La Bdeac prête plus 5 milliards de F à Afrijet pour développer ses affaires

La signature d’une convention de prêt destinée à soutenir le projet a eu lieu le 28 février 2023 au Gabon.

Dieudonné Evou Mekou, Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Loukoumanou WAIDI, Administrateur Directeur Général de BGFIBank Gabon et Nyl MORET MBA, Directeur Général Adjoint de la compagnie privée gabonaise opérant dans le transport aérien Afrijet Business Services (ABS), ont procédé à la signature d’une convention de prêt destinée à soutenir le projet de développement de ladite compagnie. C’était le 28 février année courante au Gabon.

La BDEAC octroie à la compagnie Afrijet un prêt d’un montant de FCFA 5 milliards 325 millions de F. Grâce à ce prêt Afrijet financera la première phase de son plan de développement 2022-2026 qui vise sur le plan spécifique à : compléter progressivement la flotte de la compagnie, par l’acquisition d’aéronefs neufs ; (remplacer les aéronefs devenus vétustes.

Aussi, acquérir un stock de pièces de rechange et d’outillage pour la maintenance, ainsi qu’un ensemble d’autres équipements nécessaires à l’exploitation des aéronefs. Sur le plan opérationnel, les objectifs visés sont : l’ouverture de cinq (05) nouvelles destinations (Kinshasa, Lagos, Port Harcourt, Dakar et Johannesburg), la digitalisation les services et enfin la mise à niveau les espaces de travail.

Rappelons qu’à travers cette opération, la BDEAC porte ses interventions en faveur la République Gabonaise à plus de 540 milliards FCFA et renforce spécifiquement ses concours en faveur du secteur privé.

Can-U23 : le Cameroun joue sa qualification ce mois

Le 28 mars prochain, le Cameroun accueillera le Gabon à Yaoundé pour le match retour des éliminatoires de la Can-U23.

Deux rendez-vous décisifs pour la sélection nationale des moins de 23 ans. Le Cameroun affrontera le Gabon pour assurer sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de cette catégorie. Une compétition qui se jouera au Maroc.

Pour obtenir leur billet d’avion pour le Maroc, les Lions indomptables amenés par Guy Feutchine se rendront sur la pelouse du stade de Franceville au Gabon le 25 mars prochain. Pour le match retour, ils accueilleront les Panthères du Gabon dans leurs locaux à Yaoundé le 28 mars.

Cemac-Réforme du Franc CFA : le Cameroun a pris part à la rencontre

Un colloque a eu lieu les 17 et 18 novembre 2022 au Gabon sur la monnaie et le développement en Afrique centrale, les participants ont penché pour une réforme « profonde » du FCFA.

Le Gicam par Celestin Tawamba, président de l’organisme a pris part à un Colloque sous-régional placé sous le thème « Monnaie et Développement en Afrique Centrale » à Libreville au Gabon.

La Commission de la CEMAC et la BEAC ont alors été chargées de proposer un schéma approprié conduisant à l’évolution de la monnaie commune.

Si la question de la dissolution n’a pas été explicitement mise sur la table, les échanges ont abordé les évolutions possibles des principaux mécanismes qui régissent actuellement la coopération monétaire avec la France à savoir : la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie émise par le BEAC, le Franc CFA, par la France ; la fixité du taux de change ; la liberté de transfert entre les pays membres de la CEMAC et la France et ; la centralisation des réserves auprès d’un Compte d’Opérations ouvert au Trésor Français.

« Je crois qu’il est apparu de manière assez claire de ces travaux que la coopération monétaire avec la France mérite d’être reformée. Maintenant, au niveau du sens de la réforme, les avis bien évidemment sont partagés. Il y en a qui se contenteraient par exemple d’une réforme même simplement de l’appellation vu la charge symbolique qui est autour de ce nom. Mais, pour la grande majorité, la réforme ne devrait pas se limiter à un changement de nom. Il faudrait une réforme profonde », a expliqué le professeur Alain Kenmogne Simo, agrégé des facultés de droit.

Intervenant dans le Panel 3 où il était question d’examiner la possibilité pour les économies de la zone franc d’atteindre les objectifs d’émergence avec un régime de change fixe, Celestin Tawamba Président du GICAM a abordé la relation empirique entre le choix d’un régime de change et l’évolution de la croissance économique, l’analyse coût/bénéfices du régime de change fixe pour les Entreprises au regard de la littérature sur la question, mais également de l’expérience de terrain des chefs Entreprises.

Outre les institutionnels et les chefs d’Entreprise, le Colloque de Libreville regroupe des Universitaires (Enseignants et Chercheurs) et des praticiens du monde financier.

