Promote-Fiac… Andreas Schweizer remplace pierre Zumbach à la tête de Inter-progress

L’information est contenue dans un communiqué résumant la réunion annuelle de son conseil international tenu le 30 août 2023.

 

La fondation Inter-progress international a un nouveau président, il s’agit d’Andreas Schweizer. Il remplace Pierre Zumbach qui, pour des raisons d’âge et de santé, a souhaité  être démis de ses fonctions. Selon le document, rendu public ce 4 octobre, l’homme de 93 ans « a souhaité pour raison d’âge et de santé d’être libéré de la fonction de président de la Fondation, avec fonctions exécutives ». Il est nommé haut conseiller, attaché à la présidence avec résidence à Yaoundé.  

Pierre Zumbach est remplacé à la tête de la fondation par Andreas Schweizer, 73 ans. Actuel président de la Chambre de commerce Suisse-Afrique (association visant à développer des affaires croissantes entre particuliers et entreprises entre la Suisse et l’Afrique) à Bâle, le Suisse était jusqu’ici membre du conseil d’Inter-Progress. Il est détenteur entre autres d’un Bachelor of Business Administration de la Graduate School of Business Administration (GSBA) de Zurich.

L’ancien président de la Fondation Inter-Progress International, a été nommé haut conseiller, attaché à la  présidence avec résidence à Yaoundé. Celui qui va désormais présider la Fondation Inter-Progress  International était jusqu’ici président de la Chambre de commerce Suisse-Afrique.

Pour rappel, Andreas Schweizer est né en 1950. De nationalité suisse, il est titulaire entre autres d’un Bachelor en Business Administration de la Graduate School of Business Administration de Zurich (GSBA).

Sa longue carrière dans le domaine du génie électrique le mènera dans de nombreux pays comme l’Irak, la Grande-Bretagne, le Ghana, le Cameroun et le Sénégal entre autres. Membre de Swisscham-Africa depuis 2003, il en est devenu le président en 2019. Swisscham-Africa est une association binationale et multinationale visant à développer les affaires croissantes entre particuliers et entreprises entre la Suisse et l’Afrique.


Cameroun : la 2ème édition de la Fiac annoncée pour novembre 2023

Prévue pour ce mois d’avril 2023la 2 e édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiacde Douala est renvoyée du 1 er au12 novembre 2023.

Après 4 reports, pour diverses raisons, cette fois-ci c’est la bonne. De concert avec l’Etat du Cameroun représenté par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, la fondation Inter Progress et sa branche Afrique organiseront du 1er au 12 novembre prochain à Douala la deuxième édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac).

Initialement prévue pour se tenir en 2020, l’organisation de cet évènement vient de connaître un énième report. En effet, la 2e édition du Fiac était annoncée pour avril 2020, avant d’être repoussée aux mois d’octobre et novembre de la même année pour une première fois. A cette époque l’on avait annoncé les mois de janvier et février 2023. Et l’avant dernière annonce fut pour avril 2023.

A en croire Ecomatin, plusieurs causes sont à l’origine de ce renvoi à plusieurs reprises de ce rendez-vous des affaires de la capitale économique. Il s’agit de : la pandémie du coronavirus et des inondations enregistrées sur les espaces d’expositions préparés pour cette deuxième édition.

Placée sous le thème : « Le commerce, le levier de la relance économique, de l’industrialisation et de l’intégration régionale », cette activité majeure pour le renforcement de l’intégration économique et des échanges commerciaux intra-régionaux va se décliner en trois objectifs.

Il s’agit : des expositions-ventes, des rencontres B to B, de coaching et de mentorat. Outre cela, l’évènement à venir dans les prochains jours se veut donc d’être un lieu d’échanges entre les producteurs, les vendeurs grossistes ou détaillants et les consommateurs.

La Foire internationale des affaires et du commerce faut-il le rappeler est une plateforme dynamique du commerce national, régional et international. Elle a pour mission principale de valoriser toutes les filières de production et de commercialisation. Ce en mettant l’accent sur la promotion des produits et services valorisants les labels « Made in Cameroon ».

Accords de partenariat économique : 2,6 milliards de francs CFA de pertes à la Douane en 19 mois de démantèlement tarifaire

Ce bilan a été rapporté lors d’une conférence organisée à Douala dans le cadre de la Foire international des affaires et du commerce (Fiac). 

Le bilan des Accords de partenariat économique (Ape) en date du 28 février 2018 fait état de ce que la Douane camerounaise a enregistré des pertes fiscales de 2,6 milliards de francs CFA. D’après les statistiques, les marchandises ayant bénéficié de la préférence Union européenne (Ue) sont estimées à une valeur de 96 milliards de francs CFA. 301 opérateurs économiques camerounais ont ainsi pu bénéficier de ces facilités pour près de 2800 opérations douanières effectuées.

Ces chiffres ont été rapportés par Raphaël Hamadjam, le chargé d’études à la Division statistiques de la Direction Générale des Douanes. Il s’exprimait ainsi le jeudi 29 mars 2018, à l’occasion d’une conférence organisée sur le site de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac) de Douala, sous le thème : «Comment tirer profit des Ape en exportant des produits camerounais ?».

Raphaël Hamadjam relève que la Douane a collecté 732 milliards de francs CFA en 2017. Il soutient, par la même occasion, que 2 milliards de francs CFA de pertes en 19 mois de démantèlement tarifaire dans le cadre des Ape ne représentent pas grande chose. « En plus, ces pertes, en termes de recettes douanières, sont rétrocédées mécaniquement aux opérateurs économiques qui font des importations et au consommateur final. C’est-à-dire qu’au lieu de payer 1,5 million de francs CFA à la Douane par exemple, un importateur va verser 1.2 million de francs CFA. Ce qui pourrait avoir un impact sur le prix de vente de la marchandise»,  explique –t-il.

