Cameroun : Human Rights Watch accusé de complicité avec les terroristes

S’exprimant sur  le récent rapport de l’ONG des Droits de l’homme à propos du massacre de Ngarbuh dans le Nord-ouest,  le ministre de Communication a rejeté le contenu de ce document. René Sadi dénonce sa partialité et les accointances entre son auteur et les milieux terroristes.

L’Organisation non gouvernementale « Human Rights Watch » a publié le 25 février 2020, un rapport accablant contre les Forces de défense et de sécurité, intitulé : «Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste.»  Le document accuse les militaires et des membres de l’ethnie peule Mbororo d’être à l’origine de la mort d’une vingtaine de personnes, dont une femme et treize enfants dans la nuit du 14 février dernier à Ngarbuh dans le Nord-ouest du pays. Deux jours après la sortie de ce rapport, la réponse du gouvernement par le biais de son porte-parole.

L’Etat du Cameroun rejette en bloc les allégations d’Human Rights Watch et rappelle que le président de la République a instruit une enquête qui fera la lumière sur ce drame. « Alors que l’enquête est en cours, l’ONG « Human Rights Watch », à l’instar de plusieurs autres groupes revendiquant le statut d’activistes politiques ou de défenseurs des droits humains, s’est empressée de publier un bilan erroné de ce regrettable incident, tout en décrivant avec force détails et de façon fantaisiste, les péripéties supposées de l’enchaînement des faits, ainsi que les auteurs présumés, sans avoir effectué la moindre descente sur le terrain, ni une quelconque investigation », s’insurge le ministre camerounais de la Communication.

Le gouvernement accuse l’ONG  Human Rights Watch d’avoir pris parti pour « les terroristes sécessionnistes ».  René Emmanuel Sadi révèle à ce sujet que : « le Gouvernement camerounais détient en effet depuis quelques jours, des preuves irréfutables établissant des liens entre d’une part, Madame Ilaria Allegrozzi, présentée comme chercheuse senior au sein de l’ONG « Human Rights Watch », auteur du rapport biaisé incriminant les Forces Armées Camerounaises, et d’autre part, de nombreux terroristes sécessionnistes qui mettent régulièrement à sa disposition et à sa demande, depuis le début de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des photographies, des vidéos, ainsi que des informations sur leurs diverses abominations, afin que celles-ci servent plutôt d’arguments à charge contre nos Forces de Défense et de Sécurité. »

 

Ilaria ALLEGROZI

La preuve en conviction serait des échanges téléphoniques entre Ilaria Allegrozzi l’auteur du rapport, et le nommé NFOR YACUBU, dont l’interpellation a eu lieu le 24 février tel que l’indique le ministre de la Communication. « Plusieurs de leurs échanges par messages téléphoniques, cette dernière demande au terroriste, alors présenté comme un spécialiste du trucage d’images destinés à la propagande sécessionniste, au-delà de tous les crimes, violences et trafics illicites auxquels il se livre au quotidien, « de lui fournir autant que possible, en les fabriquant de toute pièce, des documents visuels, photographies et vidéos, montrant les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité en train de commettre des violences sur des civils» », témoigne René Sadi.

Il conclut en disant : « Voilà donc comment fonctionne cette terrible usine à mensonges montée par Madame Ilaria ALLEGROZI, et dont « Human Rights Watch » se sert de façon ignoble, dans un objectif de stigmatisation systématique des Forces Armées Camerounaises, et partant, de déstabilisation de nos Institutions ».