L’attaquant de 18 ans formé au Toulouse Fc, a déjà fait 10 apparitions dont deux comme titulaire avec son club de Stuttgart.
À l’instar de Manu Koné (Borussia Mönchengladbach) et Amine Adli (Bayer Leverkusen), partis très tôt en Allemagne, l’attaquant de 18 ans poursuit ainsi son apprentissage en se confrontant d’ores et déjà au plus haut niveau. Il fait sa dixième apparition dimanche, en clôture de la 32ème journée de Bundesliga, lors d’un déplacement périlleux face au Hertha Berlin, 0-2. De ses débuts en Occitanie à sa première apparition contre le Borussia Dortmund en passant par les difficultés rencontrées dans le sud de l’Allemagne, le Franco-camerounais a accordé une interview au site Footmercato.net.
Au début de l’entretien, il explique comment lui est venu son amour pour le football : « j’ai commencé le foot à l’ESA Brives, j’avais 4 ans et demi, c’est mon père qui m’a inscrit, j’ai commencé le football comme ça, dans un petit club de ma ville. J’ai passé pratiquement 10 ans dans ce club et à l’âge de 13 ans, je suis rentré au pôle espoir de Castelmaurou, mais déjà à mes 12 ans, j’avais signé un contrat (accord de non-sollicitation, NDLR). Ensuite, à la suite des deux ans au pôle espoir, j’ai intégré le centre de formation du Toulouse Football Club pendant 3 ans et à la fin de ces trois années, j’ai donc signé mon premier contrat professionnel, ici, à Stuttgart ».
Il évoque la relation particulière qu’il a avec son père, lui-même ancien footballeur : « Il faut savoir que mon père a une très grande importance dans ma trajectoire. Je pense que s’il n’avait pas été là, je ne serais pas ici. Mon père, il m’aide pour mes choix, à faire le bon. Comme je suis encore un jeune joueur, en décidant tout seul, je sais que je pourrais faire des erreurs. Depuis que je suis tout petit, avec mon père, on parle beaucoup, on échange beaucoup, il y a cette relation fusionnelle. Ce que je dis, c’est ce que mon père dit et ce que mon père dit, c’est ce que je dis. On n’a pas le même prénom pour rien ».
Transféré à Stuttgart dès l’âge de 17 ans, il explique son choix et les conditions de son intégration en Allemagne. : « Pourquoi l’Allemagne ? Comme je vous l’ai dit auparavant, avec mon père on a beaucoup échangé pour faire le bon choix, savoir si je devais rester en France ou partir. Mon père a aussi beaucoup échangé avec Sekou Kaba (agent d’Alexis Tibidi, NDLR). On parlait, on ne savait pas trop, mais il y avait plusieurs choix que ce soit l’Italie, l’Angleterre, rester en France, mais aujourd’hui avec un peu de recul, on va dire que l’Allemagne, c’était pas un si mauvais choix que ça vu que ça m’a permis de goûter au monde professionnel très rapidement et ici il y a une forte confiance envers les jeunes ».
Il souligne aussi : «qu’après, au niveau de mon intégration, déjà à Stuttgart j’ai eu de la chance parce qu’il y avait déjà quelques joueurs français donc c’est mieux pour s’adapter. Sans aucun joueur qui parle français ou des joueurs qui parlent allemand, ça aurait forcément été plus compliqué. Mais j’ai eu cette chance, j’avais ces joueurs français et ils m’ont bien intégré. Sur le terrain, je me suis aussi adapté rapidement et je suis content de ça ».
Possédant la double nationalité française et camerounaise, l’international junior français a, encore au vu des statuts de la Fifa au sujet des binationaux, la possibilité de changer de nationalité sportive. Sur cette question, le prodige s’est voulu prudent : « sur ce sujet, je ne préfère pas me prononcer. Ce n’est pas encore le moment d’en parler. Je dois grandir avant toute chose. On verra comment ça se passe, j’avance au jour le jour ».
