C’est l’une des principales informations à retenir de la conférence de presse donnée ce jour par Ferdinand Nana Payong, promoteur du concours dénommé » les futurs bao « .
Et c’est parti pour la deuxième édition du concours de lecture à haute voix« les futurs bao ». Une compétition réservée aux élèves de CM1, CM2, Class 5 et Class 6. L’annonce a été faite ce vendredi 31 mars 2023 par l’organisateur de l’événement, Ferdinand Nana Payong. Dans son allocution, il a souligné que le concours débutera le 17 avril et durera deux semaines ; la finale étant prévue pour le mois de mai de cette année.
Contrairement à l’édition précédente où le journaliste Alain Belibi présidait le jury, cette année, c’est l’écrivain Gaston Kelman qui est porté à la tête du jury. Une opportunité qu’il n’a pas hésité à saisir, tant il est passionné et désireux de transmettre son amour du livre aux jeunes enfants,
Pour Alain Belibi, cette expérience de la toute première édition du concours reste tout simplement inoubliable, tant il a été séduit par le talent dont les participants ont fait preuve.
Un hommage à Christian Wangue
Cette deuxième édition du concours de lecture est baptisée Christian Wangue. C’est une manière de rendre hommage au journaliste, qui fut également chargé de mission au secrétariat général de la présidence de la République et qui est décédé le 24 octobre 2021,
Au cours d’un échange avec la presse le 20 septembre dernier, Ferdinand Nana Payong dont les livres ont été contrefaits a profité pour présenter les pratiques douteuses et allégations mensongères de son partenaire, Michel Lafon.
C’est dans une lettre adressée au président du Conseil national d’agrément du manuel scolaire et du matériel didactique le 8 septembre dernier, que Clermont Lafon, responsable de la maison d’édition Michel Lafon passe aux aveux. Le Français reconnaît avoir pris sur lui d’effecteur des changements sur les manuels scolaires, ‘Mon cahier de graphisme’ SIL et ‘Mon cahier d’écriture’ CP.
Des changements qui impliquent l’éjection de son partenaire sans notification, Kaba Ngondo éditions mais aussi, des modifications dans le manuel. Une démarche que Michel Lafon justifie par une précédente volonté de Kaba Ngondo édition représentée par Ferdinand Nana Payong de ne plus vouloir être associée à Michel Lafon.
Sauf que, Michel Lafon ne présente aucun document attestant un désistement de la maison d’édition Kaba Ngondo de mettre fin à leur partenariat de co-édition des manuels scolaires cités plus haut.
Michel Lafon justifie également auprès du Conseil d’avoir écarté Kaba Ngondo éditions parce que cette dernière n’a pas contribué à la production de ces manuels scolaires.
Face à cela, Ferdinand Nana Payong de Kaba Ngondo édition à l’aide des morasses des manuels scolaires et autres documents démontrent la participation de sa maison d’édition dans la réalisation des deux manuels scolaires agrées par le Conseil. Il poursuit en disant être prêt à se présenter à un débat public pour défendre cela face à soit Michel Lafon, NMI Education ou autres protagonistes.
Selon Ferdinand Nana Payong, Michel Lafon veut s’appuyer sur une correspondance adressée le 7 septembre 2020 au Conseil d’agrément du manuel scolaire et du matériel didactique où, par loyauté à l’endroit de cette instance, la maison d’édition KN annonçait une prise de distance avec son partenaire, Michel Lafon.
La lettre disait « En effet, depuis que nous avons passé nos accords de partenariat et de coédition le 3 février 2020, toutes les décisions opérationnelles et stratégiques sont prises unilatéralement par Michel Lafon et ne sont même pas communiquées (lieu d’impression des manuels, date d’embarquement des ouvrages, choix des distributeurs, etc…). »
Autrement dit, le Français a voulu sous couvert de son associé, camoufler des informations relatives à la production des manuels dont il a le devoir de tenir informer le conseil.
Le Conseil de son côté a tenu à préciser n’avoir jamais agréé les nouveaux manuels mis en circulation par Michel Lafon et distribués par Horeb Sarl ou encore NMI Education.
La curiosité qui demeure est celle de la maison d’édition NMI Education qui affirme ne pas vendre de manuels scolaires. Or, plusieurs documents parmi lesqueles des factures estampillées NMI Education illustrent des transactions commerciales des manuels scolaires contrefaits, non édités par NMI vendus à plusieurs librairies.
La brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes du ministère du Commerce a scellé l’entrepôt de la maison d’édition NMI Education qui distribuait certains livres contrefaits de l’école primaire.
C’est une arnaque bien pensée ; mais à un détail près. Les bourreaux ont oublié qu’un crime n’est jamais parfait. Pour la circonstance, il s’agit d’une contrefaçon de manuels scolaires en l’occurrence, Mon cahier de graphisme de la Sil et Mon Cahier d’écriture du CP co-édités par Michel Lafon et KN.
La contrefaçon ici est la production et la commercialisation d’un livre presque identique à celui agréé il y a trois ans, par le Conseil d’agrément du livre, du manuel scolaire et du matériel didactique. La supercherie est au niveau de l’absence tant sur la première de couverture que sur les autres pages du logo d’un des éditeurs du livre qu’est KN. Ce qui laisse donc croire qu’il y a possibilité que même le contenu du livre ait été changé. Car, il s’agit là d’une violation de l’agrément délivré aux deux éditeurs par le Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques.
C’est fort de cela que l’un des éditeurs du livre, Kaba Ngondo édition (K.N) dont le promoteur est Ferdinand Nana Payong a saisi le ministère du Commerce après un constat d’huissier « j’ai l’honneur d’informer votre Excellence que le Kaba Ngondo édition (K.N) fondée et dirigée par votre humble serviteur, est victime de contrefaçon très grossière…Compte tenu de l’énorme préjudice que ces fraudes honteuses causant à mon entreprise et l’énorme danger encouru par le système éducatif camerounais, » a écrit l’éditeur au ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana.
