Les fans ont jusqu’à samedi 18 H pour acheter les billets. Tarifs et lieux de vente ici!
La vente des billets d’accès au stade débutée, jeudi dernier, prendra fin demain samedi à 18 heures.
Tarifs des billets
– 1000 francs pour les virages
– 2000 francs pour la tribune B
– 5000 francs pour la tribune d’honneur
– 20000 francs pour la tribune présidentielle
Les 36 000 billets disponibles ont été répartis dans les quinze de points de vente ont été ouverts à travers la ville.
Les points de vente
– Le siège de la FECAFOOT à Tsinga
– Stade Ahmadou Ahidjo
– Ministère des Sports et de l’Education physique
– Commissariat du 6ème Arrondissement – Biyem Assi
– INJS
– Sapeurs pompiers de Mimboman
– Commissariat du 3ème Arrondissement – Nkoldongo
– Sous préfecture d’Efoulan
– Commissariat du 13ème Arrondissement – Melen
– Commissariat du 15ème Arrondissement – Odza
– Commissariat du 12ème Arrondissement – Nkolbisson
– Commissariat du 10ème Arrondissement – Bastos
– Commissariat du 14ème Arrondissement – Ekounou
Pour faciliter l’accès et éviter des attroupements aux entrées, le stade ouvrira ses portes à 11 heures et un cordon de sécurité que seules les personnes détentrices de billet ou de badge pourront franchir sera déployé à 300 mètres autour du stade. Le coup d’envoi de la partie sera donné à 15 heures et 30 minutes. Ce sont en tout 2000 policiers et gendarmes qui seront déployés sur le terrain dimanche. Les portes de la cuvette de Mfandena seront, elles, ouvertes dès 10 heures.
Il succède à Alain Ouomnléon – Guédou sur le départ. De nombreux défis attendent le technicien français.
On prend les mêmes et on recommence, mieux, on prend le même et on recommence. En effet, le français Denis Lavagne se trouve actuellement au Cameroun. Et pour cause, c’est lui qui devra conduire l’équipe de coton sport de Garoua lors de la prochaine saison sportive, au lendemain du départ de Alain Ouombléon – Guédou. Le franco – ivoirien annoncé sur le départ voilà plusieurs semaines, va devoir céder ses fauteuils de manager général et entraîneur du club, au technicien français qui déjà en son temps, avait lui aussi céder ses postes au coach Ouombléon – Guédou. Pour mémoire, celui-ci avait été appelé presque en catastrophe par les dirigeants de coton sport, après l’annonce inattendue de la démission du technicien français. Inattendue tout simplement parce que après avoir qualifié le club camerounais pour la première fois de toute son histoire, à la phase finale de la champions league africaine, il avait décidé de quitter le navire pour être plus proche de sa famille, avait-t-il déclaré à l’époque. Soit ! Mais bien après, l’on avait été surpris de le voir poursuivre son aventure en terre africaine du côté du Maghreb. Une aventure qui à priori, n’a pas eu les résultats espérés par le français.
Quoi qu’il en soit, Alain Ouombléon – Guédou son successeur, avait poursuivi le travail et avait pu qualifier coton sport pour la finale de la ligue des champions. Finale malheureusement perdue en novembre 2008 au stade omnisports Roumdé Adja de Garoua, devant les égyptiens de Al Ahly. Ouombléon – Guédou avait été maintenu à son poste malgré cette défaite, les dirigeants espérant entre autre que l’équipe allait rectifier le tir cette saison. Seulement voilà, coton sport non seulement n’a pas obtenu le titre de champion du championnat élite one comme ce fut lors des précédentes saisons où le club marchait pratiquement sur cette compétition, mais cette saison n’a pas aussi sourit au club sur la scène africaine. Eliminé de la champions league africaine ainsi que de la coupe de la confédération, le club espère désormais sauver sa saison, en conservant au moins la 2é place au classement final de l’élite one, mais compte surtout tirer son épingle du jeu en coupe du Cameroun actuellement en cours.
Un come – back surprenant
Denis Lavagne aperçu dans la soirée du jeudi 04 juin, à l’aéroport international de Douala, sera sans soute présent sur le banc de touche de coton lors de ses prochaines sorties, comme c’était déjà le cas en 2007. Après la traditionnelle phase transitoire avec le coach partant, Denis Lavagne va s’atteler à trouver une fois de plus, les voies et moyens qui devront permettre à coton sport, de retrouver ses lettres de noblesse à la fois sur la scène nationale et continentale comme l’avait fait bien avant lui, le sénégalais Lamine N’diaye.
Denis Lavagne est bel et bien de retour à coton sport de Garoua aussi surprenant soit ce revirement, puisque le technicien français aurait dit à au moment de son départ, qu’il ne reviendra plus jamais au sein du club.
Par la présente, je souhaite exprimer ma position sur ma démission publique de la tête de l’encadrement technique des lions indomptables du Cameroun. Je fais ceci afin de mettre fin aux différentes supputations et interprétations basées sur les entretiens que j’ai pu donner ces derniers jours. Je souhaite que les choses soient claires car je pense aussi que le peuple camerounais mérite de connaître la vérité.
La raison pour ma démission est simple – Avec la création d’un collège d’entraîneurs pour gérer les Lions Indomptables, on m’a mis dans une situation dans laquelle je ne pouvais plus être responsable pour mes choix, décisions, et résultats. Ce qui rendait la situation impossible à gérer, c’est le fait que les entraîneurs qui ont maintenu une opposition flagrante, accompagnée de critiques destructives contre notre équipe et ma personne pendant des mois, notamment à travers la fameuse commission Milla sont soudainement promus en tant que mes adjoints. En somme, on m’a demandé d’être le leader d’un collège d’entraîneurs dont certains avaient publiquement demandé ma tête. Ceci dit, cette reforme a été faite sans me consulter.
Le Cameroun a un énorme potentiel et se qualifiera pour la coupe du monde 2010, si et seulement si l’équipe est entourée d’une union totale et sacrée. J’ai essayé de travailler avec les nouveaux adjoints ; mais nos premières séances de travail à Yaoundé ont démontré que ces derniers étaient en position de blocage complet contre ma mission, ma philosophie et mes objectifs. La composition de ce collège d’entraîneurs avec moi à sa tête garantissait une source de conflit permanent au niveau du staff technique, le » cerveau » de l’équipe. Et si le » cerveau » d’une équipe ne converge pas dans la même direction, les performances et l’ambiance au sein du groupe se ressentent immédiatement. C’est une mission impossible sur le plan technique et psychologique.
J’ai décidé de sacrifier mon rêve d’aller en coupe du monde sur la terre africaine avec le Cameroun pour le Cameroun, pour mettre un point final à ce conflit et les éclats garantis qui en découleraient durant une période de qualification pendant laquelle la concentration et l’union totale est primordiale. Ma décision de démission, je dois vous le dire m’a fait très mal, car j’éprouve un amour et respect incomparable pour le Cameroun, et les Lions Indomptables, qui sont devenus ma famille. Je tiens aussi à remercier le peuple camerounais et tous mes amis au Cameroun pour les succès qu’on a acquis ensemble.
Bonne chance les Lions.
Le match s’est joué dimanche, 31 mai dans le cadre des ¼ de finales aller.
Ce score de 0 but partout qui a sanctionné la rencontre, ne m’arrange pas, car j’ai pratiquement le ballon de break à la fin du match. Mais comme on a joué à l’extérieur, chez Union de Douala, le nul concédé n’est pas un mauvais résultat, on a eu une occasion nette à la fin, on n’a pas pu l’exploiter, c’est ça l’objet de ma déception.
Joseph Atangana, entraîneur de Canon
Le classique Union de Douala – Canon de Yaoundé disputé ce dimanche, 31 mai au stade de la réunification de Bépanda dans le cadre des ¼ de finale aller de la coupe du Cameroun, n’a connu ni vainqueur, ni vaincu. Après une première manche timorée où le maigre public présent dans les gradins a frôlé l’ennui, la seconde mi-temps à été nettement meilleure et du même coup, a réveillé le public, le tenant en haleine jusqu’à l’ultime seconde. D’un côté comme de l’autre, Union et Canon ont présenté un visage plus agressif et conquérant, multipliant les actions offensives, mais inefficaces à chaque fois. A quelques secondes de la fin de cette rencontre, Canon s’est même offert le luxe de passer à côté d’une occasion en or qui lui aurait permis de quitter le sol de Douala avec un avantage considérable. Mais non, il faut croire que la malchance poursuit les « mekok megonda » qui n’ont enregistré que des défaites lors de leurs précédentes descentes au stade de la réunification de Douala.
On va essayer de faire le maximum pour la qualification.
Emmanuel Ndoumbe Bosso, entraîneur de Union
Il est clair que ce n’est pas maintenant que le club va briser le signe indien. Selon Joseph Atangana, l’entraîneur de Canon, ce score de 0 but partout qui a sanctionné la rencontre, ne m’arrange pas, car j’ai pratiquement le ballon de break à la fin du match. Mais comme on a joué à l’extérieur, chez Union de Douala, le nul concédé n’est pas un mauvais résultat, on a eu une occasion nette à la fin, on n’a pas pu l’exploiter, c’est ça l’objet de ma déception ». Dans les rangs de l’union de Douala, le nul ne sonne pas comme une défaite à domicile, car « les matchs de coupe, sont des matchs de haute facture, surtout quand vous avez en face de vous, une équipe comme canon de Yaoundé qui n’est pas venue jouer à Douala en victime résignée », selon Emmanuel Ndoumbe Bosso. L’entraîneur des « nasaras kamakaïs » reconnaît que « l’équipe de canon s’est suffisamment bien préparée. Les nôtres ont pêché en première mi-temps, par ce qu’ils ont été laxistes, ils n’ont pas fait exactement ce qu’on leur a demandé de faire. Quand ils ont essayé d’appliquer légèrement ce qu’on voulait en deuxième mi-temps, ils ont manqué de baraka cette fois ». Pour lui, rien n’est perdu et tout sera à refaire lors de la phase retour qui va se jouer dans la capitale. « On va essayer de faire le maximum pour la qualification » tente de rassure le coach Ndoumbe Bosso, celui de canon compte bien profiter de la « loi du domicile » pour arracher sa qualification devant le club du Dr Faustin Domkeu. Cette phase retour promet donc des étincelles.
Astres FC et Tiko ont un pied en ½ finales
Si Union doit mettre les bouchées doubles pour tenter de passer le cap de ces ¼ de finale, l’autre représentant du Littoral, Astres FC devra être vigilent, afin de conserver ses chances de qualifications déjà avancées, grâce à sa courte victoire obtenue à l’extérieur devant Lion blessé de Foutouni (1-0). Dans le même ordre d’idée, Tiko united est bien parti pour se qualifier pour les ½ finales, compte tenu de sa victoire sur Aigle de Dschang, 3 buts à 1. Question: Tiko est-il en passe de signer le doublé championnat – coupe du Cameroun ? Répondre par l’affirmative, n’est pas une vue de l’esprit. Dans le dernier match de ces ¼ de finales aller, Achille FC a fait jeu égal avec Panthère du Ndé, 0-0.
le maire de Tubize va officiellement remettre les clefs de la ville à la délégation camerounaise
Semaine décisive pour l’équipe nationale du Cameroun engagée dans le cadre des éliminatoires couplées Can – Coupe du monde 2010. Dimanche prochain, 07 juin, les lions indomptables reçoivent en effet, les lions de l’atlas du Maroc au stade omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, pour le compte de la deuxième journée de cette dernière phase qualificative aux compétitions sus citées. Dans les rues de Douala comme partout ailleurs dans le pays, l’issue de cette rencontre suscite déjà de vives réactions avec d’un côté, ceux qui espèrent fermement que le Cameroun sortira vainqueur de cette confrontation, et de l’autre côté comme c’est souvent le cas quand la bonne ambiance n’est pas au rendez-vous, ceux qui pensent le contraire. Quoi qu’il en soit, patriotisme ou pas, les joueurs présélectionnés poursuivent leur mise au vert en Bruxelles en Belgique.
Rappelons que l’ancienne gloire, Thomas Nkono a été désigné comme l’entraîneur intérimaire à la suite de la démission surprise de l’allemand Otto Pfister. Ce lundi, 1er juin, au centre d’entraînement, est attendu la dernière vague des joueurs, si on se réfère au programme qui avait été rendu public. A cet effet, les joueurs professionnels comme Samuel Eto’o, vice – capitaine des tricolores, Idriss Carlos Kameni entre autres, sont attendus au centre d’entraînement. Ils doivent rejoindre leurs coéquipiers Geremi Sorel Njitap, Timothée Atouba, Stéphane Binya, Bassong en passant par Rostand Dorge Kouomaha qui se trouvent déjà à Bruxelles avec les autres membres de la délégation. Une séance d’entraînement est prévue cet après-midi. Est également attendu ce lundi, l’arrivée de Augustin Edjoa, ministre des sports et de l’éducation physique. On se souvient qu’il avait quitté le Cameroun presque en catastrophe pour la Belgique après l’annonce de la démission de Otto Pfister. Nombreux sont ceux qui attendaient alors sa réaction concernant non seulement la désignation d’un entraîneur principal, mais aussi la répartition des rôles des différents entraîneurs du collège actuel, mais il n’en a rien été. Et pour cause, sur place en Belgique, les « cadres » de l’équipe nationale n’étaient pas encore présents, et à priori, l’on ne saurait prendre une décision sans « consulter » le 984 (Eto’o, Njitap, Song), selon certaines informations. Et comme pour confirmer cette assertion, le ministre avait mis le cap sur la France, promettant de revenir en terre belge ce lundi.
