Cameroun-Variole du singe-choléra : l’UE octroie 100 millions de F  

L’Union européenne a octroyé cette enveloppe pour en aide humanitaire supplémentaire pour faire face à ces épidémies.

150 000 euros soit près de 100 millions de F pour continuer la lutte contre le choléra et la variole du singe. « Ces fonds permettront de mener une campagne de santé publique et de distribution d’eau et articles d’hygiène aux familles les plus vulnérables », indique la délégation de l’UE au Cameroun.

En termes de bilan, la variole du singe qui se manifeste depuis le début de l’année 2022, il ressort qu’à la date du 28 décembre, 113 cas suspects ont été signalés, dont 18 confirmés et 3 décès.

Pour ce qui est du choléra, 15 085 cas de choléra ont été notifiés dans le pays depuis la résurgence de l’épidémie en octobre 2021, dont 299 décès à la date du 27 décembre 2022. Trois régions sont actuellement actives : le Centre, le Littoral et l’Extrême-Nord.

« Nous avons une baisse de données en termes de contaminations en ce qui concerne le choléra, mais nous avons une flambée de choléra chez une population de sableurs à Ntui. Même jusque-là, cette situation, également, est sous contrôle. Il n’y a aucune inquiétude à se faire », a déclaré Manaouda Malachi, ministre de la Santé publique.

 

 

 

Cameroun : plus de 3 milliards F pour trois ponts dans le Centre, Sud et l’Adamaoua

Selon le ministère des Travaux publics, les entreprises ont été contractualisées pour la réalisation des travaux de quatre lots relatifs à la construction des ponts métalliques Acrow, dans les régions de l’Adamaoua, du Sud et du Centre.

 

Les travaux à réaliser sont portés par quatre lots, dans les régions de l’Adamaoua, du Sud et du Centre. Dans la première région citée, il s’agira pour l’entreprise Nan Company Limited, adjudicataire du marché de réalisation des travaux sur l’itinéraire Foumban-Tibati-Ngaoundéré sur la Nationale 6, de réaliser les prestations liées à la construction d’un pont Acrow pour un montant de 847 425 420 F.

Les mêmes prestations seront également effectuées par la même entreprise sur l’itinéraire Ambam-Minkan-Ma’an dans la région du Sud, pour un montant de 1 603 313 389,51 F et par le Groupement First Services Mapo SARL, dans la région du Sud, itinéraire Elogbatindi-Memel 2 et dans la région du Centre, Mission catholique Nguinda-Walla, pour un montant de 741 221 324,77 F.

La reprise du projet sur plusieurs sites avait été annoncée par le Ministre des Travaux publics au courant de l’année 2022, ce en raison du retard accusé dans le renouvellement des financements extérieurs qui dure depuis 02 ans, et dans le souci de rétablir le trafic sur certains axes routiers du fait de l’abandon des travaux sur le terrain.

En effet, en attendant la reconduite du financement extérieur, les travaux reprendront dans les prochains jours, sous financement BIP, en capitalisant les acquis initiaux, en ce qui concerne les équipements déjà acquis et stockés à Douala.

Cameroun : l’entretien de la route Edéa-Kribi (105 km) a coûté près de 2 milliards de F

Selon le ministère des travaux publics, les travaux d’entretien sont achevés sur la route Edéa- Kribi (105 km).

Les travaux d’entretien en urgence de la Nationale N°7, section de route Edéa- Kribi, sur un linéaire de 105 km, sont achevés entre Edéa- Kribi avec un taux d’avancement de 100%. Ils ont été exécutés par l’entreprise Razel, pour un montant total de 1 858 088 862 FCFA Toutes Taxes Comprises.

Ces travaux qui se sont achevés avant la fin du délai contractuel fixé au 10 janvier 2023, ont été réalisés par l’entreprise Razel, pour un montant total de 1 858 088 862 FCFA Toutes Taxes Comprises, financement Budget du Ministère des Travaux Publics, lignes Fonds Routier.

Les travaux effectués par l’entreprise Razel concernent l’installation de chantier y compris les mesures environnementales et procédures qualité, santé et sécurité ; l’amenée et le repli de tout le matériel sur le chantier ; le débroussaillement et le nettoyage des abords ; le curage des fossés ; la création des fossés et divergents en terre à la niveleuse ; l’excavation pour purges ; la scarification de la chaussée existants.

Aussi, la réparation des nids de poule enrobés ; le colmatage des fissures ; la mise en œuvre de la couche de base en grave concassé 0/31,5 ; la réalisation de la couche d’imperméabilisation en enduit bicouche et la pose de l’enrobé bitumineux. En sus de ces travaux, plusieurs autres, en rapport avec la signalisation et la sécurité des usagers, ont été réalisés.

Il s’agit notamment des panneaux de signalisation métallique de type A ; des panneaux de signalisation métallique de type AB ; des ralentisseurs de vitesse et de tous les autres éléments de signalisation. Les travaux seront réceptionnés dans les jours à venir, soit avant la fin contractuelle du projet.

La Banque mondiale accorde un nouveau prêt au Cameroun

Ce financement de 100 millions de dollars soit plus de 61 milliards de FCFA a été approuvé le 19 décembre 2022.

Le 19 décembre la Banque mondiale a accordé un financement de 100 millions de dollars (61 milliards de F) au Cameroun. Une enveloppe destinée à « soutenir une croissance inclusive et robuste et à renforcer la résilience du pays au changement climatique ».

Abdoulaye Seck, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun précise que ce financement axé sur l’assainissement budgétaire et la croissance inclusive constitue la première d’une série de trois opérations à l’appui des politiques de développement prévues sur la période 2022-2024.

Ainsi, ledit financement s’inscrit dans le droit fil des efforts de relance économique du pays, mais aussi des réformes structurelles à moyen terme sur la base desquelles le Cameroun pourra réaliser son ambition d’accéder au statut d’économie à revenu intermédiaire de la tranche supérieure d’ici 2035.

« Le soutien apporté dans le cadre de ce DPO (opération à l’appui des politiques de développement) aidera le pays à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour améliorer la gouvernance, la gestion des ressources publiques et l’environnement des affaires, ainsi que le développement du capital humain », a-t-il souligné.

La BM entend également soutenir la politique de décentralisation du pays, améliorer la gouvernance des entreprises d’État, accroître la mobilisation des recettes, et renforcer le capital humain ainsi que l’autonomie économique des femmes.

Cameroun : Douala accueille une conférence sur le transport aérien

La firme internationale d’audit et de conseils spécialisée dans le transport aérien, Bekolo & Partners et ses partenaires, organisent une conférence internationale sur le Transport aérien en Afrique centrale (Citac).

Cette conférence se tiendra les 18 et 19 janvier 2023 à l’hôtel « Best Western Plus Soaho Douala Airport ». Il s’agit d’une concertation de haut niveau qui regroupera les professionnels, les investisseurs, les experts financiers, les contrôleurs, les consultants, et les dirigeants de l’industrie du transport aérien, afin d’identifier la nature et les causes des problèmes auxquels fait face ce secteur d’activité en Afrique Centrale, et de proposer aux décideurs et aux acteurs, des solutions pratiques et innovantes en vue de le redynamiser.

Les principaux thèmes de la conférence porteront sur le marché, les modèles d’affaires, les coûts d’exploitation, les mécanismes de financement, le rôle des états, la coopération, et la gouvernance. Ils seront présentés par des experts expérimentés. La modératrice de la Conférence est Madame Marylin Thomas, Avocate, membre du barreau de la province de Québec, Canada, qui compte plus de 20 ans d’expérience professionnelle dans l’industrie aérospatiale où elle a développé une solide expertise dans les opérations aéronautiques, notamment dans les ventes et les négociations de contrats d’acquisition et de location d’avions.