La tenue de ce Colloque s’inscrivait dans le cadre de la réflexion sur les conditions et le cadre d’une nouvelle coopération monétaire avec la France prescrite par les Chefs d’Etats de la CEMAC à l’issue de la Session Extraordinaire de leur Conférence tenue le 22 novembre 2019 à Yaoundé.

Cameroun-Guinée équatoriale : 52 Camerounais reconduits à Douala

Ils ont été accueillis lundi 31 octobre 2022 à l’aéroport international de la capitale économique du Cameroun par le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

52 compatriotes du président Paul Biya séjournant en Guinée équatoriale retournent  « volontairement » au Cameroun. Ils ont foulé  le sol du Berceau de leurs ancêtres lundi 31 octobre 2022 par l’aéroport international de Douala, la capitale économique du pays. Leur retour a été facilité par l’intervention du chef de l’Etat camerounais. Selon les autorités, Paul Biya a procédé à un déblocage de 125 millions de FCFA, enveloppe grâce à laquelle le gouvernement et la diplomatie camerounaise en Guinée ont organisé ce retour.

Il s’agit de la première vague de Camerounais qui débarquent, sur au moins 600 qui ont manifesté leur désir de retourner vivre au Cameroun. Ils arrivent dans un contexte où les autorités guinéennes ont entamé depuis quelques semaines le contrôle strict des titres de séjour et le rapatriement forcé des étrangers sans papiers. Ces derniers temps, les échos en provenance de la Guinée équatoriale relataient des violences faites sur les Camerounais en séjour dans ce pays où les élections générales du 20 novembre se préparent.

En effet, l’élection présidentielle, les élections à la Chambre des députés, du Sénat, des municipales, ont  lieu le 20 novembre prochain. En prélude à ce vote, le chef de l’Etat de la Guinée a ordonné le contrôle strict des titres de séjour des étrangers. Il  a également requis la fermeture des frontières. Les frontières avec le Cameroun et le Gabon, pays voisins, sont fermées à compter du 31 octobre 2022. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo justifie cette décision. Selon lui, c’est une mesure pour éviter l’infiltration des personnes potentiellement dangereuses pour la paix, la sécurité et le bon déroulement de la campagne électorale qui commence.

La Béac décide de revoir la gestion de son patrimoine au Cameroun

Il s’agit des travaux de rénovation des bâtiments de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale dans les villes de Douala, Bafoussam, et Garoua.

Dans le cadre de son programme de gestion immobilière, la Banque des États de l’Afrique centrale (Béac) a lancé le 23 septembre 2022, un avis de sélection à maîtrise d’ouvrage pour la réhabilitation, en lots indépendants de ses succursales au Cameroun, au Gabon et en Guinée équatoriale.

L’institution d’émission monétaire entend ainsi recruter un architecte pour la réalisation de ces travaux qui concernent exclusivement les lots : agences de Douala, Bafoussam, Garoua pout ce qui est du Cameroun. Au Gabon et en Guinée Equatoriale, les agences concernées sont celles d’Oyem et Malabo respectivement.

Même si la banque centrale n’a pas révélé le coût des dépenses, elle a indiqué que l’exécution des travaux se fera avec les ressources propres de la banque. Par ailleurs cette initiative permettra non seulement de rapprocher les services de la Béac des opérateurs économiques, mais aussi d’offrir un meilleur cadre de travail à ses salariés, a-t-on appris.

Dans le cadre de cet appel d’offres, la Béac invite les entreprises qualifiées répondant aux exigences à soumettre leurs propositions. « Le processus sera mené conformément au règlement no. 01/CEMAC/UMAC/CM/18 portant adoption du Code des marchés de la BEAC, y compris la sélection sur la base de la qualité technique et du coût de l’offre », a indiqué la banque centrale. Toutefois, la participation à cet « appel d’offres » est conditionnée par le paiement de la somme non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA par lot.

Pour rappel, cette décision de la Beac, intervient quelque temps après la construction du siège de la Béac nationale au Cameroun, des antennes d’Ebolowa dans la région du Sud, et celle de Limbe dans le Sud-Ouest.

Le Cameroun et le Gabon s’accordent sur leur sécurité transfrontalière

Une session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Gabon a eu lieu à Yaoundé du 24 au 26 mai dernier.

Comment démasquer les menaces terroristes, les trafics de toutes sortes et l’immigration clandestine à la frontière Cameroun-Gabon? La question est au centre des 2e assises des commissions ad-hoc couplées à la 1ère session de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière des deux parties.

En effet, la frontière terrestre entre le Cameroun et le Gabon est longue de 298 km et se situe au Nord du Gabon et au Sud du Cameroun. Diverses activités illicites y sont menées. D’où la tenue des présentes assises à Yaoundé.

Pendant trois jours, les deux voisins ont fait le point de la situation sécuritaire au niveau de leurs frontières communes. Ce qui leur a permis de faire l’évaluation du processus de démarcation de la frontière entre les deux pays.