Le Cameroun honoré en Belgique
Le chronogramme de préparation de l’équipe nationale, va subir une légère modification ce mardi, 02 juin. Le match d’évaluation qui doit opposé le Cameroun à la formation du Tubize FC, initialement prévu à 16h, a été décalé de trois heures, et se disputera plutôt à 19h. A l’origine de ce léger changement, un évènement qui permettra aux autorités belges d’honorer la délégation camerounaise présente sur leur sol. Comme le veut la règle, le maire de la ville de Tubize va officiellement et de façon symbolique, remettre les clefs de sa ville à la délégation au cours d’une cérémonie solennelle. Moment d’amitié partagé entre les deux pays. Juste après, ils vont se diriger au stade Leburton pour assister au match d’évaluation. Ce qui va permettre justement aux techniciens camerounais d’évaluer les performances de leurs poulains à quelques jours du match contre le Maroc.
Le match des deux équipes phares le 31 mai prochain constitue le choc des 1/4 de finale
Les nostalgiques des années de gloire du football camerounais seront gâtés lors des quarts de finale de la coupe du Cameroun. Le tirage au sort des combinaisons effectué le 18 mai 2009 à Yaoundé propose une affiche assez palpitante. Les Nassaras d’union de Douala vont en découdre avec les artificiers du Canon de Yaoundé. La rencontre va se jouer au stade de la Réunification de Douala, le 31 mai 2009. S’il est vrai que ce classique du football camerounais ne draine plus les foules depuis belle lurette du fait de la méforme de ces deux formations, l’enjeu cette année laisse présager une opposition de taille. Eliminée en coupe de la confédération africaine de football (Caf) et incapable de remporter le championnat d’élite, Union de Douala n’a plus que la coupe du Cameroun pour sauver une saison en demi-teinte. Si le maintien est pratiquement assuré pour le club de la capitale économique, tel n’est pas le cas pour les Mekok me Ngonda de Nkoldongo. Logés au bas du classement du championnat de première division, où ils sont menacés par la zone rouge, les artificiers de Nkoldongo n’ont pas encore tout à fait assuré leur maintien en première division. Les protégés du docteur Théophile Abéga savent que seule une victoire en coupe du Cameroun peut les permettre de sauver une saison chaotique. L’on doit donc s’attendre à un affrontement explosif entre les deux équipes les plus titrés du football camerounais.
Outre ce classique, les amoureux du ballon rond pourront également se délecter de l’autre confrontation qui met face à face deux équipes de première division. Le leader du championnat Tiko United va en découdre avec l’aigle royal de la Menoua au stade municipal de Tiko. Sacré champion du championnat de première division, Tiko United est déterminé à réaliser le doublé coupe/championnat, ce qui sera d’ailleurs une première pour le club du Nord-Ouest. Pour atteindre cet objectif, Tiko United doit impérativement se débarrasser du rapace de la Menoua. Désillusionné en coupe de la confédération africaine de football, Aigle de la Menoua compte sur la coupe du Cameroun pour terminer la saison sur une note positive. Pour cela, il faudra batailler dur devant une équipe de Tiko qui joue à domicile et qui a soif de victoire.
Tout aussi intéressant s’annonce le match entre Astres de Douala et le divisionnaire Lion blessé de Foutouni au stade municipal de Bafang. Si sur le papier les brésiliens de Bependa sont crédités d’un certain avantage, rien n’est encore joué à ce stade de la compétition. Les équipes de seconde division nous ont d’ailleurs habitués aux exploits en coupe du Cameroun, surtout que depuis le début de l’épreuve, beaucoup de formations de première division ont mordu la poussière devant les bleus de la deuxième division.
Au stade municipal de Sa’a, la rencontre opposant Achille FC de Sa’ a, club de deuxième division à Panthère du Ndé de première division, s’annonce tout aussi palpitante. Victorieux en huitième de finale du tenant du titre Coton Sport de Garoua, Panthère ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, surtout que comme le dit l’adage, l’appétit vient en mangeant.
Les matchs retour comptant pour ces quarts de finale de la coupe du Cameroun vont se dérouler le 10 juin 2009.
L’entraîneur allemand était en poste au Cameroun depuis 2007
Un départ qui aurait été motivé par un incident survenu mardi à l’aéroport de Yaoundé alors que l’équipe s’apprêtait à s’envoler pour la Belgique pour préparer son match de qualifications pour la Coupe du Monde et pour la Coupe d’Afrique contre le Maroc. Les Lions indomptables doivent effectuer en Belgique un stage en vue du match contre le Maroc, comptant pour les éliminatoires couplés Coupe d’Afrique des Nations (CAN)-Coupe du monde (Mondial) 2010.
Au lendemain de la défaite face au Togo, le ministre des sports, Augustin Edjoa avait annoncé une enquête pour faire la lumière sur ce qui n’allait pas exactement, mieux, avait indiqué qu’il était urgent de procéder à la refondation de l’équipe nationale du Cameroun. L’encadrement technique des lions indomptables était alors au centre d’un large débat national après cette débâcle du Cameroun face aux éperviers du Togo le 28 mars à Accra au Ghana. Le président de la Fécafoot Iya Mohamed et le président d’honneur de cette instance Roger Milla étaient allés jusqu’à demander après cette défaite le départ de l’équipe conduite par l’Allemand Otto Pfister. De source bien introduite, c’est grâce à l’arbitrage du Premier ministre camerounais Ephraim Inoni que toutes les parties s’étaient calmées.
Le 30 avril dernier, Le ministre des Sports et de l’Education physique Augustin Thierry Edjoa a nommé un collectif de 5 entraîneurs pour l’encadrement technique. Otto Pfister était secondé par Akono Jean Paul, Michel Kaham, Ndtoungou Mpile Martin (entraîneurs adjoints) et de Thomas Nkono, entraîneur des gardiens de but (également maintenu), tous de nationalité camerounaise. Ces derniers jours, la presse a rapporté qu’un différend opposait Otto Pfister à ses adjoints au sujet de la liste des joueurs présélectionnés contre le Maroc.
Que s’est t-il passé cette semaine à Yaoundé ? En attendant d’avoir des informations claires, on croise les doigts pour les joueurs car l’équipe des lions souffre de plusieurs maux et avait besoin de tout, sauf de cette démission à un moment aussi critique.
En rappel, M. Pfister a été nommé entraîneur des Lions indomptables en octobre 2007, après un intérim de plusieurs mois assuré par le Camerounais Jules Nyongha à la suite du départ du précédent sélectionneur, le Néerlandais Arie Haan.
L’international a été désigné par l’union des footballeurs professionnels de France
Parfait inconnu il y’a encore quelques mois, le milieu du terrain camerounais fait les choux gras de la presse nationale. Depuis son sacre comme meilleur footballeur de la deuxième division française de la saison 2008-2009, le jeune footballeur fait la une de tous les journaux. Certains médias n’hésitent d’ailleurs pas à le présenter comme le futur Théophile Abéga, l’emblématique capitaine et milieu de terrain des Lions Indomptables du Cameroun de la décennie 80. La comparaison est loin d’être exagérée dans un contexte où la sélection nationale manque cruellement depuis belle lurette d’un maître à jouer au niveau de sa ligne médiane.
Lors de sa toute première sortie avec les Lions Indomptables du Cameroun, à l’occasion du match Cameroun contre Togo du 28 mars dernier à Accra, comptant pour le dernier tour des éliminatoires couplées Can/ Coupe du monde 2010, Alo’o Efoulou Paul avait marqué les esprits. Entré au cours de la deuxième mi-temps, le néo-Lion Indomptable avait su donner de la vitalité et de l’agressivité à une sélection camerounaise en manque d’inspiration. Ses incursions et ses débordements déroutants avaient donné du tournis à la défense togolaise qui jusqu’à son entrée avait évolué sur du velours. Une prestation époustouflante qui lui vaut une nouvelle convocation dans la tanière des Lions Indomptables du Cameroun. Alo’o Efoulou Paul fait en effet partie des 25 joueurs présélectionnés par Martin Otto Pfister, le technicien allemand de la sélection camerounaise, pour prendre part au match du 7 juin prochain contre les Lions de l’Atlas du Maroc.
Alors qu’il était au Cameroun, Alo’o Efoulou Paul s’est distingué au lycée lors des tournois Fenasco (fédération nationale des sports scolaires). Il flirte avec le championnat civil en s’engageant au sein de la formation d’Asmy de Yaoundé, club évoluant en deuxième division. Véritable renard des surfaces, il enchaîne but après but au fil des matchs et finit par se faire remarquer par un recruteur. C’est ainsi que Paulo, comme l’appelle affectueusement les siens rejoint l’Europe. Il pose d’abord ses valises en Belgique où il signe son tout premier contrat avec l’Excelsior Mouscron, club belge de première division. Il y dispute 12 matchs et inscrit 1 but.
N’étant pas assez utilisé, il rejoint ensuite le Racing de Colombes, club de CFA (championnat de France de football amateur). Il y dispute 23 matchs et inscrit 16 buts. Cette prestation époustouflante lui permet de se faire remarquer et de gravir un palier. Il s’engage au sein de l’Entente Saint Gratien, club français de national où il se révèle comme le cauchemar des défenses adverses. En 36 matchs, le milieu de terrain camerounais réussit l’exploit d’inscrire 23 buts, permettant par la même occasion à son club de se maintenir en national. Au terme de cette saison extraordinaire, Alo’o Efoula Paul qui est recruté par l’AS Nancy lorraine sera prêté au club d’Angers SCO, alors promu en ligue 2. Comme à l’accoutumée, le prodige camerounais va éblouir l’hexagone par son talent, et c’est fort logiquement qu’il conclut sa saison par le titre de meilleur joueur de ligue 2 française. Au Cameroun, les nombreux supporters des Lions Indomptables souhaitent que le jeune milieu de terrain confirme tout le bien qu’on dit de lui le 7 juin prochain.
Le club du Sud-Ouest détrône Coton sport de Garoua
Tiko United vient d’écrire une nouvelle page de l’histoire du football camerounais. En remportant haut la main le titre 2009 de la Mtn elite one, le plénipotentiaire de la partie anglophone du Cameroun empêche à Coton sport de Garoua qui dominait sans partage l’élite du football camerounais, de remporter son septième titre consécutif de champion du Cameroun. Tiko United a vu son rêve de grandeur se transformer en réalité le week-end dernier, après le match nul d’un but partout réalisé à domicile face à Ngaoundéré University.
Deux ans après sa montée au sein de l’élite, Tiko United remporte le tout premier titre national de son histoire. Sans complexe, le club a su imposer son rythme et sa puissance de feu aux vieux briscards du football camerounais que sont : Canon, Union, Coton. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes. En 25 matchs disputés, Tiko United a savouré 13 fois les joies de la victoire, a été contraint 10 fois au partage de points, et n’a mordu la poussière qu’à deux reprises. Par ailleurs, le club a fait trembler 29 fois les filets adversaires, et n’a encaissé que 14 buts.
Ejecté du siège qu’il occupait sans partage depuis près d’une décennie, Coton sport de Garoua occupe le deuxième rang synonyme de qualification pour la ligue africaine des clubs champions. Vainqueur sur tapis vert de Mount Cameroon de Buéa lors de la 25ème journée, les gambaras du Nord qui totalisent 45 points doivent encore batailler dur pour conserver cette place qualificative pour la ligue des clubs champions. Place que convoite aussi l’Union sportive de Douala. Troisième avec 42 points au marquoir, les Nassaras de Douala qui sont à trois longueurs de Coton Sport nourrissent toujours le rêve de disputer la ligue des champions la saison prochaine. Logés au quatrième rang avec 41 points, les Astres de Douala sont en pôle position pour glaner un ticket en coupe de la confédération africaine de football. Fovou de Baham cinquième avec 35 points, Panthère du Ndé sixième avec 34 points, As Matelots de Douala septième avec 34 points, Unisport de Bafang huitième avec 32 points et enfin Canon de Yaoundé neuvième avec 31 points doivent encore mouiller le maillot pour assurer leur maintien au sein de l’élite. L’écart entre le cinquième Fovou de Baham et le huitième Unisport de Bafang n’étant que de trois points tout laisse présager une fin de saison où les points vont s’arracher au forceps.
Au bas du classement, Sable de Batié qui occupe le premier rang des relégables avec 29 points peut encore sauver sa peau si Aigle de Dschang qui occupe le 11ème rang au classement général avec le même nombre de points venait à faire un faux pas. Danaï de Yagoua et Mount Cameroon quant à eux sont relégués en division inférieure. La pilule risque d’ailleurs d’être plus amère pour Mount Cameroun de Buea. Absent à Garoua lors de la 25ème journée, les lavers boys risquent un forfait général et une rétrogradation de deux divisions. Si ce cas de figure venait à se confirmer, Mount Cameroon de Buea serait retiré du classement de la Mtn elite One, et tous les clubs ayant glanés des points face à l’équipe de Buea verraient ceux-ci soustraits.
Son seul challenger n’ayant pas déposé sa liste de membres, il restait seul en lice
C’est dans l’après midi du 24 mai hier que l’Assemblée générale de la fédération camerounaise de football a clôturé ses travaux à Yaoundé. De l’avis des observateurs, les élections ont été marquées par de sérieuses perturbations suite à non validation de la liste du candidat Prosper NKOU MVONDO qui exigeait à son tour la disqualification de candidat IYA Mohamed pour irrégularité dans la procédure de déclaration de sa candidature. Les choses ont pu rentrer par la suite dans l’ordre et la commission électorale a démarré ses travaux avec IYA Mohamed comme unique candidat au poste de président de la FECAFOOT.