Elle est actuellement directrice des opérations commerciales pour l’un des principaux constructeurs d’avions privés. Marylin s’est rendue plusieurs fois sur le continent africain où elle a rencontré des responsables publics et des dirigeants de compagnies aériennes. En plus, cette conférence sera une occasion pour les participants venant de tous les continents et métiers de l’aviation, de développer leurs affaires à travers des rencontres en B to B.

Outre Marylin, il y aura deux autres modérateurs : Serge Esso et Jean Jacques Robert Nkamgaing. Le premier cité est un expert en Droit des Affaires Internationales, commerce international, gestion des parties prenantes PDG de la firme Glencoe Advisory, spécialisée dans le conseil institutionnel aux investisseurs internationaux. Il a plus 25 ans d’expérience professionnelle.

Le second est un expert International en Transformation Business & Résilience Organisationnelle Jean-Jacques Robert Nkamgang est le Chief Exécutive Officer de NextWorld Consulting, société de conseil basée à Dubaï (Emirats Arabes Unis). Il est également un expert international reconnu dans les domaines de la Transformation Business & Digitale, de la conduite du changement, de l’optimisation des performances, et de la résilience organisationnelle.

Ecair, une dette cloue au sol ses avions

Comme conférenciers, il y aura, entre autres, Emile Christian Bekolo. Il est expert-comptable. Il est membre de l’Ordre nationale des experts comptables du Cameroun (Onecca), agrée par la Cemac, consultant, auditeur, commissaire aux comptes de compagnies aériennes en Afrique ; Englebert Zoa Etundi. Un Ingénieur général de l’Aéronautique Civile Expert en sécurité de l’Aviation Civile, en assurance qualité pour les services ATS et en systèmes des technologies de l’information et des télécommunications.

Gil Blas Sop Tagne sera également présent comme conférencier. Il est un Expert en financement de projets ; Directeur de la mobilisation des ressources de la banque de développement des Etats de l’Afrique centrale. Le sénégalais Alioune Touré participera aussi aux échanges. Il est expert-comptable, expert financier, expert judiciaire activités Oil & Gas du transport aérien. Francis D. WEGA sera également l’un des orateurs. Il est un expert international en management de projet et management stratégique.

 

Cameroun-PME : difficile accès aux prêts bancaires

Plusieurs obstacles ont été cités à Douala au Gicam, lors du forum de la PME camerounaise.

Environnement économique difficile pour les PME au Cameroun. En 2021, les chiffres annonçaient que le Cameroun compte plus de 200.000 petites et moyennes entreprises.

Avec une représentativité de plus de 90% du tissu économique, les PME génèrent 67% des emplois créés par les entreprises au Cameroun et affichent un chiffre d’affaires de 34% du monde des entreprises.

Cependant plusieurs obstacles empêchent aux porteurs de projets de se développer et donc d’être compétitifs. Le Gicam dénombre au rang des difficultés, la fiscalité pour 58,8%, la corruption pour 50,6%, l’accès au crédit pour 37,6%, les formalités administratives pour 35,2%, la concurrence déloyale pour 25,8%, et le coût de financement crédit pour 18%. C’est dire qu’après la fiscalité et la corruption, le principal défi de la PME camerounaise est l’accès au financement.

D’après le président de la Commission de Développement des PME au Gicam, la part des crédits bancaires accordés aux PME reste faible. « En 2020, sur un montant de plus de 3609 milliards de FCFA, seulement 450 milliards ont été captés par les PME soit 12,% du volume total. La même année, 68% des crédits bancaires réservés aux grandes entreprises alors qu’elles ne re présentent que 1% des effectifs des entreprises au Cameroun », indique André Kwam. A ce faible financement, il faut ajouter un coût élevé du crédit.

A ce titre, le forum a proposé aux PME de privilégier les solutions de financement alternatif n’imposant pas de garanties, à l’instar du leasing, et du financement contractuel.

Cameroun : 3,5 milliards de F pour moderniser les adductions d’eau à Douala

Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) utilisera ces fonds pour la réhabilitation de quatre adductions d’eau potable (AEP) à Makepe et Bonamoussadi, deux quartiers de la ville de Douala.

Le groupe danois Delphi-Gruppen accorde une subvention de 3,5 milliards de francs CFA (plus de 5,3 millions d’euros) au Cameroun.  L’accord de financement a été signé le 15 novembre 2022 entre les responsables de la Cameroon Water Utilities Corporation (CamWater) et de Delphi-Gruppen, spécialisé dans la mise en place de projets permettant aux personnes vivant dans les pays en voie de développement et les économies émergentes de s’épanouir.

En effet, les installations situées dans les quartiers de Makepe et Bonamoussadi sont restées hors service pendant une dizaine d’années « à cause du taux hors norme de fer et de manganèse dans de l’eau ». La CamWater réalisera un diagnostic détaillé des forages afin de déterminer le niveau de fer et de manganèse dans les eaux souterraines. Les forages seront réparés et/ou remplacés. Les pompes électriques installées sur les forages seront également réparées.

L’objectif du Cameroun est d’atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 85 % à l’horizon 2032 conformément à son plan directeur d’approvisionnement en eau. Des projets similaires sont prévus dans d’autres régions du pays.

Cameroun :  le 3e Forum africain des femmes entrepreneures se tient à Yaoundé

La rencontre d’opportunités s’est ouverte mercredi 16 novembre 2022.

Quatre jours pour penser l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Cette troisième édition qui s’est ouverte le 16 va se refermer le 19 novembre 2022. L’échange est placé sous le thème « Entrepreneuriat féminin et ZLECAF : Enjeux, défis et opportunités ».

D’après la présidente du comité d’organisation du forum, Rose Manguelle, « 65 % de la population active est constituée de femmes. Seulement 4 % d’entre elles ont accès aux financements classiques pour une contribution de 9 % au PIB du Cameroun et un accès aux ressources de 20 % ».

De ce fait, le Forum africain des Femmes Entrepreneures (FAFE) s’active autour de la migration des femmes du secteur informel vers le secteur formel, de la formation de la gent féminine afin de professionnaliser son entrepreneuriat.

Le forum est un événement annuel organisé par le Cabinet d’expertise financière M2 Finances en partenariat avec les associations féminines camerounaises et internationales.

Yaoundé, siège de l’entrepreneuriat

Cette rencontre des femmes entrepreneures se tient alors que, depuis le 15 novembre Yaoundé est le siège de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

Six jours pour penser l’entrepreneuriat. Cette semaine dédiée à l’entrepreneuriat sera également l’occasion de mener des réflexions en vue d’aboutir à des orientations nouvelles et pertinentes permettant d’opérer des choix stratégiques visant la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation, facteurs déterminant de l’accélération d’une croissance participative.

La rencontre est placée sous le thème « Innovation et dynamisation de l’écosystème entrepreneurial », cette quatrième édition mettra l’accent sur la promotion de l’entrepreneuriat et la modernisation technologique et organisationnelle des entités économiques.

Selon le ministère des petites et moyennes entreprises, les travaux permettront aux PME de s’outiller pour répondre aux exigences de la mondialisation en matière de qualité, de coût et de délais ; de s’informer sur les nouveaux processus techniques et technologiques, dans les métiers ; d’accroître l’offre locale des biens et services ; de réaliser des gains de productivité ; et de stimuler la croissance économique et l’innovation.

