Mais devra-t-il renchérir «les chiffres peuvent être trompeurs. Plus de la moitié de la baisse concerne des sections du Ku Klux Klan, or, beaucoup ont basculé dans la clandestinité, mettant fin à leurs communications publiques, mais elles n’ont pas disparu pour autant.»

Les statistiques les plus récentes du FBI soulignent, relativement aux crimes haineux commis aux Etats-Unis, que près de la moitié étaient liés à un motif racial. et plus de 66% des victimes de ces crimes racistes étaient noires, une tendance restée stable ces dix dernières années.

Qu’est-ce qui peut justifier que dans l’Amérique de 2015, l’espérance de vie d’un Africain-Américain soit inférieure de quatre ans à celle d’un blanc? L’incarcération des Noirs, six fois supérieure à celle des blancs? Qu’un foyer blanc gagne environ 70% plus qu’un foyer afro-américain?

Les autorités et instances en charge de présider au rayonnement d’une Amérique exemplaire et digne de porter les valeurs de liberté, de brassage harmonieux des peuples et des races, devraient autoriser que soient ouverts les chantiers de la réflexion sur «le syndrome transgénérationnel du racisme aux Etats-Unis.»

Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France, (le CRAN) est d’avis que le syndrome racial aux Etats-Unis, comme dans le monde, touche aux univers mentaux et à la conscience universelle, caractéristiques des peuples et races du globe.

Au total, l’objectivé, l’honnêteté intellectuelle et la vérité sur l’origine de la fraternité humaine peuvent sauver le monde, et faire hisser « au fronton » de la conscience humaine universelle, ces lignes profondes d’Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des Hommes: «Mon frère si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis.»

Nouvelles manifestations aux Etats-Unis après le décès d’un jeune Noir américain.
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Des diplomates donnent de leur sang pour les soldats engagés au front

Une opération de collecte a eu lieu mardi à l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé

Michael Hoza, ambassadeur des Etats-Unis et deux de ses homologues, Brian Olley, de la Grande-Bretagne, et Kunio Okamura, du Japon, se sont retrouvés mardi, 23 juin 2015, à l’Avenue Rosa Parks de Yaoundé, siège de la mission diplomatique américaine.

Au milieu d’autres employés des missions diplomatiques accréditées à Yaoundé, ils se sont fait prélever volontairement 450 millilitres de sang au profit des forces armées engagées dans la guerre contre la secte Boko Haram.

«Jusqu’à présent, la science n’a pas encore trouvé de médicaments qui puissent permettre de transporter l’oxygène d’un point à un autre de l’organisme. D’où l’importance du sang dans un conflit parce qu’il permet non seulement de redonner la vie, mais aussi d’apporter l’espoir à celui ou à celle qui a été blessé au combat», a souligné le Dr Célestin Ayangma, responsable du laboratoire de l’hôpital militaire de Yaoundé.

Depuis le déploiement des troupes africaines puis onusiennes en République centrafricaine et la riposte des armées camerounaises et tchadiennes contre la secte islamiste Boko Haram, l’hôpital militaire de Yaoundé a été très sollicité. «Il est le réceptacle de tous les blessés multi fracturés, brûlés, ou carbonisés, qui viennent de différents fronts contre Boko Haram et le maintien de la paix en Centrafrique. On sait que des soldats meurent le plus souvent d’anémie ou d’arrêt cardio-circulatoire sur anémie parce qu’ils ont perdu beaucoup de sang», a expliqué le Dr. Abeng Mbozo’o, médecin-chef de cet hôpital.

En termes de besoins, ce sont donc plus de 100 poches de sang qui ont été données pour les soins des militaires burundais, centrafricains, camerounais et tchadiens. Dans un contexte où l’on pratique uniquement des dons de sang par remplacements familiaux, il est inconcevable de demander à un soldat engagé au front d’amener un parent pour recevoir une transfusion sanguine.

Pour près de 1500 blessés reçus, «s’il n’y avait pas eu une banque de sang à l’hôpital militaire, nous n’aurions pas enregistré seulement trois décédés. Et aucun de ces blessés n’a été évacué dans une autre formation hospitalière», a confessé le Dr Abeng Mbozo’o. En référence à cette opération « don de sang », il a émis le v u de voir des campagnes de ce genre se multiplier «pour avoir des réserves puisqu’on ne sait pas quand l’ennemi frappera».