Le total des 143 délégués régionaux était atteint et sur les 142 votants, 141 ont manifesté leur suffrage en faveur d’IYA Mohamed, contre 01 bulletin nul. Les tractations se seraient poursuivies dans les coulisses sous forte pression pour la désignation des vices présidents. Un compromis sérieux a pu être trouvé et 06 Vices présidents vont assister le président IYA Mohamed. La toute première réflexion qui peut se faire dans l’immédiat est que l’on a opté pour le gonflement des effectifs, pour d’après certains récompenser un certain nombre de lobbyings. Cette situation relance les premières critiques à l’encontre de la nouvelle équipe dirigeante de la Fédé qui estime que la situation de crise que traverse le football, exige un certain nombre de mesures de restrictions visant à orienter la structure vers une politique de résultat et d’efficacité. Ont été désignées au poste de vices président:
1er Vice président : John BIGUINI NDE de la ligue du Nord-Ouest (ancien ministre de la République)
2ème Vice président : Charles EMEDEK
3ème Vice président : Dr Francis MVENG
4ème Vice président : David MAYEBI
5ème Vice président : ESSOMBA EYENGA Antoine
6ème Vice président : Honorable ABO Mouhamadou
La situation actuelle n’aurait pu être envisagée par personne tant Iya Mohammed a fait face à des critiques très acerbes sur son bilan, particulièrement sur la moralité des hommes qui l’entourent. Iya Mohammed affirmait à ce propos être conscient que son « image ne passait pas bien au niveau du grand public ». Il a aussi reconnu que tout n’a pas marché comme souhaité. Il a souvent relevé l’affaire Gtv qui a causé beaucoup de manques à gagner aux clubs et à la Fécafoot. Il aurait confié à des proches sa volonté de poursuivre la gestion de la Fécafoot, avec des acteurs qui sont encore crédible auprès du public. C’est sans doute dans cette perspective que son équipe depuis l’année dernière, avait initié un rapprochement entre le patron du sport roi camerounais et l’ancien footballeur professionnel.
Iya Mohammed garde la tête de la fécafootwww.fecafootonline.com)/n
On peut déjà dire que sa victoire est le fruit d’une campagne bien menée. Il a su s’entourer des personnes efficaces. A la veille de l’assemblée générale élective le président sortant et entrant de l’instance faîtière du football camerounais a fait le tour du pays pour rencontrer son électorat. Bafoussam constituait la 8e étape de sa tournée qui s’est achevée par la région du Sud. C’est un Iya très confiant qui est arrivé à Bafoussam pour parler aux siens. « Il n’y a rien de plus important que les contacts humains dans ce que nous faisons. C’est pourquoi j’ai tenu à me déplacer personnellement pour vous rencontrer et échanger avec vous. Je ne saurai faire comme les autres candidats qui ont choisi les radios et les télévisions pour leur campagne. » Déclarait-il. Pourtant le candidat Nkou Mvondo y a cru il affirmait d’ailleurs quelque jours avant: je me considère déjà comme le président de la Fécafoot.
Le ministère des sports et de l’éducation physique était représenté par monsieur MOULOKE, le Directeur des normes. Nous attendons bien évidemment que le ministère de tutelle valide les travaux de cette assemblée générale pour une nouvelle aventure de 04 ans de l’équipe IYA qui a vite fait de parler de continuité et de muter l’option de professionnalisation chère à elle en slogan de modernisation. Des détails sur les confidences de la tenue de la commission sont à venir et promettent d’être enrichissante. Mais compte tenu de la santé qu’affichent les lions indomptables aujourd’hui et vu l’incertitude qu’ils dénotent quant à produire une bonne prestation lors des échéances à moyen terme à sa voir la coupe d’Afrique 2010 et la coupe du monde, des observateurs pensent déjà qu’Iya Mohammed pourrait être en train de manquer l’occasion d’avoir une sortie immaculé d’un minimum d’échec.
Le club se maintient, Dieu est grand!
Satisfait parce que c’est le maintien. Pour les trois dernières journées, on a remporté les trois et on ne peut être que satisfait. C’est un championnat très relevé, vous avez vu jusqu’à la dernière minute, l’équipe de Authentic FC a joué le jeu, il ne fallait pas tricher. Les enfants ont fouillé dans leurs tripes pour avoir cette victoire. On est très content. Dieu est grand, parce qu’on a fait ce qu’il fallait faire, et les enfants ont compris. La manière importe peu, c’est la victoire qui était primordiale. Il fallait trois points et on a eu les trois points pour se maintenir, Dieu est grand. C’est vrai que c’est avec beaucoup de difficultés que nous sommes revenus dans le match, mais on est bien revenu. Le N°11, Oben qui était sur le banc de touche, est entré et pour son premier ballon, a marqué. C’était un joker, c’est vrai qu’il est un peu fatigué. C’est un garçon du Sud-ouest, et vous savez les garçons de là-bas, après un match, ils rentrent au village. Il n’a pas eu assez d’entraînements toute la semaine, c’est pour ça qu’on a décidé de le mettre un peu à côté. Bon, il est entré et il a fait l’affaire. Habituellement, c’est un garçon titulaire dans le club.
Diallo Siéwé, directeur technique et entraîneur de Dac 2000Journalducameroun.com)/n
L’équipe était confrontée à des problèmes extra sportifs
Durant toute la saison, on a eu une équipe qui, à certains moments, avait des résultats, à d’autres, il n’en avait pas. Sur le plan du jeu, l’équipe a quand même toujours produit du bon jeu, mais sur le plan des résultats, ça n’a pas toujours été. On a beaucoup manqué de réussite, ce dimanche, on vient jouer un match alors qu’on est mathématiquement condamné. Cependant, on décide quand même de faire le jeu par respect pour ce sport que nous avons choisi. On n’a pas bien fait toutes les séances d’entraînement. Vous savez, lorsque l’équipe est mathématiquement condamnée, les séances d’entraînement ne sont plus très régulières. En plus de ça, avant d’arriver au stade, nous n’avons pas mangé à notre société, donc, ça peut expliquer les baisses de régimes en seconde mi-temps. J’aurais quand même aimé partir ne serait-ce qu’avec un point ou les trois points de la victoire pour ce dernier match. Concernant le remplacement des gardien, celui qui est sorti a été blessé, comme on voulait aller vite de l’avant pour essayer de marquer, on ne voulait pas perdre du temps, on l’a vite remplacé pour pouvoir continuer la partie. Malheureusement, peut-être à ce moment là, les joueurs avaient déjà l’esprit ailleurs. Sur le plan personnel, mon ambition est d’aller le plus haut possible, c’est-à-dire faire de la haute compétition puisque c’est ça en réalité qui nous intéresse. On était venu pour essayer de sauver cette équipe, mais malheureusement elle a été confrontée à des problèmes extra sportifs qui dénotaient sur les résultats. Il fallait souvent gérer certaines choses qui en réalité, ne sont pas du domaine de l’entraîneur, cela a fait que les résultats soient ternis, sinon sur le plan du travail, ce n’était pas mauvais.
Bilé Tanga, entraîneur de Authentic FCJournalducameroun.com)/n
Le match comptant pour la 14é et dernière journée du championnat s’est joué dimanche, 17 mai à Douala
En frôlant le gazon synthétique du stade de la réunification de Douala au trois quart vide par ce bel après-midi ensoleillé de dimanche, 17 mai, la pression est énorme sur les épaules des joueurs de Douala athlétic club 2000 (Dac) principalement. Il leur faut absolument une victoire pour se maintenir en lite two, contrairement à son challenger Authentic FC dont le sort est déjà scellé et qui joue pour l’honneur. Pourtant, c’est la formation de Authentic FC qui ouvre la marque en première mi-temps grâce à Njenka Nicolas, qui donne ainsi l’avantage à ses coéquipiers avant la pause. Un score qui a sans doute permis au directeur technique et entraîneur de Dac 2000, Diallo Siéwé de revoir certains éléments dans son schéma tactique dans les vestiaires.
De retour de la pause, les deux équipes présentent un visage plus conquérant qu’en première mi-temps. Si du côté de Authentic FC, on cherche à conserver le score, voire l’aggraver, aucun doute ne plane sur l’ambition de Dac 2000 de rétablir les pendules à l’heure. Mais en ce début de deuxième manche, c’est Authentic qui multiplie des actions offensives comme à la 47émn, où deux joueurs se retrouvent nez à nez avec le portier adverse, mais sont incapables de faire trembler les filets. Cinq minutes plus tard, Njenka Nicolas, l’auteur du but de Authentic à une occasion de saler l’addition, mais incroyable, il s’embrouille dans la surface de réparation, et c’est une fois de plus une occasion inexploitée pour les poulains de l’entraîneur Bilé Tanga. Le match gagne en intensité, le spectacle est au rendez-vous pour les yeux du maigre public présent. A la 60é mn de la rencontre, c’est Dac qui passe aussi devant une belle occasion. Dans la foulée, l’entraîneur Diallo Siéwé procède à un remplacement bien visé. L’entrée du dossard 11 de cette formation, le joueur Oben originaire de la région du sud-ouest, va changer complètement la physionomie du match. Pour son premier ballon à la 63é mn en effet, Oben fait preuve d’une technicité magnifique : il élimine les défenseurs adverses au passage, et sans surprise, sa frappe bien cadrée atterrit en pleine lucarne dans les cages du portier de Autentic qui n’a vu que du feu. Egalisation parfaite à présent, mais Dac ne compté pas du tout s’arrêter là, étant donné que l’équipe a absolument besoin d’une victoire pour se maintenir.
Comme un air d’arrangement entre les 2 clubs
Dans cette deuxième manche, on assiste également à un scénario qu’on ne peut voir qu’au Cameroun. Le président de Authentic FC quitte la tribune où il était installé, descend s’asseoir pendant une dizaine de minutes sur le banc de touche de son équipe. On l’aperçoit en grande discussion avec l’entraîneur de l’équipe Bilé Tanga, et on se pose la question de savoir ce qu’un président de club va faire sur le banc quand l’équipe joue. Une chose entraînant une autre, quelques minutes après, non seulement le gardien de Authentic est remplacé alors qu’il affiche une bonne forme physique, mais on observe une baisse curieuse et criarde des régimes des joueurs. Ils ne sont plus combatifs, ils permettent clairement aux adversaires d’envahir la surface de réparation sans véritablement opposer un blocus. Dans les gradins, on a alors vite fait de murmurer que les joueurs auraient reçu des consignes pour permettre à Dac de gagner, et se maintenir. Y a-t-il eu arrangement ? Difficile de le dire, encore moins de le prouver. Quoi qu’il en soit, à la 80é mn, Baïdam dans un cafouillage dans la surface de réparation adverse, inscrit le 2é but de Dac 2000. Désormais, l’équipe de Diallo Siéwé mène par 2 buts à 1, et on en restera là jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Dac se maintient ainsi en élite two. Ce fut laborieux, mais le maintient est là, c’est l’essentiel, laisse entendre avec soulagement l’encadrement technique du club.
Canon, Unisport, Sable, Université et Aigle sont menacés de relégation
C’est désormais officiel. Mount Cameroon de Buea et Danay de Yagoua ont depuis longtemps rejoint l’enfer de la Mtn élite two. Même si les deux équipes parviennent à remporter leurs deux dernières rencontres, elles ne pourront pas mathématiquement rattraper l’Université de N’gaoundéré, le premier relégable qui totalise 28 points. Les cop’s de Dang qui ne sont pas encore mathématiquement condamnés ont néanmoins compliqué leur sort, après avoir été contraint à un match nul vierge face à Union sportive de Douala. La tâche s’annonce d’ailleurs périlleuse pour le plénipotentiaire de l’Adamaoua qui doit rencontrer lors des deux dernières journées du championnat deux prétendants au titre. Dès la 25ème journée, Université de N’gaoundéré va effectuer un déplacement à haut risque chez le leader Tiko United, avant d’être l’hôte de son cousin Coton sport de Garoua.
De son côté Aigle de la Menoua s’est donné une bonne bouffée d’oxygène. Vainqueur le week-end dernier de la lanterne rouge Danay de Yagoua, grâce à un doublé de son attaquant Mbéllé Roméo, El Pacha est sorti de la zone rouge. Les poulains de Marius Omog ont profité du match nul de l’Université de N’gaoundéré pour sortir la tête de l’eau. Avec 29 points au marquoir, le rapace de la Menoua qui semble retrouver le chemin de l’efficacité, avec une qualification en quart de finale de la coupe du Cameroun cède l’inconfortable place de premier relégable à l’équipe de l’Adamaoua. Dans cette course vers le maintien, Sable de Batié, 11ème au classement général avec 29 points, Unisport de Bafang, 10ème au classement avec 29 points également, et Canon de Yaoundé, 8ème au classement avec 31 points, sont loin d’être à l’abri d’une surprise désagréable. Avec des prestations en dents de scies en championnat, ces trois équipes soufflent le chaud et le froid. Une instabilité qui n’est pas pour rassurer leurs supporters qui ont perdu le sommeil depuis plusieurs semaines.