Cameroun : la femme rurale délaissée dans le financement des projets

La femme rurale a célébré le 15 octobre 2022 sa 27è édition sous le thème : « Développons la production locale avec la femme vivant en milieu rural pour notre sécurité alimentaire ».

Selon le ministère de l’Agriculture et du développement rural, 64,3% des programmes et projets agricoles mis en place dans les dix régions ne prennent pas en compte les préoccupations de cette catégorie sociale.

Les données relatives aux financements de projets indiquent que 1369,3 milliards Fcfa ont été mobilisés entre 2010 et 2021 pour un total de 58 projets recensés. 706,77 milliards, soit 52% de ces financements orientés vers des projets qui ne prennent pas en compte les préoccupations des femmes.

D’après les statistiques du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), sur plus de 100 projets et programmes agricoles développés au Cameroun entre 2010 et 2020, plus de la moitié ont été conçus en ignorant les contraintes sociales que rencontrent les femmes.

Les mêmes statistiques renseignent qu’entre 2010 et 2020, sur plus de 112 projets et programmes agricoles développés au Cameroun, seuls 36,7% soit 41 d’entre eux prennent en compte les questions de genre lors de leur conception tandis que les 64,3% (soit 71 projets et programmes) restent non sensibles au genre lors de leur conception et leur exécution. Or toujours selon les chiffres du Minader, les femmes constituent plus de 70% de la main-d’œuvre rurale au Cameroun.

Elles produisent près de 90% de la production vivrière et représentent seulement 3% du secteur agricole industriel.

Cameroun : la région de l’Ouest rajoute un milliard de F sur son budget

Selon datacameroon, les membres du conseil régional de l’Ouest ont autorisé un prêt auprès du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale pour le compte de l’exercice 2022 au cours d’une session ordinaire.

La région de l’Ouest rajoute un milliard de F sur son budget pour booster le développement socio-économique. C’est au cours d’une session ordinaire récemment tenue que les conseillers régionaux ont adopté cette décision. Le budget devrait de 4,6 à 5,6 milliards de F

Datacameroon souligne que, cette modification a été adoptée lors de la deuxième session ordinaire du conseil qui a eu lieu du 28 au 30 septembre dernier à Bafoussam. Les conseillers ont donc autorisé un prêt d’un milliard auprès du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) pour le compte de l’exercice 2022.

Le président du Conseil régional Jules Hilaire Focka Focka a souligné que jusqu’ici, les fonds mis à disposition par l’Etat dans le cadre de la décentralisation représentent l’unique source de revenus. « Si on veut développer notre localité, il faudra multiplier les sources de financement » a-t-il souligné.

Comme chaque année, une partie du budget est dédiée au fonctionnement (Acquisition des locaux, achat du matériel, recrutement du personnel, etc), et l’autre partie à l’investissement. Les projets en rapport avec l’état des routes, l’accessibilité à l’eau potable et l’amélioration de l’offre de santé et d’éducation sont prioritaires.

Cameroun : l’Union Européenne met 29 milliards de FCFA pour soutenir le développement durable

Deux conventions de financement relatives aux actions « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » et « Cameroun : Septentrion vert et résilient », ont été signées ce mardi 04 octobre 2022 à Yaoundé.

Alamine Ousmane Mey et S.E Philippe VAN DAMME respectivement ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Ambassadeur, Chef de Délégation de l’Union Européenne au Cameroun ont signé deux conventions de financement hier.

« Ces deux conventions sont alignées sur les objectifs de développement durable des Nations Unies et de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 du Cameroun », a fait savoir le Chef de Délégation de l’UE au Cameroun. Selon Philippe VAN DAMME, elles constituent un soutien concret à la réalisation de la « Contribution Déterminée au Niveau National du Cameroun » à la lutte contre le changement climatique.

 A travers ces accords, « l’UE propose une approche inclusive et intégrée combinant la conservation de la biodiversité et le développement socio-économique », a déclaré le diplomate européen.

Pour sa part, le Minepat a indiqué que les deux actions financées marquent l’entrée effective du Cameroun dans l’ère de l’Instrument de Voisinage de Développement et de Coopération Internationale (NDICI). Elles interviennent après le lancement du PIM en février 2022 à Garoua ; programme issu des consultations multipartites riches et denses ayant associé l’Exécutif, le Parlement, le secteur privé, la société civile et les partenaires européens.

L’action « Cameroun : Villes vertes, inclusives et durables » est fondée sur une approche intégrée du développement humain. Dotée d’une enveloppe de 15 742 000 000 de FCFA, cette action contribuera à l’atteinte du troisième domaine prioritaire du Programme Indicatif Multi-annuel 2021-2027(PIM), axé sur « Pacte vert : développement durable et action climatique ». Elle vient en appui à la gouvernance urbaine et à la mise en œuvre du processus de décentralisation au Cameroun.

Cette action cible trois villes camerounaises : Yaoundé, Douala et Maroua. Concrètement, l’UE va soutenir la mobilité de la ville de Yaoundé en accompagnant le développement du BRT (Bus Rapide de Transit) et en finançant les mesures d’accompagnement telles que la réforme du transport artisanal et l’amélioration de la mobilité au centre-ville.

A Maroua, en complément avec les actions de l’Agence Française de Développement et de la Banque mondiale, l’UE renforcera le développement participatif de la ville, en accompagnant la population et les Mairies dans leur volonté d’avoir plus d’espaces verts et publics, permettant une meilleure qualité de vie et une meilleure résilience au changement climatique. A Douala, l’UE va accompagner la Banque Européenne d’Investissement dans un projet de gestion des déchets.
En ce qui concerne l’action « Cameroun : Septentrion vert et résilient », celle-ci fait partie de la Team Europe Initiative « Pacte vert et résilience dans le septentrion au Cameroun. Avec une allocation financière de 13 119 000 000 FCFA, cette action propose une approche « paysage » dans l’optique de la protection de la nature dans les aires protégées prioritaires et l’économie verte pour les populations environnantes.

Ainsi, cette action permettra de relier les sites protégés par des zones de restauration forestière aux pratiques agricoles et pastorales adaptées et durables, qui tiennent également compte des risques de conflits dans les communautés. Elle repose sur trois composantes : la consolidation de la gouvernance décentralisée et la coordination des initiatives des partenaires européens ; la promotion de la gestion agro-sylvo-pastorale intelligente face au climat et à la raréfaction des terres exploitables par les activités pastorales ; l’appui des acteurs de la conservation dans la protection et la valorisation durables de leurs zones de chasse et parcs nationaux.

Il convient de noter que la cérémonie de signature des deux conventions était précédée de la réunion semestrielle de suivi du portefeuille de coopération Cameroun-UE pour le compte de l’année 2022. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue l’ensemble du portefeuille et ont proposé des mesures visant à renforcer le partenariat entre le Cameroun et l’Union Européenne.

Le PNUD prête plus de 14 milliards de F au Cameroun pour soutenir les PME

La convention de coopération entre le Gouvernement Camerounais et le Programme des Nations Unies pour le Développement a été signée ce mardi 27 septembre 2022.

Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le Représentant Résidant du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Jean Luc Stalon, arrivé en fin de séjour au Cameroun ont signé hier un accord de prêt.

