A ces Africains amoureux des chaînes de servitude

Par Léon Tuam

Toujours des actes montrant des Africains enchaînés qui essaient de garder tout un continent dans les chaînes.

Partant des bandes armées sur le continent africain au coup d’Etat militaire récent au Faso en passant par la chaîne Afrique Media, les prises de position, les démarches et actes de certains dénotent clairement qu’il est une poignée d’Africains enchaînés qui s’escriment à maintenir l’Afrique dans les chaînes.

A ces Africains amoureux des chaînes de servitude, il sied de les rassurer avant tout: «Il est trop tard, il est trop tard. Réveillez-vous! C’est de l’entêtement inutile. Réveillez-vous! Vous êtes des traîtres; vous êtes des parias, vous êtes des bâtards. Réveillez-vous! Il est trop tard, vraiment trop tard. Vous vous placez du mauvais côté, du mauvais côté de l’histoire. Réveillez-vous!»

En dehors des dirigeants africains qui individuellement ou collectivement signent ou maintiennent des accords et prennent des mesures qui constituent de grands obstacles à la floraison des pays africains, il est d’autres Africains basés en Afrique et en occident, qui regardent et approchent l’Afrique toujours avec des yeux mouillés et remplis des rêves des charognards.

Ce sont ces Africains-là qui soutiennent mordicus qu’avec le déferlement des groupes armés en Afrique du nord, de l’ouest et du centre, le monde extérieur n’a rien à y voir, que c’est dû aux Africains et qu’il n’y a qu’eux à blâmer. Ce sont les mensonges plats de leurs maîtres qu’ils répètent pour des avantages.

Le plus révoltant dans cette histoire, c’est qu’il s’agit ici la plupart du temps des personnes qui ont bien étudié et étaient supposées éclairer ceux des Africains qui contrairement à eux n’ont pas eu la chance d’étudier et d’acquérir de bons outils et aptitudes d’analyse des situations.

C’est une race périlleuse de traîtres que des pays comme l’Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la France, l’Angleterre, etc. pour arriver où ils sont, n’ont jamais hésité de terroriser et de neutraliser. L’autre remarque c’est que ces traîtres viennent des pays d’un continent où les dirigeants ne savent même pas se mettre ensemble pour défendre les intérêts les plus évidents de leurs peuples.

Ce sont certains de ces africains qui crient et demandent le respect des institutions et processus de démocratisation ici et là, qui se sont montrés subitement muets, manipulateurs ou laudateurs quand un coup d’Etat militaire dirigé par des Compaoristes avec à sa tête le général Gilbert Diendéré éclate au Burkina Faso. J’insiste en passant que ce dernier doit s’exiler ou être neutralisé.

Ce sont aussi ces Africains qui, en fermant les yeux sur la partialité et les actes cataclysmiques des journalistes et medias de l’occident vis-à-vis de l’Afrique et des autres peuples affaiblis du monde, s’abattent avec haine et fougue sur Afrique Media et certains dignes fils d’Afrique qui essaient avec brio et hauteur de détruire des mensonges, de rétablir la vérité, d’éduquer et de semer la bravoure, la vigilance et la confiance dans les c urs des masses africaines.

Ils sont des pantins africains complexés sans honte, résolus de descendre chaque jour toujours plus bas. Ils sont guidés par le gain facile et les honneurs de surface, qui requièrent toujours d’eux leur propre humiliation et la trahison.

Que peut-t-on faire pour faire comprendre à ces traîtres à l’Afrique qu’une vie pleine comme il faut est plus une affaire de dignité, de labeur, de sacrifices et d’honneur que de la prostitution et soumission? Ils vont trop bas, bas et bas.

Observez ces traîtres! Observez-les! Voyez-les dans toutes leurs courbettes et postures éhontées de prostituées! Voyez-les se vendre et vendre les leurs! Voyez-les se séparer fièrement et prestement de leurs identités et des leurs.

