Les nouveaux textes de la Fecafoot adoptés par l’Assemblée générale

Les principales modifications proposées dans les textes de base de la Fédération ont été adoptées samedi en présence du représentant de la FIFA

Les principales modifications proposées dans les textes de base de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) ont été adoptées samedi au cours de l’assemblée générale tenue à Yaoundé en présence Primo Corvaro, qui représentait la Federation Internationale de football Association (Fifa), des membres de la Confédération Africaine de Football (Caf) et de 93 membres sur les 102 attendus.

Les nouveaux textes à savoir le code électoral, les statuts de la Fécafoot ainsi que les statuts des ligues décentralisées rédigés par le Comité de Normalisation ont été adoptés à une forte majorité après sept heures de débats.

Des principales modifications de ces textes, l’on retient désormais qu’il n’y aura plus de cumul de deux postes au sommet et à la base à la Fecafoot, que les élus à l’instar des députés, des directeur généraux des entreprises, ne pourront pas être candidats à la présidence de la Fécafoot.

En outre, il y aura à l’avenir cinq délégués avec obligation d’avoir un représentant corps de métier par région au lieu de trois comme précédemment stipulé dans les anciens textes. Quant au comité exécutif, ses membres passent de 15 à 18 avec la possibilité pour le président élu de la Fécafoot d’y coopter six personnes non membres de l’assemblée générale. On devra y aussi retrouver au sein ce comité exécutif les femmes, les médecins, les anciens entraîneurs et anciens joueurs.

Par ailleurs, le nombre de délégués à l’assemblée générale passe à 92 au lieu de 72 proposés. «vous voyez qu’on a progressé tout en maintenant l’exigence de la rationalisation», a indiqué Joseph Owona, président du Comité de Normalisation.

Primo Corvaro, qui représentait la Fifa à ces travaux, s’est dit satisfait du travail abattu par le Comité de Normalisation et constate «qu’il n’y a pas de favoritisme particulier, je trouve très positif le travail fait par le comité de normalisation et j’en profite pour saluer la qualité des gens qui le composent; ils ont fait un travail de qualité. Pendant le déroulement de l’Assemblée générale extraordinaire, on a noté qu’il y avait du répondant en face, de la réflexion».

Après l’adoption de ces textes, il est attendu les élections dans les ligues départementales et dans les ligues régionales du 1er octobre au 5 novembre prochain, et les élections nationales du 10 au 29 novembre.

Joseph Owona (au centre), le président du Comité de normalisation de la Fecafoot
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Lions indomptables: Comment Volker Finke a été maintenu

Il aurait fallu trouver 300 millions de F pour le limogeage de l’Allemand. La Fecafoot qui vient de perdre un procès au TAS face à Javier Clemente n’a pas souhaité s’aventurer dans un autre litige

La réunion houleuse de jeudi dernier à la présidence de la République au sujet des Lions indomptables a finalement accouché d’une souris. Volker Finke, sous contrat jusqu’en mai 2015, mais qui était sur la sellette a été finalement maintenu à son poste d’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables. Les différents réseaux d’influence ne se sont pas accordés sur le nom du technicien camerounais à nommer au chevet des Lions. Mieux, pour son limogeage, il aurait fallu trouver 300 millions de Fcfa d’indemnités. Les caisses de la Fédération étant vides, pour l’instant, la Fecafoot qui vient de perdre le procès au Tribunal arbitral de sport (Tas) face à l’ancien sélectionneur des Lions Javier Clemente n’a pas souhaité s’aventurer vers un autre litige. En effet, le Tas vient de décider que la Fecafoot doit indemniser le technicien espagnol à hauteur de 200 millions de FCFA. Et pris par le temps, compte tenu de l’échéance des matches éliminatoires de la Can 2015, prévue pour le 6 septembre face à la RDC et quatre jours plus tard contre la Côte d’ivoire, la présidence de la République a demandé aux autorités en charge du football camerounais (Fecafoot et Minsep), d’accordé un sursis à Volker Finke. Du coup vendredi soir, sur les antennes de la Crtv, la liste des joueurs camerounais qui étaient bloqués depuis, a été rendu publique.

Premier enseignement de cette liste, le rapport Motazé a innocenté Volker Finke. Ceci alors que plusieurs personnes auditionnées ont demandé son départ. Seuls les joueurs et certains membres de l’encadrement technique et administratif doivent payer, pour l’instant, le naufrage des Lions au mondial brésilien. Deuxième leçon à tirer de ce premier match post mondial, l’absence de Samuel Eto’o. Le capitaine des Lions, qui est encore à la recherche d’un club, perd là la rude bataille des primes entamées avant le mondial. Trois de ses acolytes, dont l’éviction avait été demandée par le président du comité de normalisation de la Fecafoot avant le Mondial brésilien sont également absents de la liste de Finke. Il s’agit de Jean II Makoun, Achille Webo et Benoit Assou-Ekotto. Parmi les mondialistes non retenus, on peut citer les trois gardiens : Charles Itandje, Samy Ndjock et Loïc Feudjou.

De source sûre, le choix de ces derniers a été fortement influencé par l’entraîneur des gardiens Jacques Songo’o, qui aurait eu des relents de clientélisme. Moins surprenant est l’absence de Song Bilong qui est suspendu pour trois matchs. C’est tout logiquement qu’Henri Bédimo, blessé en ce moment, est absent. En revanche, l’on comprend mal pourquoi le nom d’Allan Nyom ne figure pas sur cette liste. Tout comme ceux de Dany Nounkeu et Fabrice Olinga.

Volker Finke a par contre rappelé des joueurs recalés avant le Mondial comme Guy-Roland Ndy Assembe qui devrait être le gardien N°1, Georges Mandjeck qu’on n’avait plus vu depuis le match face au Cap-Vert, le 9 septembre 2012, et Léonard Kweukeu. Les trois internationaux vont fêter leur retour dans la tanière, tandis que certains, plus jeunes, célèbreront leur entrée dans l’équipe notamment Pierre Abogo, gardien du Tonnerre de Yaoundé, âgé de 16 ans, international camerounais toute catégorie désormais. Finke a véritablement donné le ton du rajeunissement de son équipe en injectant d’autres nouveaux jeunes tels que Joseph-Fabrice Ondoa, Clinton Njie, Jean-Marie Dongou. Les 25 joueurs convoqués par Volker Finke vont entamer un stage préparatoire (à partir du 1er septembre 2014) au centre de la Caf de Mbankomo, en banlieue de Yaoundé.
Emile Zola Ndé Tchoussi

Les 25 Lions indomptables convoqués
Gardiens: Guy-Rolland Ndy Assembe (Nancy, France), Pierre-Sylvain Abogo (Tonnerre de Yaoundé), Fabrice Ondoua (FC Barcelone, Espagne).

Défenseurs: Cédric Djeugoué (Coton Sport), Nicolas Nkoulou (Marseille, France), Joël Matip (Schalke 04, Allemagne), Gaëtan Bong (Olympiakos, Grèce), Frank Bagnack (FC Barcelone, Espagne), Jérôme Guihota (Valenciennes, France), Ambroise Oyongo Bitolo (New York Red Bulls, USA).

Milieux: Eyong Enoh (Antalyaspor, Turquie), Stéphane Mbia (FC Séville, Espagne), Landry Nguemo (sans club), Raoul Loé (Osasuna, Espagne), Edgar Salli (Monaco, France), Georges Mandjeck (Kayseri Erciyesspor, Turquie), Guy-Christian Zock (Cosmos Bafia), Marc Kibong à Mbamba (Konyaspor, Turquie).

Attaquants: Eric-Maxim Choupo Moting (Schalke 04, Allemagne), Benjamin Moukandjo (Reims, France), Vincent Aboubakar (Lorient, France), Jean-Marie Dongou (FC Barcelone, Espagne), Léonard Kweuke (Caykur Rizespor, Turquie), Clinton Njie (Lyon, France), Franck Etoundi (FC Zurich, Suisse).

Réservistes : Franck Kom (ES Sahel, Tunisie), Mougang Mbassogog (Lion Blessé de Foutouni), Bana Moussa (Coton Sport), Tabekou Ouambe (Apéjes de Mfou), Brice Ekongolo Nlate (Marseille, France).

Volker Finke a été maintenu à la tête de la sélection nationale de football du Cameroun
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Lions indomptables: Volker Finke vers la sortie?

Le cas du sélectionneur de l’équipe nationale de football a fait l’objet d’une réunion tenue jeudi à la Présidence de la République

Le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, à qui manifestement Paul Biya a confié le dossier des Lions indomptables, a demandé au ministre en charge des Sports et au président du Comité de normalisation de la Fecafoot, de limoger Volker Finke, quel que soit ce que cela coûtera au contribuable camerounais. Et de nommer à sa place un sélectionneur voire un trio d’entraîneurs camerounais. En attendant donc la nomination du nouveau sélectionneur national, ce n’est pas dans la plus grande sérénité que les Lions, déjà absents des Can de 2012 et 2013, préparent leur retour en scène, notamment les éliminatoires de la CAN 2015 qui démarrent pour le Cameroun le 06 septembre. De source bien informée, il s’est d’ailleurs tenue jeudi, 21 août, à la Présidence de la République, une énième réunion de crise à ce sujet.

Si ailleurs, comme au Ghana, le sélectionneur, Kwesi Appiah, a déjà rendu publique sa liste des 24 joueurs retenus pour affronter l’Ouganda, au Cameroun les choses sont plus compliquées. Depuis le désastreux Mondial brésilien, Volker Finke, le sélectionneur du Cameroun, sous contrat jusqu’en 2015, est sur un siège éjectable. Le technicien allemand a bien dressé une liste des joueurs présélectionnés pour les matchs du 6 septembre à Lubumbashi contre la RDC et celui du 10 septembre 2014 lors de la réception de la Côte d’ivoire. Il y a une semaine, le patron technique des Lions a remis sa liste au team manager Rigobert Song Bahanag, afin qu’il la transmette à la Fecafoot, pour officialisation des convocations et publication. Selon certaines indiscrétions, Volker Finke aurait laissé sur le carreau au moins la moitié de l’équipe qui était à la Coupe du monde au Brésil. Mais, dans un pays, où malheureusement la convocation des joueurs en équipe fanion est toujours une affaire d’Etat, la liste de Finke est bloquée au niveau de la Présidence de la République.

Les règlements de la Fifa sont pourtant formels en matière de convocation des joueurs en sélection nationale. Lors des matches éliminatoires pour une compétition internationale à des dates précises, les clubs employeurs doivent être informés 14 jours avant le jour du match. Or, pour le match du 6 septembre 2014, face à la RDC, jusqu’à hier 21 aout, aucun joueur camerounais évoluant à l’étranger n’avait reçu sa convocation. Sur le site officiel de FC Lorient, par exemple, il est annoncé que les joueurs Ecuele Manga (Gabon) et Alain Traoré (Burkina-Faso), ont reçu leurs convocations pour les rencontres de la première journée de la phase de poule des éliminatoires de la Can 2015. Aucune information concernant Vincent Aboubakar, en partance pour le Fc Porto, n’allait dans ce sens. Et pour cause, la direction du club de Lorient n’a pas encore reçu de fax en provenance de la Fédération camerounais de football l’informant que l’international camerounais soit convoqué pour le match face à la RDC.

Si sur le banc de touche rien n’est clarifié, sur le plan administratif, le match se prépare tant bien que mal. Pour effectuer le déplacement pour Lubumbashi, un avion spécial sera mis à la disposition de la sélection nationale. Cette option a été choisie parce qu’il faut rapidement rallier Yaoundé au plus tôt pour jouer contre la Côte d’Ivoire. Or, avec un vol commercial, il serait difficile d’arriver dans la capitale camerounaise dans les délais pour affronter l’équipe d’Hervé Renard dans les meilleures conditions. Pour ce qui est de la préparation proprement dite, c’est au centre d’excellence de la CAF à Mbankomo que les Lions effectueront leurs entraînements.

Entre temps, la Confédération africaine de football (Caf) a déjà désigné les officiels de cette rencontre RDC-Cameroun. Les trois arbitres sont Gabonais. Eric Arnaud Otogo Castane officiera comme central. Il sera assisté de Théophile Vinga et Sylvain Alain Mouala. Le quatrième arbitre a pour nom Beranger Raymond Woungui. C’est le Togolais Zoumaro Gnofame qui sera commissaire du match.

