Anyango, la «camerounaise» du Japon, en tournée musicale

En promotion à Paris le 20 juin au China et le 23 juin au préniche le Marcounet, elle sera en tournée en Allemagne. La japonaise chante en eton et manipule le Mvet sous la direction de Sally Nyolo

Eriko Mukoyama (nom de scène : Anyango) est une chanteuse japonaise née en 1981 à Tokyo. Lors d’un voyage au Kenya, elle tombe amoureuse des sonorités locales. Elle y écoute un large panel de musiques traditionnelles kényanes au cours de concerts et s’initie aux percussions dans la tribu de Giryama. Les voyages se multiplient alors entre le Japon et le Kenya jusqu’en mars 2005 où elle débute son apprentissage du nyatiti, instrument exclusivement joué par des hommes. Elle devient ainsi la première femme au monde à en jouer. En 2008, elle sort son premier album « Nyatiti Diva » qui fut classé à la 1ère place du classement du Tower Record’s World Music chart au Japon. En mai 2010, elle sort son 2ème album « Horizon » tandis que parallèlement d’autres artistes se joignent à elle comme la très connue violoniste Hakase Taro. En août, elle apparaît sur scène au Fuji Rock Festival, qui est le plus grand festival de musique en pleine air au Japon. En février 2011, elle nous propose un nouvel album « Teï molo », produit par la reine du bikutsi :Sally Nyolo.

Son album Tei molo est une collection vibrante de paysages audio qui explorent les limites inter culturelles du son, tout en protégeant et en rendant hommage à un instrument de musique du Cameroun: le mvet. Plusieurs titres de ce nouvel album (tei molo, koro azen, do ya, pangui dam, tewa sili ma) entre autres sont entièrement chantés en Eton, une langue du Centre-sud Cameroun. Anyango chante généralement en Luo, une langue locale du Kenya, mettant ainsi en exergue la beauté de la diversité qui, rapidement, disparait dans le mysticisme des petites tribus africaines, comme un genre d’ambassadeur de la créativité. A cela, Nyolo Sally y apporte sa diversité de musiciens internationaux, donnant ainsi à la musique d’Anyango, déjà considérée comme une fontaine mélodique du son, un plafond tropical exquis, ou se bataillent les tonalités africaines et japonaises.

Anyango, la «camerounaise» du Japon joue au Mvet

Derrière la collection d’arrangement cohésifs d’Anyango, se tapit la fascinante histoire d’une jeune fille de Tokyo qui depuis des années, a embrassé la nature des éléments africains, a la recherche d’une nouvelle expression musicale aujourd’hui célébrée bien au- delà de ses fiefs de prédilection, le Kenya et le Japon. Anyango a accompagné Sally Nyolo au Cameroun avant la production de son troisième album, pour s’imprégner de l’inspiration des petits villages où l’on apprend à jouer du mvet, afin de donner une dynamique nouvelle a son récent opus. Le son original et distinctif de cet instrument fragile est maintenant bien parti pour atteindre une audience plus étendue car Anyango agrandit son spectre qui s’étale du Fiji Rock à ses audiences personnelles de la diaspora kenyane. La quête d’Anyango d’enregistrer ces harmonies aux origines lointaines redonne un contexte et un sens à la musique, et peut-être nous rappelle à tous nos origines.

Anyango: Une japonaise qui chante en Eton, langue locale du Cameroun

Elle sera à Paris du 31 octobre au 05 novembre pour la sortie de son nouvel album «Tei Molo»

Tei molo est une collection vibrante de paysages audio qui explorent les limites inter culturelles du son, tout en protégeant et en rendant hommage à un instrument de musique du Cameron: le mvet. Plusieurs titres de ce nouvel album (tei molo, koro azen, do ya, pangui dam, tewa sili ma) entre autres sont entièrement chantés en Eton, une langue du Centre-sud Cameroun. Apres une décision de lancer en France ce nouvel album concocté entre la France, le Cameroun et le Japon, sous la direction musicale de Sally Nyolo, Anyango présente la qualité pure de ses tonalités, en toute profondeur et maturité. Le barrissement clair, aigu et naturel de l’Afrique submerge de la jeune et talentueuse musicienne japonaise par une décharge effective et convaincante qui étale son horizon musical et présente les talents nouveaux qu’elle a acquit de son nouvel instrument traditionnel, le Mvet camerounais.

Anyango chante généralement en Luo, une langue locale du Kenya, mettant ainsi en exergue la beauté de la diversité qui, rapidement, disparait dans le mysticisme des petites tribus africaines, comme un genre d’ambassadeur de la créativité. A cela, Nyolo Sally y apporte sa diversité de musiciens internationaux, donnant ainsi à la musique d’Anyango, déjà considérée comme une fontaine mélodique du son, un plafond tropical exquis, ou se bataillent les tonalités africaines et japonaises. Ses approches variées passent suavement du rythme engagé et endiablé du morceau d’entrée, Anyango (née le matin), aux complexes mais entrainantes narrations de Vimba Vytano (5 maisons). Anyango s’explique: ça a toujours été une de mes grandes ambitions de collaborer avec Sally. Alors aussitôt qu’elle avait accepté de produire mon album, j’ai immédiatement organisé mon voyage pour travailler avec cette chanteuse que j’ai toujours respecté.