« Dans le domaine de la démarcation et de la réaffirmation de la frontière, nous avons constaté pour nous en féliciter qu’il n’existe pas de différends frontaliers entre nos deux pays», a souligné Paul Atanga Nji.

«Cependant, il convient comme le recommande à juste titre le Programme frontière de l’Union africaine (UA) et le Programme frontière de la CEEAC de clarifier le tracé de la frontière dans certaines linéaires où celle-ci n’a pas une configuration naturelle», a précisé le ministre camerounais. Paul Atanga Nji

Au terme des travaux, les deux parties ont exprimé leur volonté commune de disposer d’une feuille de route permettant de traquer toutes formes de menaces et les pratiques illégales. «La problématique du terrorisme et les actes subis par nos peuples, les mouvements migratoires incontrôlés nous rappellent qu’il n’y a pas de libre circulation intérieure», a déclaré le ministre gabonais de l’Intérieur. Lambert-Noël Matha a ainsi souhaité la mise en place d’une feuille de route opérationnelle dans le domaine de cette coopération transfrontalière.

Le ministre de l’Administration territoriale, chef de la délégation camerounaise, Paul Atanga Nji a insisté sur les termes de l’accord du 12 septembre 2012 qui a créé la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

Il faut « intensifier la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière. Notamment, l’insécurité, l’immigration clandestine, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la piraterie, le trafic de drogues et d’autres stupéfiants, la traite des êtres humains, le trafic d’armes à feu, de munitions et d’autres substances dangereuses » a rappelé le ministre.

La Camerounaise Noutchemo-Simo, nouvelle Directrice d’Afrijet au Cameroun

 Elle aura pour mission d’accompagner le développement de cette entreprise gabonaise de transport aérien au Cameroun.

La compagnie aérienne gabonaise Afrijet vient de nommer la Camerounaise Fadimatou Noutchemo-Simo Directrice de sa succursale au Cameroun.

À compter de mi-juin 2022, Afrijet prévoit de desservir le Cameroun à hauteur de 15 rotations par semaine ; (8 fréquences Libreville-Douala, 2 fréquences Malabo-Douala, 2 fréquences Bata-Douala, 3 fréquences Libreville-Yaoundé). Jusqu’ici, le transporteur gabonais a 9 vols par semaine vers le Cameroun (5 fréquences Libreville-Douala, 2 fréquences Yaoundé-Libreville, 2 fréquences Malabo-Douala).

« La nomination de Fadimatou Noutchemo-Simo est un réel atout pour notre compagnie. Forte d’une riche et solide expérience dans le secteur aérien, sa présence à nos côtés permettra à Afrijet d’accélérer le développement de son offre au Cameroun et d’y accroître son rayonnement. Cette nomination s’inscrit également dans notre volonté d’attirer des talents de l’aviation », explique l’administrateur d’Afrijet, Marc Gaffajoli.

Née en 1978, Fadimatou Noutchemo Simo est une entrepreneure camerounaise qui opère dans l’aviation et le tourisme. Elle est fondatrice et PDG de HEFA Group.  Fadimatou a reçu plusieurs prix internationaux ayant trait à l’aviation et a reçu en 2019 la distinction de « Leader de haut vol » de l’IATA. Elle milite pour les métiers liés à la science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM).

Fadimatou fait ses études académiques en économie à l’Université de Buéa. Elle poursuit ses études en aviation à l’IATA où elle obtient un diplôme.

Elle commence sa carrière professionnelle à Huawei Technologies en 2006. Elle rejoint après la banque nigériane United Bank for Africa. En 2010, elle intègre Cameroon Airlines Company dans son équipe senior. Elle est l’ambassadrice de l’Union Mondiale des Petites et Moyennes Entreprises pour le Cameroun et œuvre pour le soutien aux petites entreprises appartenant aux femmes comme elle.

Cette dernière a également une plateforme Aviatour Meet-Up Africa qui est spécialisée dans le sport, la culture, le tourisme, la gastronomie, l’art et la mode.  En 2021, elle devient 2ème Vice-présidente de l’African Sports Tourism Week (ASTW). Elle est la première africaine à décrocher le prix IATA High Flyer.

En 2021, elle a été nommée parmi les 11 experts du Nouvel Observatoire français de l’aviation durable. Autant d’expériences qu’elle devra utiliser pour faire face à la concurrence.

13è journée de la CEMAC : Paul Biya donne les clés d’une relance économique post-Covid

Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, invite ses pairs et les peuples de la sous-région au renforcement des échanges économiques, de l’intégration et de la solidarité.

Principale préoccupation des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la relance économique post-Covid est au centre des activités de la 13è journée de la Cemac qui se célèbre ce 16 mars 2022. A l’occasion de cette journée, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale, accordent leurs violons. Ces six pays de la Cemac observent un temps de réflexion autour des problématiques de développement et d’intégration de leur espace communautaire.