Volker Finke: restera, restera pas?
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Fecafoot: Les malversations sont estimées à plus de 250 millions

Personnel, administrateurs, commissions et ligues, gestionnaires des sponsors et équipementiers. le comité de normalisation a décidé d’exhumer un audit réalisé en 2013

L’adage «l’enfer est moins pénible quand vous êtes nombreux» peut faire sourire aujourd’hui Abdouraman Hamadou, ancien directeur de cabinet de Iya Mohamed. Le 05 août 2014, il avait été demandé à ce proche de l’ancien président de la Fecafoot – aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui – de justifier l’utilisation de 6,5 millions de F CFA à lui transmis du temps où il était à la Fédération, sous forme de frais de mission. Le cas d’Abdourahman Ahmadou n’était que l’arbre qui cache la forêt, d’après de nouvelles informations publiées ce 11 août par le quotidien privé Le Jour.

Selon ce journal local, de nombreux autres gestionnaires indélicats ont eu à répondre ou vont devoir se justifier dans le cadre des conclusions d’un rapport d’audit réalisé à la Fecafoot en 2013 par le cabinet Bekolo and Partners. Ce rapport épingle des nombreux autres responsables pour un montant cumulé avoisinant les 250 millions de F CFA.

Cet audit, établi au 31 décembre 2012, que le président du comité de normalisation de la Fecafoot exhume aujourd’hui, à quatre mois de l’élection à la présidence de l’instance faitière du football national épingle le personnel, les administrateurs, les commissions et ligues, les gestionnaires des sponsors et équipementiers entre autres.

Dans la rubrique « Personnel » par exemple, 21 personnes sont appelés à justifier des montants allant de 80.000 F CFA à 34 millions de F FCA (au compte de Precheur, ancien Directeur technique national). Dans une autre rubrique détaillée, le rapport d’audit établi par le cabinet Bekolo and Partners pointe la gestion opaque de certains sponsors et équipementiers. Il s’agit en l’occurrence de Sacac (27,486 millions de F CFA), Orange Cameroun (13,564 millions de F CFA), MTN (87,5 millions de F CFA), Les Brasseries du Cameroun (44,391 millions de F CFA), Puma (59 millions de F CFA).


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La Fecafoot enquête sur des frais de mission confiés à Abdouraman Hamadou

Joseph Owona exige la justification de 6,5 millions de F CFA confiés à cet ancien directeur de cabinet de Iya Mohamed

Le président du comité de normalisation de la fédération camerounaise de Football (Fecafoot), Joseph Owona, a envoyé, le 05 août 2014, une «mise en demeure» à Abdouraman Hamadou, ancien directeur de cabinet sous la présidence de Iya Mohamed à la Fecafoot. En clair, Joseph Owona demande au président du club L’étoile filante de Maroua de justifier l’usage de 9,695 millions de F CFA à lui accordés pour exécuter des missions de la Fecafoot.

«Il ressort des livres comptables qu’à la clôture de l’exercice 2011, vous avez produit des justificatifs pour la somme de 3 720 824 (trois millions cent vingt mille huit cent vingt-quatre) FCFA. Il vous reste donc à justifier la somme de 6 570 179 (six millions cinq cent soixante-dix mille cent soixante-dix-neuf) FCFA. Cette somme figure en bonne et due forme dans la rubrique «avances à justifier» du personnel du rapport d’audit de Bekolo Partners – Mars 2013 (page 20)»], détaille Joseph Owona. Le président du Comité de normalisation de la Fecafoot a donné un délai, jusqu’au 13 août 2014, pour que l’ancien directeur de cabinet «régularise cette situation» sous réserve des «procédures prévues par la législation et la réglementation en vigueur en vue du recouvrement de cette somme» qui pourraient être menés. Le Pr. Joseph Owona parle également de la mise en application de «toutes les dispositions pertinentes des textes de la Fecafoot».

Le président de l’Etoile filante de Maroua a immédiatement réagi à cette mise en demeure dans une lettre datée du 06 août 2014 et enregistrée au courrier de la Fecafoot le jeudi 07 août 2014. Abdouraman Amadou se dit «surpris»] pour ce différend qu’il savait résolu. «En effet, écrit-il, 1e 11 octobre 2012, soit quinze mois après ma démission, le secrétaire Général de la FECAFOOT m’avait saisi par correspondance pour cette même question. Y faisant suite, je lui avais indiqué, par correspondance datée du même jour, avoir remis les pièces justificatives du montant réclamé au chef du Département administratif et financier de la Fecafoot. Ce denier ne l’a jamais contesté.»] En conséquence, conclut l’ancien proche de Iya Mohamed : «je marque ma disposition à déférer à toute convocation de toute juridiction compétente qu’il vous plaira de saisir. J’attire votre magistrale attention sur le fait que ces mesures que vous entendez prendre à mon encontre devront avoir pour fondement une décision de justice devenue définitive ayant établi la véracité des faits que vous alléguez.»

Le moratoire du Pr. Joseph Owona arrive à échéance le 13 août 2014. D’ici là, on saura si effectivement Abdouraman Amadou a justifié tous les frais de mission litigieux constatés par le président du comité de normalisation de la Fecafoot. Pour sa défense, Abdouraman Hamadou soutient avoir remis, au mois de mars 2011, l’ensemble des justificatifs exigés dans le cadre de l’audit des comptes de la Fecafoot.


Abdouraman Hamadou dit avoir déjà tout justifié
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La Fecafoot offre 1,6 milliards de F pour le développement du football national

Cette subvention est issue des retombées de la participation du Cameroun à la Coupe du monde de football 2014

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) va octroyer une subvention d’environ 1,615 milliard de FCFA en vue du développement du football national. La Fédération l’a indiqué le 30 juillet 2014 dans un communiqué signé par Laurence Fotso, chef du département Communication et Marketing, publié sur le site internet de la Fédération.

Cette décision est l’une des résolutions de la réunion du Comité de normalisation de la Fécafoot tenue le 22 juillet 2014. Cette somme qui sera allouée aux «clubs professionnels et amateurs dans le cadre de la Coupe du Cameroun», viendra des retombées que le Cameroun va percevoir de la Fédération internationale de football association (Fifa) pour sa participation à la dernière Coupe du monde de football qui s’est tenue au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014.

En plus des 400 millions de F CFA versés aux clubs engagés en Coupe du Cameroun, la Fécafoot compte débloquer 1,2 milliard de FCFA pour la construction de «quatre aires de jeu en gazon synthétique dans les localités de Bafia, Ngoumou, Bagangté et Ngaoundéré», informe-t-elle.

L’instance faitière du football camerounais envisage également de mettre 300 millions de Fcfa dans les travaux de construction des centres techniques dans les villes de Maroua, Bertoua, Bamenda et Kribi, soit 75 millions FCFA par localité.

Elle devra également doter la Ligue régionale de football du Sud à Ebolowa d’un siège dont le montant de la construction s’élève à 50 millions de FCFA. Ceci après avoir débloqué 27 millions de FCFA pour l’indemnisation des populations déguerpies sur le site. Quant à l’immeuble siège de la Ligue régionale du Littoral, une allocation de 65 millions de FCFA est prévue pour sa construction.

Il est à noter que cette résolution arrive quelques jours après le refus des associations de football du Cameroun de prendre part aux 32es de finale de la Coupe Cameroun sans avoir perçu tous les frais relatifs à la compétition pour l’année dernière et les trois saisons à venir, ainsi que le versement par la Fecafoot aux clubs d’un certain pourcentage des retombées de la Coupe du Monde 2014.

Après moult négociations, la Fécafoot, la Ligue et l’Association des clubs d’élite du Cameroun (Acec) sont parvenues à un accord de principe prévoyant la prise en charge par la Fécafoot de leurs revendications et la reprise des compétitions.

Joseph Owona, président du Comité de Normalisation de la Fécafoot
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Trois associations professionnelles en guerre contre la Fecafoot

Le Synafoc, l’ACEC et l’ACFAC s’opposent à la venue dans le pays de l’Italien Primo Corvaro pour superviser le processus électoral à la Fédération

Le Syndicat national des footballeurs camerounais (SYNAFOC), l’Association des clubs d’élite (ACEC) et l’Association des clubs de football amateurs (ACFAC), viennent de s’opposer formellement à la venue dans le pays de l’Italien Primo Corvaro en tant que superviseur du processus électoral à la Fédération nationale de la discipline (FECAFOOT).

Dans une déclaration publiée à l’issue d’une réunion de crise tenue dimanche dans la capitale, Yaoundé, ces associations professionnelles estiment que le délégué de la Fédération internationale de football association (FIFA) a, en juin 2013, fait montre «de son absence de neutralité manifestée lors des dernières élections annulées».

Les signataires du document s’en prennent violemment au Comité de normalisation de la FECAFOOT, qui voici quelques jours a fixé les règles devant conduire à l’élection du nouveau bureau exécutif fédéral, notamment la mise en place d’un Tribunal arbitral du football, que les protestataires estiment «contraire à l’esprit et à la lettre de la loi du 15 juillet 2011 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives au Cameroun».

Le Cameroun fut temporairement suspendu par la FIFA le 4 juillet 2013 «avec effet immédiat pour motif d’ingérence gouvernementale», consécutive à la décision des autorités de faire arrêter les opérations électorales au sein des instances départementales et régionales de la FECAFOOT où des affrontements avaient été signalés.

Ce sont pourtant les délégués issus de ces consultations rapportées que Joseph Owona voudrait ramener dans le corps électoral, toute chose rejetée par le SYNAFOC, l’ACEC et l’ACFAC, qui rappellent que les électeurs et candidats légitimes sont ceux issus des assemblées de 2009.

Il en est ainsi de l’arrivée de nouvelles associations dans le corps électoral, à laquelle ils «s’opposent avec la dernière énergie», rappelant que seules les associations des entraîneurs, des arbitres et des footballeurs pourront prendre part aux prochaines élections de la FECAFOOT.

Sur la lancée, les 3 associations exigent la publication immédiate des textes revus, corrigés et validés par la FIFA dans des délais raisonnables, afin de permettre aux différents acteurs de se préparer en connaissance de cause pour les prochaines échéances.

En rappel, le président du Comité de normalisation, Joseph Owona, annoncé la semaine dernière que son équipe passera le témoin le 2 décembre prochain au nouveau bureau exécutif, au terme d’un processus de renouvellement fixé entre le 10 et le 29 novembre 2014 et qu’il promet «à la fois démocratique et transparent».

Le Comité avait alors été mis en place, avec pour mandat de gérer les affaires courantes, de réviser les textes fédéraux et d’organiser de nouvelles élections.

Les présidents du Synafoc, de l’ACEC et de l’ACFAC ont signé une déclaration commune dimanche
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La Fecafoot accorde une subvention de 400 millions de F pour la Coupe du Cameroun

Issue de la prime de participation des Lions indomptables au Mondial, elle sera reversée aux clubs professionnels et amateurs

D’après un communiqué signé du président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) jeudi, les clubs professionnels et amateurs engagés dans la Coupe du Cameroun percevront une subvention de 400 millions de F CFA. Cet argent, a expliqué le Professeur Joseph Owona, sera reversé sur quatre saisons à raison de 100 millions de FCFA par an.

La Fecafoot indique que cet argent est issu de la prime de participation que la FIFA a versé au Cameroun pour sa participation eu Mondial 2014 qu s’est déroulé récemment au Brésil. Les 400 millions de F CFA prendront en compte les éditions de Coupe du Cameroun de football sur les éditions 2013, 2014, 2015 et 2016. Dans le détail, chaque année, 75 millions de F CFA seront repartis aux clubs engagés pour les phases éliminatoires (32e de finales aux demi-finales) et 25 millions de F CFA pour la finale, a précisé le professeur Joseph Owona.


