Un mort dans une tentative d’évasion à la prison centrale de Douala

Le défunt est l’un des trois détenus qui ont tenté de franchir le mur arrière de la prison dimanche aux environs de 22 heures

Au Cameroun, un homme s’est tué dimanche, 08 janvier 2017, en tentant d’escalader la muraille de la prison centrale de Douala pour s’évader avec deux autres détenus.

La victime séjournait dans cet établissement pénitencier depuis le 21 juillet 2016 pour «Coaction de vol». Son corps a été transporté à la morgue de l’Hôpital général de la même ville.

Selon la radio publique qui rapporte les faits ce lundi, 09 janvier 2017, la scène s’est déroulée dimanche aux environs de 22h. «trois prévenus-détenus ont entrepris de perpétré leur départ à partir du plan arrière de la prison», a déclaré le régisseur de la prison de New Bell, Dieudonné Engonga Mintsang.

Ses complices, deux autres jeunes hommes détenus pour «coaction de vol» et coaction de vol avec port d’armes armes et coups et blessures, ont été neutralisés.

Le calme est revenu à la Prison centrale de Douala. Une enquête a cependant été ouverte à la brigade de gendarmerie de New Bell afin de déterminer les motivations.

Polycarpe Abah Abah écope de 6 ans de prison pour tentative d’évasion aggravée

L’ex-ministre des Finances avait, courant mai 2012, profité d’un rendez-vous avec ses médecins pour se rendre à son domicile

Le tribunal de première instance de Yaoundé, la capitale camerounaise, a confirmé vendredi en appel la condamnation à 6 ans de prison de l’ancien, accusé de «tentative d’évasion aggravée» en 2012, apprend-t-on de source judiciaire.

Détenu à la prison centrale de la ville pour des faits de crimes économiques, l’intéressé avait, courant mai 2012, profité d’un rendez-vous avec ses médecins pour se rendre, en compagnie de ses geôliers, à son domicile pour, s’est-il défendu, «récupérer un colis alimentaire».

Cette bifurcation, considérée par la justice comme une tentative d’évasion, lui vaudra alors une condamnation à 6 ans de prison en juin 2012, en même temps que les gardiens de prison qui l’avaient accompagné écoperont eux aussi de lourdes sanctions disciplinaires.

Considéré par le Comité de libération des prisonniers politiques au Cameroun comme un détenu politique, qui dénonce également un «acharnement judiciaire», Polycarpe Abah Abah a aussi, le 13 janvier dernier, écopé de 25 ans de privation de liberté par le Tribunal criminel spécial (TCS) pour «détournement de deniers publics».

Deux autres affaires similaires le visent actuellement devant la même juridiction, dont l’une portant sur 1,8 milliards FCFA et l’autre sur la gestion de la redevance audiovisuelle.


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Cameroun: Une tentative d’évasion attribuée à Polycarpe Abah Abah

Selon une information difficile à confirmer, l’ancien ministre aurait tenté de s’évader alors qu’il bénéficiait d’une autorisation de sortie médicale

Une information a circulé vendredi 11 mai 2012 dans toute la ville de Yaoundé la capitale camerounaise, selon laquelle l’ex ministre des finances Polycarpe Abah Abah actuellement en détention dans la prison centrale de Kondengui dans le cadre de l’opération de lutte contre la corruption, aurait tenté de s’évader. Aucune version officielle de l’histoire n’est disponible, mais selon de nombreux commentaires et articles repris par certains médias, il est survenu un incident que les autorités ont pris avec un niveau élevé de sérieux. Abah Abah s’est retrouvé chez lui alors que sa sortie était autorisée pour une rencontre avec le dentiste. « Abah Abah a eu une permission d’absence en vue de rencontrer son médecin à la clinique adventiste de Yaoundé, accompagné de quatre gardiens de prison. Après ses soins, Abah Abah a demandé à ses accompagnateurs de passer par la maison pour qu’il prenne son repas, en raison de l’heure avancée de la journée, on n’aurait pas pu le lui apporter au pénitencier. Une fois sur place, alors que son épouse et une autre dame apprêtaient le paquet, des hommes cagoulés (il fait allusion aux forces de maintien de l’ordre, police ou gendarmerie) ont fait irruption dans le domicile. Ils ont récupéré le ministre et les quatre gardiens de prison qu’ils ont transporté par la suite dans une fourgonnette », explique maitre Nouga, son avocat selon des propos rapportés par de nombreux médias.