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Etats-Unis: un troisième Bush veut succéder à Barack Obama

Jeb Bush, fils et frère d’anciens présidents, doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016

Jeb Bush, qui doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016 aux Etats-Unis, va devoir éviter les écueils d’une candidature modérée pour espérer ramener son parti à la Maison blanche.

Fils et frère d’anciens présidents, l’ancien gouverneur de Floride dont l’épouse Columba est née au Mexique fait entendre une voix modérée dans les débats sur l’immigration et l’éducation.

Il veut élargir la base du Parti républicain, attirer vers lui les électeurs centristes, mais devra pour cela composer avec la droitisation du « Grand Old Party » et éviter de reproduire l’erreur de Mitt Romney: le candidat battu par Barack Obama en 2012 n’avait pas su « ouvrir son c ur » et était resté trop distant aux yeux des Américains moyens.

« Que Jeb soit Jeb », disait une de ses sympathisantes lors d’une réunion de donateurs organisée en avril dernier à Miami.

Son entrée en lice survient alors que dans le camp démocrate, Hillary Clinton a enclenché la vitesse supérieure en tenant samedi après-midi à New York son premier grand meeting de campagne.

Quand l’ex-Première dame et ex-secrétaire d’Etat d’Obama fait largement la course en tête dans les intentions de vote en vue des primaires démocrates, Jeb Bush, lui, est au coude à coude avec d’autres candidats républicains, qu’ils soient déjà déclarés ou qu’ils fassent encore durer le suspense à l’image de Scott Walker, le gouverneur du Wisconsin.

Dans l’Iowa, cet Etat conservateur du Midwest dont les caucus lanceront en janvier le long processus des primaires, Scott Walker, qui pourrait officialiser à son tour sa candidature au début de l’été, domine les sondages tandis que Jeb Bush est dans le peloton de ses poursuivants, avec Ben Carson, Rand Paul et Mike Huckabee.

« La course sera très ouverte dès le début et ce sera une très longue course. A l’évidence, le plateau est très fourni avec des républicains très talentueux », expliquait au début du mois le porte-parole de Jeb Bush, Tim Miller.

Dix candidats sont d’ores et déjà engagés; d’autres pourraient suivre dans les prochaines semaines.

Romney, l’anti-modèle
A 62 ans, l’ex-gouverneur de Floride (1999-2007) qui était notamment en poste lors de l’interminable dépouillement des voix lors de la présidentielle de 2000 remportée par son frère George W. face au démocrate Al Gore prétend être celui qui ramènera le Parti républicain à la Maison blanche après deux échecs successifs.

Dans son entourage, on souligne qu’il a tiré les leçons de la défaite de Romney. Une de ses proches conseillères, Sally Bradshaw, a du reste co-signé une analyse officielle de l’échec de 2012.

« La première priorité dont il parle, c’est qu’il veut ouvrir son c ur », dit Tim Miller. « Dans les sondages sortie des urnes de 2012, un grand nombre d’électeurs estimaient que Mitt Romney devançaient Obama sur nombre de traits caractéristiques, mais qu’il était en revanche battu à plates coutures à la question il se préoccupe de gens comme moi' », poursuit-il.

Son dérapage sur les 47% d’Américains assistés vivant selon lui des prestations sociales de l’Etat et dont il disait ne pas avoir à se soucier était passé par là. « Mon boulot n’est pas de m’occuper de ces gens. Je ne réussirai jamais à les convaincre d’assumer leurs responsabilités et de prendre leur vie en main », affirmait Romney dans un discours théoriquement à huis clos mais dont un enregistrement vidéo avait été largement diffusé et commenté.

Jeb Bush devrait pour sa part mener campagne dans des lieux ignorés par Romney et peu fréquentés par les candidats républicains en général, comme les églises noires ou les quartiers et campus hispaniques, indique un de ses conseillers.

Quand Romney menait une campagne très contrôlée, quasi rigide, lui veut être plus ouvert à l’improvisation, plus accessible aux électeurs, aller au devant d’eux lors de réunions publiques avec questions-réponses.

Quant aux relations avec les journalistes qui couvriront sa campagne, il devrait être beaucoup plus accessible là encore que Romney, qui était réticent à discuter en petit comité avec les médias.