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La Fecafoot lève la suspension de cinq clubs

Authentic Fc, Bandjoun Fc, Eugène Ekeke academy, Oryx et Jeunesse de Bonamoussadi ont été réhabilités le 22 juillet, après les sanctions de décembre 2013

Le patron du football camerounais a annoncé hier, au cours d’un point de presse, la levée de la suspension de cinq clubs de la région du Littoral qui avaient été suspendus en décembre 2013. Il s’agit de: Authentic Fc, Bandjoun Fc, Eugène Ekeke academy, Oryx et Jeunesse de Bonamoussadi. Toutefois Joseph Owona a tenu à préciser que si les clubs sont réhabilités, ce n’est pas le cas des présidents des dits clubs. Au mois de décembre 2013 ils avaient tous été suspendus pour cinq ans par les juges de la Ligue régionale de toute activité organisée par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

En rappel, ces cinq clubs avaient été suspendus parce qu’ils accusaient le comité régional de normalisation du Littoral d’orchestrer des tripatouillages pour favoriser certains clubs. Le ton de la fronde avait été donné à l’issue de la 13ème et avant-dernière journée. Les clubs contestataires exigeaient que tous les matches soient homologués avant la programmation de la 14ème journée. Et que la programmation de cette ultime journée devrait se faire de manière à ce que les clubs ayant des intérêts de positionnement se rencontrent le même jour et à la même heure.

Le mardi 25 novembre 2013, les dirigeants de ces clubs contestataires avaient saisi le délégué régional des Sports et de l’Education physique du Littoral pour annoncer le boycott de la dernière journée si leurs exigences n’étaient pas pris en compte. Le vendredi 29 novembre, statuant sur cette ultime journée, la commission régionale d’homologation, en application des textes, avait eu la main très lourde pour les absents. «Les clubs Authentic Fc, Bandjoun Fc, Eugène Ekeke academy, Jeunesse Fc et Oryx avaient été déclarés forfait général. Ils avaient été ensuite rétrogradés de deux divisions et obligés à payer chacun une amende de 250.000 F CFA. En outre, les présidents de ces clubs étaient suspendus chacun pour cinq ans de toute activité organisée par la Fécafoot», indiquait le procès-verbal rendu par les juges de la Ligue régionale. La bande à Eugène Ekeké qui lorgne le poste de président de la Fecafoot devra encore attendre.

Les clubs réhabilités par la Fecafoot avaient été suspendus en décembre 2013
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Fecafoot: Le comité de normalisation achève sa mission le 02 décembre

Joseph Owona, le président dudit comité, a déroulé le processus électoral de la Fecafoot lors d’un point de presse mardi à son siège à Tsinga

Réuni hier à son siège à Yaoundé, le Comité de normalisation s’est approprié les projets des statuts et le code électoral de la Fecafoot validé par la Fifa. Pendant le point de presse du président du comité de normalisation Joseph Owona, qui était accompagné d’un membre Adolphe Minkoa She, l’on aura surtout pris connaissance du calendrier du processus électoral de la Fecafoot et des ligues décentralisées. La passation de pouvoir aura lieu le 02 décembre 2014, si jamais le processus électoral arrive à son terme. Officiellement, le mandat du comité de normalisation arrive à son terme le 30 novembre prochain. L’équipe de Joseph Owona prendra cependant deux jours supplémentaires pour assurer le passage du témoin au nouveau bureau exécutif, élu au scrutin uninominal prévu dans l’intervalle du 10 au 29 novembre 2014.

Du 23 juillet au 25 juillet, l’on procédera au tirage des projets de textes validés par la Fifa et le Comité de normalisation de la Fecafoot ; Du 28 au 31 juillet 2014: mise à la disposition des projets de textes aux membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot et aux membres des assemblées des Ligues décentralisées ; du 4 au 7 août 2014, nomination des commissions électorales régionales et départementales ; du 8 au 13 août 2014, installation des commissions électorales régionales et départementales et séminaires d’imprégnation de leurs membres aux textes la Fecafoot ; la convocation de l’Assemblée générale de la Fecafoot par le président du Comité de normalisation en vue de l’adoption des statuts et du code électoral de la Fecafoot. Une assemblée générale qui passera de 110 électeurs à 72. Selon Joseph Owona, l’effectif du comité exécutif sera également réduit: il passera de 30 membres à 15. Quant au futur président de la Fecafoot, il devra entres autres recommandations, avoir l’obligation de résider à Yaoundé.

Par ailleurs, le 18 août 2014 en principe, on devrait procéder à la convocation des assemblées des Ligues régionales et départementales par le président du Comité de normalisation de la Fecafoot en vue de l’adoption des statuts de ces ligues ; le 23 août 2014, ce sera au tour de l’Assemblée générale de la Fecafoot en vue de l’adoption des statuts et du code électoral de la Fecafoot. Le 24 août 2014 sera une journée houleuse pour les membres du comité de normalisation. Lors d’une réunion ce jour-là, le comité de normalisation de la Fecafoot devra statuer en vue de l’adoption de certains textes: Le code d’Ethique de la Fecafoot, Le code disciplinaire de la Fecafoot, Le code de bonne conduite de la Fecafoot et Le règlement du tribunal arbitral de football de la Fecafoot. Du 1er au 30 septembre 2014, adoption de leurs statuts par chacune des assemblées des Ligues régionales et départementales, suivi de leur dissolution ; du 1er octobre au 05 novembre 2014 : élection dans les ligues départementales et dans les ligues régionales et du 10 au 29 novembre 2014 élection à la Fecafoot.

Le renouvellement se fera donc depuis ces ligues d’où sont parties les guéguerres observées lors des précédentes élections, et qui ont conduit à la crise qui a entrainé la suspension du Cameroun. «Le processus électoral a été parfaitement démocratisé, et il sera transparent. Les urnes seront transparentes», a tenu à rassurer Joseph Owona, le président du Comité de normalisation.

Pr. Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fecafoot
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Des interrogations autour de l’avenir de Volker Finke

L’actuel sélectionneur du Cameroun a rappelé à Yaoundé que son contrat s’achève en mai 2015 au moment où une enquête est en cours sur les causes de la débâcle de l’équipe au Brésil

A la question de savoir quel sort est réservé à Volker Finke, après ce Mondial calamiteux, le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football, Joseph Owona, joint au téléphone, s’est montré peu disert : « Il faut attendre les conclusions de l’enquête demandée par le Chef de l’Etat. Il est assez précoce de parler maintenant de Volker Finke. C’est seulement à la fin de cette enquête que l’on pourra se prononcer». Or de toute évidence, le cas Finke préoccupe au plus haut point.

Interrogé dimanche dernier sur la question par Serge Fouasgue, sur les antennes de la Crtv, Volker Finke, très serein, a répondu : « Je ne me pose pas la question, je suis en poste. Mon contrat avec la Fédération court jusqu’en mai 2015. Cette équipe a de l’avenir, elle a un vrai potentiel, elle a des jeunes qui sont là, il y a quelque chose de vraiment intéressant à faire. Mais, il y a un gros problème d’organisation et de management. Pour que je continue à travailler, il faut que certaines habitudes changent».

Si l’ancien entraîneur de Fribourg souhaite continuer l’aventure avec les Lions, sa position risque d’être fragilisée par un fiasco qui rappelle celui du Mondial-2010. Paul le Guen n’avait alors pas survécu à la déroute et avait dû céder sa place à Xavier Clemente, qui lui même a été remplacé par Denis Lavagne. Ce dernier, après la défaite des Lions à Praia, face au Cap-Vert (0-2) en septembre 2012, a été remplacé par Jean Paul Akono. Le sélectionneur camerounais, dans des circonstances assez troubles, cédera son banc à Volker Finke. Nul besoin d’être un spécialiste du football pour comprendre qu’un des gros problèmes des Lions est dû à l’instabilité chronique observée à la tête de la sélection. A la fin de chaque campagne désastreuse de la sélection fanion, Samuel Eto’o, qui sait mieux que quiconque comment on fait pour construire une équipe cohérente, a toujours milité pour le maintien du technicien en poste. Joint au téléphone, Stéphane Mbia, l’un des joueurs qui a peu de choses à se reprocher dans le cadre de la prestation du Cameroun au Mondial brésilien, indique fort justement : «Il faut que l’on maintienne Volker Finke. Il est l’homme de la situation. Il est assez outillé pour reconstruire les Lions».

Bouc émissaire
Et pourtant, au Brésil, où le Cameroun s’est classé dernier, l’échec retentissant de la stratégie de son sélectionneur pose inévitablement la question du maintien ou pas de Volker Finke à la tête des Lions. Dès le premier match face au Mexique, qui jouait avec cinq milieux, il a été surpris et n’a pas pu ou su répondre à ce défi tactique. Durant les deux semaines de stages en Autriche, on a eu de la peine à comprendre son projet de jeu, tâtonnant notamment dans le choix de sa charnière centrale. Sur le plan psychologique, on croyait le technicien allemand rigoureux. Il indique aujourd’hui qu’il s’est laissé influencer dans le choix de certains joueurs blessés.

Resté au Brésil après le dernier match des Lions, pour, indiquait-il, suivre certaines rencontres, le technicien allemand, assez courageux, a regagné Yaoundé la semaine dernière. De sources bien informées, il est passé la semaine dernière devant la commission d’enquête logée au secrétariat des services du Premier ministre. Si presque rien n’a filtré de son audition, il est apparu néanmoins que Volker Finke ne souhaite plus voir certains joueurs dans la tanière. Les noms qui reviennent le plus comme boucs émissaires sont: Samuel Eto’o, Jean II Makoun, Achille Webo, Song Bilong, Enoh Ewong, Landry Nguemo et Assou Ekotto.

Pour les éliminatoires de la Can «Maroc 2015» qui débutent en septembre par deux matches compliqués face à la Rdc (6 septembre) et la Côte d’ivoire (10 septembre), Volker Finke a émis le v ux de se passer de ces joueurs. Selon lui, s’il dit être à la recherche d’un grand gardien, la future équipe du Cameroun doit être construite autour des joueurs comme Nicolas Nkoulou, Stéphane Mbia, Joël Matip, Choupo-Moting et Benjamin Moukandjo dont il souhaite en faire le vice-capitaine. Les autorités en charge du football camerounais lui accorderont-elles une seconde chance ?

Volker Finke
thefa.com)/n

L’ACFAC plaide pour la réhabilitation des clubs suspendus par la Fecafoot

L’association des clubs amateurs a émis cette doléance lors de son assemblée générale extraordinaire tenue samedi dernier à Yaoundé

La salle de conférence du Mansel hôtel à Yaoundé était comble samedi dernier. L’association des clubs amateurs du Cameroun tenait son assemblée générale extraordinaire. Il ressort de ces assisses que les championnats de football amateur du Cameroun sont menacés. Les clubs amateurs sont prêts à lancer dans les prochaines semaines un mot d’ordre de boycott général, sur toute l’étendue du territoire national. L’une de leur principale revendication : la réhabilitation de la dizaine de clubs amateurs suspendus par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dans les régions du Littoral et de l’Extrême-Nord, depuis plusieurs mois.

A la fin des travaux, Joseph Antoine Bell, un des invités de cette association, a, avec, le sens critique qui le caractérise, indiqué ce que peut apporter cette association dans le microcosme du football camerounais : « Qu’est-ce qu’ils font en bien ? Ce n’est ni bien, ni mauvais. Dans tous les cas, c’est normal. Ce sont des associations qui vivent ensemble, qui traversent les mêmes difficultés et qui se retrouvent. C’est exactement comme tous ces dirigeants de football qui sont tout le temps choqués, apeurés, lorsqu’ils apprennent que leurs joueurs se réunissent. Or, il n’y a rien de plus normal que des joueurs qui se réunissent. On devrait se réjouir de ce genre d’initiatives. Puisque ça veut dire qu’ils vont parler de la manière d’aller de l’avant. Et eux, si on leur dit : félicitations, c’est simplement parce que jusque-là, nous Camerounais avons généralement été consommateurs et non acteurs. Les clubs sont en réalité les acteurs du football, mais ils n’ont jamais joué ce rôle d’acteurs et ils se sont laisser manipulés par des individus venus de nulle part, et qui leur imposent des choses inadmissibles. Quand on apprend que 15 clubs sont exclus à l’Extrême-Nord, on se demande à quoi on joue ? Quand on apprend que des clubs sont mis à l’écart dans le Littoral, on se demande quelle est donc la pertinence d’avoir une Fédération? La Fédération, tout le monde connait l’explication du mot : c’est de se mettre ensemble. Alors, lorsqu’on exclut des membres de cette Fédération, c’est pour rester avec qui ? »

Pour Henri Claude Mballa Ongolo, le président de l’Association des clubs de football amateur (Acfac) : « Il faudrait qu’on comprenne que dorénavant, la Fécafoot, c’est d’abord les clubs », a-t-il indiqué avant de marteler : « On n’a pas besoin de rappeler la situation dans laquelle se trouve notre football aujourd’hui. Et malgré toutes les thérapies qui ont été appliquées jusqu’ici, on se rend bien compte que nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Rendez-vous compte qu’une association comme la nôtre a toujours été ignorée au moment des consultations et des prises de décisions dans notre football. Des gens se sont toujours opposés à la naissance de notre mouvement. Cette association a pris le temps qu’elle a pris pour naître, mais aujourd’hui nous nous réjouissons de ce que nous pouvons, les 10 régions réunies, nous concerter au sujet des questions relatives à l’organisation du football amateur. L’objectif étant d’aider notre football à sortir de la situation dans laquelle il se trouve ».