D’un montant de 21 millions USD soit près de 14,2 milliards de FCFA, cette entente s’inscrit dans le cadre de l’opération de soutien au secteur privé camerounais affecté par la pandémie de la Covid-19. Cette opération a pour objectif de renforcer la résilience des très petites, petites et moyennes entreprises face aux conséquences négatives de la Covid-19 et d’autres chocs, et de favoriser une relance rapide de l’activité économique pour une croissance plus forte et plus inclusive.

« Nous espérons qu’avec toutes ces mesures qui s’orientent vers le renforcement de l’appareil productif national pour relever le niveau de souveraineté de production locale, nous serons à même d’avancer vers l’émergence à l’horizon 2035 avec beaucoup plus de facilité, de rapidité et de résilience face aux chocs futurs qui pourraient se manifester et pour lesquels il nous faut nous préparer dès à présent », a souligné Alamine.

De manière spécifique, le gouvernement, à travers ce projet, entend préserver les emplois et contribuer à la survie des entreprises les plus affectées. Il entend également relancer l’économie et renforcer la résilience par le renforcement de la compétitivité et la productivité des entreprises en améliorant leurs capacités techniques, opérationnelles et managériales. Il s’agira par ailleurs de contribuer à l’amélioration du climat des affaires pour permettre aux PMEs d’être plus compétitives.

La cérémonie de signature de convention de ce mardi 27 septembre 2022, fait suite à la signature le 21 août 2022, d’un accord de prêt de 18,9 millions USD, entre le Gouvernement Camerounais et la Banque Arabe pour le Développement Economique (BADEA). Dans son mot de circonstance, le Représentant Résidant du PNUD, Jean Luc Stalon a précisé que « Cette étape est importante vers l’entrée en vigueur du prêt de la BADEA, destiné au financement de l’opération ».

En rappel, le PNUD s’est engagé à apporter un concours financier d’un montant d’un million cinquante mille dollars US (USD 1 050 000) pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de ce Projet.

A travers sa réalisation, le Gouvernement avec l’appui de la BADEA et du PNUD, porte un coup de pouce important dans l’amélioration des conditions de vie des populations, qui s’inscrit en droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.

Cameroun : un prêt de 15,8 milliards de F pour lutter contre les inondations à Yaoundé

Un accord de prêt a été signé le 20 septembre 2022 par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et le Directeur Général de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour la région Afrique Centrale, Serges N’Guessan.

La Banque africaine de développement a prêté de l’argent au Cameroun pour combattre les intempéries à Yaoundé. D’un montant de 27 millions d’unité de compte (UC), soit environ 15,8 milliards de FCFA, l’enveloppe est destinée au Projet Complémentaire d’Assainissement pluvial de la ville de Yaoundé (PCADY).

Ce projet, dont le coût total est d’environ 30 millions d’UC, soit 27 millions d’UC représentant l’apport de la BAD (90%) et 3 millions d’UC représentant le Fonds de contrepartie du Gouvernement (10%), vise à réduire la fréquence des inondations résiduelles dans la ville de Yaoundé, notamment dans le périmètre du centre-ville.

L’objectif est d’améliorer de façon durable les conditions de vie des populations à travers le renforcement de la gestion des eaux pluviales et de l’hygiène, ainsi qu’une intégration harmonieuse des infrastructures qui contribuent au rayonnement de la ville de Yaoundé.

Par ailleurs, ce projet va soulager le centre-ville de Yaoundé, régulièrement exposé aux inondations avec des pertes économiques multiples et la détérioration de la qualité de vie des populations installées le long du canal du Mfoundi et ses affluents », a précisé Alamine Ousmane Mey dans son allocution.

 Cet accord de prêt était le second de la même journée. Un premier accord prêt d’un montant de 114 millions d’euros, soit environ 75 milliards de FCFA, a été signé. Il s’agit d’une première tranche du financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), destiné à la réalisation du Projet d’Aménagement des Routes de désenclavement de la Zone Industrielle et Portuaire de Kribi (PARZIK).

Notons que ces deux opérations qui s’alignent aux priorités opérationnelles de la BAD et de la SND30, viennent porter à environ 1 302 milliards de FCFA le volume du portefeuille actif du Groupe de la Banque Africaine de Développement au Cameroun, pour une vingtaine de projets.

Le Cameroun participe au Forum mondial sur le financement des PME

La rencontre se tient au Cambodge du 19 au 23 septembre 2022.

Un forum sur le financement des PME se tient au Cambodge. Pour l’occasion, Achille Bassilekin III, ministre camerounais en charge des PME y conduit une délégation.

Les travaux en cours ont débuté par une session plénière sous le thème : Financement des PME : moteur de croissance et créateur d’emplois. Le panel était constitué pour la circonstance de Hourn THY, Operations office, SME Finance Forum, de Hanh Nam NGUYEN, Program Manager IFC, et de Syed Abdul MOMEN, Deputy managing director, Head of SME, BRAC Bank.

Les travaux qui se poursuivent sont menés au profit du développement des PME, sous-tendu par l’amélioration de l’accès aux financements, notamment au regard de l’enjeu majeur de développement structurel et de long terme pour les économies mondiales en général et africaines en particulier.

Situation du Cameroun

L’annuaire statistique sur les PMEESA a été présenté le 30 juin 2022 à Yaoundé. Selon le ministère des PME, « les informations statistiques sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME), les Organisations de l’Economie sociale (OES) et les Unités de Production Artisanale (UPA) sont indispensables à la prise de décision dans le cadre d’élaboration des politiques publiques et permettent de mieux accompagner les acteurs du secteur privé pour qu’ils jouent efficacement leur rôle de catalyseur de la transformation structurelle de notre Economie ».

En effet, cet annuaire a souligné que, conformément aux derniers recensements, la croissance est de l’ordre de 324 899 petites entreprises créées en 2021, à cela il faut ajouter 649 grandes entreprises avec une forte prédominance des établissements qui représentent environ 80% qu’il conviendrait d’accompagner pour favoriser l’émergence.

Au détail, il s’agit de 324 250 petites et moyennes entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, et 649 grandes entreprises. Ce chiffre a connu une augmentation par rapport à l’année d’avant, où l’on avait 289 428 entreprises.

En 2021, l’on a enregistré dans les centres de formalité de création d’entreprises 15 591 PME créées sur l’étendue du territoire, soit une croissance de 45,96%.

Cameroun : l’Etat prête 1,8 milliard de F au Matgenie pour son redressement

L’Etat, principal actionnaire de la société, n’a de cesse de multiplier des initiatives pour favoriser sa relance, à travers une injection de financements pour soutenir son plan de redressement.

L’annonce a été faite ce jeudi 15 septembre 2022 par le ministère des Travaux publics, tutelle technique du Matgénie, au cours d’une réunion d’évaluation des premières conclusions du Comité interministériel ad-hoc destiné à l’assainissement des ressources humaines et matérielles et de l’élaboration d’un plan de redressement du Matgenie.

Le Parc National de Matériel de génie civil (Matgénie) bénéficie ainsi, d’un prêt de l’Etat d’un montant de 1,8 milliard de FCFA pour se sauver de la crise. Cette enveloppe va servir à soutenir le plan de redressement du Parc National de Matériel de génie civil, devenu insolvable à plusieurs échelles et en proie aux grèves à répétition de ses employés.

Ce prêt est accordé à un taux d’intérêt annuel de 1,5%, et est remboursable sur une période de 3 ans. Il vient s’ajouter à un appui financier préalable du gouvernement d’une valeur de 659,7 millions de FCFA, pour faciliter la relance des activités de l’entreprise.