En tête du classement, la 25ème journée s’annonce assez déterminante. Le leader Tiko United peut mathématiquement décrocher le titre de champion en cas de victoire sur Université de N’gaoundéré. Idem pour Coton sport de Garoua qui peut également conforter sa place de dauphin, synonyme de qualification à la prochaine ligue africaine des champions en cas de victoire devant Mount Cameroon de Buea. La lutte s’annonce rude pour la troisième place qualificative à la coupe de la confédération africaine de football. L’actuel locataire du siège, Union de Douala devra cravacher dure pour conserver cette position. Les Nassaras sont sous la pression constante de leur frère cadet Astres de Douala. Logés au quatrième rang avec 38 points, à un point d’Union de Douala, les brésiliens de Bépenda qui connaissent un regain de forme en cette fin de saison peuvent tirer leur épingle du jeu en cas de contre performance de leurs concurrents directs.
Tout reste encore jouable. Les classements pourront changer à l’issue des deux dernières journées qui restent à jouer avant la fin de cette saison du championnat de première division.
Retour sur le parcours de ce chantre du football qui commence l’aventure camerounaise par un hasard
Agé de 37 ans, il était à la fois le manager général et l’entraîneur de Coton sport de Garoua. Son adjoint, Haman Gabriel, le remplace jusqu’à la nomination d’un nouveau coach. Une destitution qui fait suite à la double élimination du club de Garoua au stade des 8es de finale de la Ligue des champions et de la Coupe du Cameroun. Ajoutez à ces échecs, le fait que Coton Sport risque de na pas être sacré cette année pour la dixième fois et pour la septième année consécutive. A deux journées du championnat, c’est Tiko United qui tient en effet la corde avec six points d’avance sur Coton Sport, son poursuivant immédiat
Comme son compatriote Alpha Blondy, C’est à Dimbroko en Côte d’Ivoire qu’Alain Ouombléon-Guédou voit le jour le 19 mai 1972. Il est l’aîné d’une famille de 5 enfants du côté de sa mère, et de plusieurs autres du côté de son père polygame. Il passe son enfance en Côte d’Ivoire jusqu’en 1980, où il immigre en France pour des raisons familiales, je vivais avec un des mes oncles qui avait épousé une française, pour des raisons professionnelles, ils sont rentrés en France. Comme je vivais avec eux, ils ont souhaité m’avoir. Un an plus tard, je les ai rejoints en France et c’est le début de tout. En 1980, il pose ses valises à Bongolle, petite ville de campagne située à une centaine de kilomètres de la capitale Paris.
Après les classes préparatoires en Côté d’Ivoire et 2 ans passés à conjuguer sport -études dans sa ville d’adoption, il intègre le centre de formation de Nantes en juillet 1987. Il obtient en 1990 son baccalauréat G3 option Technique commercial à l’institut nantais des études sportives (l’Ines), établissement privé du centre. Il commence également le cycle de Brevet de Technicien Supérieur (Bts) en action commerciale, mais ne suit les cours que pendant un an et demie car à l’époque, je commençais à intégrer le groupe professionnel à Nantes, et les études n’étaient plus trop compatibles avec les horaires d’entraînement de l’équipe professionnelle, affirme-t-il. Pour mémoire, son entrée à Nantes est le résultat d’un heureux hasard. Il se souvient : dans le petit village dans lequel je suis arrivé à 8 ans, je jouais avec mes amis au football de façon ludique jusqu’à ce que Nantes me remarque à travers les sélections régionales. Ce qui lui permet d’être remarqué et sollicité par plusieurs clubs : Nancy, Tours, Orléans, Bourges. Finalement, nous nous sommes décidés pour Nantes qui offrait plus de garanties pour la poursuite de mes études comme le voulaient mes parents L’effet d’enjaillement passé, le petit ivoirien doit faire face à la réalité. Déjà déraciné à 8 ans, il l’est encore à 15 ans puisqu’il quitte Bongolle et rejoint le centre de formation nantais. Ce ne fut pas chose aisée pour Alain Ouombléon-Guédou. La première année passée, l’aventure devient cependant agréable, et va durer 6 ans au cours desquels, sur le plan scolaire, il prend des cours aux côtés de ses amis et futures stars de football : Karembeu, Makélélé, Loko,.nous gardons toujours des relations privilégiées, déclare-t-il.
Alain Ouombléon-GuédouJournalducameroun.com)/n
Début de Carrière chaotique
A 15 ans, il joue dans le championnat national cadet, puis rejoint la 3ème équipe de Nantes qui évolue en quatrième division, et la 3ème année, avec toute la génération des joueurs sus cités, il joue en équipe deuxième, dont la troisième division qui est la réserve directe de l’équipe de première division où il passe près de 4 ans avec quelques incrustions au sein de l’équipe première qui comptait à l’époque des champions du monde comme Burruchaga, Desailly, Deschamps, Gravelaine, bref pas mal de joueurs qui ont marqué l’histoire du football français, contrairement à Alain Ouombléon-Guédou. Et pour cause : une vilaine blessure au genou a été pour moi un handicape, et va faire qu’au moment où tous mes amis passent en première division, je suis en rééducation. Ce qui fait qu’en 1993, mon contrat n’est pas reconduit et je dois quitter Nantes. Doté d’un dynamisme et d’un optimisme hors pair, il rechausse un peu trop vite les crampons et rejoint en 1994 l’US Avranches Mont Saint Michel, équipe de 3ème division. Mauvais choix, car il ne réussi pas à s’adapter et après 1 an, il retourne dans la région nantaise. En 1996, il entraîne le Racing club d’Ancenis qu’il quitte 2 ans après, pour une autre équipe de 3ème division française en Corse dans le sud: l’As Porto-vecchio. Il est heureux de rester sur cette île de beauté, mais la lune de miel ne dure que 4 ans. Ses rapports avec les dirigeants du club se dégradent et une fois de plus, il fait ses valises en 2000 et retourne en métropole près de Marseille, au sein du club de CFA, le stade Beaucaire. Mais il faut croire que la malchance le suit de près, puisqu’une fois de plus, il est blessé comme à Nantes au niveau du même genou. Cette fois, c’en est trop ! À 29 ans, il décide de raccrocher définitivement les crampons car il faut savoir que cette blessure met 8 mois pour être guérie. Je rêvais encore de revenir au niveau professionnel, le niveau amateur était beaucoup compliqué. Donc, je décide d’arrêter le football, et de passer à autre chose. Désormais, il se voit sur un banc de touche. En 1995, il décide de passer ses diplômes d’entraîneur, loin de son pays d’origine où il n’y a plus mis les pieds depuis 1985. Après 10 ans, il retourne justement en côte d’ivoire, pays qui tarde pourtant, à lui ouvrir les bras. Alors qu’il est encore à Nantes, les dirigeants ivoiriens le convoquent pour disputer la coupe du monde junior en 1990 au Portugal, mais je n’étais pas très bien renseigné. Les dirigeants nantais me disent que si je pars en sélection, je vais devenir un étranger dans le championnat français, et comme il y a un quota d’étrangers, je pourrais ne pas jouer. Donc, je tourne le dos à la sélection ivoirienne. Ce choix, il le regrette aujourd’hui, mais pas de façon à me morfondre. Quand il arrête sa carrière de footballeur et obtient son diplôme d’entraîneur de premier degré, il fait une autre tentative pour entraîner en Côte d’ivoire. Optimiste, il débarque à Abidjan avec l’intention de rencontrer les patrons de football ivoirien, de se faire connaître pour éventuellement rendre service et vivre dans son pays. Cette fois, c’est la Côte d’Ivoire qui lui tourne le dos, et il retourne en France.
Match à DoualaJournalducameroun.com)/n
L’aventure camerounaise commence par un hasard
2001-2002, il entraîne l’Us Savenay, et coupe définitivement le cordon ombilical avec Nantes. Il part à Paris, n’a pas de club, mais en profite pour terminer son 2ème degré de diplôme d’entraîneur à claire fontaine. 2004, il entraîne le RC de Gonesse en 8ème division. Après 6 mois, Alain Ouombléon-Guédou tombe par hasard sur une annonce de la Kadji sport académie (ksa) qui cherche un entraîneur au Cameroun. Le patron Gilbert Kadji d’abord sceptique compte tenu de sa jeunesse (32 ans à l’époque), le recrute finalement. Le franco-ivoirien démissionne de l’aéroport Roissy Charles de gaulle où il s’occupait le soir de l’enregistrement des bagages, en complément de son job d’entraîneur. Après une semaine de travail, il est engagé par la Ksa. La 2ème semaine, il est nommé directeur technique de la formation et après 6 mois, devient le directeur technique du centre. Il dirige l’équipe première pendant 5 mois, et là survient un clash entre le patron et moi pour des problèmes sur lesquels je ne voudrais pas m’étendre ici. Nos avis divergent, déclare-t-il. Avril 2005, c’est la rupture avec KSA. Il quitte Douala pour l’Afrique du Sud, mais au bout d’1 mois, las d’attendre une réponse concrète, il retourne en France où il est recruté comme manager sportif de l’olympique club de Châteaudun, équipe senior qui évolue en 5ème division. Les résultats du club ne sont pas excellents, et il arrête tout. Il passe un an hors des stades, et en profite pour se perfectionner comme formateur des jeunes, jusqu’à ce que le destin lui donne un coup de pouce via un ami en 2008. Celui-ci lui parle des pays du Golf, et il va encore à l’aventure. En Arabie saoudite, il est nommé pour un an, entraîneur des moins de 15 ans d’Al Ahly Soccer Academy de Djedda. Alors qu’il est en congé en France auprès de sa famille, surprise! Coton sport de Garoua le contacte. Un club avec lequel il a toujours gardé de bons rapports depuis le match amical du 11 février 2003, Cameroun et Côte d’Ivoire en France (victoire des ivoiriens 3 – 0). Alain Ouombléon-Guédou se souvient : mon ami Manu Penda m’a présenté à l’encadrement des lions indomptables David Mayebi, Alim Konaté… Avec Alim Konaté, on est tout de suite sur la même longueur d’onde, mais je ne le revois pas jusqu’à ce que je me retrouve à Douala où on se croise au stade et on reprend contact. Au moment où je quitte Ksa, l’entraîneur de coton à l’époque Lamine Ndiaye me dit qu’il y a un projet de centre de formation à Coton et qu’il voudrait qu’on collabore le moment venu. Alain Ouombléon-Guédou veut en effet, être un formateur des jeunes, travailler sur le long terme et être jugé au bout de 3 ans, plutôt que d’être à la merci des résultats immédiats. Après le départ de Lamine Ndiaye, Coton le contacte une première fois, mais sa formation relative à l’obtention du brevet d’état d’éducateur sportif 2ème degré, ne lui permet pas de dire oui. Plus tard, Alim Konaté le contacte encore et lui propose de diriger Coton sport, suite à l’annonce inattendue du départ de l’entraîneur français Denis Lavagne, juste à la veille de la champions league africaine. Cette fois, il accepte et quitte le confort de Djedda pour le poste de manager général de coton. Il arrive à Garoua le 05 juillet 2008 où il prend les rênes du club. L’on a pensé que c’est une erreur de confier les clés d’un grand club à un jeune entraîneur qui n’a jamais entraîné à un haut niveau. Pourtant, il réussi l’exploit de qualifier coton pour la première fois de son histoire, pour la finale de la champions league, perdue face à Al Ahly d’Egypte. Le franco-ivoirien nominé dans la catégorie meilleur entraîneur de la saison 2008 par la Caf. Il ambitionnait cette saison, de hisser Coton dans les poules de la champions league africaine.
Non, non, pas c ur à prendre. c ur déjà pris, répond-il avec hésitation lorsqu’on évoque sa face pile. Côté cuisine : j’aime toutes les spécialités de chaque pays africains. Côté loisir : je suis un fan inconditionnel de Lucky Dube. Le coach Ouombléon-Guédou a un rêve : entraîner une équipe nationale, ou un très grand club africain ou européen.
Au lendemain de la prise de fonction du collectif d’entraîneurs, voici quelques avis
C’est une insulte
C’est une aberration et une indignation du nègre et surtout de l’intellectuel camerounais. Comment penserez-vous qu’on nomme quatre entraîneurs, c’est-à-dire trois plus Thomas Nkono, pour faire le travail d’une seule personne? Vraiment, c’est une aberration et une insulte aux camerounais, ça ne saurait marcher. 4 personnes pour remplacer une seule personne, ça veut dire qu’il n’y a pas eu un camerounais qui pouvait jouer ce rôle? Ça prouve encore une fois de plus que nous ne sommes pas capables.
Patrice Tchamtcheu, candidat à la présidence de la Fécafootjournalducameroun.com)/n
5 personnalités à gérer
Personnellement, je suis contre les collèges d’entraîneurs, parce que ça amène beaucoup plus de problème qu’on ne veut en résoudre. Il y a déjà Otto Pfister, Thomas Nkono, Jean Paul Akono, Michel Kaham, Martin Ndtoungou Mpilé, ça fait quand même 5 personnalités qu’il va falloir gérer. Maintenant, le ministère a choisi de ne pas faire partir Otto Pfister, je ne sais pas trop pour quelle raison, et de lui adjoindre, au lieu d’un seul adjoint tout un collège d’entraîneurs, c’est le choix de l’état. Si c’est moi qui avais à prendre la décision, je ne garderais qu’un entraîneur et je lui adjoindrais un second pour qu’il y ait plus de fluidité dans le travail.
Louis Marie Ondoa, candidat du comté Elecfoot à la présidentielle de la Fécafootwww.louismarieondoa.com)/n
Ça m’est égal!