Pour cette édition, cette réflexion est centrée sur la thématique « renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la Cemac, pour une relance économique post-Covid, forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois à l’orée d’une vision de l’industrialisation de la sous-région ».

Ce thème se justifie par le maintien de la pertinence de rechercher une croissance économique forte, malgré les chocs exogènes. Il est choisi dans un contexte marqué par les crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui interpellent les pays du monde.

Ainsi, dans son discours à l’occasion de cette journée, Paul Biya par l’entremise du président du Conseil économique et social du Cameroun Luc Ayang, décline les aspects favorisant une relance économique post-Covid réussie.

Dans ce chapitre, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région prescrit la poursuite de la mobilisation contre le Covid-19. Cela passe d’abord par la vaccination pour atteindre l’immunité collective. Cela nécessite aussi le maintien des stratégies de ripostes développées par les gouvernements. « C’est à cette condition que le combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté pourra reprendre et conduire la sous-région vers l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », déclare Paul Biya.

Ensuite, pour la consolidation de la vitalité économique, le chef de l’Etat appelle à l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans les programmes de réformes économiques et financière de la Cemac. A cela, il ajoute l’approfondissement de l’intégration à travers l’application des textes y afférents, la promotion de l’industrialisation, ainsi que le renforcement des échanges économiques au sein de la sous-région.

L’objectif est de parvenir à une Cemac consolidée qui, « dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation », explique le représentant de Paul Biya.

Enfin, selon le discours, une Cemac plus solidaire sera plus armée à faire aux différentes crises que traversent les six pays de la Communauté. A cet effet, « l’ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité  agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la Cemac », rappelle le discours.

Rappelons que Luc Ayang est la quatrième personnalité de la République du Cameroun dans l’ordre  protocolaire après le chef de l’Etat, le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale. Il est depuis 1984 à la tête du Conseil économique et social qui est une institution consultative assurant la représentation des principales activités économiques et sociales. Rare sur la scène publique, Luc Ayang sort de son mutisme à l’occasion de la 13è journée de la Cemac.

Cameroun – Soins médicaux : l’Hôpital de Référence de Sangmelima en mode séduction

Le top management de cette formation sanitaire de 2ème catégorie et à vocation sous régionale, organise depuis le 16 novembre, la première session des journées portes ouvertes. Elles se sont achevées le 18 novembre 2021. Objectif, « rapprocher » davantage l’HRS des populations, mieux se faire connaître du public, promouvoir ses services.

L’Hôpital de référence de Sangmélima se met désormais « au service des populations », tel que l’indique le slogan nouvellement adopté par son directeur, Dominique Noah Noah, nommé il y a un mois. Il est situé dans la région du Sud, frontière avec le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Congo. Pendant trois jours (16 novembre au 18 novembre) 2021, des journées portes ouvertes ont été organisées en son sein, ceci dans l’optique de rétablir la confiance entre cet hôpital et les populations, autrefois « hôpital des riches ».

Étaient au programme, plusieurs activités, notamment le dépistage gratuit de l’hépatite B et C, dépistage gratuit du diabète, dépistage  de l’hypertension artérielle,  des causeries éducative, les consultations prénatales gratuites avec échographie obstétricale à 50% ;  les examens de stomatologie gratuité,  des soins dentaires 50%, des consultations ORL gratuites, les prises en charge des petites pathologie, la chirurgie (opérations des hernies gratuites),  chirurgie  lipomes  gratuite, bilan d’audiométrie à 50%, une conférence sur le cancer de sein ; dépistage précoce sur la surdité  chez les enfants ; consultations ophtalmologie gratuites avec fond d’œil ; ORL (lavage des oreilles gratuit),  éducation sur l’auto-dépistage du cancer du sein, la chirurgie(opération des hernies gratuite) entre autres. Les soins pour le paludisme des enfants de zéro à 5 ans sont gratuits. « Il est question pour nous de voir quels sont les problèmes majeurs, le premier problème majeur diagnostiqué c’était les prix élevés des prestations et des consultations. Il faut dire que c’est un hôpital de seconde catégorie qui se trouve en zone rural, où les populations n’ont pas les moyens. Quand le malade arrive aux urgences, on le soigne d’abord et on se rassure qu’il doit payer après. Nous avons entrepris l’amélioration de la qualité des soins qui va avec la présence du personnel à l’hôpital» a déclaré Dominique Noah Noah. Une source révèle que « pour la seule journée du 16 novembre, c’est plus de 100 personnes qui ont été consultées et 15 hernies opérées gratuitement », révèle une source au sein de l’hôpital.

