Cinquantenaire de la fête de la Jeunesse: pas de défilé dans certaines localités

A l’occasion de la célébration du 11 février 2016, des mesures sécuritaires ont été prises dans les villes camerounaises frontalières au Nigéria, du fait des attaques terroristes de Boko Haram

Le gouvernement camerounais a décidé d’annuler le défilé civil dans certaines localités de l’Extrême-nord du pays pour éviter tout risque d’attentats terroristes de Boko Haram.

En dehors du défilé, les autorités ont également interdit le réveillon marqué par la retraite aux flambeaux, les seules activités admises dans ces localités étant des manifestations sportives et culturelles pendant la journée.

Cette mesure concerne les localités frontalières au Nigéria, cibles des attentats suicides de la secte terroriste nigériane Boko Haram, en l’occurrence les départements de Logone et Chari, du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga, où les autorités ont procédé à la fermeture de plus de 160 établissements scolaires pour les raisons de sécurité.

« Nous sommes d’accord que la Fête de la Jeunesse concerne tous les jeunes du Cameroun, mais, l’Etat a également le devoir d’assurer la sécurité de tous les citoyens. Raison pour laquelle nous avons pris la décision d’annuler les festivités dans certaines localités », a expliqué Midjiyawa Bakary, gouverneur de l’Extrême-nord.

Le gouvernement a par ailleurs annoncé le renforcement des mesures de sécurité, conscient du «risque élevé des attentats » pendant cette période de fête.

En attendant le défilé des établissements scolaires, des mouvements de jeunesse et des partis politiques, les Camerounais ont suivi, mercredi 10 février 2016, le traditionnel discours du chef de l’Etat Paul Biya à la nation.

Des jeunes camerounais au défilé.
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