Issu d’une dynastie politique qu’il ne renie pas, Jeb Bush devrait aussi insister sur la voie personnelle qu’il a suivie, avec ses années de formation passées au Venezuela par exemple, et mettre en avant son bilan de gouverneur.

« Je vais rester ce que je suis, je ne vais pas changer parce qu’à un moment donné quelqu’un aura donné un point de vue particulier sur un sujet », a-t-il confié samedi en Estonie, où il achevait un déplacement en Europe qui l’a également conduit en Allemagne et en Pologne.

Jeb Bush, qui doit officialiser lundi à Miami sa candidature à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de novembre 2016 aux Etats-Unis, va devoir éviter les écueils.
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Burundi: « le 3e mandat du président Nkurunziza viole l’Accord d’Arusha », selon les Etats-Unis

Le gouvernement américain l’a réaffirmé dans un communiqué de presse distribué lundi soir aux médias par l’ambassade des Etats-Unis à Bujumbura

Le gouvernement américain a réaffirmé que la tentative du président burundais Pierre Nkurunziza de briguerl un 3ème mandat viole l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation (AAPRB) de 2000, selon un communiqué de presse distribué lundi soir aux médias par l’ambassade des Etats-Unis à Bujumbura.

Ce communiqué est sorti au lendemain du sommet de la Communauté est-africaine (EAC) sur la crise burundaise, tenue dimanche à Dar- es-Salaam en Tanzanie, qui s’est gardé de prendre position sur cette question « controversée » du 3ème mandat du président Nkurunziza.

« Nous continuons vivement d’exhorter le président Pierre Nkurunziza à reconsidérer son intention de conserver le pouvoir au détriment de l’Accord d’Arusha et de la stabilité chèrement acquise après une tragique guerre civile », insiste le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis.

Pour le gouvernement des Etats-Unis, l’Accord d’Arusha doit être respecté et toute violation de cet accord de paix porte gravement atteinte à la stabilité du Burundi, indique le communiqué.

« Les conditions pour des élections libres, justes, transparentes et crédibles, ne sont pas actuellement réunies au Burundi, suite au rétrécissement de l’espace politique, à la fermeture des médias privés et indépendants, la répression violente du gouvernement burundais des manifestations politique, la persistance des cas rapportés de violences et des intimidations par une milice armée des jeunes du parti au pouvoir », ajoute le communiqué du gouvernement américain.

Dans le communiqué, les Etats-Unis appellent aussi à la retenue toutes les parties burundaises et les partenaires régionaux.

Le président burundais Nkurunziza
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Lutte contre les épidémies: les Etats-Unis offrent 8,8 milliards au Cameroun

Ce don intervient dans le cadre du programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA) dont le lancement des activités a eu lieu le lundi 11 mai 2015 à Yaoundé

Le programme de sécurité sanitaire mondiale des Etats-Unis d’Amérique a été lancé au Cameroun lundi. La cérémonie y relative s’est tenue à Yaoundé en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, sous la conduite de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Michael Stephen Hoza.

8,8 milliards de F CFA, c’est le montant accordé au Cameroun par les Etats-Unis, pour soutenir le secteur de la santé. L’annonce a été faite hier. [i «Concrètement nous allons former, fournir des équipements et des infrastructures dans le secteur de la santé publique, mais aussi pour les autres départements ministériels qui s’occupent de la santé des animaux, de l’élevage», a indiqué l’ambassadeur des Etats-Unis, cité dans le quotidien national ce mardi.

Le diplomate américain a salué la coopération avec le Cameroun dans le secteur de la santé et redit la détermination du gouvernement de son pays à l’accompagner dans ce domaine. «Nous avons vu la menace de la fièvre Ebola qui est suffisamment grave pour l’humanité et nous sommes ici pour travailler efficacement avec le gouvernement camerounais» a-t-il souligné, en rappelant que le Programme de sécurité sanitaire mondiale constitue l’une des priorités du gouvernement américain sous la conduite du président Barack Obama.

Ledit programme vise à prévenir, détecter et trouver des réponses rapides aux menaces que peuvent représenter les maladies infectieuses.