Henri Claude Mballa Ongolo, président de l’Acfac
Journalducameroun.com / Emile Zola Nde Tchoussi)/n

La FIFA donne son quitus pour deux textes de la Fecafoot

L’instance faitière du football a avalisé le projet de Statuts de la Fédération et le projet de Code électoral, textes proposés par le comité de normisation

C’est à travers un communiqué signé du président du Comité de normalisation que l’information a été rendue publique. « Le président du Comité de normalisation de la Fécafoot, le Professeur Joseph Owona a l’honneur et le plaisir d’annoncer à la communauté sportive nationale et internationale la validation définitive par la Fifa, instance faîtière du football mondial, de deux des neufs (09) textes soumis à son examen le 29 novembre 2013. Il s’agit notamment : du projet de Statuts de la Fécafoot et du projet de Code électoral », a communiqué la Fécafoot, jeudi 10 juillet 2014.

A travers le site officiel de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’on apprend donc que ces Statuts et Code électoral ainsi validés par la Fifa sont destinés à être soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot. Les sept autres textes soumis à la Fifa, et qui n’ont pas encore été approuvés par l’instance faitière du football mondial « ne seront pas soumis à l’approbation de l’Assemblée générale sus-évoquée », mais « seront, aux dires de la Fifa, très prochainement finalisés (.). Une prochaine réunion du Comité de normalisation déterminera les modalités de vulgarisation de ces projets de textes fondamentaux et, l’adoption d’un calendrier de la suite des opérations, en concertation avec toutes les parties intéressées de la grande famille du football camerounais, conformément au calendrier de notre mandat », ajoute le communiqué.

Telle est la teneur du communiqué rendu public le 10 juillet par Joseph Owona, le Président du Comité de Normalisation qui dit implicitement que la validation des textes susmentionnés est récente et entend donc désormais convoquer une réunion du Comité de normalisation pour arrêter un chronogramme pour les prochaines élections.

Le communiqué de Joseph Owona intervient seulement maintenant alors que, a priori, la validation des textes susmentionnés remonte au 21 mars dernier, soit 10 jours avant le terme du mandat initial du Comité de normalisation. Pourquoi n’avoir pas rendu public cette information à ce moment-là ? Joint au téléphone, le Pr Joseph Owona indique que les textes, plus de 500 articles, ont été envoyés à la Fifa le 29 novembre 2013. Et que la première lettre du 21 mars de la Fifa était une première monture de certains statuts et que la validation des sept autres textes sera faite incessamment.

Sidiki Tombi à Roko, le secrétaire général du Comité de normalisation, également joint au téléphone, a apporté d’autres précisions : « C’est seulement jeudi dernier, 10 juillet que la Fifa a validé, en partie, les statuts et le code électoral de la Fecafoot. Après sa lettre du 21 mars, la Fifa s’est rendu compte qu’il y avait encore des coquilles et qu’il fallait effectuer certains toilettages. Ça prend du temps, parce qu’il faut à chaque fois que la cellule juridique de la Fifa revisite et approuve les textes».

Pr. Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fecafoot
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La délégation camerounaise au Mondial comprenait 73 personnes (officiel)

Adoum Garoua a donné sa version des faits aux parlementaires vendredi dernier, sur les rumeurs qui ont rythmé le parcours des Lions au Brésil

Lors de la séance des questions orales des députés aux membres du gouvernement le 04 juillet dernier, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Adoum Garoua, a dû s’expliquer sur de nombreux excès de la délégation camerounaise au Brésil, décriés par les médias. Notamment le caractère pléthorique de la délégation camerounaise (avec des cadres accompagnés de petites amies, des présidents de délégations régionales sportives, etc. comme avait eu à l’écrire certains journaux et même le quotidien gouvernemental).

«S’agissant de la délégation qu’on disait pléthorique, nous avons eu 50 personnes dans la délégation sportive (les joueurs avec leurs entraineurs et le président du Comité de normalisation) et 23 dans la délégation officielle, composée des représentants des hauts commis de l’Etat que vous connaissez. Notamment de la présidence de la République, du Sénat, de l’Assemblée nationale, de certains ministères techniques, comme des Finances, du Sport y compris ceux de la délégation de la sûreté nationale. Pour la Fecafoot, elle avait le droit de composer sa délégation en fonction de ses budgets. Peut-être il y aurait eu confusion », a-t-il laissé entendre.

Concernant le refus pour les joueurs de prendre le drapeau national à Yaoundé, le ministre a déclaré: «Je voudrais dire au sujet des problèmes du drapeau et autres que le chef de l’Etat en personne a commis une enquête. Je ne voudrais pas anticiper ici sur le résultat». Le ministre des Sports n’a pas toutefois révélé le montant des dépenses engagées au Brésil sous le prétexte que le billeteur (caissier) n’aurait pas encore fait ses comptes.

Le ministre a juste expliqué que le ministère s’est occupé des primes des joueurs, de leur hébergement, de leur transport, de leur nutrition, de leur santé et de la mise à leur disposition des infrastructures sportives. La Fecafoot quant à elle, a-t-il affirmé, avait sa gestion avec son budget dont elle pouvait disposer à sa guise vu que: « Nous n’avons pas le droit d’aller contrôler ce que la FIFA donne aux fédérations ».

Adoum Garoua a également dit aux députés qu’il s’est rendu au Brésil à titre de «chef de délégation», qu’il entretient de bons rapports avec d’anciens Lions comme Joseph Owona, et qu’il n’a par ailleurs jamais eu de «prise de bec» avec Joseph Owona, le président du comité de normalisation. Adoum Garoua a rappelé que ce dernier a jusqu’au 31 novembre 2014 pour organiser les élections générales de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Adoum Garoua, le ministre des Sports et de l’Education physique
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Matches truqués des Lions au Mondial: Wilson Raj Perumal dément

Le parieur singapourien, que le journal allemand Der Spiegel a cité pour illustrer le truquage du match Cameroun-Croatie, ne reconnait pas les propos à lui attribués

Le magazine allemand «Der Spiegel» affirme que le match Cameroun-Croatie de la Coupe du monde 2014 a été truqué sur la foi de révélations d’un informateur. Lequel assure n’avoir rien dit. «Contrairement aux révélations publiées par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel et reprises dans le monde entier, je n’ai pas prédit le résultat du match Cameroun-Croatie du 18 juin 2014». Wilson Raj Perumal est catégorique: «Je n’accepterai pas que mes déclarations soient manipulées au détriment des autres».

Lundi, le magazine allemand publiait un article faisant état de soupçon de corruption sur le match Cameroun-Croatie du premier tour du mondial brésilien, perdu par les Africains 0-4. Der Spiegel racontait que Perumal, Singapourien de 49 ans, impliqué dans de nombreuses affaires de manipulation de matchs, lui avait prédit lors d’un chat sur Facebook quelques heures avant le match, que la Croatie l’emporterait 4-0 et qu’un carton rouge serait distribué en première mi-temps. Prédictions qui se sont révélées exactes.

Perumal affirme, aujourd’hui que «le chat sur Facebook avec le journaliste du Spiegel a eu lieu le 21 juin», soit trois jours après le match en question. «A aucun moment, je n’ai parlé de quatre buts ou d’un carton rouge», affirme-t-il. Avant de rajouter: «A aucun moment, je n’ai été averti par le journaliste du Spiegel que notre chat serait matière à article.»

Détenu dans un lieu secret en Hongrie où il peut regarder à la télé «tous les matchs» de la Coupe du monde, Perumal attend de témoigner dans un procès de paris truqués. Dans son communiqué publié en ligne, l’homme certifie avoir «tourné la page» de la corruption et «souhaite mettre son expérience au service du combat contre les fléau des matchs truqués». Bizarrement, il s’excuse auprès de la fédération camerounaise de football et des supporteurs de l’équipe nationale pour les avoir «blessés» sans le vouloir. Der Spiegel n’a pas encore réagi au communiqué de Perumal, ni la FIFA, ni la Fecafoot qui a initié une enquête à ce sujet.

Le Singapourien Wilson Raj Perumal, condamné pour matches truqués lors de son procès au tribunal de Rovaniemi en Finlande, le 22 juin 2011
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Joseph Antoine Bell: « Il est facile de tirer sur une ambulance »

L’ancien international camerounais ne croit pas aux accusations de Der Spiegel sur les soupçons de trucage des matches des Lions indomptables au Mondial

L’ex-international de foot camerounais Joseph Antoine Bell, connu pour son franc-parler, a estimé mardi qu’il est « idiot » de soupçonner l’équipe de football camerounaise d’avoir fraudé pour perdre ses matches du mondial brésilien, dans un entretien avec l’AF.

A la question de savoir ce qu’il pensait des allégations de trucage des matches du Cameroun, comme l’a affirmé le journal allemand Der Spiegel, Joseph Antoine Bell a répondu: « c’est idiot. Je ne vois pas quelqu’un de normal qui aurait eu envie de corrompre cette équipe (du Cameroun) ».
« Je ne crois pas qu’on soit tenté de corrompre une équipe qui va perdre », a-t-il renchéri, soulignant qu’il est « facile de tirer sur une ambulance », en référence à la piètre prestation du Cameroun qui a perdu ses trois matches de poule.

« Un journal sérieux ne dit pas qu’il y a des soupçons de corruption, il dit qu’il a des preuves », a-t-il ajouté, invitant les Allemands « à investiguer pour savoir comment ils ont battu les Algériens » en quarts de finale lundi.

La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête sur « des allégations de fraude » de matches de son équipe au Mondial-2014. La Fécafoot « a demandé à son comité d’éthique d’enquêter » sur des « allégations de fraude lors des trois matches du premier tour du Mondial, notamment Cameroun-Croatie, et l’existence de sept brebis galeuses dans l’équipe des « Lions Indomptables ».

Le communiqué publié sur le site de la Fédération cite Der Spiegel qui a évoqué un arrangement sur le résultat de Croatie-Cameroun (4-0) pour des paris truqués, ainsi que des mises sur une exclusion d’un joueur en première période. Le Camerounais Alex Song avait été exclu pour un coup de coude à Mario Mandzukic.

« La Fécafoot n’est pas plus normale que ceux qui l’accusent. Elle est si anormale que lorsqu’on parle de corruption, elle pense uniquement aux joueurs, sans se sentir concernée. C’est une fédération qui n’en est pas une », a fustigé Joseph Antoine Bell.

Le Cameroun a perdu ses trois matches du Groupe A, contre le Mexique (1-0), la Croatie et le Brésil (4-1) et a été éliminé au premier tour.
Le président camerounais, Paul Biya, a prescrit à son gouvernement l’ouverture d’une enquête sur les raisons de cette mauvais prestation sportive.

Joseph Antoine Bell
rti.ci)/n

La Fecafoot enquête sur les «sept brebis galeuses» parmi les Lions

La Fédération camerounaise de football a instruit son comité d’éthique d’enquêter sur les allégations du journal Allemand Der Spiegel faisant état d’un éventuel truquage du match Cameroun-Croatie

La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a publié un communiqué hier à travers lequel elle explique que l’existence «de sept brebis galeuses (seven bad apples tel que rédigé par Der Spiegel )» dans l’équipe nationale de football du Cameroun ne reflète pas les valeurs et les principes qu’elle défend. Ainsi que, poursuit la fédération, le code de conduite de la FIFA et la morale publique.