Derrière la collection d’arrangement cohésifs d’Anyango, se tapit la fascinante histoire d’une jeune fille de Tokyo qui depuis 7 ans, a embrassé la nature des éléments africains, a la recherche d’une nouvelle expression musicale aujourd’hui célébrée bien au- delà de ses fiefs de prédilection, le Kenya et le Japon. Anyango a accompagne Sally Nyolo au Cameroun avant la production de son troisième album, pour s’imprégner de l’inspiration des petits villages ou l’on apprend à jouer du mvet, afin de donner une dynamique nouvelle a son récent opus. Le son original et distinctif de cet instrument fragile est maintenant bien parti pour atteindre une audience plus étendue car Anyango agrandit son spectre qui s’étale du Fiji Rock à ses audiences personnelles de la diaspora kenyane. La quête d’Anyango d’enregistrer ces harmonies aux origines lointaines redonne un contexte et un sens à la musique, et peut-être nous rappelle a tous nos origines.

Anyango, la japonaise qui chante en Eton, langue locale du Cameroun
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Pour écouter « Koro Azen », cliquer sur la vidéo

Cameroun: Un quartier de Yaoundé sauvé du feu

Les sapeurs-pompiers sont parvenus avec succès à contenir le violent incendie qui s’est déclenché le weekend dernier au marché Nkoleton

Grâce aux pompiers, la situation ne s’est pas aggravée
Vendredi 10 septembre et fête de Ramadan, il est 16 heures, lorsque les populations du quartier Nkoleton de la ville de Yaoundé sont alertées par des cris signalant la présence d’un énorme feu. Sur place c’était la panique. Les flammes hautes de plusieurs mètres s’élèvent non loin du marché. Informés, les sapeurs-pompiers arrivent en un laps de temps. Devant une population consternée, ils entreprennent d’éteindre les flammes. Pendant qu’ils organisent une riposte appropriée, le feu continue à prendre du volume. Prenant des risques considérables, ils parviennent peu à peu et au bout d’une heure d’efforts, à contenir les principaux foyers de l’incendie. Un acte très applaudi par les populations qui sont venues massivement assister à une intervention en directe des soldats du feu. C’est une chance que les sapeurs-pompiers soient arrivés si rapidement, le marché aurait pu complètement bruler, commente une dame qui regardait la scène. A un moment l’on a craint le pire. La quantité d’eau contenue dans le camion était terminée. Un autre camion est arrivé assez rapidement et a permis de terminer le travail.

Grâce aux sapeurs-pompiers, cet incendie potentiellement dangereux a été maitrisé et ses conséquences limitées. Aucune perte en vie humaine. Seulement une dizaine de maisons brûlées et deux boutiques parties en fumée. La situation aurait pu être plus grave, nous sommes dans un quartier très pauvre et la plupart des constructions sont faites avec du bois et même pas de bonne qualité, a fait savoir un riverain.

On ignore encore les causes de l’incendie
Dans la foule des curieux, il y avait le préfet du Mfoundi, la circonscription administrative de commandement de la ville de Yaoundé, mais aussi les forces de l’ordre, dont la police, la gendarmerie et une équipe spéciale d’intervention rapide. Parce que l’incendie s’est déclaré dans un marché, on a voulu s’assurer que cela ne donnera pas lieu à des pillages, nous a confié un des membres de la police. Les raisons de l’incendie restent jusqu’ici inconnues. Je dormais chez moi avec mon enfant et j’ai entendu un crépitement. Lorsque je me suis réveillée, j’ai vu le feu qui montait déjà dans les maisons d’à côté, j’ai seulement pris mon enfant et je suis sorti en courant, relate une jeune femme encore sous le choc.

Les sapeurs-pompiers au front
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Les riverains ont donné plusieurs versions. Selon certains, ce feu est la conséquence d’un court-circuit causé par un retour de courant, après une coupure brusque d’électricité. Pour d’autres, un mauvais branchement serait à l’origine de l’incident. L’enquête risque d’être difficile pour la gendarmerie et la police. Le site de l’incendie est complètement brulé et il sera difficile en l’absence de matériel approprié de remonter à la cause effective de l’incident. Une situation qui pose le problème du suivi des catastrophes de ce type au Cameroun. Les mêmes causes semblent toujours produire les mêmes effets et très rarement on communique les résultats d’une enquête en vue d’améliorer la situation pour le futur. Cet incendie maitrisé démontre au moins deux choses. Le déploiement des sapeurs-pompiers doit être fortement renforcé, parce qu’on les a vus très engagés face à cet incendie. D’un autre côté, la communauté urbaine doit tirer les leçons de sa politique de destruction et sensibiliser les populations sur la nécessité de procéder à l’amélioration des constructions et des installations, a suggéré pour sa part un autre riverain, pour qui tout ça est le fait de la promiscuité.

Les ravages des flammes
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