Je ne crois pas que le problème d’entraîneur en soit un au Cameroun, je ne sais pas derrière quoi on veut se cacher en changeant les entraîneurs. Dans tous les pays du monde entier, on constate qu’il y a un staff qui conduit les équipes nationales, tout dépend de l’organisation qu’on donne à ce staff. Je ne sais pas si pour le Cameroun, il faut l’appeler collège d’entraîneurs, ça une connotation qui est propre au Cameroun, mais derrière tous les clubs du monde actuellement dans la modernité qu’on suit, il y a des staffs, des hommes qui sont chacun chargés d’une mission pour l’évolution de l’équipe en question. Dans le cas du Cameroun, c’est tout à fait normal qu’on mette un staff, mais quelles sont les idées qui sont derrière ? Franchement pour vous dire la vérité, c’est égal ! Je pense que tout reste dans la politique de gestion de notre équipe nationale et du football camerounais. Je pense que les entraîneurs vont finir par s’entendre. Je ne sais pas si c’est la solution, je pense que le mal ne réside pas dans la nomination des entraîneurs, il réside dans l’organisation, le développement de ce football.
Timothée Mackongo, « ex » secrétaire général de l’association des footballeurs journalducameroun.com)/n
« Roger Milla est bête, il ne fait aucun effort pour se cultiver »
Depuis quelques mois, vous avez été suspendu de l’AFC par le bureau actuel au lendemain de votre grand déballage sur les dysfonctionnements de cette association. Pourquoi dites-vous que cette décision est illégale?
Non, je ne suis pas écarté de l’association des footballeurs camerounais. Il y a un groupe de gens dans l’illégalité, une illégitimité manifeste parmi lesquels celui qui est président parce qu’on pourrait aussi démontrer que même sa présidence est illégitime et illégale. Après l’assemblée générale de 1998, une autre assemblée générale aurait dû se tenir en 2002. Cette assemblée générale ne s’est jamais tenue, ce qui suppose qu’il a continué à exercer, ce qui suppose aussi que les textes doivent être revus. Or, les textes ont été revus par le président tout seul avec ses magouilleurs habituels. Il a revu les textes, il a augmenté les pouvoirs du président sans que ça passe par une assemblée générale. Donc, on peut parler de son illégitimité par rapport à ces changements et violations qui ont été faits, et qui sont même un faux et un usage de faux en réalité. A partir du moment où il y a changement sans passer par une assemblée générale, ça veut dire qu’il y a violation, ça veut dire qu’il y a eu faux et usage de faux.
Au cours de la crise qui a secoué l’AFC, votre ami Roger Milla s’est rangé du côté du président David Mayebi. Aujourd’hui, vous dîtes que M. Milla est bête et ignorant. Pourquoi ?
Oui, j’ai dis qu’il était bête, cela n’a pas forcément un sens péjoratif, ça un sens culturel en ce sens que, il ne fait aucun effort pour se cultiver, pour se renseigner, pour analyser les situations, pour même lire! Par ce que c’est juste la base qu’on lui demande de lire, d’être sûr que ce qu’on lui présente est vrai ou faux. Il se tient à la télévision, il se tient dans les radios, il veut faire le type qui connaît, qui analyse la situation du football camerounais sans réellement connaître les tenants et les aboutissants. Nous sommes dans un Etat de droit et beaucoup choses sont régies par les textes. Beaucoup de choses étant régies par les textes, il y a quand même un minimum d’information à avoir au lieu de se tenir devant les antennes de télévision et de radio et raconter des insanités, et dans ce sens là, c’est la bêtise. Il ne peut pas se réclamer d’être l’ambassadeur nommé par le président de la République du Cameroun qui est un Etat de droit, dire les insanités à la fois, tantôt pour la Fécafoot, tantôt pour le ministère. En fait, ça n’a pas de sens, il y a un minimum de réserve en tant que homme d’Etat.
Alors, AFC – Timothée Mackongo, c’est la rupture définitive?
Non non non! Je n’ai jamais rompu avec l’AFC. Je reste et je demeure le secrétaire général de l’AFC d’après les textes, sauf si monsieur Mvé Emmanuel ou Louis Marie Ondoa déclarent l’AFC illégale, ce qui serait juste. Le dépôt de l’AFC auprès de la préfecture du Mfoundi a été fait par Mvé Emmanuel et par M. Ondoa. Donc, M. Mayebi n’avait pas le droit non seulement de changer les textes, mais il n’a non plus le droit de s’investir dans la raison financière de l’AFC sans prévenir qui que ce soit et gérer des centaines de millions de FCFA. Je suis membre de l’AFC et nous pensons que dans un proche avenir, les choses vont se rétablir, pas avec M. Mayebi forcément, mais avec ceux qui ont construit cette association comme Joseph Antoine Bell, Louis Marie Ondoa, Emmanuel Mvé, Théophile Abéga. Il ne faut pas penser que l’AFC est la cuisine de M. Mayebi, ce n’est pas son affaire. Si on veut parler d’appartenance dans le sens africain du terme, c’est une affaire qui appartient à messieurs Mvé, Ondoa et Bell. Donc, la suspension qui a été faite par M. Mayebi est une suspension illégitime et illégale parce qu’il y a faux et usage de faux.
Il demande au peuple de bloquer l’assemblée générale élective de la Fécafoot du 24 mai
Après avoir sillonné les régions du pays, vous avez décidé de passer à la vitesse supérieure en désignant votre candidat Louis Marie Ondoa. Pourquoi ce n’est que maintenant que son nom est connu?
Il faut toujours prendre son temps lorsqu’on veut faire des choses essentielles, des choses qui durent. Il ne faut pas se presser pour mal faire, première des choses. Deuxième chose, lorsque vous devez parler d’une situation comme celle d’Electfoot où il faut porter un choix sur un individu, il faut quand même prendre le temps de faire certaines vérifications. Naturellement, en tant que humain, nous ne pouvons pas avoir une sanction juste comme Dieu, mais au moins on essaie d’éviter le plus de subjectivité possible. Voilà donc pourquoi nous avons pensé que l’urgence, ce n’est pas nécessairement d’avoir un président de la fédération, mais l’urgence, c’est d’avoir un programme de refondation et des hommes capables de refonder. C’est ce qui explique que ce soit maintenant que nous venions vers les médias pour annoncer sur qui notre choix a été porté, c’est-à-dire sur Louis Marie Ondoa. Ce qui ne veut pas dire qu’on a négligé les autres candidats. Par exemple Gilbert Kadji ne s’est jamais manifesté en tant que candidat, je peux vous dire individuellement en tant que coordonnateur du comité Electfoot, j’ai saisi M. Kadji. Je ne compte plus le nombre de mails, je ne compte pas le nombre de coup de fil sur téléphone cellulaire, à tous les coups, je tombais sur une de ses collaboratrices. Je pensais qu’il était temps qu’il se manifeste pour nous dire concrètement s’il y allait. Or, il n’a pas déclaré de candidature, il a donné sa vision du football camerounais qui nous intéressait. Mais, ne s’étant pas prononcé en faveur d’une candidature, nous n’avions pas à nous prononcer sur sa vision du football et nous avons travaillé sur ceux là qui se sont ouvertement déclarés. Nous les recommandons aux autres candidats un travail d’équipe, par ce que tous veulent le changement, et celui-ci est une affaire de dynamique de groupe.
Vous contestez la légitimité de l’équipe actuelle de la Fécafoot au lendemain de la disqualification de M. Ondoa et de Patrice Tchamtcheu, pourquoi ?
Ceux-là qui ont rejeté la candidature de Louis Marie Ondoa, eux-mêmes sont illégaux depuis le 15 avril 2009 par ce que le mandat de toute l’équipe à la fédération est devenu caduque depuis cette date. Dès cet instant, personne ne peut plus légalement parler au nom du football camerounais, sauf l’Etat. Nous ne sommes pas pour une parodie d’élection, nous sommes pour la refondation. C’est pourquoi nous vous avons présenté Louis Marie Ondoa, parce que c’est le candidat de la refondation. En tant que leader d’opinion, je suis une autorité au Cameroun. Nous avons commencé par dire aux camerounais de ne pas aller au stade, tout le monde s’en plaint, mais c’était un mot d’ordre de la société civile que nous sommes et que nous allons d’ailleurs durcir dans les jours à venir. Nous demanderons aux camerounais de bloquer l’élection. Si par extraordinaire le 24 mai, ces gens tenteraient d’aller faire un simulacre d’élection, croyez-moi, nous le ferons. Bien évidemment, nous savons que ce n’est pas les camerounais qui votent, mais il faut qu’on donne la possibilité à ceux qui ont prouvé qu’ils aimaient le foot, de s’occuper du football camerounais. Voilà ce que le peuple doit faire en tant que souverain.
Que reprochez-vous concrètement à l’équipe actuelle de la Fécafoot?
Une gestion opaque où la transparence est un vain mot. Une gestion où le footballeur trime, pendant que quelques individus qui n’ont rien à voir avec le football s’engraissent. Est-ce que vous trouvez sérieux qu’un joueur de football qui court pendant 90 mn, n’ait même pas une eau potable, une nourriture décente pour pouvoir récupérer les énergies qu’il dépense? Est-ce que vous pensez que c’est normal qu’aujourd’hui, nous puissions jouer sur des terrains boueux ou sablonneux ? Non, non, non ! Tout cela, c’est parce que l’organe technique est géré par des gens qui n’ont pas pour souci de développer le football. Leur souci, c’est de développer des fortunes personnelles. Il va falloir que le peuple pousse, pour que des gens qui sont capables de permettre aux footballeurs de vivre de leur métier, se mettent en place.
Il a été désigné par le comité Electfoot comme le candidat du changement. C’était à Douala le week-end dernier lors d’une conférence de presse.
Quelle impression après votre désignation comme le candidat d’Electfoot à l’assemblée générale élective de la Fécafoot le 24 mai prochain?
J’ai été invité par le comité Electfoot qui a réuni les journalistes pour présenter le candidat du changement au peuple, via les médias. Je pense que Electfoot qui sillonne le pays depuis plusieurs mois, a jaugé les programmes des uns et des autres, a fait des sondages, a mené pour ce qui me concerne personnellement des enquêtes de moralité, et m’a informé il y a quelques jours de ce que je devais participer à une cérémonie de présentation de son candidat. C’est la raison qui m’amène à Douala.
Cette désignation survient au lendemain de la disqualification par la commission électorale de la Fécafoot de votre candidature. Que pensez-vous justement de ce rejet?
Je voudrais dire ici à ceux qui ont soutenu ma candidature, je peux le révéler aujourd’hui, que ma candidature n’avait pas pour ambition d’aller à l’élection du 24 mai, étant entendu que c’est une élection qui est viciée, truffée d’irrégularités, qui en fait n’en est pas une. Il s’agit davantage d’une sélection minutieuse des personnes, depuis les départements jusqu’aux régions, qui doivent venir plébisciter le président sortant de la Fécafoot. A partir de là, nous avons adopté une démarche qui consistait davantage à nous projeter dans le futur, à savoir que nous allons user de tous les moyens de droit qu’il faut, pour que ce processus électoral enclenché depuis les départements, soit annulé. Que l’Etat remette à plat les textes de l’institution fédérale, qu’on réorganise de nouvelle élection, et je pense que dès ce moment, nous pourrons valablement compétir et il ne fait l’ombre d’aucun doute, que nous pourrions gagner l’élection.
Vous dites vouloir user de tous les moyens conférés par la loi pour bloquer l’élection du 24 mai. Y’ a-t-il des actions qui ont déjà été menées dans ce sens où vous attendez la dernière minute pour agir?
Sur le plan juridique, nous avons déjà saisi la tutelle pour demander l’annulation pure et simple du processus électoral, au vu des documents et des démonstrations sur les contradictions des textes que nous constatons. Nous allons saisir le comité national olympique, la primature, le chef de l’Etat. Nous allons saisir par ailleurs, la FIFA, et éventuellement, le tribunal arbitral du sport à Lausanne. Nous avons déjà mis une équipe d’avocats à contribution, et nous ne doutons pas un seul instant que quelque chose puisse survenir d’ici le 24 mai afin que cette mascarade soit démontée.
Puisque vous parlez de contradictions, la Fécafoot s’est appuyée sur les articles 22 et 35 relatifs aux conditions d’éligibilité pour vous disqualifier. Que répondez-vous?
Pour être éligible, je pense qu’il faut être membre de l’assemblée générale élective, il y a aussi plusieurs possibilités. La première, c’est de prendre un mandat depuis la base, dans les ligues départementales puis régionales pour être présent dans la salle le jour de l’assemblée élective. Une possibilité est aussi accordée au président sortant et aux membres du comité exécutif sortant, d’être éligibles pas par l’assemblée élective. Malheureusement, entre l’article 22 qui dit tout simplement que les membres sortants du comité exécutif sont éligibles mais non électeurs, et les articles 35 et 37, il y a comme des contradictions qui font qu’à la fin, seul le président puisse apparaître comme l’unique et seul membre du comité exécutif éligible au poste de président. Si non, nous les autres membres du comité exécutif restons éligibles, semble-t-il dans la liste d’un candidat. Voyez-vous, il y a comme des contradictions, des quiproquos dans ces textes qui font qu’on a jugé du côté de la fédération d’éliminer ma candidature, alors que moi je revendique le bénéfice des dispositions les plus favorables, notamment ceux de l’article 22 qui disent que je suis éligible. A l’heure actuelle, pour nous les férus de la légalité, nous pensons qu’il n’y a jamais eu élection à la Fécafoot depuis la base, il y a une mascarade, et elle ne mérite pas d’avoir une conclusion heureuse, à savoir: une élection présidentielle
Ils sont cinq, réunis en collectif et leur mission, faire qualifier le Cameroun à la Coupe du monde et à la CAN 2010
Le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique Augustin Thierry Edjoa a nommé jeudi un collectif de 5 entraîneurs pour l’encadrement technique de l’équipe nationale de football du Cameroun. Il s’agit d’Otto Pfister, de nationalité allemande et entraîneur principal (maintenu à son poste), Akono Jean Paul, Michel Kaham, Ndtoungou Mpile Martin (entraîneurs adjoints) et de Thomas Nkono, entraîneur des gardiens de but (également maintenu), tous de nationalité camerounaise.