Le club belge s’active pour récupérer l’attaquant de 22 ans prêté la saison dernière à Angers
Alors que le Sporting de Charleroi s’apprête à perdre Neeskens Kebano, le club belge semble lui avoir déjà trouvé un successeur. En effet, Charleroi s’active pour récupérer Axel Ngando.
Selon les medias belges, l’attaquant français d’origine camerounaise de 22 ans devrait quitter Rennes pour rejoindre le Sporting de Charleroi.
Prêté la saison passée à Angers, Axel Ngando est ardemment courtisé par les Carolos. Le dossier est jugé en bonne voie.
La direction du Sporting doit encore régler quelques détails avec le club français et le joueur va ensuite s’engager avec les Zèbres pour les trois prochaines saisons et une option pour une année supplémentaire.
L’arrivée de Axel Ngando rend de plus en plus probable le départ de Kebano mais le club carolo n’entend pas pour autant brader son international congolais pour lequel il exigerait au moins 4 millions.
L’ancien milieu offensif de Nantes espère qu’il sera rapidement adopté par le Vélodrome. En attendant, le Franco-Camerounais savoure avec beaucoup de fierté son arrivée à l’OM
La première recrue de l’Olympique de Marseille se nomme George-Kevin Nkoudou (20 ans). L’ancien milieu offensif de Nantes, recruté notamment pour pallier au départ d’André Ayew (à Swansea), n’en est pas peu fier. «Je suis très content d’avoir signé à l’Olympique de Marseille (un contrat de cinq ans)», se réjouit l’intéressé sur le site officiel de l’OM. «C’est un grand club. Les conditions sont réunies, le centre d’entraînement est magnifique, les terrains ont l’air magnifique aussi, en plus, il fait beau. Je suis très content et vraiment très pressé de reprendre la saison avec l’Olympique de Marseille.» Très sollicité, le Franco-Camerounais a longtemps mûri sa réflexion. Avant d’opter pour cet OM qui correspond apparemment parfaitement à son plan de carrière. Mais le prestige du club marseillais a également fini de convaincre l’international Espoirs, proche de plusieurs joueurs du club.
Nkoudou veut apprendre et emmagasiner de l’expérience «Le fait que l’Olympique de Marseille soit un grand club a beaucoup joué. Je ne voulais pas partir à l’étranger pour ne pas brûler les étapes. Après, les conseils de mon entourage ont joué, ceux de Benjamin (Mendy) notamment. Ceux de Michy (Batshuayi) aussi. J’ai beaucoup réfléchi et j’espère que j’ai fait le bon choix.» Georges-Kevin Nkoudou, dont le nom avait été noté sur la fameuse liste de quarante noms de Marcelo Bielsa, espère qu’il répondra aux attentes des dirigeants marseillais et de son entraîneur. Même s’il avoue avant tout venir pour apprendre. «Mon objectif, c’est d’apprendre. Je sais que je vais beaucoup apprendre ici aux côtés de grands joueurs et de joueurs de référence. J’espère acquérir cette expérience-là et pourquoi pas m’imposer. En tout cas, je suis là pour montrer mes qualités et montrer au coach que je peux m’imposer.»
Nkoudou veut tenir la saison complète
Pour cela, «GK» espère qu’il saura séduire les supporters marseillais comme il avait su faire fondre ceux de la Beaujoire. «L’ambiance au Vélodrome est incroyable. Il faut le dire : le public est au top, je le mets dans le Top 2 avec celui de Nantes. J’espère les faire vibrer. Mon jeu, c’est percuter, dribbler, centrer et pourquoi pas être à la finition.» Avec cette fois en point de mire de tenir la distance sur la totalité de la saison. Ce qui n’avait pas été le cas à Nantes lors du dernier exercice. «J’ai montré mes qualités sur la première moitié de saison. Ensuite, ça a été plus compliqué, parce qu’on jouait le maintien avec Nantes. Mais je suis très satisfait et on va dire que (sa venue à l’OM) c’est la récompense de ce que j’ai fait cette année. Je me donne les moyens d’avancer et de progresser et je me remets toujours en question, parce qu’en football, rien n’est jamais acquis.» A Marseille, encore plus qu’ailleurs. Souhaitons au premier renfort de l’OM qu’il ne le constate pas trop vite.
