Can U17 : la Caf va en guerre contre les fraudeurs sur l’âge

En prélude à la Can U17 qui se tiendra en Algérie du 29 avril au 19 mai, la Caf a validé le test IRM obligatoire.

Le Comité exécutif de la CAF a approuvé les recommandations faites par la Commission d’Organisation du Football Jeune de la CAF et la Commission Médicale de la CAF d’amender l’Article 27 du Règlement de la Coupe d’Afrique des nations U17 TotalEnergies.

« Pour la phase qualificative, un test d’éligibilité sera obligatoirement effectué pour toutes les équipes participantes avant le commencement des matches. Le test sera effectué conformément au protocole de la CAF dans un établissement de santé muni d’un appareil d’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). Pour le tournoi final, la CAF se réserve le droit de faireun autre test d’éligibilité (IRM) pour les joueurs des douze (12) équipes. Le coût des tests IRM sera pris en charge par la CAF », a fait savoir l’instance continentale via un communiqué ce lundi.

En cas de fraude ou d’irrégularité sur l’âge des jeunes, des mesures ont été aussi annoncées comme la suspension des joueurs en question s’ils ne dépassent pas 3 ou la suspension de l’équipe si 4 joueurs de la sélection sont concernés par la fraude d’âge. 

« Si après avoir effectué le test d’éligibilité (IRM) pour une équipe participante etque (4) de ses joueurs ou plus se sont révélés non éligibles, toute l’équipe participante sera disqualifiée. Si, après avoir effectué le(s) test(s) d’éligibilité (IRM) pour une équipe participante un (1), deux (2) ou trois (3) de ses joueurs se révèle(nt) inéligible(s), le ou les joueurs ne seront pas autorisés à participer à la compétition. Leur équipe sera elle autorisée à participer à la compétition, mais ne sera pas autorisée à remplacer le(s) joueur(s) inéligible(s) », peut-on lire sur le communiqué de la CAF.

La CAF indique que la date de notification de cette décision sera applicable dans le tournoi final de la Coupe d’Afrique des nations U17, Algérie 2023.

Groupes de la CAN U-17 TotalEnergies «Algérie 2023» 

A : Algérie, Sénégal, Congo, Somalie

B : Nigeria, Zambie, Maroc, Afrique du Sud

C : Cameroun, Mali, Soudan du Sud, Burkina Faso

 

Can U23 : les fraudeurs sur l’âge sont dans le viseur de la Caf

La Confédération Africaine de Football (CAF) vient de prendre une mesure drastique, concernant les fraudes sur l’âge des joueurs.

Celle-ci survient suite aux nombreuses polémiques dernièrement constatées à cause de ce phénomène. Dans le cadre de la prochaine CAN des moins de 23 ans, une nouvelle mesure vient d’être approuvée par le comité exécutif de la CAF. Il s’agit de l’adoption des tests d’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM).

A titre informatif, l’IRM est une technique qui permet de déterminer plus ou moins l’âge d’une personne à travers un test d’ossement. La CAF vérifiera par la suite si l’âge biologique de chaque joueur est en conformité avec l’âge administratif.

En effet, des tests d’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) seront désormais officiellement exigés par l’instance panafricaine et ce, pour éviter les fraudes sur l’âge, très présentes dans les catégories de jeunes en Afrique.

Tous les joueurs qui participeront à la prochaine Coupe d’Afrique en Juin 2023 y seront soumis avant d’être qualifiés à prendre part à la compétition réservée aux footballeurs U23.

« Un amendement au règlement des tests IRM a été approuvé afin de disqualifier toute équipe présentant un joueur non-éligible », précise la CAF dans un communiqué, prônant ainsi la tolérance zéro contre les fraudeurs.

Examens officiels: les fraudeurs contestent leurs sanctions

84 élèves et enseignants suspendus pour des délits de fraudes au cours de la session 2015 entament une révision de leurs peines

Le ministre des Enseignements secondaires a suspendu pour une durée de trois ans 84 élèves et enseignants des examens officiels suite aux fraudes constatées lors des sessions de 2015. Plusieurs affaires y relatives ont fait l’objet de comparution devant les tribunaux de Yaoundé.

Ces derniers mois à la cour d’appel du centre par exemple, Me Fernand Honoré Tagouemekong, avocat au barreau du Cameroun, indique avoir reçu plusieurs plaintes d’enseignants et de parents de candidats. Selon lui, les procédures sont encore en cours.

Une source informe qu’au ministère des Enseignements secondaires (Minesec) il n’y’a pas de voies de recours internes pour les candidats et examinateurs suspendus. Selon elle, personne n’a été condamné injustement. Les sanctions n’ont pas été choisies au hasard, les décisions du ministère font suite aux enquêtes réalisées par plusieurs responsables : les chefs de centre d’examens, les chefs d’établissements, inspecteurs pédagogiques. Et le ministre n’a fait qu’appliquer les textes administratifs mis en place pour sanctionner ce genre de cas. « Si on commence à fléchir maintenant, cela va encourager les autres à suivre le même chemin en espérant bénéficier des mêmes grâces », a assuré la source.

Me Fernand Honoré Tagouemekong explique que les présumés fraudeurs peuvent faire recours s’ils ont des arguments prouvant que la sanction a été prise à tort. Si cela est prouvé, l’autorité peut revenir sur sa décision.

Il faut rappeler que les enseignants suspendus sont accusés de rançonnement de candidats, distraction des frais d’examens, falsification de relevés de notes, pertes de documents, faux et usage de faux, récidive de faux, en-tête non détachées . , les élèves, quant à eux , écopent les sanctions pour inscription frauduleuse, usages de documents interdits, communication entre candidats, corruption.


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