Lutte contre le sida et la tuberculose: Le Cameroun reçoit un don de 63milliards de F

Il a été accordé mercredi à Yaoundé au ministère de la Santé publique par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a présidé hier, mercredi 23 mars, à Yaoundé, la cérémonie officielle de remise d’une subvention de 63,19 milliards de F CFA au Cameroun, par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce don non-remboursable court sur la période allant de janvier 2016 à décembre 2017. Il s’agit dans le détail de 53,12 milliards de F pour la composante VIH/Sida, auxquels devront s’ajouter 6,11 milliards issus de la remise de la dette du Cameroun par l’Espagne et 3,96 milliards pour la composante de la tuberculose.

L’argent servira à financer la prévention de la transmission du VIH/ Sida de la mère à l’enfant, les nouvelles infections, la prise en charge des personnes infectées, la co-infection tuberculose et VIH, le paludisme, le renforcement du système d’approvisionnement des intrants et le suivi et évaluation.

Selon le Dr Léopold Zekeng, Directeur adjoint de l’ONU SIDA Afrique de l’Ouest et du Centre : le Cameroun, avec une prévalence d’un peu plus de 4%, compte 600 000 adultes et enfants qui vivent avec le VIH Sida, 48 000 nouvelles infections, 8 000 bébés qui naissent infectés chaque année, et un peu plus de 30 000 décès. Le Cameroun est le deuxième pays le plus touché par l’épidémie de VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, après le Nigéria.

Le ministère de la Santé publique du Cameroun compte mettre 210 000 personnes sous antirétroviraux en 2016 et 260 000 en 2017, contre 170 000 qui le seraient actuellement ; selon les données officielles de ce département.

La coopération entre le Cameroun et le Fonds mondial a commencé en 2003, un an après sa création. Depuis lors, près de 15 accords de financement ont suivi, dont sept en faveur du Cameroun pour le VIH, cinq pour le paludisme, et trois pour la tuberculose.


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FNE: 11 nouveaux entrepreneurs dans le Programme de parrainage des micros entreprises

Les contrats d’engagement ont été paraphés le 21 septembre, à Douala, en présence du directeur général du Fond National de l’Emploi (FNE)

5 ans de parrainage
A travers les contrats paraphés ce 21 septembre 2011, les parrains acceptent de coacher ces jeunes entrepreneurs pendant une période de 5 ans en moyenne. Onze entreprises ont adhéré favorablement à l’offre du FNE. Mac Darwin, Proximity Sa, Cible Marketing. Les parrainés, quant à eux, évoluent pour la plupart dans les secteurs de la restauration et de la photographie. Certains sont basés à Douala, d’autres à Yaoundé et Limbé. La finalité étant qu’à l’issue de cette période, les parrainés puissent à leur tour transmettre leur expérience aux autres jeunes promoteurs.Ce n’est pas une affaire de finances, mais d’éducation familiale dans le monde de l’entrepreneuriat. Car ce monde a les règles. Ceux qui sont arrivés avant connaissent sans doute plus de choses que les nouveaux. Donc, on donne des conseils car l’argent ne suffit pas pour réussir, explique Bertin Constant Keulieu de Mac Darwin. C’est quasiment le même argumentaire que déploie Bob Ngamoé, le promoteur du groupe ISMA (Institut supérieur de management). Le Programme de parrainage des micros entreprises (MICROPAR) a été lancé en 2007 et est rendu à sa 2e session. Lors de la première session, 20 jeunes promoteurs ont bénéficié de l’accompagnement de leurs « ainés ». Globalement, le MICROPAR a pour but d’aider les promoteurs de micros entreprises à mieux assurer leur développement.

Deux objectifs fondamentaux
Il vise deux objectifs fondamentaux. Renforcer le développement des micros entreprises financées au FNE grâce à un appui, un encadrement et un conseil d’un parrain qui est un chef d’entreprise relativement plus grande donc plus expérimenté et susciter un engagement citoyen des chefs d’entreprises ainées à jouer le rôle de locomotive dans le processus de promotion de l’entrepreneuriat. Afin de l’appuyer dans son développement, le parrain met à la disposition du promoteur de la micro entreprise une gamme d’appuis. L’accueil dans son entreprise pour des stages d’imprégnation, l’appui conseil, l’appui commercial et éventuellement l’appui financier. C’est un programme très important dans le développement des Pme car le soutien est multiforme. Dans la gestion, les relations publiques, le lobbying etc., avoue Camille Mouthe à Bidias, DG du FNE. Les bénéficiaires de la 2e promotion ne cachent pas d’ailleurs leur satisfaction ce 21 septembre, après la signature de leurs contrats. C’est un programme intéressant qui va m’accompagner dans mes affaires. J’en avais vraiment besoin, réagit Aristide Ngue, spécialisé dans le domaine de la restauration. Dans l’ ensemble, le MICROPAR est gratuit et sa population est constituée de tout promoteur de la micro entreprise financée par le FNE. Depuis 2007 donc, 20 jeunes promoteurs ont bénéficié du programme. Avec la 2e cuvée, cela porte à 31 au total le nombre de bénéficiaires de ce programme qui tient véritablement à c ur le DG du FNE. Nous allons tout faire pour le vulgariser et intéresser davantage les chefs d’entreprises, promet Mouthe à Bidias.

Camille Moute à Bidias, DG du FNE
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