La Fecafoot réagit ainsi suite à un article publié par le journal allemand Der Spiegel dans son édition du 27 juin 2014 sur des soupçons de corruption concernant des footballeurs camerounais lors de la rencontre ayant opposé les Lions indomptables à la sélection croate le 18 juin dernier au Brésil. Rencontre soldée par une sévère défaite du Cameroun (0-4).

Le journaliste allemand Rafael Buschmann du Spiegel Sports citait dans son article une célébrité des paris footballistiques Wilson Raj Perumal, de Singapour. À quelques heures du match qui a été joué à l’Arena Amazonia de Manaüs le 18 juin, ce dernier aurait livré des détails étonnants de la rencontre au journal Allemand: la défaite camerounaise par un score de 4-0 et l’expulsion d’un joueur dans la première mi-temps (Alexandre Song à la 40ème minute). La rencontre a effectivement tourné telle quelle. Le parieur a confié par la suite que le match a été acheté auprès de «sept brebis galeuses» dans l’équipe du Cameroun. On peut toutefois s’étonner du fait que Der Spiegel ait livré cette information le 27 juin 2014, près de 10 jours après la rencontre litigieuse en question.

«Bien que n’ayant pas encore été saisie par la FIFA», le président du Comité de normalisation de la Fecafoot, Joseph Owona, dit avoir instruit le Comité d’éthique de la Fédération de mener une enquête autour de ces accusations «dans les plus brefs délais». Pour se désolidariser de ces allégations de Der Spiegel, la Fecafoot rappelle qu’en 55 ans d’existence, elle n’a jamais été sanctionnée ou pris au fait dans une quelconque affaire de fraude. Pour le cas des lions indomptables qui ont lamentablement échoué dans les autres rencontres jouées à la Coupe du monde 2014 (0-1 face au Mexique et 1-4 face au Brésil), la Fédération assure qu’elle mettra en uvre «tous les moyens» pour vérifier ces «suppositions».

L’aventure des Lions indomptables au Brésil continue de susciter des remous. Le 25 juin dernier déjà, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a instruit le Premier ministre de mener une enquête dans un délai d’un mois sur les causes de la récente débâcle des Lions au mondial brésilien. En espérant que les enquêtes qui se multiplient autour de l’équipe fanion permettront de mieux voir dans les problèmes de l’équipe nationale du Cameroun. Elle n’a plus rien gagné depuis 2002, se contentant à l’occasion d’animer la rubrique «faits divers» des médias.

En 55 ans d’existence, la Fecafoot dit n’avoir jamais été suspectée de fraude
fecafoot-officiel.com)/n

Joseph Owona: c ur de lion, langue de vipère

Dès qu’on l’a nommé au poste du Comité provisoire de normalisation, l’agrégé s’est tout de suite pris pour un ministre. Ministre du football

Joseph Owona est un grand prof de droit. Il est agrégé. Dans son esprit, c’est sans doute ce qui se fait de mieux en droit constitutionnel dans ce pays. Une sommité. C’est à ce Duverger national qu’on a confié la réécriture des textes de la Fecafoot voici près d’un an. Un petit travail que n’importe quel licencié ou n’importe quel homme de bon sens aurait achevé en quelques heures. Le grand prof a mis huit mois. Huit longs mois et il a même eu besoin d’une rallonge. Il était pourtant bien entouré de gens qui ne sont pas étrangers au football. Mais il semble que l’agrégé n’écoute personne. C’est lui le président du Comité provisoire de normalisation, un machin créé pour suppléer la Fecafoot. On ne sait pas qui a eu l’idée d’aller tirer Owona de sa retraite pour le remettre en scelle. Dès qu’on l’a nommé à ce poste, il s’est tout de suite pris pour un ministre. Ministre du football.

Cela lui a rappelé les bons moments d’antan lui qui a occupé une bonne demi†douzaine de postes ministériels. On l’a vu à l’ uvre à la Fonction publique, à la Santé, à l’Éducation, au Sport, au Contrôle supérieur de l’Etat. Partout, il a montré un réel appétit de pouvoir et d’argent. Écrasant les collaborateurs qui osaient lever la tête. Au poste de Secrétaire général de la Présidence de la République, il s’est pris pour un président bis. Il y a régenté la République et on lui a prêté des propos venimeux contre le Président Biya qui l’a pourtant nommé. Ses confidences au journaliste Ndzana Seme ont laissé sans voix nombre de citoyens. Owona ne se gênait pas pour canarder son patron.

Owona a toujours été comme cela, un sanguin. Du temps où il enseignait (plutôt bien) le droit aux étudiants de l’Université de Yaoundé, il avait déjà cette fameuse langue de vipère. Il lui est même arrivé de se quereller avec des étudiants et des étudiantes alors qu’il était déjà chancelier de l’Université. On raconte même qu’une étudiante insolente ou téméraire a fait voler en éclats les vitres de sa voiture. Owona grand prof a gardé ses nerfs à fleur de peau. Et on lui prête des velléités de régler les problèmes d’homme à homme, avec les coups de poing. Quand il était ministre de l’Éducation nationale, j’ai pu apprécier sa propension à faire le coup de poing. L’homme n’aime pas la critique. Il la considère comme une intolérable remise en question de son immense savoir. Dès qu’on ose le contester, il devient fou. Ainsi on l’a vu débarquer à la télé avec une valise pleine de diplômes! Si ce n’est pas de la folie cela. Le ridicule, heureusement, a cessé de tuer dans notre pays. L’esprit humain est un grand mystère. On ne comprendra jamais comment Owona grand intellectuel peut se laisser aller à des comportements primaires comme la violence physique ou le tribalisme de bas étage. On lui a prêté un rôle dans la résurgence des conflits tribaux lors du retour à la démocratie. Bardé de diplômes, Joseph Owona est aussi un personnage controversé dans sa gestion des affaires publiques.

Les personnes les plus gentilles avec lui le qualifient d’apprenti dictateur. Les membres du Comité de normalisation découvrent le management façon Owona. Ils n’ont rien à dire et certains s’en plaignent ouvertement. Ce qui n’empêche pas le prof de dormir. Et de croire à nouveau à son étoile. Il ne traite qu’avec la Présidence de la République ignorant superbement le ministre des Sports. Ce dernier n’apprécie que très modérément un tel manque de considération. On apprend qu’au Brésil, les deux hommes ne se cachent plus pour montrer leur inimitié. A cause de l’argent.

On parle de 3 milliards de francs Cfa. Moukandjo et Assou Ekotto n’ont pas mis long à copier ce bel exemple. «Grand jo» doit rêver d’un retour aux affaires. Par ces temps de remaniement ministériel toujours attendu chacun voit midi à sa porte. Pour l’instant, le grand prof se contente d’un peu d’argent de poche venant de la Coupe du monde brésilienne. A 70 ans, le lion de Mvengue n’a rien perdu de son appétit d’antan. Ni sa propension à engager toutes sortes de batailles. Au point qu’on oublie qu’il fut un temps Directeur de l’Institut des relations internationales du Cameroun. Owona diplomate? C’est le mariage de la carpe et du lapin.

Pr. Joseph Owona
Journal Intégration)/n

La Fecafoot se prononce sur l’attitude des Lions contre la Croatie

Dans un communiqué publié ce jour, la Fédération camerounaise de Football a condamné la violence manifestée par certains joueurs

« Les récents actes de violence perpétrés par des joueurs camerounais lors du match contre la Croatie ne reflètent pas les valeurs de fair play et de respect promus par notre Fédération », a indiqué la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), ce vendredi.

Dans un communiqué, la Fecafoot condamne avec énergie, les récents actes de violence perpétrés par les Lions Indomptables du Cameroun sur leurs adversaires et leurs coéquipiers lors du match contre la Croatie, mercredi dernier. Elle soutient que ces actes ne reflètent pas les valeurs de fair play et de respect que promeuvent son personnel et l’équipe nationale.

Citant le sélectionneur des Lions Indomptables, Volker Finke, lors de sa conférence de presse d’après match, la Fecafoot invite l’équipe nationale à rester concentrée sur son dernier match, lundi prochain, contre le Brésil.

Les organes internes de la Fédération vont entendre et juger les joueurs auteurs de ces actes et comportements et leur infliger des sanctions, le cas échéant, conclut le communiqué.

On se souvient qu’à l’issue de la rencontre contre la Croatie, non seulement le Cameroun s’est fait battre sur le score de 4 buts à 0, mais Alexandre Song, sans raison apparente, avait assené un coup de coude dans le dos du joueur croate, Mandzukic. Ce geste anti-jeu a été sévèrement sanctionné par l’arbitre qui l’a expulsé à la 39emn et amené les Lions à finir la partie à 10 contre 11. En outre, une vive altercation a éclaté au cours du même match entre les Lions Benoît Assou Ekotto et Benjamin Moukanjo qui en sont venus aux mains au stade.


Samuel Eto’o: «Nous sollicitons l’entregent du gouvernement»

Interrogé dans un média camerounais sur le problème des primes, le capitaine des Lions indomptables accuse la Fecafoot

Dans un entretien publié ce mardi 27 mai 2014 par le quotidien privé camerounais Le Jour, et présenté comme une « exclusivité », même si elle a été réalisée avant le match amical d’hier face à la Macédoine et qu’elle s’apparente par ailleurs à une interview publiée par le site mboafootball le week-end, le capitaine des Lions indomptables revient sur la question des primes qui diviserait les joueurs et la fédération camerounaise de Football (Fecafoot).

« Pour moi et mes coéquipiers, l’équipe nationale n’est pas une question d’argent. Nous sommes même pour la plupart d’entre nous prêts à faire don de nos primes aux associations caritatives », prétend Samuel Eto’o qui assure que : « Notre préoccupation concerne la manière dont les dirigeants de la Fecafoot (Fédératiion camerounaise de football, ndlr) gèrent les ressources financières de notre football ».

De nombreux journaux ont révélé, ces derniers jours, qu’un problème de primes règnerait au sein des Lions indomptables en stage de préparation en Autriche avant le mondial brésilien. Les coéquipiers de Samuel Eto’o auraient exigé une prime de 150 millions de F CFA pour chaque joueur, 30 millions de primes de victoires au premier tour, la prise en charge complète de trois membres des familles de chaque joueur, etc. Sur les deux premiers points, le capitaine des Lions indomptables a botté en touche estimant que ce sont des informations qui visent « à déstabiliser le groupe ». Sur la question de la prise en charge des familles des joueurs, Eto’o s’est voulu plus disert : « Si les responsables de la Fecafoot se permettent d’amener au Brésil leurs familles, leurs petites amies, leurs chauffeurs et leurs chefs de village, pourquoi pas les membres des familles des joueurs qui sont les premiers acteurs ? »

«L’argent des joueurs»
Un problème existe effectivement si on suit les autres éléments fournis par le capitaine des Lions, qui n’a pas pris part hier à la rencontre amicale Cameroun-Macédoine qui s’est soldée par la victoire des Lions 2-0. « Comme vous le savez, plus de 90% des fonds récoltés par notre fédération sont générés par les Lions indomptables », commente-t-il, avant de poursuivre : « Ces fonds sont censés être utilisés pour le développement de notre football et pour récompenser les joueurs qui fournissent les performances sur le terrain. Malheureusement, nous n’avons aucune visibilité sur la destination de ces ressources qui sont utilisées par les dirigeants à leur guise. Nous réclamons la transparence sur la gestion de l’argent que nous avons généré. Nous voulons savoir ce que sont devenus les 500 mille euros (environ 330 millions de F CFA) de prime de qualification versés par Puma depuis six mois déjà. Sans oublier l’argent payé par les tops sponsors locaux. Nous voulons également savoir quelle est notre quote-part sur les primes perçues par la FIFA. Comme vous le constatez, le gouvernement n’est pas directement concerné. Par contre, nous sollicitons l’entregent du gouvernement pour obliger les dirigeants de notre fédération à nous payer notre dû ».

