L’association des sociétés d’assurance du Cameroun forme les journalistes

Des hommes de médias de Douala représentant les différents supports se sont imprégnés des rouages de l’assurance

A peine réélu à la tête de l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (Asac), Martin Foncha a restitué le cadre dans lequel la structure qu’il préside a organisé « le séminaire des Journalistes sur l’Assurance » qui a eu le lieu le 06 Mai 2011 dans la capitale économique: nous souhaitons à travers ces travaux permettre aux Journalistes de mieux s’imprégner des termes de l’assurance pour une meilleure qualité de l’information a-t-il indiqué. Quatre communications menées par les experts du secteur de l’assurance ont été abordées. Ferdinand Meng a ainsi exposé sur les fondements de l’assurance notamment ses origines, ses grandes dates, ses objectifs, non sans avoir donné quelques définitions sur ses aspects technique, juridique et économique. Le deuxième intervenant a fondé sa logique sur un principe qu’il dit essentiel en matière d’assurance : [i lorsqu’un automobiliste prend la route, il doit savoir qu’il la partage avec d’autres usagers y compris les piétons. Alexandre Boya a centré son intervention sur l’organisation du marché en présentant les différents acteurs – tutelles, compagnies, agents généraux, courtiers, réassureurs etc. Deux exposés sur les grandes branches de l’assurance, dont l’un sur l’assurance automobile ont meublé cette intervention soutenue par des arguments légaux tirés du code de l’assurance.

Donner une information de qualité
Après avoir évoqué historique, enjeux, objectifs généraux et spécifiques, Aaron Lemb s’est appesanti sur le Pool Tpv (transports publics de voyage) avant d’aborder le fonctionnement de ce concept. Une occasion pour les hommes de médias de découvrir les termes. le pool est une organisation, une entité créée par plusieurs personnes, qui s’occupe de résoudre des problèmes qui se posent aux membres de l’entité a expliqué Aaron Lemb, dans sa prise de parole ; le règlement intérieur du Pool Tpv a par ailleurs fait l’objet d’un complément d’information. Pour clôturer cette phase de dispense, l’historique, l’environnement, le fonctionnement, les objectifs et les statistiques de la carte rose Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) ont été expliqués. C’est d’ailleurs avec passion que Pierre Didier Ngoumou, le secrétaire permanent du bureau national de la carte rose a développé ce volet. Dans l’ensemble tous ces exposés étaient argumentés par des faits réels. A la fin des travaux l’importance en termes de nombre et la pertinence des questions posées par les journalistes ont convaincu les organisateurs de l’intérêt accordé par les hommes de médias à cette formation. Les assureurs en ont profité pour déblayer des pistes d’avenir pour une communication accélérée et mieux élaborée avec la presse.

Des journalistes présents au séminaire sur l’assurance, à Douala
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Martin N. Fontcha rempile à la tête de l’association des sociétés d’assurances du Cameroun

Le président de l’Asac a été reconduit à l’unanimité lors de l’assemblée générale élective tenue à Douala le 29 avril

A l’ordre du jour, vendredi 29 avril dernier, figuraient quatre principaux points. Tout d’abord, l’examen du rapport d’activités et des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2010. A ce sujet, l’assemblée a félicité les actions liées notamment à la promotion des bonnes pratiques, principalement le démarrage effectif du Pool TPV dont les premiers résultats à ce jour laissent augurer des lendemains prometteurs, le suivi du protocole d’accord sur les impayés et la révision de la convention collective nationale du secteur des assurances. Autres actions saluées par l’assemblée ce jour, la communication avec l’organisation des premières journées de l’assurance, la formation, le sport et la représentation centrée sur deux volets que sont les relations avec les pouvoirs publics (Ministères des finances et de la justice), et avec les institutions et organismes divers (Gicam, CBF, CNS…) A l’occasion de son point de presse, le président Martin Fontcha fera par ailleurs savoir que « les comptes ont été approuvés et sur la base du rapport du commissaire au comptes, quitus a été donné au comité exécutif ».

L’autre sujet évoqué par les assureurs lors des travaux de ce vendredi est celui de la prévention routière, un fléau qui classe le Cameroun au premier rang de la sinistralité en accidents de la circulation dans la zone CIMA. L’on apprend par exemple que pour 2009, les compagnies d’assurances ont versé plus de huit milliards de nos francs en guise d’indemnité pour régler les sinistres automobiles. Un montant certes important, mais qui n’égale en rien le préjudice subi par les familles, les entreprises, l’administration et la nation. D’où l’appel de l’ASAC, une des structures mises sur pied par le gouvernement pour assurer la prévention routière, aux automobilistes et « benskineurs » à plus de civisme sur nos routes. L’assemblée a également fait le point sur le conseil des ministres en charge des assurances des pays membres de la CIMA (Conférence interafricaine des marchés s’assurances), tenu le 11 avril dernier à N’Djaména au Tchad. D’importantes décisions y ont été prises pour améliorer les pratiques et l’exercice de cette profession, « mais il faudra attendre la notification officielle pour en parler dans les détails » affirme à ce sujet Protais Ayangma, président de la Fanac.