Le Cameroun est l’un des 17 pays bénéficiaires de la phase 1 de programme qui comporte aussi bien des pays africains, asiatiques, du sous-continent indien à l’instar du Bangladesh et de l’Inde elle-même. Ce programme sera mis en uvre au Cameroun à travers certaines agences gouvernementales américaines. Notamment, le département de la santé, celui de la défense, le Centre pour la lutte et la prévention des maladies, et l’Agence américaine pour le développement international (Usaid). Celles-ci travailleront en partenariat avec les départements ministériels compétents au Cameroun et les autres structures intervenant dans ce secteur.


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Obama va envoyer 3000 militaires en Afrique…pour lutter contre Ebola

Le président américain a présenté son plan d’actions pour lutter contre la maladie, mardi à Atlanta

Le président Barack Obama a appelé mardi « à agir vite » face à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest pour éviter que des « centaines de milliers » de personnes ne soient infectées par ce virus contre lequel l’ONU entend mobiliser un milliard de dollars.

« C’est une épidémie qui n’est pas seulement une menace pour la sécurité régionale, c’est une menace potentielle pour la sécurité mondiale si ces pays s’effondrent, si leurs économies implosent, si les gens paniquent », a averti M. Obama en présentant, à Atlanta (Géorgie, sud-est des Etats-Unis), les grandes lignes du plan d’action américain.

Evoquant une démarche « similaire » à la réponse américaine après le tremblement de terre en Haïti en janvier 2010, le président américain a assuré que les Etats-Unis, qui enverront quelque 3.000 militaires sur le terrain, étaient prêts à jouer un rôle moteur face à une épidémie qui progresse « de façon exponentielle ».

Depuis le début de l’année, l’épidémie a tué 2.461 personnes sur 4.985 cas, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il n’existe aucun vaccin homologué pour cette maladie. Mais le premier essai clinique d’un vaccin expérimental a démarré début septembre aux Etats-Unis et il n’a provoqué à ce jour aucune réaction néfaste, a rapporté mardi un haut responsable sanitaire américain.

Selon le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), dix autres volontaires recevront le vaccin dans les prochains jours. Au total, vingt personnes âgées de 20 à 50 ans et en bonne santé participeront à cet essai clinique aux NIH près de la capitale Washington.Les résultats complets devraient être disponibles à la fin de l’année.

Au-delà de la création d’un centre de commandement militaire à Monrovia, capitale du Liberia, pour soutenir les efforts à travers la région, Barack Obama a annoncé la mise en place d’un pont aérien pour acheminer le personnel sanitaire et le matériel plus rapidement vers l’Afrique de l’ouest, ainsi que d’une base intermédiaire au Sénégal.

Les militaires participeront en particulier à la construction de nouveaux centres de traitement et le gouvernement américain mettra en place un centre permettant la formation de 500 travailleurs sanitaires par semaine. Le calendrier du déploiement n’est pas encore précis. « Pas de déploiement dans les prochains jours. Les soldats doivent être correctement entraînés et équipés », a cependant indiqué un responsable du Pentagone sous couvert d’anonymat.

La capacité des trois principaux pays affectés – Guinée, Liberia et Sierra Leone – à répondre aux besoins essentiels de la population « est sur le point de s’effondrer », a averti à Genève Valérie Amos, responsable des opérations humanitaires des Nations unies,

Nous avons perdu espoir
Sur les 987,8 millions de dollars (763 millions d’euros) demandés par l’ONU, près de la moitié seront destinés au Liberia. L’ONU estime que 22,3 millions de personnes vivent dans des régions où le virus a été signalé et ont besoin d’aide.

L’annonce du plan américain a été accueillie avec espoir au Liberia, pays dont l’existence même est menacée par l’épidémie, selon ses dirigeants. « L’envoi de soldats américains au Liberia arrive au moment où nous en avons le plus besoin. Regardez notre pays: nous ne savons même pas où nous allons et nous avons perdu espoir », a déclaré à l’AFP à Monrovia un enseignant, Ebenezer Kollie.

Les Etats-Unis ont soumis mardi à leurs 14 partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution destiné à mobiliser les gouvernements contre la progression inquiétante de l’épidémie. Ce texte devrait être adopté lors d’une réunion d’urgence jeudi après-midi. Il est très rare que le Conseil adopte une résolution sur une crise majeure de santé publique: il ne l’a fait qu’à deux reprises, avec des textes sur le Sida en 2000 et 2011

L’UE a prévu de débloquer 150 millions d’euros et a appelé ses Etats membres à chiffrer d’ici à fin septembre de nouvelles contributions. Afin d’endiguer plus rapidement l’épidémie, la Banque mondiale a approuvé mardi le don de 105 millions de dollars, dont 52 pour le Liberia, 28 pour la Sierra Leone et 25 pour la Guinée.