A nos reproches ils iront se cacher derrière des arguments sordides. Ils iront en arrière égrainer le long chapelet infini des arguments-filets et litanies des maîtres qu’ils servent pour desservir ce beau et riche continent. Ils vous parleront parfois de «globalisation» et de «mondialisation» qui, de fait, ne sont que de fins filets faits pour pêcher et assécher les peuples affaiblis.

En dernier ressort, il serait naïf de penser que ces traîtres se réveilleront et se raviseront. Ils font tout ce qu’ils font sciemment. Leurs gains fétides couverts du sang, des souffrances et douleurs et sueurs des Africains vaudront toujours plus que les vies des masses africaines à leurs yeux. Ils sont irrécupérables.

Ces traîtres ont choisi irréversiblement leur voie. On ne les persuadera jamais. Ils ne changeront jamais. On a beau chasser des scarabées des excréments, ils y retournent toujours plus déterminés. C’est une vie triste ; bien triste et vile comme l’aumône du mendiant au mendiant. Il faut seulement les combattre énergiquement partout, ces traîtres.

Léon Tuam
Droits réservés)/n

Le MCPSD condamne le coup de force au Fasoâ€

Par Vincent-Sosthène Fouda, président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (MCPSD)

Le Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie, suit avec attention les malheureux événements du Burkina Faso qui menacent la transition démocratique porté par tout un peuple en octobre 2014.

Nous joignons notre voix à celle de toutes les familles social-démocrates du monde, à toute la jeunesse burkinabè qui depuis 72h est dans la rue pour appeler à la libération de tous les otages, celle du Président de transition Michel Kafando, celle du Premier Ministre Isaac Zida.

Avec l’Union Africaine nous refusons de voir fleurir au Burkina Faso une horde de terroristes qui compromet durablement l’avenir de nombreuses générations d’hommes et de femmes. Nous appelons donc au retour de la légalité constitutionnelle.

Comme nous le soulignions le 14 octobre 2014 dans un message au gouvernement de transition du président Kafando, «la terre ouagalaise est le creuset d’une prise de conscience insuffler par le professeur Joseph Ki-Zerbo qui nous a montré la nécessité de nous dresser des nattes pour soulager le poids de notre corps. Compaoré malheureusement vient de donner à notre continent meurtri la plus sinistre des images qui voudrait que l’on règne même sur des cadavres. Avec vous jeunes burkinabè c’est toute l’Afrique qui est en marche.»

Aujourd’hui nous refusons que cette terre soit une vallée de sang et de honte pour tout le continent.


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Le MCPSD condamne le coup de force au Fasoâ€

Par Vincent-Sosthène Fouda, président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (MCPSD)

Le Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie, suit avec attention les malheureux événements du Burkina Faso qui menacent la transition démocratique porté par tout un peuple en octobre 2014.

Nous joignons notre voix à celle de toutes les familles social-démocrates du monde, à toute la jeunesse burkinabè qui depuis 72h est dans la rue pour appeler à la libération de tous les otages, celle du Président de transition Michel Kafando, celle du Premier Ministre Isaac Zida.

Avec l’Union Africaine nous refusons de voir fleurir au Burkina Faso une horde de terroristes qui compromet durablement l’avenir de nombreuses générations d’hommes et de femmes. Nous appelons donc au retour de la légalité constitutionnelle.

Comme nous le soulignions le 14 octobre 2014 dans un message au gouvernement de transition du président Kafando, «la terre ouagalaise est le creuset d’une prise de conscience insuffler par le professeur Joseph Ki-Zerbo qui nous a montré la nécessité de nous dresser des nattes pour soulager le poids de notre corps. Compaoré malheureusement vient de donner à notre continent meurtri la plus sinistre des images qui voudrait que l’on règne même sur des cadavres. Avec vous jeunes burkinabè c’est toute l’Afrique qui est en marche.»

Aujourd’hui nous refusons que cette terre soit une vallée de sang et de honte pour tout le continent.


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Trophée: Quelle équipe remportera la Can 2013?

