Cameroun-frais de scolarité : Express Union victime d’usurpation

La direction générale de l’entreprise de finances informe le ministre des Enseignements secondaires dans une correspondance datant du mercredi 05 octobre qu’elle est victime d’une usurpation de son label.

La direction générale de Express Union informe Pauline Nalova Lyonga chef du département ministériel suscité des faits d’escroquerie dans certains établissements scolaires de la ville de Yaoundé, ayant conduit à l’arrestation de 07 individus qui utilisaient le nom de l’entreprise afin d’arnaquer certains parents d’élèves.

07 faux agents ont été interpellés dans les lycées d’Ekounou, Ngoa Ekellé, Nkoldom et au lycée technique Charles Atangana.

« … pour cette année et alors que nous croyions poursuivre sereinement comme les années antérieures, nous sommes victimes d’une usurpation de notre label par des individus mal intentionnés qui ont confectionné des chasubles semblables aux nôtres, qui rôdent autour des lycées et procèdent aux encaissements des contributions exigibles auprès des élèves et parents », dénonce la correspondance de la direction générale de Express Union.

A noter que, avec le processus de dématérialisation visant à réduire voire radier la corruption au Cameroun, le gouvernement à initié le paiement des frais de scolarité via les établissements financiers pour plus de traçabilité. Cette année, le ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) a copté six partenaires à savoir : Orange Money, MTN Mobile money, Afriland First Bank, Ecobank Cameroun, Cameroon postal services (Campost) et Express union.

Cameroun-numérique : voici les opérateurs autorisés à collecter les frais de scolarité (2022-2023)

Les opérateurs retenus par le gouvernement sont : la Cameroon postal services (Campost), Express union, Orange Cameroun, MTN Cameroon, Afriland First Bank et Ecobank Cameroun.

Pour le compte de l’année scolaire 2022-2023, les parents d’élèves des lycées et CES à travers le pays ont la possibilité de s’acquitter des contributions exigibles auprès des 6 opérateurs retenues.

De façon concrète, il s’agit de se rendre dans l’un des points desdits opérateurs concernés et se munir d’un quitus ou d’une fiche de renseignements. Ledit quitus doit contenir des informations précises notamment : le nom et code spécifique au paiement numérique de l’établissement, les noms et prénoms et dates de naissance de l’élève, la classe fréquentée, le motif de paiement et le montant.

L’objectif recherché à travers la mise en place de ce système digital est d’assurer une traçabilité et une sécurisation de ces recettes publiques. « Le recours au digital permet de régler un problème qui est celui de l’opacité dans la gestion des frais d’examens et de scolarité, car il apporte beaucoup de transparence ».

Souvenez-vous que l’on a eu à faire dans ce pays au phénomène de détournement des frais d’examens qui devient de plus en plus en plus récurrent…ce nouveau système vient également mettre un terme au phénomène de marchandage des places dans les établissements scolaires », soulignait le Minesec l’an dernier.

 

Le Cameroun choisit les transferts électroniques pour le paiement des frais de scolarité

Un mémorandum d’entente y relatif a été signé vendredi entre le Minesec et les opérateurs de téléphonie Orange et Mtn, ainsi que la Campost et Express union.

Les élèves des établissements publics du Cameroun sont appelés à payer leurs frais de scolarité et d’examens officiels via Orange money, Mtn mobile money ou encore à travers la Cameroon postal services (Campost) et Express union.

Cette mesure entre en vigueur dès la rentrée scolaire 2018-2019. Pour ce faire, un mémorandum d’entente a été signé vendredi, 01er juin, entre la ministre des Enseignements secondaires, le directeur général de la Campost, celui d’Express union et les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Mtn.

Cette innovation vise à optimiser la traçabilité des fonds. Elle pourrait également réduire le marchandage des places dans les écoles publiques ou encore le détournement des frais d’examen versés par les élèves, comme cela est souvent arrivé par le passé.

Pour l’heure cependant, aucune information sur la procédure à suivre n’est disponible.

Le paiement des frais de scolarité et d’examen par voie électronique est le premier acte fort que pose la ministre des Enseignements secondaires, Pauline Nalova Lyonga, depuis sa nomination à cette fonction, le 2 mars 2018. Elle a remplacé à ce poste Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, aujourd’hui ministre des Transports.