Une commission audite depuis le 17 juillet dernier, les responsables de la Fédération camerounaise de karaté et discipline affinitaires (Fécakada) accusés de harcèlement sexuel des athlètes.
Narcisse Mouelle Kombi en kimono pour mettre sur le tapis les personnes dont la culpabilité serait établie dans l’affaire du scandale sexuel à la Fécakada. Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a en effet mis sur pied une commission d’enquête administrative suite aux dénonciations de cinq athlètes qui disent avoir été sexuellement harcelées par les dirigeants et encadreurs techniques de la Fécakada.
Le chargé de la Communication du Minsep affirme dans un communiqué signé du 20 juillet dernier que l’enquête vise à : « faire toute la lumière sur cette affaire en raison de la gravité des faits présumés qui touchent à l’éthique et à l’esprit sportifs». Gabriel Nloga indique les accusés sont soumis depuis le 17 juillet à auditions. « Les conclusions desdites auditions permettront d’envisager des mesures appropriées à l’encontre de toutes les personnes dont la culpabilité serait établie. »
Il ajoute que « Le Minsep ne tolérera en aucun cas que de telles déviances graves et intolérables prospèrent et jettent l’opprobre sur le mouvement sportif national».
L’on apprend que le ministre des Sports a confié l’enquête à l’Inspecteur général des services du ministère des sports, qui travaille en collaboration avec le Directeur des Normes et du suivi des organisations sportives et le chef de la Division des affaires juridiques.
Rappelons que cette affaire du scandale sexuel a été révélée par un rapport du Cercle des Ceintures Noires de Karaté du Centre, publié le 7 juillet 2020.