D’après la Douane, les produits les plus importés d’Europe dans la deuxième phase de démantèlement tarifaire sont constitués d’appareils mécaniques et de matières premières pour les industries. On retrouve dans le lot, des intrants pour l’industrie brassicole, du clinker pour l’industrie de la cimenterie, des engrais et pesticides pour l’industrie agricole, des papiers et cartons pour l’industrie de l’imprimerie. Il y a également dans la liste, des produits pharmaceutiques. Tous ces articles ont bénéficié d’un abattement des tarifs douaniers, selon les termes de l’accord avec l’Ue.

Mais comment être compétitifs et exporter les produits locaux vers l’Union européenne quand les entreprises connaissent des problèmes en équipements ? Me Désiré Lemou, du cabinet Deston et Partner, relève que les Ape donnent la possibilité aux opérateurs économiques camerounais d’acquérir ces équipements de bonne qualité, à moindre coût. «Nous avons convenu avec l’Union européenne de baisser les droits de douanes sur une période de 13 ans sur tous les types d’équipement qui concourent à la production. Sur les 80% des produits européens que nous avons accepté sur notre marché, il n’y aura plus de droits de douanes au bout de la 13ème année», détaille-t-il.

Ainsi, le Made in Cameroon peut être promu, pense Samuel Yemele, le secrétaire régional de la Chambre de commerce des mines et de l’artisanat (Ccima) du Centre. Ce «défendeur » du patriotisme économique soutient qu’aucun développement industriel n’est possible sans le Made In Cameroon. « Il faut des débouchés pour la production. Avec cet accord, nous avons 500 millions de consommateurs qui sont à la portée de nos entreprises », indique-t-il. Samuel Yemene déplore cependant le fait que tous les opérateurs ne sachent pas encore comment utiliser la préférence Ape.

 

Douala : la Fiac accueille ses premiers visiteurs

Certaines entreprises s’attelaient encore à aménager leurs stands samedi, jour de démarrage de la 1ère édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac) qui se tient du 24 mars au 08 avril 2018.   

Des coups de marteau retentissent. Le menuisier à l’ouvrage s’attèle à respecter les consignes du chef de chantier. Les étagères en bois prennent forme dans le stand du Gic Afatex International, une entreprise spécialisée dans la valorisation de la culture africaine à travers la maroquinerie et autres accessoires de décoration. Quelques œuvres rangées tout près attendent d’être exposées dans cet espace de 3m2 qu’occupe la petite entreprise à la Foire internationale des affaires et du commerce de Douala (Fiac).

Pendant 16 jours (du 24 mars au 08 avril 2018), au complexe Camtel de Bépanda, un peu plus de 500 entreprises vont se mettre en vitrine à l’occasion de cette première édition de la « fête du commerce» organisée par la Fondation internationale Inter-Progress (Fip).

Sur le site ce samedi 24 mars 2018, jour d’ouverture, des exposants s’attèlent encore à aménager leurs stands. Ici, on scie. Là, on appose une couche de peinture. Plus loin, on procède à des inventaires. « Vous avez compté tous les cartons ? Voilà un autre là bas à l’écart. Rangez les cartons vides par ici », ordonne le promoteur d’une Pme à ses employés. Il n’a visiblement pas une minute de répit.

Si plusieurs stands restent encore vides ou en cours d’aménagement, d’autres participants à la Fiac ont déjà achevé la mise en place de leurs produits. Mais les visiteurs ne se bousculent pas encore. «Il n’y a pas encore d’affluence. Nous avons seulement reçu huit visiteurs ce samedi », indique Joséphine, responsable du service commercial dans une jeune structure de la capitale économique. La jeune dame espère recevoir plus de potentiels clients après l’ouverture officielle de la foire prévue lundi 26 mars 2018 à 10 h.

Pour tous les visiteurs de la Fiac, un plan du site affiché à l’entrée du complexe permet de mieux s’orienter au milieu de tous ces chapiteaux. A première vue, les Petites et moyennes entreprises (Pme) sont largement représentées. Les exposants se recrutent dans différents domaines d’activités. On y retrouve les métiers du textile, l’artisanat, l’agro alimentaire, le sanitaire, les fournitures de services, entre autres. Les start-up sont également bien en place. Un « Stand Made in Cameroon » promeut des produits du terroir.

Un « village des commerçants» construit juste après le grand portail d’entrée du complexe Camtel regroupe une cinquantaine de commerçants, membres du Syndicat des commerçants détaillants du Wouri (Sycodew). Les commerçants donnent à voir leurs marchandises et savoir-faire. Et si l’envie vous prenait de grignoter, le stand de « Nana Jeanne » vous propose des gâteaux faits à base de produits issus de l’agriculture locale. Vous avez le choix entre des gâteaux de manioc, de plantain ou de patate. Le stand propose aussi aux visiteurs, des jus de patate et de manioc produits à partir d’aliments locaux.

Bientôt une Foire internationale des affaires et du commerce au Cameroun

L’évènement se tiendra à Douala, métropole économique du pays, à partir de 2018, en alternance avec le Salon Promote

Une Foire internationale des affaires et du commerce (FIAC) se tiendra à Douala à partir de 2018 et en alternance avec le salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat plus connu sous le nom de « Salon Promote », apprend-t-on lundi auprès du ministère camerounais du Commerce.

L’organisation de ce rendez-vous des affaires a fait l’objet d’une signature d’accord avec la Fondation internationale Inter-Progress, organisatrice du Salon Promote, dont le « savoir-faire n’est plus à démontrer dans l’organisation événementielle à forte valeur ajoutée », a affirmé le ministre du Commerce, par ailleurs mandant du gouvernement, en la matière.


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