Plan de relance

Engagé des réformes notamment la baisse significative des frais des consultations pour ce qui est des spécialistes de 5 000 FCFA à 1 500 FCFA. La consultation du médecin généraliste, elle, demeure 6000 FCFA.  D’après nos sources, l’ancien Directeur a été viré pour plusieurs manquements notamment au niveau de la politique managériale.

Outre ce problème, il y avait celui de l’absentéisme, qui est déjà résolu par le nouveau top management. Par ailleurs,  de coordination ont été instituées tous les lundis, des tables rondes sont faites deux fois par semaine. Ceci va aussi avec la qualité de la motivation, avec l’amélioration de quote-part. « Ces quotes-parts seront d’avantage améliorées si la fréquentation augmente, si les recettes augmentent » rassure d’ailleurs le nouveau boss de l’HRS.

Le nouveau Directeur a instauré le paiement des gardes qui n’étaient pas payés auparavant. Avec en prime,  la mise en place de la supervision des seniors qui assistent les autres médecins généralistes. Il y a actuellement des brancardiers dans cet hôpital. Ce qui n’y existait pas. A travers ces journées portes ouvertes, « il était question pour nous de démontrer aux populations qu’au niveau interne de l’hôpital nous sommes prêts. Maintenant les populations peuvent venir. Nous allons les soigner et c’est le but recherché par les journées portes ouvertes » a rassuré le Directeur de l’HRS.

A noter que l’HRS dispose d’un héliport qui jamais été utilisé, de 110 lits, onze médecins spécialistes et une vingtaine de médecins généralistes. Pour 2022, trois sessions de JPO sont programmées. On annonce une centrale solaire pour pallier le problème des coupures d’électricité.

Gabon: l’ambassadrice du Cameroun recherche sa ménagère pour vol de plusieurs centaines de millions de FCFA

La police est aux trousses de la jeune dame, selon le site d’information Gabonactu.com, accusée d’avoir distrait 600 millions de FCFA le vendredi 27 août 2021 dans la résidence du diplomate camerounais à Libreville.

L’ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun près la République Gabonaise , Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle épouse Ondoua serait en larme. Le confrère du journal en ligne Gabonactu.com révèle que la diplomate recherche une lourde somme d’argent (environ 600 millions de FCFA) qu’aurait dérobée sa dame de ménage, introuvable à Libreville depuis la disparition de ce pactole.

«  Le vol se serait produit vendredi. L’argent aurait été entassé dans des mallettes. La somme exacte n’a pas été révélée mais plusieurs sources évoquent la coquette somme de 600 millions de FCFA (915 000 euros). La diplomate camerounaise au Gabon est certaine que le coupable serait sa dame de ménage. Celle-ci aurait abandonné ses sandales dans la résidence après son forfait. Plus grave, elle aurait quasiment abandonné son poste de travail sans motif apparent », écrit le journal. Non sans indiquer que la présumée voleuse s’appellerait Colette Eyenga Mvogo.

Plusieurs sources proches de la mission diplomatique du Cameroun au Gabon confirment à la rédaction de Gabonactu.com qu’il y a bel et bien eu un vol à la résidence de l’ambassadeur. Et que les fins limiers de la police judiciaire et de la Direction générale des recherches (DGR, renseignements généraux) sont activement à la recherche du présumé voleur.

Au Cameroun, les hautes personnalités connaissent régulièrement ce type de coup. On se souvient de la récente affaire de vol de plus 100 millions de FCFA chez Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des Sports et de l’éducation physique, et pour laquelle les agents de maison ont été emprisonnés. Et un peu plus tôt, chez André Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique, délesté de plusieurs dizaines de millions lors d’un braquage à son domicile. Cela n’avait nullement dissuadé les dirigeants à continuer de garder de fortes sommes d’argent dans les chambres et coffres forts de leurs maisons. .  

Cameroun : ce que les chefs d’Etats de la Cemac se sont dit le 18 août 2021 à Yaoundé

24 points résument le Sommet extraordinaire des chefs d’Etats de Cemac tenu le 18 août 2021 par visio-conférence.  Ils visent à surmonter les effets des crises sécuritaire, sanitaire (Covid-19), et économique,  qui ont provoqué des déséquilibres au sein de la CEMAC.

Ce Sommet s’est tenu hier en présence de la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, du Président du Groupe de la Banque Mondiale, du Directeur Général du Bureau Afrique Centrale du Groupe de la Banque Africaine de Développement, du Directeur Général du Trésor français, du Président de la Commission de la CEMAC et  du Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

Avec les chefs d’Etats et leurs représentants,  ils ont examiné les mesures prises aux niveaux national et régional pour endiguer les effets négatifs de ces crises sur les populations et les économies de la Sous-Région, ainsi que les politiques et réformes économiques prioritaires destinées à soutenir la relance post-COVID-19.