Les 5 entraîneurs ont pour mission de définir à court terme une politique cohérente de sélection des joueurs, gérée en liaison avec la Fédération camerounaise de football, tous les problèmes relatifs aux convocations, à la sélection et au suivi des joueurs lors de tous les matches éliminatoires couplés Coupe du monde/Can 2010.
Ce collectif, selon le communiqué du ministre des Sports, est dissous dès la fin des matches éliminatoires à la CAN et la Coupe du monde.
L’encadrement technique des lions du Cameroun était au centre d’un large débat national après la débâcle du Cameroun face aux éperviers du Togo le 28 mars derniers à Accra au Ghana. Le président de la Fécafoot Iya Mohamed et le président d’honneur de cette instance Roger Milla avaient demandé après cette défaite le départ de l’équipe conduite par l’Allemand Otto Pfister. De source bien introduite, c’est grâce à l’arbitrage du Premier ministre camerounais Ephraim Inoni que toutes les parties sont parvenues à ce consensus.
La mission confiée à la nouvelle équipe est claire: faire qualifier le Cameroun à la Coupe du monde et à la CAN 2010.
Augustin Thierry Edjoa, ministre des sportsjournalducameroun.com)/n
Union de Douala et Aigle de Dschang seront à Luanda et Abuja dans le cadre des 1/8èmes de finales retour de la coupe de la Caf
L’Union de Douala et l’Aigle de Dschang, les deux représentants du Cameroun, auront des matchs extrêmement difficiles ce week-end, en 8e de finale (retour) de la Coupe de la Confédération africaine (CAF), pour n’avoir pas fait la différence de façon significative il y a deux semaines à l’aller. Au stade de la Réunification à Douala, Aigle de la Menoua avait pris le dessus sur Bayelsa, l’actuel leader du championnat nigérian, sur le score de 1-0. Le but camerounais portait l’estampille d’Emmanuel Iloga sur penalty. Union de Douala, quant à lui, avait été contraint au nul 1-1 par les Angolais de Santos Fc. Autant dire que nos deux formations vont devoir lutter dur pour arracher leur qualification en terre étrangère. Aigle de Dschang avait dominé Bayelsa United, actuel leader du championnat nigérian (1-0), tandis que l’Union Douala était tenue en échec par Santos FC d’Angola (1-1).
Autres matches
Eliminés successivement des demi-finales de la Coupe d’Algérie et de la Ligue des champions arabes, le leader du championnat d’Algérie, l’ES Sétif tentera de retrouver le sourire face aux Angolais de Recreativo do Libolo, samedi à Luanda. Large vainqueur au match aller (4-0), les partenaires de l’international Slimane Raho ont là une occasion d’oublier leurs déconvenues de la semaine écoulée et décrocher leur ticket pour le prochain tour.
Côté Egyptien, les deux équipes en course se déplacent respectivement en Tunisie et en Zambie, mais la situation est moins compliquée.
A l’aller, Haras El Hodoud avait étrillé El Gouafel Gafsa (3-0), tandis qu’ENPPI avait laminé Red Arrows (4-0). Victorieux à domicile à l’aller (2-0), le Club sportif sfaxien, tenant du titre, rend visite à Jcat, l’équipe de Treichville, un des quartiers les plus populaires de la capitale économique ivoirienne. Depuis le match aller, Jcat ne s’est pas du tout rassuré en championnat où il a encore été défait le week-end dernier par le Stella d’Abidjan. A Kinshasa, Mamelodi Sundowns, dernier club sud-africain encore engagé en coupes africaines cette saison, tentera de poursuivre l’aventure face à Vita Club, qui avait ramené, il y a deux semaines, le nul de Pretoria. C’est d’ailleurs dans les ultimes minutes de la rencontre que Collins Mbesuma, l’attaquant zambien des Sundowns, avait égalisé d’un retourné acrobatique.
Les huit vainqueurs croiseront les huit perdants des 8es de finale de la Ligue des champions pour un ticket en quarts de finale de la compétition.
Match Union Vs Santos à Doualajournalducameroun.com)/n
Titulaire depuis 3 saisons, c’est face aux Girondins qu’il fêtera son 100e match en Ligue 1
Mon objectif en arrivant à Rennes était de devenir pro et de réussir dans ce club.
Stéphane Mbia
Né à Douala, âgé de 22 ans, Stéphane Mbia est comme Eto’o ou encore Ndjemba Njdemba, un ancien pensionnaire de la Kadji Sports académy.
A 17 ans, il discutera la coupe du monde de cette catégorie comme milieu de terrain. En 2003, il quitte le Cameroun pour la France: Lyon, Paris, Toulouse, Lens et Nantes ont repéré rapidement le jeune joueur mais c’est au Stade Rennais F.C. qu’il va poser ses valises. Il s’installe donc fin 2003 au Centre de formation des Rouge et Noir. L’acclimatation est difficile mais, il parvient à s’adapter au rythme français: j’avais la rage de réussir. Je l’ai toujours d’ailleurs. Mon objectif en arrivant à Rennes était de devenir pro et de réussir dans ce club déclare t’il (Source: www.staderennais.com). Une année après son arrivée, Mbia passe professionnel. Il gagne en maturité et apparaît comme un des jeunes joueurs de ligue 1 à suivre.
En témoigne sa sélection avec l’équipe des Lions Indomptables pour la CAN 2008 au Ghana. Il a inscrit un doublé important en quart de finale face à la Tunisie qui permet au Cameroun de se qualifier pour la demi-finale. Malheureusement, les lions indomptables perdent en finale face à l’Egypte et le jeune joueur rate l’occasion d’écrire la première ligne de son palmarès en sélection nationale.
Stéphane Mbiablog.pleinelucarne.com)/n
J’ai beaucoup progressé au Stade Rennais. Au Cameroun, Rennes est reconnu comme un grand centre de formation. C’est le meilleur club formateur en France. Je me sens bien à Rennes, j’espère après ma carrière garder un pied à terre en Bretagne car je me sens bien ici.
Stéphane Mbia
Lors de la saison 2006, 2007, il est sur la scène médiatique parce qu’au centre d’une affaire l’opposant à Milan Baros: Lors d’un match contre l’olympique Lyonnais en 2007, l’international tchèque a été filmé entrain de se pincer le nez et mimant des gestes ressemblant à ceux de quelqu’un qui subit une odeur repoussante. En 2008, il sera élu Deuxième meilleur Espoir Africain de l’année derrière Salomon Kalou de la Côte d’Ivoire et il est aujourd’hui un des grands espoirs du club breton. «J’ai beaucoup progressé au Stade Rennais. Au Cameroun, Rennes est reconnu comme un grand centre de formation. C’est le meilleur club formateur en France. Je me sens bien à Rennes, j’espère après ma carrière garder un pied à terre en Bretagne car je me sens bien ici.»
Du temps est passé depuis ce dimanche 25 septembre 2005 au stade Bollaert, pour la première fois de sa carrière, il était titularisé par l’entraîneur de l’époque Laszlo Bölöni dans le onze de départ au poste d’arrière droit. Trois saisons et demie plus tard, Mbia mouillera le maillot rennais pour la 100e fois ce mercredi face aux Girondins.
Stéphane Mbia et Milan Baros: L’image polémique de 2007Reuters)/n
Revue de la presse autour d’un derby très attendu ce mardi au Camp Nou
Eto’o et Drogba, le choc des ego; Eto’o-Drogba, duel de titans d’Afrique; Barcelone-Chelsea, c’est aussi Eto’o-Drogba, les phénix d’Afrique; Samuel ETO’O vs Didier DROGBA l’affiche africaine des demi-finales de la Ligue des champions, Eto’o-Drogba: Un duel d’attaquants africains; Eto’o-Drogba: le match dans le match… En effet, les deux meilleurs attaquants africains vont s’opposer ce mardi dans la rencontre Chelsea Vs barça marquant les demi-finale aller de la Ligue des champions. Le match qui aura lieu au Camp Nou fait les choux gras de la presse française et européenne en mettant en avant deux personnalités, deux Fortes têtes pour reprendre l’expression du quotidien français 20 minutes. Deux stars au parcours différent, mais qui ont en commun de renaitre d’une saison difficile.
Le camerounais Eto’o Fils, 28 ans: Ancien pensionnaire de la Kadji Sports Academy basée à Douala où il sera repéré. Après des essais non concluants avec le Havre alors qu’il a 15 ans, il signe avec le club madrilène Réal. Et commence alors une ascension car son génie va se révéler que ce soit en club (la Copa del Rey avec Majorque) ou en sélection nationale (Can 2000 et 2002). Il évolue dans le club espagnol de Barcelone où il a signé en 2004. pour cette liga, il a marqué 27 buts en 31 matches battant son record de la saison 2005-2006.
L’ivoirien Didier Drogba, 31 ans: Tito comme le surnomment ses proches, quitte l’Afrique pour Brest alors qu’il n’a que 5 ans. Après un passage à Vannes, Didier signe une licence à Levallois-Perret à 15 ans. C’est à partir de ce moment-là qu’il construit sa renommée. A 19 ans, il s’engage avec le Mans, joue Guingamp et Marseille et rejoint Chelsea en 2004. club plusieurs fois champion d’Angleterre, avec qui il gagne la Coupe de la Ligue anglaise. Capitaine de l’équipe nationale ivoirienne qu’il rejoint en 2002, il a vu s’envoler en 2008, son rêve de gagner la Can face à l’Egypte. Après une période difficile en club, il a profité de la fin de l’ère Scolari et l’arrivée de Guus Hiddink sur le banc de Chelsea pour retrouver sa place en attaque.
Les demi finales de la Ligue des champions de l’UEFA 2009 auront donc une coloration africaine particulière, et le monde entier aura les yeux rivés sur les deux têtes d’affiches de ce duel qui promet en étincelles. Barcelone / Chelsea ou encore Samuel ETO’O / Didier DROGBA, le monde entier retiendra son souffle pour voir se battre sportivement ces deux icônes qui ont bataillé durement. Réponse ce soir, mais aussi le 6 mai!
Samuel Eto’o Vs Didier Drogbajournalducameroun.com)/n
Entretien avec Thiery Regenass, directeur des associations membres et du développement de la FIFA
Douala, est une fois de plus la capitale des travaux de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Un séminaire de formation qui regroupe une dizaine de secrétaires généraux et directeurs techniques des fédérations membres, s’est ouvert ce lundi matin, 27 avril à Douala. Pendant trois jours, ils vont cogiter sur plusieurs thématiques telles : le football de base en Afrique, le code disciplinaire, le règlement antidopage. les cours sont dispensés par les experts FIFA, et s’inscrivent dans le cadre du projet FIFA baptisé : Gagner en Afrique en 2010 avec l’Afrique. Présent à Douala, Thiery Regenass, directeur des associations membres et du développement de la FIFA, nous donne plus de détails sur ces travaux. Entretien.
Pourquoi l’organisation de ce séminaire spécifiquement en faveur des secrétaires généraux et directeurs techniques de vos associations membres?
Parce que tant les secrétaires généraux que les directeurs techniques sont à la base du développement du football dans un pays. Le secrétaire général est responsable de la bonne gestion et de la bonne marche d’une fédération nationale de football dans un pays, car, pour que le football soit développé, il faut qu’il soit bien géré. Donc le secrétaire général est l’une des personnes clé. D’autre part, le directeur technique est la personne qui va faire le plan du développement du football, en terme technique justement, il est aussi la personne clé pour le développement du football. Il faut donc que ces deux personnalités dans une fédération de football soient des personnes efficaces, dynamiques, et de qualité et qu’elles puissent bien travailler ensemble. C’est comme cela qu’un pays pourra se développer, d’où l’importance de ce séminaire.
Qu’en est-il des différents modules de formation que vous offrez au sein de la FIFA?
Nous avons toute une offre de cours, que ce soit la formation des entraîneurs, la formation des arbitres, les cours de gestion des clubs, nous pouvons aussi fournir des services en terme de marketing, de gestion d’une fédération, d’équipements de technologie de l’information. Nous développons aussi d’autres aspects du football, à l’instar du football féminin, avec aussi des cours, le football de base, bref, il y a une énorme palette de formation qui est offerte aux associations membres de la fédération internationale de football association (FIFA). Compte tenu aussi du fait que chaque association ne peut pas tout faire, c’est à l’association de définir ses priorités, de choisir là où elle veut mettre l’accent, et ensuite, nous essayons d’être là pour justement les aider dans ce sens.
Les différents séminaires FIFA ont de plus en plus un rapport avec le prochain mondial, pourquoi?
Effectivement, il y a un lien direct entre ce séminaire et la prochaine coupe du monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud, tout simplement parce que la FIFA a très profondément envie de laisser un héritage concret non seulement à l’Afrique du Sud, mais aussi à tous les pays du continent africain suite à cette coupe du monde. C’est d’ailleurs pour ça que la FIFA fait un effort tout particulier à l’endroit des associations africaines, afin qu’elles contribuent au développement du football dans chaque pays.