Ferdinand Nana Payong expose la supercherie devant la presse
Les enquêtes ayant été menées, la brigade a repéré l’un des principaux fournisseurs de ce livre contrefait qui est la maison d’édition détenant près de la moitié des livres au programme au Cameroun, NMI Education. Et le 07 septembre dernier, la brigade a décidé de la mise sous scellé de l’un des entrepôts où sont stockés les livres contrefaits. Pour certains responsables de NMI, il s’agit d’une volonté de nuire à leur image car ils disent n’être pas producteur mais seulement des distributeurs du livre contrefait.
Curiosité
La question sur les bouts des lèvres dans l’opinion publique est de savoir qui se cache derrière cette aventure ? Une aventure qui a vu imprimer 750.000 livres de la Sil et 750.000 livres du CP. Puis ils les ont transportés jusqu’au Cameroun pour un investissement de près d’un milliard de francs CFA.
Ce qui est d’autant plus curieux comme l’explique Ferdinand Nana Payong est que le livre est presque authentique que l’original et regorge des détails précis dont seul son partenaire, Michel Lafon et lui détiennent l’information.
Dans le cadre d’un concours de lecture qu’il organise, des ouvrages ont été distribués aux élèves de Class 5 et Class 6 afin de les encourager à se familiariser avec la lecture.
Les élèves de l’école publique primaire bilingue de Bastos, Groupe 1 et Groupe 2 sont aux anges. Cet après-midi, vendredi 13 mai, ils ont reçu un don d’ouvrages de Ferdinand Nana Payong, promoteur de la Bourse du livre. Ce geste s’inscrit dans le cadre du concours de lecture, « Les futurs Bao ». Événement organisé eu égard aux 30 ans de la Bourse du livre.
Il est question de permettre à chaque élève de posséder un ouvrage. Mais également d’être un passionné de la lecture. Selon plusieurs enseignants, les élèves qui connaissent du succès dans leurs études sont pour la plupart exposés à la lecture. Ce qui rend selon ces derniers une facilitation dans l’apprentissage.
La remise de ces livres, Letters to Tita Volume one et volume two, s’est effectuée à l’endroit des élèves de Class 5 et Class 6. Et c’était sous le regard des Directeurs de l’école pour la section, Groupe 1, Foyabo Constance.
Cette dernière n’a pas manqué de tarir d’éloges l’initiative de Ferdinand Nana Payong. Elle souligne que la lecture est un facteur essentiel dans le curriculum d’enseignement à l’école primaire
« nous sommes très contents pour cet acte à l’endroit des élèves. Ceci va participer à accroître leur savoir et développer leur amour pour la lecture. Beaucoup aiment bien lire mais très souvent, ils ne possèdent pas de livre. Par ce geste, ils vont davantage se familiariser avec la lecture ».
Le concours de lecture selon le promoteur est plus qu’une compétition. Pour Ferdinand Nana Payong, c’est le moyen d’inculquer le goût de la lecture ou simplement initier les plus petits à un amour pour le livre.
La première édition de la compétition qui était baptisée « Amobé Mévégué », en hommage au célèbre journaliste parti très tôt, a livré ses premiers lauréats le 6 mai dernier. Et parmi ces derniers, deux sont élèves du Groupe Scolaire Bilingue de Bastos. Ils sont Akwi Laura et Ewumbua Catherine.
L’auteur promet des révélations troublantes et inédites sur cette partie de l’histoire du pays.
Ferdinand Nana Payong a annoncé, ce vendredi 21 septembre, la sortie prochaine d’un film documentaire et d’un livre intitulé « Les années de braise au Cameroun ». Ces deux œuvres sont des recueils de témoignages inédits contenant, à en croire l’auteur, des révélations troublantes faites par des acteurs et observateurs politiques majeurs de la période 1990-1992.
Une période qui a vu naître la Coordination nationale pour la démocratie et le multipartisme. Initiative qui recherchait une mutation de l’environnement politique, embrigadé jusqu’à lors par le modèle du parti unique. Cette dernière vaudra à Me Yondo Black, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et à plusieurs autres personnes (Anicet Ekanè, Francis Kwa Moutoné, Henriette Ekwé etc.) des arrestations, interpellations et humiliations. Ils avaient notamment été accusés d’avoir voulu créer un parti politique sans l’autorisation de l’administration, alors que la Constitution du pays permettait déjà la liberté d’association.
Revenant sur ces événements, Ferdiand Nana Payong a déclaré « entre 1992 et 1993, il s’est passé des choses graves au Cameroun et aucun des hommes politiques actuels n’évoque cette histoire ». Par la suite, il fera savoir que ces deux productions permettront de découvrir près d’une centaine de vérités demeurées inconnues de certains Camerounais.
A travers ces œuvres, le marketiste- aux multiples casquettes – souhaite laisser un héritage à une jeunesse qui « ne sait que très peu de choses » sur cette période marquée par une contestation populaire sans précédent. Une période qui représente pourtant un bout d’ADN de l’histoire du Cameroun.
Ces deux publications marquent également l’entrée en politique de Ferdinand Nana Payong qui promet d’être plus présent dans l’espace public, de révéler et fustiger tout ce qu’il trouvera d’anormal dans la gestion du pays.
Le documentaire et le livre de Ferdinand Nana Payong ont été produits par UAD production. Ils seront présentés au public après l’élection présidentielle. La date de la cérémonie de dédicace sera communiquée ultérieurement.