Avec ces revendications des joueurs, on se rend compte que les Lions indomptables du Cameroun ont vraiment du mal avec leur fédération de football.

Ce n’est pas la première plainte de cette nature. En novembre 2013 déjà, les Lions indomptables avaient entamé une grève au Maroc dans le cadre d’un tournoi amical Lg Cup Africa, revendiquant le paiement de leurs primes de présence. En décembre 2013, Samuel Eto’o, avait écopé de sept matches de suspension au sein de l’Equipe nationale comme chef de file des frondeurs par la commission de discipline de la Fecafoot. Visiblement, le capitaine des Lions veut encore remettre ça.

Samuel Eto’o Fils, le capitaine des Lions indomptables
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Les lions indomptables veulent voir clair dans leurs primes

C’est en stage en Autriche qu’ils ont décidé d’exiger la transparence dans les fonds récoltés depuis leur qualification pour la coupe du monde 2014

En guise d’introduction et de conclusion au point de presse de samedi dernier, le team presse des Lions, Raphael Nkoa, a tenu à préciser qu’il n’y avait aucun problème de prime au sein des Lions. Dans un entretien, Jean II Makoun a pris à contrepied le responsable de la communication des Lions : «C’est sûr qu’il y a une discussion au niveau des primes et on ne va pas se le cacher. Néanmoins, en ce qui concerne les chiffres, nous préférons les garder pour nous pour le moment, en attendant que ce soit officiel. Maintenant il y a beaucoup de chiffres qui ont été avancés dans la presse et nous sommes plutôt amusés. Nous ne voulons pas parler des chiffres et nous attendons de nous mettre d’accord, en espérant que ce sera vite le cas, avant d’en parler publiquement. A ce moment, nous vous donnerons les détails de tous les chiffres. Mais je reconnais qu’une discussion au sujet des primes existe bel et bien et elle est en cours ». De source bien introduite, une lettre, signée par la quasi-totalité des joueurs, a été apprêtée samedi pour être adressée aux autorités en charge du football camerounais, «afin que ce problème de primes soit définitivement réglé».

Si les montants sont rarement évoqués, la cuvée des Lions de 2014 se montre perspicace dans les négociations. Sur le principe, les Lions sont d’accord sur les 50 millions de FCFA proposés par l’Etat du Cameroun comme prime de participation à la Coupe du monde. A titre de comparaison, si la France remporte la Coupe du monde, chaque joueur des Bleus percevra 200 000 Euros, soit prêt de 130 000 millions de FCFA. Au Ghana, chaque joueur a reçu l’équivalent de 35 millions de F CFA, comme prime de participation. En Côte d’ivoire, 50 millions F CFA.

Pour rappel, en 2010, en Afrique du Sud, chaque joueur camerounais avait perçu 45 millions de FCFA au titre de la prime de participation. Mais cette année, les joueurs emmenés par leur capitaine Samuel Eto’o estiment que la FECAFOOT a signé de nombreux contrats depuis leur qualification. Et demande alors que cet argent soit également redistribué aux principaux acteurs que sont les joueurs.

La Fifa donne 5000 Euros, environ 3,35 milliards de Fcfa à chaque pays participant à la phase finale de Coupe du monde 2014, comme prime de participation pour le premier tour. Selon nos sources, la FECAFOOT n’a reçu que 1,8 millions d’Euro, pour l’instant. La Fifa veut remettre le reste à la prochaine équipe dirigeante de l’instance faitière du football camerounais. Si les joueurs sont souvent restés silencieux sur la gestion des retombées des Coupes du monde, ils ont, cette fois-ci, sorti leurs calculettes et sur les 1,8 millions d’Euro, (près de 1,2 milliard de FCFA) déjà perçu par la Fecafoot, ils réclament la moitié.

Les Lions indomptables en stage en Autriche le 22 mai 2014
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Le Cameroun défend sa candidature pour la CAN 2019

Une mission de la Confédération africaine de football (Caf) est arrivée au pays pour inspecter les infrastructures

Le Cameroun a officiellement présenté sa candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2019. Cette présentation a été faite le mardi 13 mai 2014 par Tombi A Roko Sidiki, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), à l’attention d’une mission de la Confédération africaine de football (Caf) conduite par le malien Amadou Diakhité.

Cette mission composée de l’Egyptien Amr Fahmy, le Tchadien Adoum Djibrine et le Nigérian Paul Bassey en plus du malien, qui séjournera au Cameroun jusqu’au 18 mai prochain, devra constater et faire un rapport au Comité exécutif de la Caf au mois de septembre prochain.

Il s’agit pour ladite mission de marquer un arrêt sur les différentes infrastructures, sportives, hôtelières, de transports. Le premier arrêt a été le stade Omnisports de Yaoundé qui fait partie des cinq infrastructures sportives que vend le Cameroun dans son dossier de candidature.

Après Yaoundé, Amadou Diakhité et ses collaborateurs vont visiter le stade de Nguémé à Limbé (20 000 places), le stade de Kouekong à Bafoussam (20 000 places), le Stade Omnisports Roumdé Adjia de Garoua (15 000 places), le stade Omnisports Paul Biya de Yaoundé (60 000 places, en projet de construction), et le stade Omnisports de Bwang Bakoko dans la ville de Douala (50 000 places).

Parmi ces stades cités plus haut, seuls les trois premiers sont déjà prêts à usage. Les deux derniers, à savoir le stade Omnisports Paul Biya de Yaoundé et le stade Omnisports de Bwang Bakoko, sont cependant en prospective. Ils seront en principe livrés en 2018.

Les résultats seront connus au mois de septembre. Mais les inspecteurs reviendront régulièrement au Cameroun pour suivre la mise en uvre du projet. Après la visite d’inspection, ce sera la phase du lobbying.

Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire général de la Fédération camerounais de football (Fécafoot)
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Lions indomptables: La liste des joueurs qui participeront au stage de préparation est connue

Elle a été rendue publique ce lundi par la Fédération camerounaise de football. C’est en vue du Mondial brésilien

Gardiens de But
Itange Charles
Ndy Assembe Roland
Ndjock Sammy
Feudjou Loic

Défenseurs
Nyom Allan
Dany Nounkeu
Djeugoue Cédric
Chedjou Aurelien
Nkoulou Nicolas
Kana Biyick Armel
Bedimo Henri
Assou Ekotto Benoît
Bong Gaetang

Mileux de terrain
Eyong ENow
Makoun Jean II
Matip Joel
Mbia Stéphane
Nguemo
Song Alexandre
Loe Cedric
Sally Edgar

Attaque
Eto’o Fils Samuel
Choupo Moting Eric Maxime
Moukandjo Benjamin
AboubaKar Vincent
Webo Achille
Idrissou Mohamadou
Olinga Fabrice

Suppléants
Zock (Cosmos Bafia)
Banyack Franck


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Le Cameroun court toujours après les binationaux

A l’opposé du choix de Volker Finke, deux délégations du Comité de normalisation de la Fecafoot sont allées en mission convaincre des Franco-camerounais démotivés pour la sélection nationale

Dans une interview accordée le 4 mai dernier au quotidien sportif l’Equipe, le défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, a clairement indiqué qu’il n’avait aucune chance de disputer la prochaine Coupe du monde. «Il faut être réaliste et lucide, j’ai zéro chance. (.). J’espère y être en équipe de France après le Mondial. La sélection du Cameroun est toujours intéressée. Mais ma décision est prise, je suis en équipe de France Espoirs», déclarait-il. Né à Yaoundé le 14 novembre 1993, le footballeur est soumis à un sacré dilemme : répondre favorablement à l’appel du Cameroun, le pays de ses parents, et avoir ainsi l’opportunité inouïe de disputer une Coupe du monde au Brésil ? Ou attendre patiemment une chance qui ne viendra peut-être jamais avec l’équipe de France, la sélection du pays où il a grandi ?

Pour influencer le choix du Franco-camerounais, son coach, Rémi Garde, qui l’a lancé chez les professionnels à Lyon il y a deux ans, l’invite à jouer la montre : «Samuel est en France depuis son plus jeune âge, il est parfaitement intégré à la vie française. Je comprendrais que ses origines refassent surface un jour, je comprends la Fédération camerounaise car il a du talent et de l’ambition, mais je pense que ce serait agir dans la précipitation que de prendre une décision aujourd’hui.» Ecrasés lors de leur dernière sortie en amical 5-1 par le Portugal, les Lions indomptables ont sans aucun doute besoin de ce jeune défenseur, excellent dans l’anticipation et doté d’une très belle qualité de relance grâce à un pied gauche particulièrement précis. Dans l’axe, si la titularisation de la paire Nicolas Nkoulou (Marseille) – Aurélien Chedjou (Galatasaray) est presqu’indiscutable, le Lyonnais n’a en revanche rien à envier à leurs remplaçants, Jean Armel Kana-Biyik (Rennes) et Dany Nounkeu (Besiktas).

Après avoir pris l’habitude de récupérer facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre le cas Umtiti, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux : Paul-Georges Ntep (Rennes), Axel Ngando (Auxerre) et Jean-Christophe Bahebeck (Valenciennes), qui avaient été ciblés par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke. Du coup, les démarches du sélectionneur camerounais ont été très timides, pour le dire le moins.

A un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil, les joueurs sollicités par les autorités sportives camerounaises, n’ont toujours pas rejoint la tanière des Lions indomptables. Qu’est ce qui bloque l’arrivée de ces internationaux Espoirs français qui auraient accepté de changer de nationalité sportive au profit de l’équipe A du Cameroun?

Samuel Umtiti, Lyon
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Le doute pour la sélection
La première raison semble sportive. Trois des quatre joueurs sollicités par le Cameroun (Umtiti, Ngando et Bayebeck) sont champions du monde junior avec la France et disputent en ce moment les éliminatoires du prochain championnat d’Europe des Espoirs. Une compétition qualificative pour les JO de Rio en 2016.

La deuxième raison est liée aux défaillances administratives du Cameroun. Le Cameroun est certes qualifié pour le Mondial brésilien, mais les nouvelles sur le football camerounais sont généralement classées dans la rubrique fait divers, de nature à dissuader les binationaux. Des 32 pays qualifiés pour le prochain Mondial, la sélection camerounaise est la seule à ne pas posséder son propre terrain d’entraînement. Pis, pour n’avoir pas organisé de championnat de football jeune pendant deux ans, 2011-2013, le Cameroun est réduit aujourd’hui à courir auprès des joueurs de niveau moyen, comme Jean Christophe Bayebeck, auteur de deux buts en 19 matches cette saison avec Valenciennes.

Les deux missions conduites en France par un « nanbudoka » au service du foot, David N’Hanack Tonyé, avait laissé penser que tout était presqu’acquis. « Tous ont donné leur accord de principe. Les documents administratifs sont apprêtés. Nous les avons relancés il y a quelques jours pour avoir « le oui » qui devrait nous permettre de conclure la procédure. Ils nous ont encore demandé de patienter, parce qu’ils n’ont pas fini de réfléchir. Nous en sommes là, on attend » explique-t-il.

Axel Ngando, Auxerre
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La question du changement d’équipe nationale n’est pas nouvelle et date du congrès de la Fifa à Doha au Qatar en 2003. « Si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, jusqu’à 21 ans révolus et une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité », stipule l’extrait de Règlement d’application des Statuts de la Fifa, chapitre VII, article 18. Depuis 2009, la procédure de changement de nationalité sportive a été allégée par l’instance faitière du football mondial, c’est désormais sans limitation d’âge qu’un joueur possédant une double nationalité établie peut choisir de changer de maillot tant qu’il n’a pas encore joué avec une équipe A. C’est ainsi que le Cameroun a par exemple récupéré Charles Itandjé en 2011, alors qu’il avait déjà 29 ans à l’époque.