De cette subvention, une enveloppe de 439,8 millions de FCFA va servir à financer le plan de relance des activités à travers l’exécution des chantiers de génie civil, la remise en état de certains matériels identifiés et les activités classiques de location. Les décaissements de cette première partie se feront de manière échelonnée, soit 220 millions en octobre prochain ; 150 millions en novembre ; puis 89,8 millions au mois de décembre.

Afrique : trois start-ups camerounaises parmi les 60 qui vont bénéficier du financement google

Les bénéficiaires de cette deuxième cohorte du Black Founders Fund sont composés à 50 % d’entreprises dirigées par des femmes, originaires du Botswana, du Cameroun, d’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal, d’Afrique du Sud et d’Ouganda.

Google a annoncé que 60 startups éligibles fondées par des Noirs à travers l’Afrique ont été sélectionnées pour la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund (BFF) pour l’Afrique.Les startups rejoignant le programme recevront un total de 4 millions de dollars de financement et de soutien pour leur permettre d’intensifier leurs travaux en cours.

Chacune des startups sélectionnées recevra un soutien sous la forme d’un programme de formation de 6 mois qui comprend l’accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui leur sont propres.Ils feront par ailleurs, partie d’ateliers sur mesure, de réseaux de soutien et de séances de renforcement de la communauté. Les 60 bénéficiaires recevront également des récompenses non dilutives comprises entre 50 000 USD et 100 000 USD et jusqu’à 200 000 USD de crédit Google Cloud.

Trois jeunes pousses camerounaises sont en lice. Il s’agit du nouveau distributeur des équipements de One All Sports. La start-up Bee finance des motos aux chauffeurs tout en assurant la formation et l’accès à l’emploi.Toujours pour le Cameroun, il y a COVA. Il s’agit d’une plateforme d’assurance numérique qui permet aux entreprises partenaires de fournir facilement et de manière transparente des produits d’assurance à leurs utilisateurs.

Enfin la start-up Healthlane qui propose un dépistage médical complet avancé et des plans personnalisés, une surveillance biométrique, une analyse génétique, des visites en personne et virtuelles avec des médecins de premier plan.

Les bénéficiaires, composés à 50 % d’entreprises dirigées par des femmes, sont originaires du Botswana, du Cameroun, d’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Rwanda, du Sénégal, d’Afrique du Sud et d’Ouganda. Ils se spécialisent dans des secteurs tels que la fintech, la santé, le commerce électronique, la logistique, l’agtech, l’éducation, l’hôtellerie et les villes intelligentes.

Un prêt de 61,5 milliards de FCFA de la Deustche Bank Italy pour le corridor Cameroun-Gabon 

Le décret signé par le président de la République Paul Biya, servira pour le financement de la première phase du projet de construction de la route Olounou-Oveng-frontière Gabon-pont sur le fleuve Kom (tronçon carrefour Olounou-Mvan).

Un emprunt de 93,89 millions d’euros, soit environ 61,5 milliards de FCFA pour lancer la construction de la première phase (70 km) de la route Olounou-Oveng frontière Gabon pont sur le fleuve Kom (105 km au total), devant relier le Cameroun au Gabon.

Ledit contrat va permettre de mettre à contribution l’entreprise italienne SEAS dans la phase I du projet de construction de la route Olounou-Oveng frontière Gabon (105km) section Olounou-Oveng qui porte sur un linéaire de 70 km, pour un coût prévisionnel des travaux d’un montant de 67 milliards FCFA le profil en travers prévoit une route de 1 x 2 voies de 3,5 m dans le respect du tracé actuel.

Un accotement de 1,25 m, une réalisation de 59 ouvrages de drainage transversal, la construction de 13 ponts de longueurs diverses pour un linéaire total de 260 ml, une vitesse de référence de 60 km/heure, l’aménagement des carrefours ; la réalisation des signalisations horizontale et verticale des équipements de sécurité. La durée d’exécution des travaux est de 24 mois.

Le financement, objet de ce contrat commercial prends également en compte : les contrôles techniques et géotechnique, la construction d’un poste de péage automatique, d’un poste de pesage, d’un poste de comptage. Le financement d’un plan de gestion environnementale et sociale avec la réalisation des infrastructures sociales au bénéfice des populations est prévu, afin que la route Olounou-Oveng contribue à l’amélioration de la qualité de vie des populations de la zone d’intervention.

« Le choix de cet axe comme faisant partie d’un projet du volet routier du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) est justifié d’une manière générale par la volonté de désenclaver des bassins de production en reliant chacune des villes concernées par ce projet au réseau structurant ; à étendre le réseau bitumé de la région du Sud vers les grands bassins de production »

Aussi, « à faciliter l’écoulement de la production agropastorale vers les grands pôles de consommation du pays et du Gabon ; à améliorer l’accès des populations aux infrastructures de base ; à améliorer les revenus des populations en facilitant l’écoulement de leur production », indique le ministère des Travaux publics.

L’Arabie Saoudite octroie un prêt de 6 milliards F pour la construction de l’hôpital régional de Mbalmayo

L’accord de financement y relatif a été signé le vendredi 26 août 2022 à Yaoundé par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane MEY et le Président Directeur Général du Fonds Saoudien de Développement, Sultan Abdulrahman AL Marshad.

Un nouvel accord entre le Cameroun et le Royaume d’Arabie Saoudite. Les deux parties viennet de signer un accord de financement d’un montant de 12 millions de dollars US soit environ 6,5 milliards de FCFA, destiné au projet de construction et d’équipement de l’hôpital régional annexe de Mbalmayo dans la région du Centre-Cameroun.

Cet appui financier entre dans une enveloppe globale de 38,80 millions de dollars US soit environ 25,5 milliards de FCFA, répartie entre trois partenaires techniques et financiers. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (12 millions de dollars US) ; le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (11,5 millions de dollars US) et le Fonds saoudien de développement (12 millions de dollars US). La participation du Cameroun dans ce projet s’élève à 3,80 millions de dollars US, comme fonds de contrepartie.

Dans le détail, ce projet consiste en la construction et l’équipement d’un hôpital généraliste de troisième catégorie, doté d’une capacité d’accueil de 200 lits. A en croire le PDG du Fonds saoudien de développement, ladite infrastructure sera bâtie sur une superficie de 14 000 m2.

Elle sera spécialisée dans le traitement des cas de brûlures graves et d’autres domaines tels que la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie, la gynécologie, la maternité, l’ophtalmologie et la psychiatrie.

Outre la construction de l’hôpital, le projet prévoit l’installation d’équipements et des mobiliers médicaux et non médicaux, ainsi que des services de conseil pour la préparation des études techniques et architecturales détaillées. Il est également prévu l’installation d’un pôle d’évacuation performant, facilement accessible et capable de résorber d’éventuels catastrophes et accidents de la circulation.

Il faut noter que, à ce jour, le portefeuille de coopération entre le Cameroun et le Fonds saoudien de développement affiche une dizaine de projets, pour un montant cumulé de 61 millions de dollars US soit plus de 30 milliards de FCFA.

Cameroun : 400 milliards de F pour relancer le développement de la filière cacao

Cette contribution sollicitée du budget d’investissement public du Minader représente 50.53% du montant total du projet et le fonds de développement des filières Cacao et café (Fodecc) 49.47%.

Le projet a une durée de cinq ans et couvre la période 2022-2026 et sera financé à hauteur de 40 milliards de F.