Bien que l’avocat du détenu trouve qu’il y a eu une certaine exagération dans la réaction, le gouvernement semble prendre au sérieux cette affaire. Dans un communiqué simple, on a appris à la radio nationale, que le régisseur de la prison centrale de Kondengui, avait été limogé et remplacé par Mbomo Tolinga, Administrateur Principal des Prisons. Le communiqué ne précise pas les raisons de ce remaniement particulier. A la prison centrale de Kondengui, on explique que la sortie de l’ex ministre était régulière et que l’autorisation avait suivi les procédures normales et été approuvée depuis le 04 mai. Aucune réaction officielle du gouvernement sur l’incident, mais toujours selon des sources médiatiques, Abah Abah et son escorte, auraient passé le weekend dans les locaux de la police judiciaire, pour des besoins d’enquête. Tentative d’évasion ou simple tentation de se sentir chez soi pour quelques instants ? Il est difficile de savoir exactement ce qui est arrivé. Mais pour certains observateurs, plus qu’excessive, la réaction a été immature. « Du moment qu’ils étaient au courant qu’il y a eu violation d’itinéraire, ils auraient pu le suivre jusqu’au bout pour voir ce qui se tramait. Même s’il y avait une tentative d’évasion, personne n’en saura rien et c’est dommage », commente François N, un ancien policier à la retraite. C’est la première fois qu’une tentative d’évasion est attribuée de manière aussi forte à un des détenus de l’opération épervier.

Polycarpe Abah Abah a t-il tenté de s’évader?

Cameroun: Evasion spectaculaire à la prison de kondengui

Deux parmi les prisonniers ayant essayé de s’échapper hier après midi à Yaoundé disposaient d’une arme à feu

14h10: Trois coups de feu sont tirés par un certain Bintou, un condamné à mort, qui venait de franchir la porte centrale de la prison pendant « la communication » cette heure à laquelle les familles apportent à manger aux prisonniers. Des trois coups de feu, deux blesseront deux gardiens de prison. C’est alors que commence le rodéo. Les gardiens de prison, pris au dépourvu après les coups de feu, prennent en chasse les évadés à l’aide de motocyclettes. A quelques 300 m de la prison, le condamné à mort pris en chasse, selon les gardiens de prison et ce conducteur de mototaxi, se met une balle dans la tête. Il s’est suicidé, selon le régisseur Francis Kemanda Lebule. Or, une dame habitant les environs dit avoir vu un gardien de prison tirer sur cet évadé. Un autre évadé ayant pris la direction du quartier Emombo, opposé au carrefour Mobil Kondengui, sera rattrapé et ramené en prison.

Selon certains gardiens de prison, l’un de leurs collègues aurait ouvert le feu sur lui : un tir de sommation tendant à le neutraliser et qui a laissé couler beaucoup de sang au niveau de l’école primaire, qui jouxte la prison. A telle enseigne que certains ont considéré qu’il était mort. Le plus fortuné des évadés, « Jeannot » ira jusqu’au lieu dit Fanta Citron, au quartier Mvog-Ada, à plus de 2km de la prison. Jeannot était aussi armé au moment où les gardiens de prison affirment que seul celui qui s’est suicidé était armé. Les éléments du commissariat central n°1 lui mettent le grappin dessus et le conduisent dans leurs locaux. In fine, il y a eu un seul évadé, selon le régisseur de la prison centrale de Yaoundé Kondengui.

Les forces de l’ordre et de défense investissent alors le site de la prison, pour circonscrire ce que certains ont vite fait de penser à une évasion de certains grands prisonniers. On a même dit que c’est Abah Abah qui a voulu organiser son évasion, a confié un intendant de prison.

Intérieur de la prison centrale de Yaoundé
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