La Chine a annoncé l’envoi de 59 personnes en Sierra Leone, portant à 174 le nombre de ses personnels médicaux dans ce pays, où 165 docteurs et infirmiers cubains sont également attendus. L’ONU table désormais sur 20.000 personnes infectées d’ici à la fin de l’année: 16% en Guinée, 40% au Liberia et 34% en Sierra Leone. Elle espère que les contaminations vont diminuer avant la fin de l’année, puis cesser avant la mi-2015. « Mais cela nécessite une réponse beaucoup plus rapide », a souligné le Dr Bruce Aylward, sous-directeur général de l’OMS.

Les pays de la zone franc de l’Afrique centrale se sont inquiétés d’un « risque de propagation réel et fort » de l’épidémie chez eux. La présidente de Médecins sans Frontières (MSF) Joanne Liu a averti que [« bien plus » de personnes mouraient des suites d’autres maladies qu’Ebola actuellement « car les centres de santé ne sont plus opérationnels ».

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a entrepris d’acheminer de l’aide à 1,36 million de personnes dans les trois principaux pays affectés. Mais seules 148.000 personnes ont pu recevoir de l’aide en raison d’un manque cruel de fonds.

Le président américain Barack Obama présente le plan d’action contre le virus Ebola, le 16 septembre 2014 au Centre de contrôle et de prévision des maladies à Atlanta
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AGOA: Le Cameroun a exporté pour 367 millions de dollars aux USA en 2013

C’est à la faveur du système préférentiel de commerce entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique subsaharienne en vigueur depuis 2000

En 2013, Sous l’African growth and opportunity act (AGOA), le niveau des exportations du Cameroun vers les Etats-Unis s’élevait à 367 millions de dollars (environ 183,5 milliards de F CFA). L’année précédente, les échanges se chiffraient à 308,3 millions de dollars (environ 154 milliards de F CFA). Ces statistiques sont fournies par le point focal AGOA au Cameroun, Olivier Dimala, qui a accordé une interview chez nos confrères de Cameroon Tribune ce 05 août 2014. L’AGOA est un système préférentiel d’échanges approuvé par le Congrès des Etats-Unis en mai 2000 pour impulser les échanges économiques entre les USA et l’Afrique subsaharienne. Divers produits sont ainsi exportés aux Etats-Unis en franchise de droits de douane tels que les produits vestimentaires, ceux de l’habillement et du textile, des produits artisanaux, agro-alimentaires et des aliments.

Eligible depuis le 18 mai 2000, le Cameroun n’arrive pas toutefois à tirer le plus grand profit de ces accords. «Cela est dû à divers acteurs: les faibles capacités productives de nos entreprises, le manque de financements, le gigantisme et l’extrême exigence du marché américain quant aux normes et aux quantités», relève le point focal Agoa-Cameroun. Des insuffisances que le comité technique de suivi et d’accompagnement de l’AGOA au Cameroun, créé en janvier 2012 par le Premier ministre, devrait résorber en mettant à niveau les entreprises.

Celles qui ont réussi à établir des liens avec des sociétés américaines dans le cadre de l’AGOA estiment que c’est un bon système. «L’un de nos clients, Starbuck coffee, plus grand distributeur dans le monde entier, est assez exigeant, aussi bien en matière de quantités qu’en matière de qualité de café. (.) Mais en matière de prix, vous ne pouvez pas trouver mieux. Lorsqu’ils vous agréent un lot, ils vous paient plus cher que le prix du marché», précise François Mefinja Foka directeur général de l’Union centrale des sociétés coopératives agricoles de l’Ouest (UCCAO), dans le quotidien gouvernemental.

En 2012, le Cameroun a exporté des produits pour 308,3 milliards de dollars aux Etats-Unis
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Lapiro de Mbanga aurait refusé d’être enterré au Cameroun

C’est ce qu’indique un quotidien national qui affirme que l’artiste a souhaité, dans ses dernières volontés, être incinéré aux Etats-Unis.