Le projet d’appui au développement du Cacao (Pad-cacao) a tenu hier son premier comité de pilotage. Il s’agit d’un projet qui a pour missions, l’accompagnement de structures dédiées à la production et à la diffusion du matériel végétal performant et l’amélioration de la productivité des exploitations et de la qualité du Cacao.

Pendant cinq ans, le Pad-cacao va contribuer à réhabiliter des champs semenciers estimés à 260 ha et 270 autres ha qui seront mis en place d’ici 2025 ainsi qu’à la reproduction de plus de 100 millions de plants performants d’ici 2026.

Il va également contribuer au rajeunissement et à densification de 60.000 ha de verges d’âge inférieur à 25 ans et plus de 25 000 ha de verges de plus de 25 ans.

Par ailleurs, le projet ambitionne de créer 40 000 ha de surfaces productives d’ici 2026, plusde 1500km de pistes cacaoyères créées et de réhabiliter plusieurs infrastructures rurales.

« Un accent sera mis sur le financement de la production et la diffusion du matériel végétal et sur le désenclavement des bassins de production », a souligné Jean-Claude Eko’o, vice-président au Pad-cacao.

Cameroun : le Gicam reçoit 164 millions de F pour l’accompagnement des PME

L’argent est obtenu auprès du Programme de développement des Nations unies au Cameroun (Pnud) et la Société de Promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco).

164 millions de F qui permettra aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME.

En effet, le Groupement Inter-Patronal du Cameroun (Gicam) vient de mettre sur pied un programme dénommé « La Finance s’Engage », pour lequel le patronat a obtenu deux importants appuis financiers issus du Pnud Cameroun (Programme des Nations unies pour le développement) et de la Société de Promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco).

« Les 02 appuis financiers d’une valeur d’environ 164 millions de FCFA permettront aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME », souligne le Gicam.

L’objectif principal est d’accompagner les efforts des banques et des autres acteurs dans le financement des PME/PMI au Cameroun de manière à enclencher une dynamique d’amélioration continue du volume des financements bancaires accordés à cette catégorie d’Entreprises au Cameroun.

Articulé autour de 5 phases, l’appui financier du PNUD d’un montant 50 millions FCFA, a servi à la mise en œuvre de la phase 1, à savoir la collecte et la dissémination de données relatives au financement du secteur privé à travers le volet Données pour la Croissance.

Il s’agit en effet de mener des études pour recueillir les informations actualisées sur les besoins et les diverses opportunités de financement des PME, ainsi que les instruments de financement classiques et alternatifs existants.

L’appui financier de Proparco d’un montant de 175 000 Euros quant à lui, servira à la phase 2 qui consiste en la mobilisation des acteurs de l’écosystème du financement des PME.

Il permettra aux divers acteurs identifiés, de prendre des engagements et des actions concrètes et mesurables ainsi que la mise en place des dispositifs innovants pour le financement des PME.

« Après plus de 50 mois de travaux, l’autoroute Kribi-Lolabe a vu le jour », Parfait N. Siki

Le journaliste Parfait N; Siki, offre une vue panoramique sur l’aurotroute Kribi-Lolabe, qui s’ouvre officiellement ce 29 juillet.

Par Parfait N. Siki

Autoroute Kribi-Lolabe

LE LEGS DU DSCE À LA SND30

Vendredi 29 juillet 2022, le ministre des travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi procède à l’inauguration de la première autoroute du Cameroun Lolabe-Kribi. Le tronçon va du village Mboro pour déboucher à Bilolo dans l’arrondissement de Kribi 2ème. Son coût s’élève à 250 milliards. Un bel ouvrage de 38,5 km dont les images séduisantes, qui parcourent la toile depuis quelques semaines, remportent un immense succès. Et comme tout succès, celui-ci a énormément de parents, malheureusement au point d’oublier les vrais géniteurs. Et pourtant !

Il faut remonter à l’élaboration en 2009 du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), logé au ministère de l’Economie, dirigé par Louis Paul Motaze. Après plusieurs années d’ajustement, le pays veut se donner un nouveau souffle économique et met les voiles. Ainsi le président Biya va-t-il donner son accord pour la définition d’une vision stratégique pour l’émergence l’horizon 2035. Cette vision est découpée en documents décennaux (DSCE puis SND30) prévoyant chacun un ensemble de projets et de réformes à mettre en place pour déclencher à travers leur réalisation la croissance économique pour atteindre le statut de nouveau pays industrialisé.

Ainsi naît l’idée de construire un port en eau profonde à Kribi pour optimiser les capacités portuaires du pays et faire face à la demande que le seul port de Douala ne parvenait plus à assurer, et pour soutenir une concurrence des ports devenue féroce sur la côte ouest-africaine. Le projet de port en eau profonde de Kribi (PEPK) voit le jour. L’idée d’un port à Kribi fait naître celle de construire une nouvelle ville autour de cette infrastructure majeure.

Le président de la République donne son feu-vert, le Premier ministre crée le Complexe industrialo-portuaire de Kribi (CIPK), présidé par Louis Paul Motaze, qui a la responsabilité de donner forme à un Kribi nouveau articulé autour du port et des infrastructures annexes et connexes. Parmi celles-ci, se trouvent en priorité le port en eau profonde de Kribi et l’autoroute Edea-Kribi, avec un premier tronçon Lolabe-Kribi.

Si le port de Kribi dispose déjà d’un financement assuré par Eximbank China, l’autoroute n’est sûre de rien. Le Minepat et CIPK portent le dossier de financement et convainquent Eximbank China. La banque chinoise accepte de s’engager sur les 250 milliards du coût total du projet, mais elle financera les 85% et l’Etat du Cameroun 15%. Adjugé sous forme de partenariat public privé (PPP) avec comme partenaire, la China Harbour Engineering Company (CHEC). Après plus de 50 mois de travaux, l’autoroute Kribi-Lolabe a vu le jour. Trois échangeurs, dix ponts, 2×2 voies et un poste de péage.

Clin d’œil de l’histoire, c’est encore à Louis Paul Motaze, devenu entre-temps ministre des Finances, qu’il est revenu de fixer le prix du péage pour cette autoroute en PPP, après avoir été au début de sa construction. Cette autoroute qui porte définitivement l’empreinte du CIPK. Même si ses responsables n’ont pas été invités à la cérémonie d’inauguration. Depuis l’entrée en fonction du port en eau profonde de Kribi, et avec l’inauguration de l’autoroute Kribi-Lolabe, le CIPK doit se consacrer aux autres projets de la ville nouvelle de Kribi.

 

Le Cameroun va décaisser 46,5 milliards de F au FMI

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 25 juillet 2022 que son Conseil d’administration a validé la 2e revue des accords avec le Cameroun, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC).

« Le Cameroun va recevoir de nouveaux décaissements équivalant à 72,9 millions de dollars de la part du FMI », a indiqué le 25 juillet l’institution de Bretton Woods.

Cette nouvelle enveloppe, selon le FMI, porte à 346,1 millions de dollars, soit un peu plus de 222,2 milliards de FCFA, le volume des décaissements déjà effectués en faveur du gouvernement camerounais depuis la conclusion du programme économique et financier avec le FMI, le 29 juillet 2021.

« L’économie du Cameroun a démontré sa résilience face au choc causé par la COVID-19, mais la reprise fait désormais l’objet d’incertitudes accrues, compte tenu des pressions inflationnistes, des faibles taux de vaccination et du durcissement des conditions financières mondiales ».

Même si l’institution souligne que les perspectives économiques à moyen terme demeurent positives, il n’en demeure pas moins que, « les résultats globaux du programme sont mitigés avec des retards dans les réformes structurelles dans certains domaines clés ».