La Fécafoot devrait s’activer pour les cas de deux autres Franco-camerounais, Bayebeck et Thievy Bifouna, car la France prépare une parade contre les binationaux
La Fédération internationale de football association (Fifa) vient d’autoriser Jean Armel Kana Biyik, défenseur Franco-camerounais de Rennes, à porter désormais les couleurs des Lions indomptables. Après avoir soigneusement examiné l’ensemble des documents remis par la Fédération camerounaise de football, avec lettre de motivation du principal concerné, le juge unique a conclu que Jean Armel Kana Biyik remplit les conditions préalables énoncées dans l’article 18.1 du règlement d’application des statuts de la Fifa, aux sujets des binationaux. En outre, le juge unique a pris note qu’en vertu des documents fournis, le joueur en question détenait déjà la nationalité camerounaise avant de représenter la France pour la première fois en match officiel, chez les moins de 23 ans, le 27 mars 2009. Jean Armel Kana Biyik est camerounais de naissance. La demande formulée par la Fédération camerounaise et le joueur relative à son changement d’association a été acceptée, indique la Fifa dans une lettre adressée à la Fécafoot.
Faut-il le rappeler, Jean-Armel Kana-Biyik est issu d’une famille de footballeurs camerounais. Son père André Kana Biyick évolue au Fc Metz lorsqu’il vient au monde en 1989. Un an plus tard, la famille déménage pour le Havre où le père jouera pour l’équipe locale jusqu’en 1994. Devenant footballeur lui-même, Jean-Armel Kana-Biyik débute sa formation avec le club havrais en 1999. Il fait toutes ses classes au Havre jusqu’à intégrer l’effectif professionnel. Après trois saisons passées, entre la Ligue 1 et la Ligue 2, dans ce club doyen en France, il dépose ses valises en juin 2010 à Rennes. Où, grâce à la régularité de ses performances, il s’est très vite imposé comme un titulaire indiscutable. Lors de la saison 2010/2011, il a disputé 28 matches de Ligue 1. Depuis le début de la saison en cours, il a déjà joué 17 matches avec Rennes, où joua son oncle François Omam Biyick, il y a une vingtaine d’années. Défenseur central athlétique, puissant et technique, il peut également évoluer comme latéral droit. Un poste qu’il a occupé durant ses années havraises. Intégré à l’équipe nationale Espoir de France, il a participé à quelques matches des qualificatifs de l’Euro 2011. Il a par la suite joué le tournoi de Toulon. Une compétition internationale amicale réservée au moins de 23 ans. Mais très courtisé par le Cameroun, il va refuser une convocation en équipe de France, en octobre 2011. L’on apprendra quelques jours plus tard qu’il a fait le choix sportif définitif de défendre désormais les couleurs du Cameroun. La suite de l’histoire, on l’a connait. Malgré ses éternels problèmes d’intendances, le Cameroun vient d’enregistrer le retour aux sources d’un talent pur, voué à un bel avenir. S’il est convoqué en fin février 2012, il pourra être la grande attraction du match Guinée-Bissau – Cameroun. Une rencontre comptant pour le deuxième tour éliminatoire de la Can 2013.