La décision a été prise par la commission d’homologation et de discipline de la fécafoot le 22 avril
Candidat à la présidence de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), le Pr Nkou Mvodo, président de Ngaoundéré FC, club de l’élite two, vient d’être débouté par l’instance dirigeante du football. Ceci à la faveur des décisions rendues publiques dans l’après-midi du mercredi, 22 avril par la commission d’homologation et de discipline portant sur la validation des résultats des 16e de finales de la coupe du Cameroun du football. Ngaoundéré FC pour n’avoir jouer son match contre coton sport de Garoua comme prévu, perd le match par forfait et est suspendu de la coupe du Cameroun la saison prochaine.
Retour sur les faits
Au lendemain des 16e de finales de la coupe du Cameroun où les joueurs de Ngaoundéré FC n’avaient pas disputé la rencontre face à Coton sport, les dirigeants de Ngaoundéré avaient créé une vive polémique en contestant la qualification de coton sur tapis vert. De même, ils avaient pratiquement crié au scandale après la programmation des matches des 8e de finales où Coton avait pour adversaire Panthère du Ndé à l’issue du tirage au sort qui s’était déroulé à Yaoundé. Pour la fécafoot, la qualification de coton sport ne souffrait d’aucune contestation, ceci pour plusieurs raisons données par les membres de la commission d’homologation et de discipline dans le rapport publié mercredi, 22 avril. Selon la commission, Ngaoundéré FC lors du remplissage de sa liste de joueurs, a présenté 12 licences, 3 cartes nationales d’identité, 1 passeport et 2 certificats de perte des cartes nationales. L’arbitre de la rencontre face à la situation, avait alors indiqué que les certificats de perte ne sont pas acceptables et que les joueurs ayant leur carte nationale et celui qui possède le passeport, pouvaient disputer le match après paiement des frais de caution pour non présentation de la licence. Sur le champ, Ngaoundéré FC avait accepté cette position de l’arbitre avant curieusement de se rétracter en argumentant que la fécafoot n’ayant pas encore délivré les licences requises, il ne revenait pas au club de débourser le moindre F CFA pour payer l’amende demandée.
Quoi qu’il en soit, après vérification des licences, Ngaoundéré FC a présenté à l’officiel une liste de 12 joueurs licenciés en bonne et due forme, et alors que le central s’apprêtait à siffler le début du match suite aux formalités de fair-play, le président et l’entraîneur du club, ont demandé aux joueurs de quitter l’aire de jeu. Une situation qui a alors obligé l’arbitre a constaté le forfait de Ngaoundéré FC puisque le club avait le nombre de joueurs nécessaires pour disputer le match. A titre de rappel, l’article 21 des règlements généraux de la fécafoot mentionne qu’un match se joue avec 11 joueurs, et qu’aucun match ne peut se jouer si l’une ou l’autre équipe ne dispose d’au moins 8 joueurs. Avec 11 joueurs sur le terrain et un sur le banc de touche, Ngaoundéré FC avait le quota des joueurs licenciés pour participer à la rencontre, note la commission d’homologation. Tout club abandonnant la partie est considérée comme ayant déclaré forfait sur le terrain, perd tout droit à sa part de recette et est passible de l’une des sanctions prévues à l’article 80 des statuts, rappelle également la commission. Sous ce rapport, elle a décidé que Ngaoundéré FC perd le match des 16e de finales contre coton sport par forfait, marque 0 but pour, et 3 buts contre. Plus grave encore, Ngaoundéré FC est suspendu pour la saison suivante de la même compétition pour forfait, et devra en outre payer une amende de 250 000F CFA.
Ces décisions de la commission, on l’imagine aisément, vont provoquer des grincements de dents dans la tanière de Ngaoundéré FC qui dispose d’un mois pour payer l’amende, et de 72h pour éventuellement exercer son droit de recours.
Les raisons d’une victoire manquée à l’issue du match joué dimanche 19 avril
Dimanche, 19 avril 2009, au stade de la réunification de Bépanda, Union de Douala a été tenu en échec par Santos FC d’Angola (1-1), dans le cadre des 8é des finales aller de la coupe de la confédération. Pourtant, le club camerounais avait toutes les cartes en main, puisque c’est lui qui ouvre le score à la 27émn de jeu sur un penalty transformé par Charles Edoa, à la suite d’un accrochage sur Nguimbouss dans la surface de réparation angolaise. Quelques minutes plus tard, les joueurs camerounais croient à un hors jeu du capitaine angolais Joao Dos Santos, l’arbitre ne siffle pourtant pas, les nasaras kamakaïs restent cloués sur place comme des statuettes. Occasion pour Joao dont le centre depuis le flanc droit, trouve la tête son coéquipier Francisco Joao qui envoie directement la balle dans les filets. Le portier camerounais n’a vu que du feu sur cette belle action. Et on restera là jusqu’à la fin de cette rencontre, au grand dam de Union de Douala, qui a manqué là une belle occasion de prendre de l’avance en attendant la phase retour, prévue dans deux semaines en Angola. Qu’est ce qui n’a pas marché pour les verts – blancs ? C’est la question que nous avons posée à quelques acteurs.
Réactions
Match Union Vs Santos ce weekend à Doualajournalducameroun.com)/n
Union n’avait pas tout son effectif
Les enfants ont joués, mais avec un petit manque de confiance dont nous nous sommes attelés à rectifier à la pause, et au retour, il y a eu un changement. La preuve, nous avons pratiquement envahi l’adversaire, je ne sais pas s’il y a eu trois attaques de l’équipe adverse, nous avons pratiquement joués dans le camp adverse, mais il fallait le concret. Les derniers ballons ont été gâchés, les dernières passes, les derniers centres, en retrait qui n’aboutissaient pas, je crois que c’est là où nous avons pêché, et ce sur quoi nous allons nous atteler pour préparer le match retour. Nous avons aussi un autre problème, c’est celui des joueurs malades, par ce que nous n’avons vraiment pas récupéré nos joueurs. Alors, vous ne vous imaginez pas que cette défense par exemple, était une défense fabriquée de toute pièce, le stoppeur, c’est un milieu de terrain qu’on a ramené, le latéral droit, c’est un milieu de couloir qu’on a ramené aussi, vous devez comprendre que nous n’avons pas toutes les données de notre équipe. Tout en espérant que nous allons récupérer les malades, on va faire des efforts pour le match retour.
Emmanuel Ndoumbé Bosso, entraîneur d’Union de Doualajournalducameroun.com)/n
Tout est encore possible
Après ce match nul, il faut continuer à travailler la finition par ce que là, ce n’était pas très propre à ce niveau, malgré toutes les opportunités. Donc, on va continuer à travailler, il faudra absolument marquer un but là bas, pour pouvoir se qualifier. Vous savez, on a vu une équipe angolaise éliminée Canon de Yaoundé ici en champions league, vue la prestation de la formation de Santos FC d’Angola, tout est possible. Mais, ce n’est pas une foudre de guerre, je pense qu’ils sont toujours prenables. Si nos gars restent toujours lucides et déterminés, tout est encore possible.
Matin Ndtoungou Mpilé, commis par le ministère des sports auprès d’Unionjournalducameroun.com)/n
Il y a eu un manque de concentration
Ce qui n’a pas marché, c’est surtout un manque de concentration. On ne s’est pas concentré à fond. Suite à une action, on s’est déconcentré, et ça a payé catch, c’est ça le football. On est fair-play, maintenant je dis, le score qu’on a fait ce dimanche, n’est pas un mauvais score, on a vu de quoi était capable l’adversaire et puis on va travailler pour ne pas être surpris au match retour. Sur la lenteur dans le rythme du jeu, ça dépend de la mise en place de l’action. On a pressé l’adversaire durant 25mn, et on a relâché pendant 5mn, c’est pendant ces 5mn que l’adversaire a profité de notre déconcentration pour inscrire le but d’égalisation. Je crois que le mieux pour nous aujourd’hui, avec le nul qu’on a fait, c’est de nous concentrer pour le match à venir.
Nguimbouss jean Frédérique, joueur d’Union de Doualajournalducameroun.com)/n
Les 16 rescapés du tour précédant doivent mouiller le maillot dans l’optique d’une consécration en fin de saison
Les huitièmes de finale de la coupe du Cameroun de football dont le coup d’envoi des matches aller est prévu ce week-end s’annoncent explosifs. De nombreux observateurs du football camerounais s’accordent d’ailleurs à dire que d’autres surprises sont à envisager, comme ce fut le cas en 16ème de finale. L’on se souvient qu’à ce stade de la compétition, quatre équipes de la Mtn Elite One avaient mordu la poussière face à des équipes de niveau inférieur. Il s’agit notamment de: Danay FC de Yagoua, Ngaoundéré University FC, Fovu Club et Mount Cameroon FC de Buea. La plus grosse surprise étant l’élimination de Fovu club de Baham, cinquième au classement du championnat de MTN Elite One par Bandja Fc, un club actuellement cité parmi les relégables de la Zone II du Championnat MTN Elite Two.
Les premières sensations de ces matchs à suspens auront lieu le samedi 18 avril 2009. Au stade municipal d’Ebolowa, l’on suivra dès 15 heures le choc mettant au prise International Lion Ngoma et Lion Blessé de Foutouni. Au stade militaire de Yaoundé à 15 heures également, le Canon de Yaoundé sera l’hôte du divisionnaire Bandja Fc. Les Mekok me Ngonda qui viennent d’être éliminés des 16ème de finale de la ligue africaine des champions ont à c ur de se refaire une santé. Le club de Nkoldongo ayant perdu tout espoir de remporter le titre de champion du Cameroun, il ne lui reste plus que la coupe. Ce ne sera certes pas une partie de plaisir devant un jeune loup aux dents longues. L’appétit venant en mangeant, Bandja Fc nourrit l’espoir de mettre une fois de plus hors de la compétition un gros calibre de la Mtn Elite One. Au stade municipal de Sa’a, l’on suivra avec attention l’opposition mettant au prise deux équipes de division inférieure, notamment Achille Fc de Sa’a et Yong Sports Academy.
Le deuxième acte des matches aller des huitièmes de finale de la coupe du Cameroun est prévu le mercredi 22 avril 2009. Au stade municipal d’Ebolowa, le divisionnaire Infinitif Fc aura fort à faire face à la puissante machine d’Union de Douala. Au stade municipal de Banganté, la panthère sportive du Ndé sera l’hôte du détenteur du titre Coton Sport de Garoua. Qualifiés sur tapis vert lors des 16ème de finale aux dépens de Ngaoundéré Fc, les Gambaras du Nord devront cette fois mouiller le maillot. Le stade municipal de Bafoussam sera le théâtre du duel fratricide entre Sable Fc de Batié et Aigle royal de la Menoua. A Douala, le stade de la réunification de Bependa va abriter deux rencontres mettant au prise des équipes de l’élite. En levée de rideau à 14 heures, les Astres de Douala vont en découdre avec Unisport du Haut Nkam, tandis que le plat de résistance prévu à 16 heures mettra au prise As Matelots de Douala à Tiko United.
Ils vont évoluer dans la poule C avec les équipes d’allemagne, de Corée et des Etats-Unis
Ce ne sera pas du sucre à croquer pour les moins de 20 ans Camerounais au cours de la coupe du monde de la catégorie qui se joue en Egypte. À l’issue du tirage au sort qui s’est déroulé le 5 avril dernier à Louxor en Egypte, il apparait que le Cameroun évoluera dans la poule C, pendant cette compétition qui aura lieu du 24 septembre au 16 octobre dans les villes d’Alexandrie, d’Ismaïlia, du Caire, de Port Saïd et de Suez. Les Lionceaux seront aux côtés des grandes équipes telles que les moins de 20 ans d’Allemagne, de la république de Corée, et des Etats-Unis d’Amérique.
Dans la poule C où évolue le Cameroun, les différentes rencontres s’annoncent assez alléchantes. Dans le cas du Cameroun, les matches vont se jouer dans la ville de Suez: le samedi 26 septembre les poulains du coach Alain Wabo dit « Capello » vont jouer contre la République de Corée. Le mardi 29 Septembre, les Lionceaux seront face aux Etats-Unis d’Amérique, et le vendredi 2 Octobre, les moins de 20 ans camerounais affronteront l’Allemagne.
Dans les cinq autres poules, des matches tous aussi palpitants sont au programme. La poule A, est composée des équipes des moins de 20 ans d’Egypte, de Trinité-et-Tobago, du Paraguay, et d’Italie. La poule B est constituée des équipes du Nigeria, du Venezuela, de l’Espagne, et de la Tahiti. Les rencontres des poules A et B vont se dérouler au Caire. Les matches de la poule D au sein de laquelle le Ghana évolue aux côtés de l’Ouzbékistan, de l’Angleterre, de l’Uruguay vont se disputer au stade de la ville de Ismaïlia. Dans la poule E quant à elle composée du Brésil, du Costa Rica, de la République tchèque, et de l’Australie, les différentes rencontres vont se disputer à Suez. Et enfin dans la poule F, l’Afrique du Sud va évoluer avec les Emirats Arabes Unis, la Honduras, et la Hongrie, et les matches vont se jouer à Alexandrie.
Le match d’ouverture de cette compétition Fifa accueillie par l’Egypte aura lieu le jeudi 24 septembre, au Stade de l’Armée égyptienne d’Alexandrie. Il opposera l’Egypte à Trinidad-et-Tobago
Joseph Atangana, entraîneur principal de canon de Yaoundé s’exprime
Le club de Nkoldongo a été battu lundi, 06 avril au stade de la réunification de Douala, par Primero d’Agosto aux tirs aux buts lors des 1/16éme de finale retour de cette compétition.