Selon le FMI, les perspectives économiques pour 2022 demeurent positives mais elles sont entourées de grandes incertitudes. En 2022, la croissance du PIB réel devrait s’élever à 3,8 %, contre 4,5 % escompté au moment des premières revues du programme. L’inflation devrait augmenter à 4,6 % en 2022 mais devrait rester inférieure à 3 % à moyen terme.

Le FMI prend en compte la détermination des autorités à atteindre les objectifs du programme et à accélérer le rythme de mise en œuvre des réformes pour soutenir la diversification de l’économie sous l’impulsion du secteur privé.

Néanmoins, « la mise en œuvre effective et résolue des réformes des autorités, en particulier pour renforcer la transparence, la bonne gouvernance et le cadre de lutte contre la corruption, est essentielle pour obtenir des financements supplémentaires de la part des donateurs ».

Cameroun-Extrême-Nord : l’hôtel de ville de Tokembéré a coûté 600 millions de F

Le ministre de la Décentralisation et du développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam a procédé le 19 juillet 2022, à la cérémonie d’inauguration de l’hôtel de ville de Tokombéré, localité située dans le département du Mayo-Sava, région de l’Extrême-Nord.

L’hôtel de ville de Tokombéré est construit sous financement Feicom à 600 millions de Fcfa, (construction et ameublement), rentre dans le cadre du programme de construction des hôtels de ville de cette structure gouvernementale.

La nouvelle infrastructure est bâtie sur une emprise au sol de 1 134 mètres carrés et est composée entre autres d’un espace pour l’accueil, d’une trentaine de bureaux, d’une salle des actes, d’une salle pour archives et statistiques, d’une salle de réunion. Le financement comprend également des aménagements extérieurs avec une clôture d’enceinte avec 4 portails, une esplanade et des allées piétonnes en pavés autobloquants.

Le Directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa a profité de cette occasion pour dresser un bilan des activités de la structure qu’il dirige dans cette partie du pays. Selon Philippe Camille Akoa, ce sont 35 hôtels de ville et mairies qui ont été construits par le Feicom, sur les 47 communes et communautés urbaines que compte la région de l’Extrême-Nord.

Ceci depuis 2007. De plus de 2007 à nos jours, les communes du département du Mayo-Sava à l’Extrême-Nord ont bénéficié de 14,820 milliards de Fcfa versés au titre des Centimes additionnels communaux et autres impôts soumis à péréquation de la part du Feicom.

 

Cameroun : la BAD octroie 41 milliards de F à la production agricole

L’enveloppe de 62,99 millions d’euros a été accordée le 15 juillet 2022 pour accompagner les secteurs du Riz, sorgho, mil, etc.

41 milliards de F pour booster la production agricole au Cameroun. Cette enveloppe va bénéficier aux producteurs. Ceux-ci auront des semences de riz, maïs, sorgho et pommes de terre entre autres.

Ce financement rentre dans le cadre de la Facilité africaine de production alimentaire, mécanisme mis en place par cette institution bancaire pour lutter contre les effets de la crise russo-ukrainienne, à l’échelle continentale.

« Ce financement va permettre aux autorités d’acquérir d’urgence les intrants agricoles nécessaires à la campagne agricole en cours et à venir et faciliter le conseil aux producteurs, tout en stimulant la dynamique des réformes indispensables à l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole », explique Serge N’guessan, directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale.

Concrètement, il sera question de mettre à la disposition des producteurs camerounais des semences. Soit 1 720 tonnes de semences de riz, 2 500 tonnes de maïs, 130 tonnes de sorgho, 2 400 tonnes de pommes de terre, 1,12 million de graines prégermées de palmier à huile, 132 tonnes de soja, 4 tonnes de semences maraîchères (tomate) et 67 tonnes de semences de blé.

De plus, ils recevront aussi engrais NPK (azote, phosphore, potassium) et urée, à des prix subventionnés à hauteur de 30%.

Rappelons qu’en mai, la Banque africaine de développement posait des conditions au Cameroun pour bénéficier des facilitations de financement.

Les clauses de cette facilité de 927,5 milliards de FCFA énoncé à l’endroit des agriculteurs africains avaient été rendus publiques lors des assemblées annuelles 2022 du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). C’était du 23 au 27 mai 2022 à Accra, au Ghana.

Le Cameroun devait formuler à l’endroit du bailleur de fonds une demande d’appui qui explique clairement ses réformes politico-économiques. Pour cela, il devrait dans le détail, maturer de bons projets agricoles, afin de bénéficier de cet accompagnement technique et financier de la BAD qui, en cas de réponse positive, pourrait apporter des intrants modernes aux agriculteurs du pays.

Cameroun : Bocom Petrolum bénéficie de 33 milliards de F pour améliorer l’accès au gaz domestique

Au Cameroun, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a annoncé qu’elle fournira un financement de 50 millions de dollars à la société BOCOM Petroleum, l’un des plus grands importateurs et distributeurs locaux.

La SFI s’est engagée à fournir à l’un des principaux importateurs et distributeurs de produits pétroliers au Cameroun un financement de 50 millions d’euros (environ 33,03 milliards de FCFA).

 « Nous sommes très heureux d’avoir accès à ce financement d’IFC qui nous permettra d’accélérer notre expansion et de nous développer de manière durable sur plusieurs générations », a déclaré Bougne, président exécutif de BOCOM Petroleum

L’objectif de cet accompagnement est d’améliorer l’accès à des combustibles de cuisson plus propres, notamment pour les populations rurales, qui dépendent encore largement des énergies primaires et polluantes pour leurs besoins en cuisson.

Cet apport comprend un prêt propre de la SFI d’un montant maximum de 25 millions d’euros (16,5 milliards de FCFA), un prêt concessionnel de 15 millions d’euros (9,9 milliards de FCFA) accordé au titre du mécanisme de financements mixtes du guichet de promotion du secteur privé de l’Association internationale de développement (IDA) et un prêt parallèle d’un montant maximum de 10 millions d’euros (6,6 milliards de FCFA) qui devrait être mobilisé auprès d’une institution de financement du développement de premier plan.

« Nous sommes fiers de collaborer avec Bocom afin de promouvoir l’accès à des combustibles moins polluants et plus sûrs, tout en soutenant la transition énergétique du Cameroun », a déclaré Sylvain Kakou, responsable pays de la SFI pour le Cameroun.

Pour mémoire, Bocom s’est lancé dans la distribution du gaz domestique et d’autres produits pétroliers en 2018. Le marketeur exploite son propre réseau de 80 stations-service à travers le pays, ainsi qu’une usine de stockage et de remplissage de bouteilles de gaz et une installation de mélange de lubrifiants.

 

Cameroun : deux nouvelles plateformes pour faciliter le financement des PME

Achille Bassilekin III a procéde, le 20 juin 2022 à la Chambre de Commerce, au lancement de deux applications phares que sont le système de notation des PME « NOTAPME » et l’application intégrée d’élaboration des plans d’affaires en ligne « MyOBus ».

Notapme et Myobus Apps. « Ces deux plateformes numériques constituent désormais une partie de notre écosystème entrepreneurial et ouvrent de meilleures perspectives aux PME camerounaises », a souligné le ministre des Petites et moyennes entreprises hier à Yaoundé à l’occasion du lancement de ces solutions novatrices.

« Leur utilisation vise à apporter des solutions concrètes aux entrepreneurs en constante recherche de financement », indique le ministère des PME.

