Des syndicats de commerçants exigent l’annulation du scrutin du 17 janvier 2012

La Fédération nationale des syndicats du commerce et services (Fescoscam) reproche à la Ccima les faits graves de violations des principes démocratiques et des droits humains

Préavis de grève
C’est à travers une correspondance que les responsables syndicaux de cette fédération crachent leur venin. Ladite correspondance, qui date du 23 décembre 2011, et qui fait office de préavis de grève, a été adressée au ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minimidt). Concrètement, les syndicats des commerçants reprochent à la Ccima d’avoir violé les principes démocratiques et des droits humains. C’est pour cela qu’ils exigent l’annulation du 17 janvier 2012, et la réforme dans le strict respect des dispositions de ces statuts et des mesures favorisant le libre jeu démocratique, ainsi que la mise sur pied des commissions devant travailler pour la réforme totale de cette compagnie consulaire. Les élections annoncées à la Ccima le 17 janvier 2012 doivent être annulées et réorganisées à cause des multiples irrégularités constatées dans le processus électoral et notamment, la constitution des listes de candidatures; à l’état actuel, une seule liste générale a été savamment concoctée sur le plan national, alors que les statuts prévoyant la constitution des listes par sous-section, écrit le président de la Fescocam. Avant d’enfoncer le clou. Des candidats ont été refusés dans certaines délégations de la Ccima, en raison du nombre de places limitées sur la liste unique, une pratique empêchant l’avènement des listes concurrentes et enfreignant ainsi le libre jeu démocratique, assène Boris Boniface Mbah.

Réaction de la Ccima
Dans la même correspondance, les membres fédéraux tiennent à informer que face à la gravité des faits, ils ont pris leurs responsabilités devant l’histoire, en envisageant plusieurs actions publiques de protestation, y compris les grèves générales dans les marchés, à compter du 17 janvier 2012 au cas où leurs revendications ne sont pas prises en compte. La Fédération nationale des syndicats du commerce et services du Cameroun par la voix de son président exécutif, lance un appel à tous les acteurs économiques et travailleurs afin qu’ils se mobilisent et agissent pour sauver la Ccima, patrimoine national. Du côté de la Ccima, cet argumentaire est vite battu en brèche. Les responsables de la Ccima disent avoir agi en conformité avec les textes organiques de l’institution consulaire, et accusent les responsables de la Fescocam de faire l’«agitation». C’est pour cela que la campagne continue de battre son plein. Ce jeudi 12 janvier 2012, l’équipe de campagne était au marché Sandaga, après l’entrée en matière réussie du marché Mboppi le 11 janvier 2012.

La campagne a été lancé dans les marchés
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