Cameroun-Basketball : Paul Biya félicite Joël Embiid

Désigné MVP de la saison régulière en NBA, le pivot camerounais des Sixters de Philadelphie a, à travers une lettre à lui adressée, reçu les félicitations du chef de l’Etat.

« Je vous adresse mes sincères félicitations pour avoir remporté ce trophée tant convoité du championnat de basketball le plus prestigieux du monde », écrit Paul Biya dans la lettre qu’il adresse à son compatriote Joël Embiid le 4 mai dernier.

Le pivot camerounais des Sixters de Philadelphie en Conférence Est de la NBA a été désigné Most Valuable Player (MVP) de la saison régulière 2022/2023 de la NBA. Il est seulement le deuxième Africain de l’histoire du championnat de basket nord-américain à remporter ce trophée, après le Nigérian Hakeem Olajuwon en 1994. La preuve que Joël Embiid vient de réaliser un exploit, que Paul Biya n’a pas manqué de commenter dans sa lettre.

« Votre distinction est bien méritée au vu de votre grand talent et de vos qualités humaines. Grâce à ces atouts personnels, vous êtes en train de réaliser un parcours inédit et disposez déjà d’un palmarès fort enviable », écrit le président camerounais.

Lettre de félicitation du PRC adressée à Joel Embiid

Cameroun-Stéphane Mbia : je félicite la CAF qui fait le pari de la jeunesse

Invité à assister au Championnat de football scolaire de la CAF, l’ancien international camerounais estime que les matchs étaient d’un bon niveau.

-Que retenez-vous de cette première édition du championnat de football scolaire de la CAF, masculin et  féminin?

Je rentre de Durban très satisfait de ce que j’ai vu. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la passion des jeunes pour ce premier championnat d’Afrique des écoles de football de la CAF. J’ai été surpris que la Caf ne se concentre pas seulement sur l’aspect footballistique, mais aussi sur les perspectives de carrière des participants. Ce tournoi est très important pour le développement du football sur le continent, car les jeunes sont l’avenir. Il leur offre une plateforme pour montrer leurs talents sur la grande scène.

Il faut tirer un grand coup de chapeau au président de la Confédération africaine de football (Caf), le Dr Patrice Motsepe, qui a pensé via sa Fondation d’organiser cette compétition, en investissant 10 millions USD. Ce championnat permet de développer le football africain dès la base, à travers l’école. J’ai appris que chaque vainqueur de ce championnat a reçu la somme de 300 000 USD. Le fait que cet argent soit dédié à aménager des airs de jeu est une très belle initiative.

La Caf fait le pari de la jeunesse. Il y avait des ateliers pour les jeunes arbitres, les entraîneurs et les jeunes reporters. C’est la première fois qu’une telle chose se produit et je tiens à féliciter la Caf d’avoir eu la clairvoyance d’organiser tous ces évènements en marge de ce championnat.

Le jour de la finale, outre le président Motsepe, j’ai vu tous ses vice-présidents ; le ministre sud-africain des Sports, le président de la Fédération Sud-africaine de football, le Dr Danny Jordaan et le président de la COSAFA, ainsi que des dirigeants du football venant de tout le continent africain. L’organisation a été parfaite. Avec l’Afrique du Sud, habituée à organiser des grands évènements sportifs, on commence à s’y habituer.

– Vous et les autres joueurs présents, avez-vous donné quelques conseils aux jeunes?

J’étais là avec les autres légendes (Assamoa Gyan, Lucas Radebe, Robert Kadiaba, Clarence Seedorf, Karim Haggui et bien d’autres) pour essayer d’inspirer les jeunes à poursuivre leurs rêves, mais aussi pour leur donner des conseils sur ce qu’il faut faire pour atteindre le plus haut niveau.

Depuis mon jeune âge, je joue au football, je suis un passionné, un vrai, qui a beaucoup appris de ses différents éducateurs et entraîneurs. Et le temps est venu pour moi de transmettre, de partager mon expérience. Ce que je n’ai cessé, avec les autres anciens joueurs invités, de faire durant tout notre séjour à Durban. Et les jeunes, garçons, comme filles, se sont montrés assez réceptifs.