Ces applications seront d’une grande utilité pour les banques et les sociétés d’investissement à la recherche de PME camerounaises pour lesquelles il faut investir.

 A ce titre, ces applications fourniront des informations supplémentaires sur la crédibilité et la situation financière des PME, amélioreront la gestion des risques, tout en capitalisant sur l’avantage de la diversité des projets présentés dans le but d’améliorer l’offre de services financiers de l’Agence de promotion des PME aux PME.

 En effet, c’est en raison de son repositionnement stratégique en cours et de la volonté de renforcer son dispositif d’accompagnement vers les PME ciblées sur l’ensemble du territoire national, que l’Agence de Promotion des PME a décidé d’élargir sa gamme de services d’accompagnement non financier aux PME en mettant sur pied ces deux applications capitales.

 

Cameroun-route Olama-Kribi : Paul Biya autorise l’accord de financement de 1,7 milliard de F

Le Chef de l’Etat a autorisé le 14 juin 2022, par  décret N° 2022/223 du 14 juin 2022, la signature d’un accord de financement avec le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (FADD) d’un montant de 3 millions de dollars, soit environ 1,7 milliards de FCFA, pour le financement partiel du Projet de Construction de la route Olama-Kribi, Tronçon Bingambo-Grand-zambi.

 

Le projet est cofinancé par plusieurs bailleurs qui accompagnent l’Etat dans sa mise en œuvre. Il est attendu pour la suite, des actes du même type (décret du Chef de l’Etat) pour le bouclage du financement dont les procédures sont très avancées avec les bailleurs concernés.

 La construction de ce lot de 45 km va coûter 83,5 millions de dollars US, soit environ 42 milliards de FCFA, des financements sont mobilisés par l’État du Cameroun et cinq partenaires, la BADEA, l’OFID, le FSD, le FADD, le FKDEA.

Selon le ministère des Travaux publics, « c’est un pas décisif qui est ainsi amorcé pour le bitumage de cette section restante de la nationale N°22, dont les lot1, Olama-Bingambo 106 km et lots 3 Grand-Zambi -Kribi 53 km sont déjà achevés ».

En effet, le projet de construction de la route Olama-Kribi, de la nationale N° 22, lot 2, Bingambo-Grand-Zambi, s’étend sur un linéaire de 45 km. Le projet prévoit la construction de 7 ponts moyens et la construction d’un Viaduc de 119 m, en sus d’autres travaux routiers.

Les objectifs de la réalisation de cette route sont entre autres de contribuer au désenclavement des régions du Centre et du Sud du pays, riches en bois et en produits agricoles et à booster leur commercialisation à travers le port de « Kribi ».

Le projet vise en outre à assurer les liaisons entre les zones de production et les zones de commercialisation et à promouvoir le développement économique et social dans les zones traversées par la route, de même qu’il permettra de réduire le coût de transport des personnes et des marchandises à travers la réduction des coûts d’exploitation des véhicules.

S’agissant véritablement du volet transport et facilitation, le projet vise à contribuer à l’intégrité du réseau routier national et augmenter la sécurité de circulation ; faciliter le trafic routier de transit vers la république du Tchad qui n’a pas l’accès sur la mer, et à améliorer le transport des marchandises vers la guinée Equatoriale en plein essor économique à travers le port de Kribi.

Cameroun-14 péages automatiques : le coût du projet a augmenté de 5,8 milliards de FCFA

L’accord de déblocage des fonds et la convention de collecte ont été signés le 10 juin 2022, entre l’entreprise Tollcam, représentée par Philippe Serain, le Président de Tollcam, et le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Le financement, qui s’élevait à un peu plus de 36 milliards de FCFA en mai 2020, connaît désormais une hausse de 5,8 milliards de FCFA. Ce qui signifie que la construction de ces péages coûte désormais près de 42 milliards de FCFA.

Pour justifier la revue à la hausse de l’enveloppe destinée au financement, la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de 14 postes de péage routiers automatiques sur certains axes routiers du Cameroun, le ministère des Travaux publics évoque la thèse de «la conjoncture économique et financière internationale du moment».

Ladite enveloppe est passée de 31,2 milliards de FCFA à 36 milliards de FCFA. Soit un écart de 5,8 milliards de FCFA.

Le contrat de partenariat signé avec Tollcam couvre une période de 20 ans : deux ans d’exécution des travaux dont le décompte, a commencé le 10 juin et 18 années d’exploitation. Avec ce projet, le gouvernement camerounais espère mieux sécuriser les recettes du péage.

D’après la convention signée en le 18 mai 2020, le projet de construction des 14 péages routiers automatiques devraient générer 300 emplois, et 7 milliards de recettes dès la première année d’exploitation. 53,59 milliards de recettes prévisionnelles jusqu’en en 2039 sur la base d’un tarif unique de 500 FCFA.

La Banque mondiale appuie le Cameroun dans la promotion du numérique

Un atelier sectoriel pour la valorisation de ce secteur a eu lieu le 30mars 2022 à Yaoundé à cet effet.

Un atelier sur la valorisation du digital dans le pays. Il était question de regrouper les principaux acteurs du secteur et le gouvernement, pour faire un état des lieux et échanger sur les leviers à activer pour un développement optimum du numérique dans le pays.

Cet atelier se tient dans un contexte où le Covid-19  a démontré le rôle important du digital. « Le digital est vraiment au cœur de la stratégie de développement du Cameroun. C’est ce qui explique, nous, notre stratégie à accompagner un développement du digital, à aider le Cameroun à opérer cette transformation le plus rapidement possible », a expliqué Sylvain Kakou, le Représentant régional de la Société financière internationale pour la zone Cemac.

Avant l’atelier du 30 mars 2022 à Yaoundé, la Banque mondiale a approuvé, le 28 septembre 2021, le financement d’un projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun. Doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars (environ 60 milliards de FCFA).

Le projet vise, à étendre la portée et la couverture des réseaux numériques à haut débit dans les zones rurales, à favoriser un environnement propice au développement sécurisé et résilient, et accroître l’utilisation de solutions agricoles numériques par les petits exploitants agricoles.

Financement des PME : la Chambre de commerce recherche des projets

La Chambre de commerce d’industrie des mines et de l’artisanat (Ccima) a publié une note invitant les entreprises camerounaises à postuler pour le financement des projets par le Fonds commun des produits de base.

Les PME, coopératives, associations génératrices de petits revenus ont jusqu’à 15 avril pour manifester leur intérêt à cette initiative de financement.

Les facilités de financements offertes se présentent selon deux modalités : les prêts remboursables et les financements non remboursables pour une période allant de 12 mois à 5 ans. Les prêts remboursables vont de 300 000 dollars (178,7 millions de FCFA) à 2 millions de dollars (1,19 milliard de FCFA) tandis que les financements non remboursables vont de 50 000 (29,78 millions de FCFA) à 300 000 dollars (179,8 millions de FCFA).

« Les projets financés doivent contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la réduction de la vulnérabilité économique. Ils doivent avoir un impact sur cinq principaux objectifs de développement durable : éradication de la pauvreté, éradication de la faim, égalité de genres, travail décent et croissance économique, consommation et production responsable ; action pour le climat », indique la note.

Le Fonds commun des produits de base est une institution financière intergouvernementale autonome créée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et développement (Cnuced).

Le but est d’améliorer les termes de l’échange des pays en développement dépendant des produits de base et d’aider ces pays à accroître et à diversifier leurs échanges commerciaux, améliorer et diversifier leurs capacités de production.