Pour Michel Kaham, membre du Comité de normalisation de la Fecafoot, il faut tourner cette page : « Je ne sais pas si la procédure adoptée a été la meilleure ou non, mais toujours est-il qu’on n’a pas pu les convaincre. C’est une grosse déception. Sincèrement, il y en a deux ou trois dedans qui auraient pu nous aider. Mais, il ne faut pas se distraire au dernier moment. S’il fallait à tout prix les avoir, c’était avant le match amical du 5 mars dernier conte le Portugal. Il fallait que ces binationaux assistent à ce match amical. Maintenant, c’est trop tard pour qu’ils viennent. Parce que, s’ils débarquent aujourd’hui, il faudra qu’ils s’intègrent au groupe. Le groupe commence à se réformer, toutes choses qui peuvent perturber la préparation de notre équipe. Actuellement, il faut plutôt chercher à renforcer dans les secteurs qui nous semblent défaillants avec des nationaux qui ont la volonté de sa battre. Pour jouer dans une équipe nationale, il faut avoir une âme, une volonté et l’envie de réussir. Il y a une question de patriotisme à un moment donnée. A mon avis, ce dossier des binationaux est à mettre entre parenthèse parce qu’il est trop tard pour les ajuster. Les intégrer à un mois du mondial, serait suicidaire pour l’ensemble du groupe».

Toutefois, des binationaux ont déjà eu à rejoindre et à s’intégrer parfaitement au sein de l’équipe nationale à la veille d’une compétition. En rappel, lors d’un ultime stage en Autriche, en mai 2010, en vue du Mondial Sud-africain, Choupo-Moting et Gaétan Bong avaient rejoint la tanière des Lions, sans problème majeur.

Paul-Georges Ntep, Rennes
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Samuel Umtiti ne veut pas jouer avec les Lions indomptables

Le champion du monde des moins de 20 ans avec les espoirs français a abandonné la proposition de jouer avec l’équipe du Cameroun

Longtemps courtisé par les autorités camerounaises qui souhaitaient le voir revêtir le maillot du Cameroun, pays dont il est originaire, afin de renforcer le groupe des Lion indomptables qui ira au Brésil pour la prochaine coupe du monde, Samuel Umtiti a rompu le silence en donnant sa position.

On le savait depuis, Umtiti avait été rencontré par des émissaires de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) et du ministère des Sports afin de le convaincre à porter le maillot du Cameroun. Mais seulement, le champion du monde -20, avait entretenu le flou sur sa réponse. Son coéquipier en club Henri Bédimo laissait, lors de ses prises de paroles, présager un possible retour à la nation pour Umtiti.

Cependant, C’est dans une interview accordée au site internet du quotidien l’Equipe, que le joueur âgé de 20 ans a brisé l’omerta. Il a d’abord reconnu que le pays de Samuel Eto’o le courtise toujours, avant de confirmer que sa décision est prise. « La sélection du Cameroun est toujours intéressée. Mais ma décision est prise, je suis en équipe de France Espoirs.» Samuel Umtiti a même déclaré sa flamme ardente pour les bleus dont il n’espère pas une convocation pour le prochain mondial mais rêve d’être de ceux qui représenteront la France à l’Euro 2016. Une compétition qui sera organisée en France, il y a de quoi le motiver.

Samuel Umtiti
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« La diaspora représente 80% de l’effectif des supporters des Lions indomptables pour le mondial brésilien »

Entretien avec Eric Siélinou, le président de la Fédération camerounaise des supporters

Vous êtes le président de la Fédération camerounaise des supporters des Lions indomptables. Qu’est-ce qui est fait actuellement pour assurer la participation des fans de l’équipe nationale de football au Mondial ?
Nous avions un objectif qui était de rassembler, dans les stades, un effectif de 3000 personnes au Brésil pendant les matchs du Cameroun. Au 31 mars 2014, Nous avons pu rassembler à peu près 1000 personnes, soit 35% de l’objectif que nous voulions atteindre. La mobilisation n’a pas été totalement forte, compte tenu des délais que nous avions pour mobiliser les gens, à la fin du mois de janvier c’était un peu court. Compte tenu du fait aussi que les délais FIFA de réservation des billets sous les couleurs du Cameroun par la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) devaient s’arrêter le 7 février. On s’est battus tant bien que mal, on a pu fédérer plus de 1000 personnes qui ont confirmé les réservations de places dans les stades. Je dois préciser que la plupart de ces personnes vivent hors du Cameroun, et constituent la diaspora, le vivier essentiel de la Fédération des supporters des Lions indomptables. Nous avons prévu aussi l’organisation des mobilisations au Cameroun à la fin du mois de mai. La Fédération camerounaise des supporters des Lions indomptables a initié un mouvement auprès de l’ensemble des organisations des supporters des pays qualifiés pour leur demander de mutualiser nos moyens au Brésil. Nous avons baptisé ce concept : « L’Afrique unie dans les stades au Brésil ». Ce qui veut dire concrètement que dans les stades, au cours d’un match d’un pays africain qualifié, l’ensemble des supporters présents dans la ville apporteront leur soutien à l’équipe.

Est-ce que les organisations de supporters que vous avez contacté ont adhéré à cette idée de « l’Afrique Unie »?
Aujourd’hui tout le monde parle de solidarité, tout le monde est d’accord. Nous sommes en train de peaufiner en ce moment une déclaration officielle qui sera faite à Yaoundé parce que le Cameroun c’est le pivot des « big five », des cinq équipes qui sont qualifiées.

Vous vivez au Cameroun mais vous nous avez dit que la majorité des personnes qui ont déjà manifesté l’intérêt pour participer à cette coupe du monde viennent de la diaspora. Qu’est-ce que ça représente, en pourcentage, par rapport aux supporters vivant au Cameroun?
La diaspora représente 80% du vivier. Ici, les gens avaient des soucis de pouvoir d’achat, et de délais. Il faut aussi mentionner des problèmes culturels qui sont liés au fait que les gens n’ont pas su que les billets étaient dématérialisés. La procédure d’obtention des billets a été faite uniquement sur Internet et cela n’a pas permis à de nombreuses personnes de pouvoir se préparer. Jusqu’aujourd’hui, on reçoit les demandes de réservation des places dans les stades parce que les gens ont l’impression que les billets sont physiques. Or, les billets FIFA ne le sont pas. La procédure est claire : vous réservez votre billet sur Internet, et c’est pendant le Mondial 2014 que vous irez le retirer dans un centre de billetterie FIFA au Brésil. Donc on a eu des faiblesses de cet ordre. Et puis, les gens attendent le dernier jour pour pouvoir acheter un billet. l’outil Internet est assez développé à l’étranger, et ça nous a permis de faire du marketing, d’informer la diaspora qui a été plus réceptive et plus organisée sur le plan financier pour pouvoir souscrire, se rassembler, et constituer les 80% de personnes qui sont susceptibles d’y aller.

Comment interpréter la réaction de l’ambassadeur du Brésil au Cameroun qui a dit récemment, lors d’une conférence de presse, que très peu de Camerounais se manifestent pour demander les visas ?
Nous sommes toujours dans les problèmes culturels du Cameroun. Au Cameroun, on réagit à deux semaines de l’événement. Tandis que dans la prévision de l’ambassadeur du Brésil, pour éviter l’engorgement des services du visa à l’ambassade du Brésil, ils sont obligés de faire avant. C’est pour ça qu’il est impératif de soutenir l’ambassadeur et d’appeler vivement toutes les personnes qui se sont inscrites ici, à contacter la Fédération des supporters pour pouvoir leur expliquer les procédures d’obtention des visas, après avoir réservé les places dans les stades comme on est en train de faire en ce moment d’ailleurs.

Concrètement est-ce à dire qu’à moins de deux mois du mondial, il est impossible d’acquérir un billet pour se rendre dans les stades ?
L’acquisition des billets est close depuis le 31 mars 2014. La FIFA a défini trois périodes de ventes des billets. Il y a eu la première période qui allait de mai jusqu’en octobre-novembre, je pense. Et puis, il y a eu une période qui a été effective avec la qualification du Cameroun au tirage au sort, à partir du 6 décembre. Cette période a couru jusqu’au 31 janvier pour les groupes de supporters qui devaient organiser les mouvements des troupes, et le 7 février pour les personnes physiques qui devaient souscrire, à cette date, les réservations des places dans les stades. Après cette échéance, la FIFA a relancé une seconde phase, consacrée aux retardataires : du 12 au 31 mars 2014. C’était l’ensemble de la planète qui pouvait souscrire à cette formule : « premier à acheter, premier à être servi ». Elle a clôturé le 31 mars 2014. Aujourd’hui nous attendons une seule phase, celle des désistements. C’est une procédure encadrée par la FIFA et à propos de laquelle nous aurons l’occasion de communiquer à partir du 15 mai.

Avez-vous été en Afrique du Sud, en 2010 ?
Oui, nous avons été à la coupe du monde en Afrique du Sud.

Est-ce que la mobilisation est moins importante ou plus importante entre le mondial sud-africain et le mondial brésilien qui s’annonce ?
Le Brésil c’est toute une histoire. Je pense qu’il y a plus de mobilisation en 2014 par rapport à la Coupe du monde organisée en 2010 en Afrique du Sud. En 2010 nous avions mobilisé 700 personnes mais aujourd’hui nous sommes déjà à un millier.

Peut-on avoir une idée de votre agenda d’ici là jusqu’au coup d’envoi de la coupe du monde
La première chose c’est de pouvoir rassembler les associations de supporters des pays africains qualifiés et de pouvoir mettre en scène la déclaration de Yaoundé qui pourrait concrétiser la mobilisation dans les stades de « l’Afrique unie » pour chaque pays africain qualifié ». Nous avons des étapes cruciales au Cameroun : l’organisation d’une cérémonie officielle de présentation du maillot des lions ; un festival « Lions fighting spirit » sur les parvis des hôtels de ville; la projection des matchs de la Coupe du monde sur Ecran géant dans cinq grandes villes du Cameroun

Y a-t-il des partenaires avec qui vous travaillez ?
Nous travaillons énormément avec la Fécafoot et il faudrait féliciter le Comité de normalisation ainsi que le secrétaire général qui font tout pour que les choses se déroulent bien au Brésil et pour que la fête soit également belle à Yaoundé comme à Victoria, Natal, Manaus, Brasilia, les villes dans lesquelles le Cameroun va jouer.

Eric Siélénou, le président de la Fédération camerounaise des supporters des Lions indomptables
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Lions indomptables: Un collectif d’entraîneurs qui ne fait pas l’unanimité

La nomination récente d’un collectif d’entraîneurs pour appuyer le technicien allemand Volker Finke, en vue du modial, est critiqué par des experts

En vue de rééditer l’exploit de 1990 en Italie où il avait pu atteindre les quarts de finale, le Cameroun a mis en place un collectif de quatre entraîneurs locaux pour appuyer le technicien allemand Volker Finke lors de la prochaine Coupe du monde de football prévu du 12 juin au 13 juillet au Brésil. Une formule critiquée par de nombreux experts qui s’inquiètent des dissensions au sein de la sélection dont ils estiment par conséquences « minces » les chances d’aller loin dans cette compétition, dans le même groupe que le Brésil, considéré comme un prétendant sérieux au titre de champion.

Tout d’abord, l’ancien entraîneur du Cameroun, Jules Frédéric Nyongha, déplore le manque de vision par lequel l’organisation du football brille dans ce pays qui a pourtant produit des légendes internationales, à l’instar du « vieux Lion » Roger Milla. « Le football camerounais, a-t-il souligné dans un entretien à Xinhua, est dans la navigation à vue. Nous sommes en train de faire un éternel recommencement sans véritable politique publique de développement du football ».

L’ancien coach démissionnaire après l’élimination des Lions indomptables de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 1994 en Tunisie et la prestation peu honorable du Cameroun lors de la CAN 1996 jouée en Afrique du Sud est formel : les chances de réussite des quatre nouveaux entraîneurs nommés dimanche en renfort au sein des Lions indomptables pour le Mondial brésilien sont minces. Le directeur technique national Jean Manga Onguené et son adjoint Etienne Sockeng, l’ancien attaquant Bonaventure Djonkep, double champion d’Afrique avec le Cameroun en 1984 en Côte d’Ivoire et 1988 au Maroc, et le coach adjoint de l’équipe nationale junior Alexandre Belinga ont été désignés dimanche avec pour mission d’observer et d’analyser le comportement technique et tactique jusqu’à leur environnement, des futurs adversaires du Cameroun et de leurs individualités pendant leurs matches amicaux et officiels.