L’affiche de la finale Nigeria-Burkina-Faso est inédite et indécise. Elle est à l’image d’une compétition qui se sera déroulée sur le mode des surprises et des révélations…

Qui soulèvera le trophée continental du football le dimanche 10 février prochain en Afrique du Sud? Même si au vu des différentes oppositions de ces trois semaines de compétition, les bookmakers parient volontiers sur une séduisante équipe du Nigeria, en guise de sacre final, rien ne dit que les Burkinabés ne vont pas brouillées une fois de plus les pronostics. En effet, la finale de la 29e édition de la Can, édition transitionnelle entre les années paires et les années impaires, est inédite et indécise. Une apothéose historique pour le Burkina-Faso, qui en neuf participations n’avait jamais atteint la finale. Son plus grand fait d’arme jusqu’ici, reste sa quatrième place obtenue lors de la Can 1998 que «le pays des Hommes intègres» avait organisé. Le parcours des Etalons en terre sud africaine ne fut pas de tout repos. Après un match nul contre le Nigeria, les Etalons ont étrillé la «petite» Ethiopie (4-0) avant de faire match nul contre la Zambie (0-0).

En quart de finale, malgré le forfait d’Alain Traoré, le Burkina-Faso a su mettre la volonté et la clairvoyance voulues pour disposer d’une équipe togolaise incapable de contrôler ses émotions, ses esprits, au moment où Adebayor se créait les meilleures occasions du match. Dans l’extra-time, le rennais Pitroipa, un peu éclipsé durant les 90 minutes, a planté le coup de massue devant lequel Kossi Agassa ne pu rien. Le Burkina- Faso, simple outsider d’un tournoi promis à la Côte-d’Ivoire ou au Ghana, est pour la deuxième fois de son histoire, à l’appel des demi-finales.A l’issue d’une rencontre palpitante, Charles Kaboré et ses coéquipiers sont arrivés à bout des Black Stars aux tirs au but, au temps réglementaire les deux formations étaient à égalité un but partout. Arrivée sans tambour ni trompette, la sélection burkinabé veut écrire en lettre d’or son nom sur ce prestigieux trophée continental.

Face à Face Nigéria Burkina-Faso
algerie-focus.com )/n

Toutefois, cela ne pourra se faire qu’à l’issue d’un face-à-face inédit avec la formation nigériane de Stephen Keshi qui a corrigé le onze malien (4-1) en demi-finale. En quarts de finale, les Nigérians, au terme d’un match intense, ont battu les Ivoiriens, (2-1). Il faut dire que les Super Eagles ont su monter en régime durant le tournoi. Lors de la phase de poule, le Nigeria a été tenu en échec par son futur adversaire de dimanche 1-1, et a de nouveau concédé le nul contre la Zambie, avant de vaincre l’Ethiopie (2-0). Le Nigeria disputera donc sa septième finale de Can ce dimanche 10 au National Stadium de Johannesburg et tentera d’ajouter une troisième étoile à son maillot après sa dernière victoire qui remonte à 1994. Les hommes de Stephen Keshi qui avaient entamé la compétition par un nul avec le Burkina Faso sont montés tranquillement en cadence pour être au top de leur forme d’abord contre la Côte d’Ivoire en quart de finale puis ce mercredi en demi-finale devant le Mali qui a tenu environ une vingtaine de minutes avant de subir un véritable calvaire. Emmenés par le robuste attaquant Emenike, meilleur buteur de cette Can (4 buts), les Super Eagles ont effectué un retour fracassant sur la scène continentale malgré un groupe renouvelé et manquant de stars, hormis leur métronome Obi Mikel (Chelsea). Avec une 14e demi-finale en 17 participations, le Nigeria est un vrai spécialiste de la Can et peut compter sur son sélectionneur Stephen Keshi pour jouer un mauvais tour aux Burkinabès.