Selon le quotidien privé camerounais Le Jour, qui en a fait sa une dans son édition du 18 mars 2014, le musicien Lambo Sandjo Pierre Roger alias Lapiro de Mbanga, décédé le 16 mars dernier à Buffalo dans l’Ouest américain, sera incinéré aux Etats-Unis. C’est dans ce pays qu’il vivait depuis 2012 après avoir purgé une condamnation de trois années d’emprisonnement relatives à sa participation, qu’il a toujours niée, aux émeutes de février 2008 à Mbanga dans le littoral camerounais.

D’après Haman Mana, directeur de la publication « Le Jour » qui cite « une source proche de la famille, Lapiro de Mbanga aurait confié cette dernière volonté à ses proches, refusant ainsi d’être enterré à Mbanga dans le Littoral, sa commune natale.

Lapiro de Mbanga refuserait ainsi d’être enterré dans la localité qui l’a vu naitre et célébré au cours de sa carrière.
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Election Présidentielle aux Etats Unis: Le coup d’envoi des votes est donné!

Les américains vont vivre une journée exceptionnelle. les résultats du vote seront connus dès mercredi au petit matin (3h GMT)

Les électeurs du petit village de Dixville Notch dans le New Hampshire, dans les confins du nord-est des Etats-Unis, se sont rendus aux urnes justes après minuit (mardi 05 H 00 GMT), donnant le coup d’envoi de l’élection présidentielle américaine. Seulement dix électeurs ont voté, et selon les résultats, le président sortant Barack Obama et le candidat républicain Mitt Romney ont chacun obtenu cinq votes. Dixville Notch, situé dans l’extrême nord du New Hampshire, est bien connu pour son vote de minuit dans l’élection présidentielle américaine, un événement symbolique qui marque le début du scrutin et les premiers résultats initiaux. Le vote de Dixville Notch se déroule à Balsams Grand Resort Hotel, endroit traditionnel du scrutin qui subit actuellement d’importantes rénovations. Traditionnellement, le vote de Dixville Notch se déroule en moins d’une minute.

Déjà hier Barack Obama et Mitt Romney sont entrés dans la dernière ligne droite des campagnes avant la tenue du scrutin. Chacun des deux camps durant ces dernières heures de campagne a tenu à organiser le plus de meetings possibles dans les États clés encore indécis, qui détermineront le sort de l’élection présidentielle. Obama a commencé sa journée à Madison, dans l’Etat du Wisconsin, en compagnie du célèbre chanteur de rock Bruce Springsteen. Ils ont ensuite enchaîné avec des rassemblements à Columbus, dans l’Ohio, puis à Des Moines, dans l’Iowa. Là-bas le président sortant a affirmé que « demain vous aurez un choix à faire et ce n’est pas seulement un choix entre deux candidats ou deux partis. C’est un choix entre deux visions différentes de l’Amérique». Une victoire de B. Obama dans ces trois États du Midwest pourrait presque garantir sa réélection, à condition que d’autres États tangents penchant légèrement pour les démocrates se maintiennent en sa faveur. De son côté, Romney a démarré sa journée à Sanford, en Floride, et a poursuivi avec des meetings à Lynchburg et à Fairfax, deux villes de l’État de Virginie. Il s’est ensuite rendu à Columbus, dans l’Ohio, comme son adversaire, puis à Manchester, dans le New Hampshire. Il s’est exprimé en ces termes : «avec les bons dirigeants, l’Amérique va revenir en force. La seule chose qui nous sépare de certaines des meilleures années que nous n’ayons jamais imaginées est un manque au niveau de la direction du pays. Et c’est pourquoi nous avons des élections». Son équipe de campagne a en effet annoncé lundi après-midi qu’elle continuerait de battre campagne mardi, jour du scrutin. Le candidat républicain est retourné dans l’Ohio, État crucial pour tenter de convaincre les derniers indécis en Pennsylvanie, État qui a été un temps considéré comme acquis par le camp démocrate. En plus de l’élection présidentielle, les électeurs doivent également voter mardi 07 novembre 2012, pour 33 sièges au Sénat, les 435 sièges de la Chambre des Représentants, 11 sièges de gouverneur d’État et de nombreux postes locaux.

Le vote a débuté aux Etats-Unis
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