Jean-Armel Kana-BiyikJournalducameroun.com)/n
Conscient du fait que l’apport des joueurs camerounais nés ou ayant grandi en Europe (Patrick Mboma, Laurent Etamé Mayer, Joseph Désiré Job, Bill Tchato, Alexandre Song, Assou-Ekotto, Joël Matip, Gaétan Bong, Ndy Assembé, Tchoupo-Moting.) est pour beaucoup dans l’embellie des Lions ces dix dernières années, les autorités en charge du football camerounais ne lésinent pas sur les moyens pour convaincre les binationaux. C’est dans cette optique que Sidiki Tombi à Roko, le secrétaire général de la Fécafoot s’est rendu au Pays-Bas au mois d’octobre 2011 pour rencontrer Steve William Overtoom. Ce dernier, même si son patronyme ne renvoit pas à ses origines, est un camerounais pur sang. Il est né de parent camerounais le 26 septembre 1986 à Bertoua, dans la région de l’Est. S’il a joué dans toutes catégories jeunes des sélections néerlandaises, il est barré au niveau de l’équipe fanion par les Van der Vaart, Wesley Sjeinder, Van Bomel et autres. Au Cameroun, pauvre en joueurs créatifs, le meneur de jeu du club d’Heracles Almelo, en première division néerlandaise, pourra apporter, la créativité, la percussion et la passe décisive qui a tant fait défaut aux Lions indomptables ces derniers temps. Mieux, il sait également conclure les occasions. Auteur de 16 buts la saison dernière, toutes compétitions confondues, il est déjà auteur de cinq buts lors de cet exercice en cours. Supervisé lors d’un match de championnat par Denis Lavagne le 16 décembre, le nouveau coach des Lions indomptables a simplement lancé «C’est un excellent footballeur». Avec son passeport camerounais déjà en poche, l’on attend plus que le OK de la Fifa du côté du staff technique camerounais pour le convoquer en sélection.
Jean-Christophe BahebeckJournalducameroun.com)/n
L’offensive de la France face aux binationaux
Le dossier Overtoom étant en voie de finalisation, les autorités en charge du football camerounais devraient se pencher sur d’autres cas. Celui notamment de Thievy Bifouma Kouloussa, 19 ans. Sachez que le jeune homme a déjà joué 12 matches en Liga, titulaire au milieu de terrain sept fois (un but), il s’est surtout fait remarquer en Coupe de la Catalogne en réussissant un triplé (49ème, 53ème et 76ème mn) face au Fc Barcelone. Ce jour-là, le jeune homme a littéralement dynamité la partie. Vitesse, appels, puissance, dribbles et précision face au but, Thievy, gaucher de nature, a tout pour réussir une belle carrière internationale chez les Lions. Déjà sélectionné chez les Espoirs français. Le Franco-camerounais peut encore au vu des règlements de la Fifa, concernant les binationaux, changer de nationalité sportive, tant qu’il n’aura pas joué en équipe A de France. Situation identique pour Jean-Christophe Bahebeck, un autre Franco-camerounais. L’attaquant de 18 ans, neuf apparitions cette saison avec son club formateur du PSG est victime d’une concurrence qui s’annonce de plus en plus redoutable au fil des mois à venir du côté du Parc des Princes. Bien que son talent soit encore naissant, le Cameroun ne perd rien à «l’enrôler».
Du côté de la France, face à la fuite des talents formés en Hexagone, on réfléchit. D’après le quotidien sportif algérien Le Buteur, suite à la défection de plusieurs joueurs binationaux la France préparerait une parade, sous forme de proposition de loi. Depuis la promulgation de la loi du Bahamas en 2009, le taux de »retour aux sources » a dépassé toutes les espérances dans plusieurs pays et, surtout, a dépassé le seuil du tolérable pour les pays européens à fortes communautés immigrées, si bien qu’une parade, sous forme d’une proposition de loi, est en train d’être préparée (.) C’est la France qui compte piloter ce projet auprès de l’UEFA. Elle compte sur le soutien des pays qui vivent le même type de »désertions », en particulier les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal, l’Espagne et, à un degré moindre, l’Allemagne (.) Soucieux de ne pas s’attirer des reproches de discrimination, voire de racisme, les Français préparent un projet de loi afin que tout soit fait dans la légalité, avec même l’appui d’autres pays touchés par ce phénomène. Ce projet consiste à obliger tout footballeur, dès son jeune âge, à choisir définitivement une nationalité sportive qu’il ne doit pas changer ultérieurement.