Le stade de la finale à Johannesburg

Can 2013: Les révélations d’une compétition palpitante

En accédant au second tour de cette phase finale pour sa toute première participation, le Cap-Vert a enchanté la Can

Les Requins Bleus ont séduit
Le Cap-Vert qui participait à sa première Can a surpris et attirer l’attention des observateurs au détriment du Maroc et l’Angola. Les Capverdiens ont fait match nul contre l’Afrique du Sud (0-0) et le Maroc (1-1) avant d’arracher leur ticket qualificatif pour le quart devant l’Angola, battue 2-1. Les Requins bleus sont finalement tombés, sans avoir démérité, en quart de finale contre le Ghana, 0-2. Dans le même sillage, mais à un degré moindre, l’on peut citer les Eperviers du Togo, dont la préparation avait été troublée par plusieurs péripéties (notamment les allers-retours d’Adebayor et l’élaboration de la liste des 23 joueurs pour la Can). Le Togo a atteint en 2013 pour la première fois de son histoire les quarts de finale du tournoi continental.

Quelques révélations
Le tunisien Youssef Msakni a ouvert les compteurs par un but contre l’Algérie, avant de continuer à démontrer ses qualités techniques, malgré une grippe tenace. Cela n’a pas suffi pour qualifier son pays pour les quarts. S’il fallait ressortir un homme de la rencontre entre le Niger et le Ghana (0-3), c’est serait bien Christian Atsu. Remplaçant en début de compétition, le jeune ailier (21 ans) du FC Porto, a parfaitement remplacé Mubarak Wakaso – suspendu – sur l’aile gauche de l’attaque ghanéenne pour le dernier match de poule du Ghana. Mubarak Wakaso est en effet l’homme providentiel de son pays. Déjà buteur décisif contre le Mali en phase de poules de la Can (1-0), l’attaquant des Black Stars (22 ans) a récidivé en quarts de finale face au Cap vert (2-0). Entré en jeu en tout début de seconde période, il a fait basculer la rencontre à lui seul. Avec un doublé, le joueur de l’Espanyol Barcelone a propulsé son équipe dans le dernier carré. En demi-finale, il a permis sur le penalty, a son équipe de rétablir la marque. Mais ça n’a pas suffi.

L’Afrique du Sud n’est pas parvenue à atteindre les demi-finales de « sa » Can, mais s’est trouvée un nouveau feu follet pour espérer reprendre bientôt le flambeau des glorieux Bafana Bafana des années 90. A 23 ans, May Mahlangu a brillé tout au long de sa première Coupe d’Afrique des nations. Le milieu de terrain des Bafana Bafana Furman a également crédité d’un bon tournoi. Si le Mali n’a encaissé que deux buts sur ses trois matches du premier tour, Molla Wague n’y est pas pour rien. Titulaire en ouverture contre le Niger (1-0), le défenseur central a été ménagé ensuite contre le Ghana (0-1) avant de retrouver une place de titulaire lors du match décisif contre la RD Congo (1-1). Le Caennais de 21 ans s’est montré très serein et lucide face aux Léopards et a su utiliser son 1,91m dans des duels musclés durant toute la compétition.

Au rayon des confirmations, Jonathan Pitroipa a éclaboussé la Can de son talent. Il est à l’origine de tous les buts qui ont permis aux Étalons d’arriver en demi-finale de la Can 2013. Il mérite de remporter le titre de meilleur joueur pour ses deux buts, trois passes décisives et le prix de l’homme du match gagné à quatre reprises. Alors que les analystes européens n’avaient étrangement les yeux que pour Alain Sibiri Traoré dans la formation burkinabè, Jonathan Pitroipa discrètement permettait aux Étalons, de réaliser des performances exceptionnels. Ainsi, tout montre qu’il est la pièce maîtresse des Étalons. Gervais Blaise Kouassi alias «Gervinho» a également survolé ses matches, excepté celui contre le Nigeria. Une formation du Nigeria où Victor Moses et John Obi Mikel permettent aux Super Eagles, grâce à leurs immenses talents, de survoler la compétition.