Selon les termes de la décision de leur nomination par le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecaffot), Joseph Owona, le quatuor est tenu « de produire et de remettre à l’entraîneur sélectionneur un rapport d’analyse technique et les supports vidéos dès la fin de chaque mission d’observation ». « Nous ne sommes plus dans la même configuration qu’en 1990 quand un collectif d’entraineurs composé de Manga, Kaham, Nyongha et Nepomniachi avait conduit le Cameroun en quart de finale de la Coupe du monde en Italie », juge Jules Nyongha pour qui en 1990, la sélection camerounaise était gérée de manière « collégiale » lors du Mondiale italien, une formule différente, selon lui, à la situation actuelle.

« En 1990, le Russe Valery Nepomniachi avait compris qu’il ne pouvait pas gérer seul l’équipe nationale. C’est ce qui avait fait la force du collectif. Je ne sais pas s’il règne cette osmose aujourd’hui. Le coach principal a viré deux membres de l’encadrement technique, à savoir les préparateurs physiques et psychologique », a par ailleurs regretté l’entraîneur Jules Nyongha.

Débarqué de la sélection nationale en 2007, après avoir qualifié le Cameroun pour la CAN Ghana 2008, il n’est toutefois pas le seul à émettre des réserves sur les chances de succès des nouveaux coaches nommés en renfort dans les Lions indomptables. « L’on peut se demander s’ils pourront disposer de tous les instruments modernes pour mener à bien leur travail. Observer un match de football de nos jours ne se résume plus à s’asseoir dans les gradins et prendre des notes. C’est désormais plus complexe et cela demande des moyens techniques assez pointus », note pour sa part Abdouraman Hamadou, président du club de deuxième division Etoile filante de Garoua et ex-chef de cabinet de l’ancien président de la FECAFOOT, Mohammed Iya.

De même, il pense que les coaches devraient éviter de confondre leurs rôles respectifs. « En principe, tel que cela est présenté, il n’y a aucune raison qu’ils fassent ombrage au sélectionneur Volker Finke », précise-t-il. Pour Pierre Nouma, expert en management du sport, « la décision de nommer ces quatre techniciens camerounais en renfort sera contre-productive, nuisible, inappropriée en l’état actuel de l’organigramme des Lions indomptables et ce, jusqu’à ce que la FECAFOOT et le ministère des Sports se décident enfin de mettre en place un véritable organigramme dans l’encadrement technique ».

Il soutient également que « les quatre techniciens ne sont pas outillés, pas formés, pas aguerris, pas compétents à ce jour à l’analyse vidéo et de la performance car l’époque de la supervision, de l’analyse, de l’observation des adversaires avec un stylo et un bloc-notes à la main assis dans une tribune dans un stade, ou une tablette à la main, est révolue ». Dans ce contexte tendu, le Cameroun qui va prendre part à sa 7e Coupe du monde après Espagne-1982, Italie-1990, USA-1994, France- 1998, Corée-Japon-2002 et Afrique du Sud-2010, n’aura pas la tâche facile face à des adversaires redoutables du groupe A.

Le 13 juin, le Cameroun jouera son premier match contre le Mexique, quart de finaliste en 1970 et 1998. Surnommé « El Tricolor ou La Verde », le Mexique, 19e équipe au classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), va participer à sa 15e phase finale de Coupe du monde. Le 18 juin, le Cameroun (50e nation au classement FIFA) va ensuite affronter la Croatie, 20e équipe mondiale. Les Croates avaient été classés 3e (médaille de bronze) au Mondial français de 1998. Le 23 juin à Brasilia, les Lions indomptables, quadruples champions d’Afrique (1984, 1988, 2000 et 2002), rencontreront le Brésil, 6emondial, compte cinq titres de champion du monde remportés en 1958,1962, 1970, 1994 et 2002. A l’analyse du palmarès de ces équipes, tous les experts du football ont qualifié de « minces » les chances des Lions indomptables au Mondial brésilien.

Emmenée par son attaquant vedette Samuel Eto’o, détenteur de quatre Ballons d’or africains (2003, 2004, 2005 et 2010), une médaille d’or olympique en 2000, deux Coupes d’Afrique des nations remportées en 2000 et 2002, et trois Ligues des champions d’Europe (2006, 2009 et 2010), la sélection camerounaise est aussi fragilisée par des clans formés depuis le Mondial sud-africain de 2010. Affaiblis par une défense poreuse et l’absence d’un véritable meneur de jeu, les Camerounais en reconstruction depuis quatre ans, ont manqué successivement les Coupes d’Afrique des nations Gabon- Guinée équatoriale-2012 et Afrique du Sud-2013.

Volker Finke, l’entraineur de la sélection nationale de football du Cameroun
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30 lions juniors convoqués pour un regroupement

Le stage débute ce jour au centre technique de la Fecafoot à Yaoundé

L’entraineur de la sélection nationale du Cameroun des moins de 20 ans, Souleymanou Aboubakar, a convoqué 30 joueurs pour un stage de préparation dans le cadre de la rencontre amicale internationale qui oppose le 24 avril le Cameroun au Maroc. Ce regroupement débute ce mardi 08 avril 2014 au Centre technique de la Fédération camerounaise de football à Odza. Cette liste, contrairement à la première vague du mois de mars dernier, essentiellement composée des footballeurs évoluant dans les différents championnats nationaux, comporte six joueurs de la diaspora.

la liste des 30 joueurs convoqués :
Etemé Adamou (Unisport du Haut-Nkam)
Mahama (Sahel de Maroua)
Ngah Fabrice (Astres de Douala)
Kekambus Herman (Ecole de football des Brasseries)
Boyomo Pierre (Feutcheu de Bandjoun)
Hannanou Bouba (Sahle de Maroua)
Idriss Sadou (Yong sport)
Samuel Nkoua (Union de Douala)
Dikwa Lega (Panthère Security)
Zambo Anguissa (Coton sport)
Nlate Ekongolo (Sport-Etude)
Boya Franck (Nkufo sport)
Andoulo Serge (DAC)
Tabekou Ouambé (APEJES)
Badamassi (Coton sport)
Anunga (APEJES)
Libiih Thomas Junior (Astres de Douala)
Mongang Bassogo (Lion Blessé)
Abanda Nkoua (TKC)
Nelle Albert (Astres de Douala)
Tjeck Migne (Capefoot de Bafoussam)
Mbouangouro (Renaissance)
Ebodé André (AS Fortuna)
Ngoua III Daniel Franck (Panthère du Ndé)
Joseph Fabrice Ondoua Ebogo (FC Barcelone)
Kunde Mallong Pierre (Athlético Madrid)
Tiente Toni (Paris FC)
Gérôme Onguene(FC Sochaux)
Zakarie Lionel Enguene (FC Barcelone)
Assio’o Robert (Clermont Foot)

La liste comporte six joueurs de la diapora
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Quatre nouveaux entraineurs pour renforcer les Lions indomptables

Jean Manga-Onguene, Etienne Sockeng, Bonaventure Djonkep, Alexandre Belinga nommés en qualité d’observateurs des prochains matches du Cameroun

Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Joseph Owona, vient de nommer quatre techniciens en vue de renforcer le staff des Lions indomptables, qualifiés pour le Mondial brésilien qu se jouera du 11 juin au 13 juillet prochain. Il ont été nommés dimanche dernier en qualité « d’observateurs des matchs des futurs adversaires de la sélection nationale A ». Le Cameroun jouera contre le Brésil, le Mexique et la Croatie, dans la poule A de la Coupe du monde 2014 en dehors des matches amicaux à venir.

En ce qui concerne les techniciens nommés, on retrouve Jean Manga Onguene, le directeur technique national, et son adjoint Etienne Sockeng; l’ancien attaquant Bonaventure Djonkep, double champion d’Afrique avec le Cameroun en 1984 en Côte d’Ivoire et en 1988 au Maroc; Ainsi que le coach adjoint de l’équipe nationale junior Alexandre Belinga.

Placés sous l’autorité de l’entraîneur de la sélection « A » du pays, l’allemand Volker Finke, ils sont chargés « d’observer et d’analyser le comportement technique et tactique des futurs adversaires du Cameroun et de leurs individualités pendant leurs matchs amicaux et officiels, d’observer et d’analyser l’environnement de ces adversaires. » Ils devront aussi produire et remettre à l’entraîneur-sélectionneur un rapport d’analyse technique et les supports vidéos dès la fin de chaque mission d’observation, collaborer avec l’équipe de scooting mise en place par celui-ci et accomplir toute autre mission que pourrait leur confier l’entraîneur-sélectionneur.

La décision de renforcer le staff technique de la sélection nationale intervient après la défaite du Cameroun face au Portugal (0-5) lors d’un match amical disputé le 5 mars à Leiria, au Portugal. Ce mauvais résultat a finalement donné raison à l’ancienne star du football Roger Milla, meilleur joueur africain du siècle selon le quotidien sportif français L’équipe en 2001, qui avait exigé le limogeage de Volker Finke en décembre 2013 pour « incompétence ».

L’ex-attaquant des Lions indomptables, Ballon d’or africain 1976 et 1990, avait estimé que le technicien allemand n’était pas compétent pour diriger une équipe de référence comme celle du Cameroun. A défaut d’obtenir son départ, Roger Milla et d’autres anciens joueurs réunis au sein d’un comité de redressement pour la relance du football camerounais avaient suggéré la nomimation d’un collectif d’entraîneurs.

Une telle stratégie avait parfaitement marché en 1990. Le Russe Valery Nepomniachi, encadré par un collectif d’entraîneurs locaux dont Jean Manga Onguéné, Jules Frédérick Nyongha et Michel Kaham, avait conduit le Cameroun en quart de finale du Mondial italien, une performance inédite pour un pays africain. Les Lions indomptables vont prendre part à leur 7e Coupe du monde de football de leur histoire, après 1982 en Espagne, 1990 en Italie, 1994 aux Etats-Unis, 1998 en France, 2002 et Afrique en Corée-Japon puis 2010 en Afrique du Sud.

Après la rencontre contre le Portugal, la suite du calendrier de préparation de la sélection prévoit deux autres matches amicaux, en Autriche contre la Macédoine (le 26 mai) et le Paraguay (29 mai) , puis un match d’évaluation contre l’Allemagne le 1er juin 2014 à Berlin.

Jean Manga Onguéné, le Directeur technique national
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Verdict pour Marlène Emvoutou

La présidente de la Ligue régionale de football du Sud, inculpée pour extorsion aggravée de fonds, a été condamnée à huit mois d’emprisonnement ferme

Marlène Emvoutou a été condamnée hier, par le tribunal de première instance de Yaoundé Centre-administratif, à huit mois d’emprisonnement ferme. La présidente du tribunal qui présidait l’audience a indiqué que Marlène Emvoutou a frauduleusement obtenu 13 millions de F CFA via des transferts d’argent aux fins de faire voyager des jeunes footballeurs au Qatar, au sein de l’académie «Aspire». Elle s’était présentée aux jeunes en question comme la représentante de cette organisation au Cameroun. Au moment de concrétiser leurs rêves, les jeunes en question avaient été stoppés à l’aéroport international de Douala, en mai 2013, pour détention de faux visas. Les soupçons « d’extorsion aggravée de fonds » ont été confirmées par la juge qui a par ailleurs condamné l’inculpée à payer 10 millions de F CFA de dommages et intérêts aux plaignants au titre du préjudice moral subi et 615.000 F CFA de dépens.

Marlène Emvoutou a été interpelée le 15 juillet 2013. Au rythme des audiences, King Kevin Vosogo, le chef de file des plaignants, pût remettre au tribunal 16 bordereaux de transfert d’argent au nom de la détenue, prouvant les allégations d’escroquerie. Présidente de la ligue de football régionale du Sud, le nom de Marlène Emvoutou avait déjà circulé, avant cette affaire, dans une autre affaire de billets de banques à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) pour l’élection au poste de président, élection qu’elle perdît le 19 juin 2013. Dès le 26 juin 2013 une commission d’éthique au sein de la fédération avait dû se mettre en place en son sein pour auditionner des personnes soupçonnées de corruption préélectorale par la présidente de la ligue régionale de football du Sud.

Marlène Emvoutou
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