L’éducation est très importante et nous en avons parlé avec les équipes participantes. Le tournoi a bénéficié d’une couverture massive et nos activités toucheront davantage de personnes.

-Comment avez-vous jugé la qualité de jeu de ces jeunes joueuses et joueurs et que pensez-vous de ce championnat scolaire?

Le niveau de jeu était exceptionnel. Les deux catégories avaient un talent incroyable et elles l’ont démontré pendant le tournoi. Pendant cinq jours, j’ai assisté à des matchs de bonne facture. Compte tenu de l’enjeu, la plupart des rencontres de ce championnat de football scolaire ont donné lieu à des matchs engagés. J’ai été impressionné par la qualité du jeu et la combativité des équipes.

Au vu du talent précoce de ces joueuses et joueurs, l’on ne peut que souhaiter un meilleur encadrement pour eux, afin qu’ils continuent de progresser. Certains joueurs et joueuses ont encore des lacunes techniques et surtout tactiques, ce qui est un peu normal pour leur âge. Ils commettront des erreurs, mais cela fait partie de leur développement en tant que joueurs.

Cette compétition est la bienvenue pour le développement du football en Afrique. C’est la première édition et je sais qu’elle va s’améliorer car c’est un tournoi annuel qui se déroule en trois phases : nationale, zonale et continentale.

Cameroun : un mari accuse son ex-compagne d’avoir volé son véhicule

Après 12 ans passés ensemble, elle abandonne son compagnon et leur enfant en emportant le véhicule familial.

Les faits nous sont rapportés par Kalara. C’est la triste fin d’une relation amoureuse considérée comme prometteuse et exemplaire. Simplice et Félicité se rencontrent alors que la fille vient d’obtenir son baccalauréat. Le gars par contre est chauffeur de taxi.

Les deux tombent profondément amoureux l’un de l’autre. Le rêve de Félicité est d’aller à l’École Normale Supérieure. Simplice n’y voit aucun problème et va même s’y investir. Et lorsqu’elle réussit au concours d’entrée, il décide de mettre ses économies à profit, pour sa formation.

Mais ce grand amour a été sans doute trop beau pour être vrai. La flèche de cupidon a commencé à lâcher du lest après la naissance de leur premier enfant. Félicité n’a plus voulu renouer avec la maternité. Puis la confiance qui a toujours régné dans le couple a commencé à se dissiper tout  doucement. La dame selon Simplice a commencé à avoir des secrets.

« J’ai été informé une fois par des connaissances que Félicité a acquis un lopin de terrain et y a lancé le chantier de construction d’une maison. Mais elle a tout nié et comme j’avais confiance en elle, j’ai laissé tomber » explique Simplice. Puis, un soir, après avoir exécuté une commande de livraison hors de la ville, il rentre chez lui et ne trouve plus sa compagne.

« Je me souviens qu’elle avait affirmé que je n’avais pas son niveau et qu’elle trouverait un autre homme pour me remplacer ». Ce sont les mots du jeune Simplice, chauffeur de taxi. Il tient ce discours désemparé devant le Tribunal de grande instance de Yaoundé-Centre administratif.

Depuis deux ans, celle avec qui il a l’habitude de partager ses joies et ses peines a pris la poudre d’escampette. En s’en allant, elle a emporté un véhicule de marque pick-up qu’ils ont acquis pour la famille. Et elle lui a laissé l’enfant, fruit de leurs 12 années de concubinage.

Où il y a anguille sous roche, c’est que chacun revendique le véhicule comme étant sa propriété. Simplice se défend disant que c’est lui qui a remis l’argent à sa compagne, Félicité pour l’achat du pick-up. Et comme preuve, il présente les reçus de la transaction ainsi que le certificat d’immatriculation.

De l’autre côté, Félicité dans sa déclaration au ministère public lors de l’enquête préliminaire reconnait avoir emporté le véhicule. Elle poursuit en ajoutant qu’elle a contracté une dette de quatre millions auprès d’une association dont elle est membre. Ceci afin de  pourvoir acquérir le véhicule en Belgique.

Toujours durant l’enquête préliminaire, elle a fourni une reconnaissance de dette auprès de ladite association. Ce qui durant le procès a fait la représentante du parquet se remettre à la sagesse du tribunal. La suite du procès est prévue pour le 23 février 2022.