Jonathan Pitroipa, quand le Burkina-Faso gagne
afp.com )/n

Assassinat de Norbert Zongo, RSF demande la réouverture de l’enquête

12 ans après, Reporters sans frontières ne veut pas laisser le crime du journaliste burkinabé impuni

Au Burkina on est là car les autorités politiques, à commencer par Blaise Compaoré, le chef de l’Etat, n’ont jamais voulu faire la lumière sur cette affaire qui implique de hauts responsables au sein du pouvoir. Norbert Zongo enquêtait sur une autre affaire qui impliquait le frère du président de la République, François Compaoré. Et, on sait très bien que les assassins de Norbert Zongo sont à chercher du côté de la garde présidentielle. C’est pourquoi, on ne cesse de demander la réouverture du dossier parce que l’affaire a été close par la justice du Burkina, il ya au moins deux ans. Un juge d’instruction a été nommé et il n’a jamais rien fait. Aujourd’hui, nous demandons une vraie enquête même douze ans après, et qu’on essaie de voir ce qui s’est réellement passé et qu’on traduise en justice les assassins de Norbert Zongo.
Reporters sans frontières

Le 13 décembre 1998, le journaliste burkinabé Norbert Zongo était découvert mort, calciné, à bord d’un véhicule ainsi que les trois personnes qui l’accompagnaient. Leur véhicule se trouvait à une centaine de kilomètres au sud de Ouagadougou. Ce décès avait alors provoqué un grand émoi dans l’opinion publique et suscité des interrogations. La mort suspecte du journaliste a fait l’objet d’un procès qui s’est conclu par un non-lieu, le 19 juillet 2006. Pour le secrétaire de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, le président Blaise Compaoré en tête, n’a pas voulu que la lumière soit faite, car le journaliste menait un travail d’investigation, impliquant le frère du président. Douze ans après, le 13 décembre 2010, Reporters sans frontières demande la réouverture du dossier, et que les assassins de Norbert Zongo soient jugés.

Norbert Zongo était le directeur de l’hebdomadaire L’Indépendant. Il a été retrouvé mort, avec trois autres personnes, carbonisés dans leur véhicule, le 13 décembre 1998, à Sapouy (Sud). Au moment de son assassinat, le journaliste enquêtait sur la mort suspecte de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère du chef de l’Etat. Sous la pression de la rue, le président Blaise Compaoré a mis sur pied une Commission d’enquête indépendante (CEI) qui a identifié quelques mois plus tard « six principaux suspects » dans ce quadruple assassinat. En août 2000, trois militaires de la garde présidentielle, dont l’adjudant Marcel Kafando, ont été reconnus coupables d’ « avoir séquestré et torturé à mort » David Ouédraogo. En février 2001, Marcel Kafando a également été inculpé d’ « assassinat » et « incendie volontaire » par le procureur général dans le cadre du dossier Norbert Zongo. Or, malgré une inculpation aussi grave, Marcel Kafando a coulé des jours tranquilles en liberté, à son domicile de Ouagadougou. Le 19 juillet 2006, le juge d’instruction Wenceslas Ilboudo a finalement prononcé un non-lieu en faveur de « Marcel Kafando et X », sur la base de la rétractation d’un témoin à charge, huit ans après les faits. Cette décision a été confirmée en appel, fermant ainsi la procédure visant à élucider l’assassinat de Norbert Zongo. Seuls de « nouveaux éléments » pouvaient relancer l’enquête.

Le 20 octobre 2006, Reporters sans frontières avait remis au procureur du Faso la première version du rapport de la CEI, avant qu’elle ne soit édulcorée sous la pression de deux de ses membres, représentant le gouvernement. Certains passages du texte, détaillant les contradictions de François Compaoré dans sa déposition et revenant sur le rôle joué par l’homme d’affaires Oumarou Kanazoé pour tenter de faire taire Norbert Zongo, avaient été purement et simplement supprimés. Les conclusions de la CEI y étaient beaucoup plus affirmatives et circonstanciées sur le sujet, mettant plus précisément en cause les « six principaux suspects » désignés, tous membres de la garde présidentielle. En dépit de ces nouveaux éléments, les suspects n’ont jamais été inquiétés. Marcel Kafando est décédé en décembre 2009.