Au terme des échanges, les Chefs d’État ont :

  • Félicité le Président Dédié du PREF-CEMAC pour les progrès enregistrés jusqu’en 2019 dans la mise en œuvre dudit Programme, qui a donné des résultats positifs sur le redressement global des économies de la CEMAC ;
  • Relevé avec satisfaction la consolidation progressive du niveau des réserves de change communautaires à plus de 3 mois d’importations, renforçant ainsi la stabilité extérieure et évitant un ajustement monétaire;
  • Noté que les pays de la CEMAC ont enregistré, du fait de la pandémie et ses conséquences, une récession en 2020 et une détérioration de leurs équilibres macroéconomiques et financiers. Bien que les perspectives macroéconomiques en 2021 soient globalement favorables, de nombreux défis et incertitudes persistent;
  • Salué les mesures exceptionnelles de riposte prises par les Etats et les Institutions communautaires, notamment la Commission de la CEMAC, la BEAC, la COBAC, la BDEAC et l’OCEAC pour limiter les effets négatifs sur les économies de la CEMAC liés à la propagation rapide de la COVID-19 et à la forte volatilité des cours du pétrole ;
  • Affirmé leur détermination à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger les populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous-Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région ;
  • Exhorté les Etats et les Institutions communautaires, notamment la BEAC et la COBAC, à envisager une levée prudente et progressive des mesures exceptionnelles de soutien aux économies pour tenir compte de la persistance de la crise sanitaire dans la CEMAC et ses effets sur les économies;
  • Accueilli favorablement toutes les initiatives internationales de soutien, notamment les financements d’urgence, l’Initiative de Suspension du Service de la Dette, la restructuration et l’allègement de la dette, la mise en place du cadre commun du G20, dans le but d’assurer de manière durable la viabilité des finances publiques et la soutenabilité de la dette;
  • Salué la nouvelle allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux (DTS) décidée par le FMI à concurrence de 650 milliards de dollars américains et plaidé en faveur d’une réallocation des DTS des pays développés vers les pays en développement ainsi que pour une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20 d’au moins 100 milliards de dollars américains;
  • Exhorté les États membres et les Institutions sous régionales à faire du Plan communautaire de relance économique post-COVID-19 de la CEMAC une cause commune, et invité les Partenaires Techniques et Financiers à les accompagner massivement dans sa mise en œuvre;
  • Réaffirmé leur attachement à la solidarité communautaire face aux chocs sanitaire, sécuritaire et économique, à travers la poursuite d’une stratégie cohérente et coordonnée pour préserver la viabilité des finances publiques et renforcer la position extérieure de la CEMAC;
  • Prescrit aux Etats membres la mise en œuvre de politiques budgétaires propices axées sur la mobilisation accrue des recettes hors pétrole, le renforcement de la qualité et de l’efficacité des dépenses publiques et une gestion rigoureuse de la dette publique ;
  • Engagé les Etats à poursuivre l’assainissement du système financier par la mise en place des stratégies d’apurement des arriérés de paiement, crédibles et exhaustives, tenant compte des impacts de la crise sanitaire et conformes aux engagements contenus dans les programmes.
  • Réaffirmé leur engagement au renforcement de la stabilité extérieure de la monnaie, notamment par la poursuite d’une politique monétaire prudente et efficace et l’application judicieuse de la règlementation des changes à tous les secteurs d’activités. A cet égard, ils ont encouragé la BEAC à poursuivre toutes les actions entreprises ou envisagées dans ce domaine;
  • Réitéré leurs orientations à la Commission de la CEMAC et la BEAC relativement à la réflexion ouverte sur le cadre et les conditions d’une nouvelle coopération monétaire avec la France ;
  • Félicité le COPIL du PREF-CEMAC et la BEAC pour l’aboutissement satisfaisant de la première phase de la fusion des marchés financiers de la CEMAC, encouragé la BEAC à parachever la restructuration et l’opérationnalisation optimale des structures du marché financier unifié et engagé les États à dynamiser davantage ce marché vers une large mobilisation de l’épargne communautaire et le financement des économies de la sous-région;
  • Décidé de mettre résolument en œuvre les politiques et réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du PREF- CEMAC pour opérer une réelle transformation structurelle vers l’industrialisation des économies de la CEMAC et créer les meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable tirée par le privé;
  • Exhorté les États membres à améliorer le fonctionnement des institutions publiques, la gouvernance et la transparence dans les secteurs public et extractif, la gestion des finances publiques, notamment la qualité des investissements, ainsi que le suivi des risques budgétaires et d’endettement inhérents à la gestion des entreprises publiques;
  • Encouragé les États à accentuer les efforts pour le développement du capital humain, en assurant un financement adéquat des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de la santé et renforcer les dispositifs de protection sociale pour faire face aux effets de la pandémie actuelle et se prémunir contre les éventuelles crises et vulnérabilités futures;
  • Recommandé la mobilisation des financements extérieurs de forme hybride dans les nouveaux programmes avec les partenaires, afin de combiner les caractéristiques des appuis financiers des différents bailleurs de fonds et d’accroitre substantiellement les financements en privilégiant les ressources concessionnelles, ainsi que les Partenariats Public-Privé (PPP) ;
  • Résolu de poursuivre la conception et la mise en œuvre des politiques environnementales visant notamment la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’écosystème ainsi que la mobilisation des financements afférents;
  • Réaffirmé leur ferme volonté de promouvoir et d’approfondir l’intégration régionale, à travers la consolidation de la libre circulation des personnes et des biens, la promotion de l’économie numérique, la construction des infrastructures régionales, l’accès durable à l’énergie et la mise en œuvre des onze projets intégrateurs prioritaires, dont les financements ont été mobilisés avec succès lors de la Table ronde de Paris en novembre 2020, pour renforcer les échanges intracommunautaires et tirer davantage profit des potentialités de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ;
  • Convenu d’ accélérer l’amélioration du climat des affaires, en facilitant et simplifiant, entre autres, les procédures de création d’entreprises et en assainissant l’environnement juridique pour renforcer l’attractivité de l’espace communautaire, attirer les investissements directs étrangers afin de combler le gap de financement des grands projets structurants, devant contribuer efficacement à l’industrialisation des pays de la CEMAC;
  • Décidé d’impulser une nouvelle et forte dynamique à la stratégie régionale de redressement économique et financier, à travers les programmes économiques et financiers de deuxième génération à conclure avec le Fonds Monétaire International (FMI), appuyés entre autres par la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, la France. A cet égard, la coordination accrue des interventions des partenaires multilatéraux et régionaux sera de nature à assurer une plus grande mobilisation des financements et un meilleur impact économique, financier et social ;
  • Exhorté les Etats membres concernés à finaliser et à conclure des programmes avec le FMI, en vue de conférer à la stratégie régionale de relance son caractère communautaire et solidaire, lui garantir le plus grand succès avec le soutien du FMI, de la BM, de la BAD, de la France et des autres Partenaires Techniques et Financiers.