Au terme de la première mi-temps, les deux équipes étaient à égalité, zéro but partout. De retour des vestiaires, il a fallu attendre la 78e mn de jeu pour que l’irréparable se produise. Richard Kasende de l’équipe angolaise, inscrit un but, réduisant à néant du même coup, l’avantage de canon obtenu depuis la phase aller grâce à sa victoire par 1-0. Pas de prolongations après le temps réglementaire, les deux équipes vont directement aux tirs aux buts. 4 -4 au terme de la première série de cinq, mais l’épreuve remporté finalement par les angolais 6buts à 5. Canon ne rejoindra donc pas coton sport de Garoua, qui s’est qualifié pour les 8é de finale de la champions league africaine.
Ce qui n’a pas marché face à Primero, je crois dans la tête des joueurs, le match était gagné d’avance. On avait un avantage grâce à la victoire de l’aller, mais on a beau crier pour essayer de leur dire de se surpasser, ils l’ont fait à un certain moment, mais il fallait se donner à fond pendant 90mn ou alors quand on a pris un but, ils ont essayé de se réveiller, mais c’était trop tard. Compte tenu du football qu’on a produit, les gars ont été juste moyens, c’est-à-dire qu’on n’a pas eu des attaquants percutants qui essayaient de se surpasser pour essayer de faire la différence. Quand on se retrouve dans un match comme ça, où des équipes jouent tactiquement, à un certain moment, il faut que les joueurs fassent la différence individuellement quand collectivement ça ne passe pas. De même en venant jouer à Douala après deux défaites en championnat, on redoutait quand même cette programmation à Douala, parce qu’il y a un adage qui dit : jamais deux sans trois. Et on perd par des scores identiques, 1-0, pour nous, je crois que c’est le destin qui nous a suivi. Il y a eu beaucoup d’occasions, mais des tirs non cadrés aussi. Ce sont des choses qu’on n’explique pas, on a travaillé. Aux entraînements ils tiraient, c’étaient cadré, mais face à l’adversaire, aucun tir n’était cadré. Pour les penalties, on s’est aussi bien préparé, chaque joueur a tiré au moins 20 penalties lors des entraînements, malheureusement on peut bien se préparer, mais un match, c’est un autre contexte, un autre environnement. Dans la vie d’une personne, d’une structure même, il y a des hauts et des bas, je crois que aujourd’hui, c’est une journée où on était en bas.
Joseph Atangana, entraîneur principal de canon de Yaoundéjournalducameroun.com)/n
De mon point de vue, les joueurs n’étaient pas nerveux, ils ont très bien joué. Dans la deuxième mi-temps, canon s’est amélioré un peu, le milieu de terrain de Primero ne fonctionnait pas, l’un des entraîneurs adjoint de Primero affirmait que c’est à cause de la pelouse, parce que les joueurs angolais ne connaissent pas vraiment ce genre de pelouse, mais on a marqué le but contre le courant du match. Primero a été efficace dans les penalties et comme vous le savez dans le football, ce qui compte, c’est l’efficacité.
Joao Lusevi Kueno, journaliste angolais de Radio 5 en Angolajournalducameroun.com)/n
Je ne sais pas comment expliquer cette défaite, nous avons essayé de tout donner, on savait qu’avec le match gagné à l’aller, c’était un acquis, mais bon, comme nous les avons gagné là bas, c’est comme ça qu’ils sont venus nous gagné ici. Il nous a manqué de réussite devant les goals, on n’a pas eu aussi de chance sur le terrain. Certes, je suis blessé à la tête, c’est vrai que je sentais des douleurs, mais je suis venu pour jouer et pour gagner mon match, c’est ce que j’avais en tête, donc, la douleur ne m’a pas beaucoup gêné. On voulait à tout prix gagner, je voulais participer, aider mes coéquipiers à gagner. Je connais particulièrement cette équipe angolaise, on savait qu’elle allait nous poser beaucoup de problèmes. Au match aller, nous avons gagné, mais cela n’a pas été du tout facile, on s’attendait donc à une véritable opposition de leur part. Elle nous a gagné, je suis un peu déçu.
Mbete Mezang, joueur de canon de Yaoundéjournalducameroun.com)/n
L’accueil est de la mer à boire, trouver de l’eau à boire, c’est impossible, le logement, une véritable catastrophe. Dimanche matin pour aller aux entraînements, il n’y a même pas eu un bus, on est resté à l’hôtel jusqu’à 14h jusqu’à ce que le bus vienne nous chercher pour amener au stade, on a dû s’arrêter dans une sorte de gargote pour donner du bouillon aux enfants. Un accueil pareil, ce n’est pas bien. Malgré cela, on demandé aux enfants de faire des efforts, on n’est pas venu ici pour bien manger ou pour être bien loger, nous avons le chez nous. Nous sommes venus pour bien jouer, on a bien joué, on a tenu le pari. Par rapport à l’union de Douala, pour le reste du parcours, ils doivent faire le ménage par ce que devant, ils ne trouveront pas des arbitres qui vont encore leur donner des penaltys, ils doivent marquer des buts normalement. Maintenant, je crains beaucoup pour le reste de notre séjour à Douala après ce match, nous avons encore deux jours à passer. Avant le match, il se passe des bestialités comme ça, et je crains que d’ici là, les responsables de l’hôtel nous disent de partir, parce que personne de la fédération camerounaise de football ne s’est toujours pas, présentée jusqu’à présent.
Mr Mamadou, Chef de délégation de Tourbillon FC journalducameroun.com)/n
Les matches passent et ne se ressemblent pas, je voudrais dire ici que nous avons retrouvé un adversaire complètement différent de celui du match aller. Nous avons été d’ailleurs surpris, parce que c’est une équipe suffisamment bien élaborée sur tous les plans surtout sur le plan tactique où elle nous a posé le maximum de problèmes. Il a fallu insister, revenir vraiment, crier très fort pour que les enfants puissent prendre la mesure de ce que l’adversaire posait comme problèmes et pouvoir faire la différence à la fin.
Emmanuel Ndoumbé Bosso, entraîneur de union sportive de Doualajournalducameroun.com)/n
Vous avez vu le match, mes gars n’ont pas démérité, ils ont très bien joué, mais vous voyez, les arbitres, c’est les arbitres! Au match aller, on avait perdu à domicile certes, mais le match qu’on a joué à N’djamena n’est pas le même match qu’on a joué ici. A l’aller, il y a eu seulement une petite erreur de la défense qui a laissé les attaquants camerounais persister, ça gagné à la fin mais c’est un hors jeu qui a fait la victoire du Cameroun. Ici encore, vous avez vu, les penalties que les arbitres ont donné ne sont pas de vrais penalties. Sans ces penalties, on aurait gagné le match. On repart du Cameroun satisfait de la prestation de nos joueurs, mais très déçu par l’accueil. Sur ce point, c’est vraiment zéro, ce n’est pas à la hauteur du Cameroun.
Mahamat Hamat Omar, Président de Tourbillon FC du Tchadjournalducameroun.com)/n
Au cours du match, on a eu des occasions qu’on n’a pas pu concrétiser, on a eu des erreurs individuelles aussi, que l’adversaire a concrétisé mais on a élaboré notre jeu selon les consignes de l’entraîneur. Malheureusement, suite à une mauvaise concentration, on a pris deux buts, et heureusement, on s’est vite remis au travail et on a pu remonter et gagner. Nous allons mieux nous préparer pour la suite, les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Evidemment, on a eu un relâchement dans notre façon de jouer mais ce n’est pas ça qui va déstabiliser la sérénité du groupe. On va vraiment se mettre au travail pour que les échéances à venir, on puisse bien les entamer. Entre la phase aller et le retour, le match le plus difficile a été celui de Douala avec notre public qui en voulait plus. Pour nous, le plus important, c’était de se qualifier et c’est fait. Le public n’a pas assez fait le déplacement du stade comme on l’a vu, et j’en profite ici pour lancer un appel à tous les supporters de l’union de Douala, il est important qu’ils viennent nous supporter car la coupe d’Afrique n’est pas le championnat, on a besoin d’eux. Quand ils viendront massivement, cela va nous galvaniser et je crois que le meilleur va venir.
Jean Nguimbous, joueur de Union de Douala journalducameroun.com)/n
Lors du match aller, union nous avait battu par ce qu’on manquait de compétition car on n’a pas encore commencé le championnat au Tchad, c’était difficile, on n’avait pas de matches dans les jambes, union n’était pas très forte aussi. Quand on joue au football, on peut gagner comme on peut perdre, c’est arrivé ce dimanche à Douala. On a d’ailleurs commencé par nous démoraliser à l’hôtel depuis notre arrivée.
Allarassem, capitaine de Tourbillon FC du Tchad journalducameroun.com)/n
Le club de Douala est venu à bout de Tourbillon FC du Tchad sur le score de 3 buts à 2, ce dimanche à Douala.
Le sort semblait s’acharner contre Tourbillon de N’djamena. Arrivé à Douala, la délégation tchadienne a reçu un accueil plutôt déplorable. Logée dans un endroit dont on qualifie abusivement d’hôtel, l’équipe a dû faire un effort à la limite surhumain pour livrer le match contre union de douala, ce dimanche, 05 avril au stade de la réunification, sans s’écrouler sur l’aire de jeu. Quoi qu’il en soit, c’est une équipe surprenante de Tourbillon qui a fait son entrée sur le gazon synthétique du stade de la réunification, ovationnée par la forte communauté tchadienne présente dans les gradins. Dès le début du match, et fort de leur avantage obtenu à l’aller, le club de Douala montre clairement que même à domicile, il ne compte pas commettre la moindre erreur compte tenu de l’enjeu. A la 11e mn de jeu, jean Nguimbous effectue un coup franc enrôlé qui passe juste au dessus de la barre transversale du portier tchadien.
L’équipe tchadienne cependant, prouve qu’elle n’est pas venue aussi en victime résignée. A la 18émn, sur un centre aérien tchadien, Ekono A Mouthé, le gardien des « nasaras kamakaïs » rate sa sortie, le ballon atterrit pile sur le pied de Karl max Dany qui l’envoie directement dans les filets camerounais. Belle action collective, et désormais, les visiteurs mènent par 1 – 0. Sans surprise, ce but galvanise l’équipe tchadienne, et on observe une légère domination sur union de Douala les minutes suivantes. Il faudra attendre la 24e mn de jeu, pour que Kevin Agbor à la réception d’un tir depuis le flanc droit de Mfoupou Issah, égalise. Maigre réaction des supporters de l’union, car le danger n’est pas complètement écarté. De nouveau combatif, le club camerounais exerce une pression sur les visiteurs qui finissent par commettre une faute sur Mfoupou à la 33e mn dans la surface de réparation. Sans hésiter, Kevin Agbor tire le penalty.et marque. Union prend le dessus et mène désormais par 2 buts à 1. Doublé de l’attaquant qui vient ragaillardir davantage le moral de l’équipe camerounaise. Et on en reste là pour le compte de cette première période.
Tourbillon Fc de N’djamenajournalducameroun.com)/n
Deuxième mi-temps décisive
De retour des vestiaires, Edoa charles de l’union de Douala à la réception d’un tir du côté droit, envoie le ballon hors des cages tchadiennes, manquant ainsi l’occasion de saler l’addition. Quelques secondes plus tard, 48é mn exactement, sur un scénario identique, Hilaire Kedegui de Tourbillon FC sur une frappe puissante, envoie le ballon directement dans les filets du portier Ekono A Mouthé. Les pendules sont désormais à l’heure, 2 buts partout, l’équipe tchadienne malgré la défaite à l’aller (2- 1) face à l’union, voit se profiler à l’horizon le ticket qualificatif pour les 8é de finales. Mais, c’est sans compter sur la détermination du capitaine Nguemaleu Jacques et ses coéquipiers de l’union de douala. Une fois de plus, Tourbillon est poussé à la faute face au pressing exercée par l’union. Pour contrer la forte offensive camerounaise en effet, un défenseur tchadien commet l’irréparable, et tire le maillot de Nana Nafilou dans la surface de réparation. L’arbitre central siffle une fois de plus un penalty en faveur de l’union, vite transformé par le capitaine Jacques Nguemaleu. Le club camerounais mène par 3- 2, et le soulagement peut se lire sur les visages au coup de sifflet final de l’arbitre. Sans véritable fond de jeu, Union de Douala se qualifie pour les 8é de finales de la coupe de la confédération, tout comme Aigle de Dschang, samedi dernier, grâce à sa victoire sur l’Union sportive de Ouagadougou.
Tourbillon FC de N’djamena
1) Moumine Ekiang (GK); 2) Bedakpas Oscar; 3) Noumasseri; 4) Masrabaye; 6) Ali Abakali; 7) Anyatonwu; 10) Kedegui hilaire; 11) Amadou Yerima; 13) Allarassem (cap); 19) Karl Max Dany; 21) Totodet Samuel
Remplaçants :
15) Djiddo Hisseine ; 16) Djimas D. ; 18) Amir Khalil ; 22) Kouatchoua ; 23) Bemba ange
Entraîneur : Djibrine Dembélé
Officiels :
Arbitre central : Mpunga Munsungayi (RD Congo)
Arbitre 1 : Longa Longa (RD Congo)
Arbitre 2 : Robert Tala Matala (RD Congo)
4é arbitre : Joseph Lambi (Cameroun)
Commissaire : Mba Nguema (Guinée Equatoriale)