Autre point au menu et sans doute le plus important était, le renouvellement du bureau de l’association. A l’unanimité, le président sortant Martin Fontcha a été reconduit et sera assisté de Jacqueline Casalegno (1er vice-président), Thierry Tebekem (2ème vice-président), Georges Kagou (Trésorier). Ce sont donc ces membres qui ont la lourde charge de conduire les destinées de l’ASAC pour les deux prochaines années. Un nouveau mandat dont le président a tôt fait d’en présenter les priorités. « Nous allons davantage nous impliquer dans la prévention routière, renforcer la formation, intensifier la communication et nous allons faire un certains nombre de nouvelles organisations en interne pour pouvoir être plus performants sur le terrain ».

La réunion de ce vendredi s’est achevée avec l’annonce de la tenue prochaine d’un séminaire de renforcement des capacités des journalistes à travers le territoire national quand au traitement des questions liées à ce domaine d’activité. Le premier aura lieu à Douala le vendredi 6 mai et le second à Yaoundé le vendredi 27 mai 2011. Des séminaires qui viennent ainsi répondre au souci de l’ASAC de communiquer le plus largement possible sur ses activités dans le but de promouvoir une culture de l’assurance au Cameroun.

Martin N. Fontcha a été reconduit à la tête de l’association des sociétés d’assurances du Cameroun
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John Ngu Foncha, celui qui uvra pour la réunification du Cameroun

Né en 1916, il est décédé en 1999 en ayant marqué la vie politique camerounaise par son empreinte

Tout commence pour lui en 1959 lorsque qu’il devient Premier ministre du Cameroun britannique. Il garde le poste jusqu’au 1er octobre 1961. C’est la date à laquelle le Southern Cameroon devient indépendant et se réunifie immédiatement avec l’ex-Cameroun français. Ils forment alors la République Fédérale du Cameroun. John Ngu Foncha en devient le Vice-Président. Entre temps, celui qui a commencé sa carrière comme instituteur a fait beaucoup de choses dans l’univers politique devant conduire aux indépendances du Cameroun.

Des bancs de l’école à la politique
Né le 26 juin 1916 à Bamenda, le petit John fait ses études primaires dans la même ville. Il va au Nigéria voisin pour continuer ses études et revient au Cameroun avec un diplôme d’instituteur. Le virus de la politique s’empare de lui lorsqu’il fonde avec quelques camarades les mouvements tels que le Cameroon’s Youth League (CYL), le Cameroon’s National Federation (CNF) ou encore le Kamerun National Congress (KNC). En 1955, il fonde aussi le Kamerun National Democratic Party (KNDP) avant d’accéder en 1961 au poste de Vice-président de la République Fédérale du Cameroun indépendant. Il sera également Premier ministre du Cameroun Occidental de 1961 à 1965.

Lorsqu’en 1966, l’atmosphère politique change, on le retrouve encore aux avant-postes. Il sera de l’aventure lors de la formation du parti unique, l’Union nationale camerounaise (UNC). Son parti, le Kamerun National Democratic Party est phagocyté par l’UNC, le parti du Président Ahmadou Ahidjo. En 1970, la désullision est grande lorsque le président Ahidjo le remplace au poste de Vice-Président du Parti. Il se retire de la vie politique et accède au poste honorifique de Grand Chancelier des Ordres Nationaux bien plus tard, en décembre 1979.

Il reviendra au devant de la scène au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) jusqu’à sa démission. Le 9 juin 1990, il démissionne de son poste de Vice-Président du RDPC et se retire une fois de plus. Le 18 juillet 1990, il est remplacé au poste de Grand Chancelier des Ordres Nationaux. Il deviendra par la suite un opposant, proche des indépendantistes du Southern Cameroon national council. En 1994, il conduit la délégation du de ce mouvement à l’ONU pour demander plus d’autonomie pour les provinces anglophones. Le 10 avril 1999, John Ngu Foncha décède. L’on retient de l’homme qu’il a été un acteur majeur de l’unification et de la réunification des deux parties du Cameroun. Il s’est impliqué de manière décisive dans le rapprochement entre la partie du pays sous administration britannique et celle sous administration française.

John Ngu Foncha, de retour des Nations unies
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