Cameroun : l’Eau minérale Sano de nouveau sur le marché, mais sous plusieurs conditions

Dans un arrêté signé le 13 juillet, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké, a levé la suspension de l’embouteilleur d’eau « Sano » sur le marché.

Sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux ,  l’on voyait des agents de l’embouteilleur  Sano remplir des bonbonnes à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol. Le 4 mars 2021, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké, a décidé de suspendre Sano pour « non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ». Le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, a décidé de sortir les produits Sano du marché de l’eau.

Le 13 juillet 2021, le gouvernement camerounais a décidé de lèver sa suspension. La société Sano SA peut rependre ses activités d’exploitation et de conditionnement de l’eau. Toutefois, précise le Minmidt, « le conditionnement des gammes de 5 et 10 litres demeure interdit jusqu’à acquisition d’une chaîne complète automatique desdites gammes ».

Le gouvernement exige par ailleurs la modification de la dénomination « eau minérale naturelle » en « Eau minérale Sano ». Une mention qui doit désormais reposer  sur les étiquettes après épuisement des produits actuellement en stock.

Gabon : le Dr Noussi Roger exprime la colère des enseignants de l’Institut africain d’informatique

Ces derniers réclament 20 mois de salaire non payés, et ont démarré une grève illimitée depuis le 30 juin 2021.

Tension à  l’Institut africain d’informatique du Gabon.  L’instance faitière de cette école panafricaine spécialisée dans la formation des ingénieurs informatiques, connait une grève se son personnel enseignant depuis le 30 juin. Celui-ci  revendique 20 mois de salaires impayés.

Le Dr Noussi Roger, enseignant camerounais, délégué du personnel, a adressé une lettre  au coordonnateur de l’IAI à Libreville, dans laquelle il retrace leur calvaire pour rencontrer la hiérarchie afin de  savoir ce qui coince au sein de l’institut. « Le 24 juin, les enseignants ont eu un échange avec la Direction, A l’Issue de cette dernière rencontre avec la direction, nous avons le sentiment que la Direction est empêtrée dans les difficultés de la gestion courante. Elle ne peut pas offrir au personnel les moyens de travail et d’existence acceptables. Elle ne nous a rien dit de significatif sur les perspectives de redressement et l’organisation d’un conseil d’administration », regrette-t-il.

Les enseignants ont ainsi déposé un préavis de grève qui n’a pas été suivi d’effet. Les points de revendication portent sur :

  1. L’apurement des 20 mois de salaire actuellement non payés;
  2. L’application transparente du protocole d’accord signé avec la Direction
  3. L’obtention d’une date d’organisation du Conseil d’administration.