La mort de Norbert Zongo il y’a 12 ans avait provoqué l’émoi dans le pays
Tchadonline.com)/n

Cyclisme: Après le Faso, les lions indomptables du vélo sont au Rwanda

L’équipe nationale ambitionne de faire tâche d’huile sur ce tour, malgré une brève préparation.

L’équipe nationale de cyclisme a quitté le Cameroun ce lundi, 08 novembre 2010, destination Rwanda. C’est pour prendre part respectivement au championnat continental de cyclisme de Kigali, qui sera suivi deux jours après, du coup d’envoi du Tour du Rwanda 2010. L’équipe nationale est composée de six coureurs: Martinien Tega, le capitaine, Raoul Mba, Tawedi, Fotsing, Tanesop et Simo Sandeau. Ils sont supervisés par le directeur technique national, Jean Philippe Duraka, qui a rejoint l’équipe alors que son séjour en France au lendemain du grand prix cycliste Chantal Biya à Yaoundé, avait laissé libre court à toute sorte d’interprétation. Certaines informations recueillies à bonne source, faisaient état de la démission du technicien français, qui réclamait six mois d’arriérés de salaire, ainsi que l’amélioration des conditions de travail. Le secrétaire général de la fédération camerounaise de cyclisme, avait dans la foulée, indiqué que tout était mis à la disposition du Dtn et qu’au moment où avait lieu cette situation, tout était réglé pour que celui-ci retrouve les lions du vélo directement au Burkina – Faso où ils s’y trouvaient dans le cadre du Tour du Faso. Chose faite puisque le Dtn avait effectivement rejoint l’équipe avec du matériel acheté en France, où il dit être allé pour un heureux évènement. Mon unique fille venait d’accoucher. J’étais grand-père pour la première fois, a-t-il expliqué avec un large sourire, lors de la sortie médiatique effectuée à Douala le week-end dernier, par la fédération camerounaise de cyclisme.

Après un début de compétition difficile, l’équipe camerounaise qui était « l’équipe à abattre » selon le Dtn, a pu se reprendre et terminer première équipe au classement par équipe du Tour du Faso. Une position que les coureurs camerounais ambitionnent de remporter également au Rwanda, malgré une préparation à la limite bâclée, puisque entre le Tour du Faso et celui du Rwanda, les lions n’ont pas eu beaucoup de temps pour effectuer une bonne préparation, mais lorsque j’étais au Burkina – Faso, j’ai laissé un programme de préparation aux cyclistes qui sont restés au pays, et ils se sont entraînés suivant ce programme, a expliqué le Dtn. Qu’à cela ne tienne, nous sommes des lions, et on fera tout pour être à la hauteur, même si on sort d’une course sur des distances plates pour la montagne assure le capitaine des lions indomptables du vélo, Martinien Téga.

Après le Tour du Rwanda, l’équipe retournera au bercail pour mettre le cap sur le Gabon quelques jours plus tard, afin de prendre part à la Tropicale Amissa Bongo. Cette compétition va frôler pour la première fois le sol camerounais, selon François Njelé, président de la fédération de cyclisme. Le premier coup de pédale sera donné à Libreville, la seconde étape se disputera à partir d’Ebolowa au Cameroun. Cette présence sur le sol camerounais, s’inscrit dans le cadre de la politique de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous région Afrique centrale, et les dirigeants voudraient que cela passe aussi par le sport, relève le président Njelé. Après la Tropicale Amissa Bongo, les cyclistes camerounais participeront au Tour du Cameroun, puis au Tour du Mali après un stage qui aura lieu dans la région de l’Extrême – Nord.


tourofrwanda.com)/n