A noter que le Conseil d’administration tenu en novembre 2019 avait prescrit des actions en vue de la refondation et restructuration de l’AI. « Malheureusement, il ne s’est rien passé dans ce sens depuis janvier 2020 », s’offusquent les enseignants.

Gabon : une camerounaise condamnée à payer une amende de 100 milliards de FCFA pour trafic illégal d’or

Deux autres compatriotes écopent des peines de 10 ans de réclusion criminelle et de 5 millions d’amende, pour trafic illégal d’or.

Paulette Okome Nguema doit verser à l’Etat gabonais une amende de 100 milliards de FCFA. Le verdict a été prononcé le 7 juin 2021 par la  Cour criminelle spéciale de Libreville. Elle écope en plus d’une condamnation à 15 ans de réclusion criminelle.

Le site d’information Gabonactu.com note qu’aucun détail n’a été communiqué sur l’ampleur des activités de cette femme. Mais indique que le trafic se serait produit en 2019.

« Mme Okome Nguema exerçait le métier de trafiquant d’or dans le campement de Meba à Mitzic au nord du Gabon (province du Woleu Ntem). Dans cette zone, des orpailleurs clandestins, des expatriés notamment, exploitent illégalement l’or. Ils opèrent avec la complicité des populations locales et de certaines autorités, selon un récent rapport de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Cette exploitation anarchique entraine la pollution des sols et des cours d’eau à cause de l’usage abusif du mercure et autres produits dangereux. Les orpailleurs se livrent également au braconnage des éléphants et autres espèces animales intégralement protégées », écrit le confrère.

Il fait par ailleurs savoir que Paulette Okome Nguema était accompagnée d’autres camerounais  devant la barre. Soit un homme et une femme qui chacun, a écopé d’une peine de 10 ans de réclusion criminelle et de 5 millions d’amende.

Cameroun : Luc Magloire Mbarga Atangana fait interdire l’eau de marque Sano au Gabon

Le ministre du Commerce a saisi les autorités gabonaises pour les mettre en garde sur  la qualité jugée impropre de cette eau minérale suspendue localement pour une durée de six mois.

C’est le principal quotidien gabonais l’Union qui en fait l’annonce. Le ministre camerounais du Commerce,  Luc Magloire Mbarga Atangana a saisi début mars son homologue du Gabon  pour lui signifier la suspension des activités de la Société Sano SA. Précisant,  qu’elle a été sanctionnée pour non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes destinées à la consommation du public.

Ainsi, , la Direction générale de la Concurrence et de la consommation (DGCC) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) viennent de retirer l’eau de marque Sano du marché à Bitam et à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, où elle était commercialisée.

Rappelons que c’est le 4 mars que le ministre en charge de l’Industrie (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké, a signé un arrêté portant suspension, sur une durée de six mois, les activités du producteur d’eau dite « minérale » Sano. A la base de cette suspension, des vidéos qui ont circulé sur la toile,  où l’on pouvait voir des agents de cette entreprise en train de manipuler, à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol, de l’eau pompée dans des bonbonnes. C’est d’ailleurs dans ce sens que Gabriel Dodo Ndoké a enjoint l’entreprise de changer sur l’étiquette, la dénomination « Eau minérale » en « Eau Sano ». Ce qui sous-entend que la marque Sano ne peut plus se prévaloir d’être dans la gamme des eaux minérales.

Le Minmidt avait déploré « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ». L’entreprise a eu un délai de six mois pour se conformer.

Microfinance : en difficulté au Cameroun, Express Union cartonne au Gabon

La société dont l’emprise sur le transfert d’argent a été fragilisée par l’entrée sur le marché camerounais des opérateurs de téléphonie mobile, se classe parmi les cinq microfinances les plus importantes au Gabon.

Express Union est le quatrième établissement de microfinance (EMF) le plus important au Gabon. Derrière Financière africaine de Micro-Projets (Finam), Loxia, filiale de BGFIBank, et Épargne et Développement du Gabon (EDG). Le classement est de la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale du Gabon, dans sa note de conjoncture de ce mois de septembre.

La Direction générale de l’Économie et de la politique fiscale du Gabon énonce que la clientèle du secteur des EMF est passée de 193 790 à 228 470 usagers. Expression Union et les autres EMF se partagent  les 17,9% de croissance enregistrés dans ce secteur au premier semestre 2020.

Or, au Cameroun Express Union est confronté à une forte concurrence des opérateurs de téléphonie mobile, en association avec des banques entrées dans le marché camerounais du transfert d’argent. La concurrence a réduit ses parts de marché, à tel point que plusieurs agences ont été fermées.

En effet, face à une demande croissante, Express Union n’avait pas su se projeter dans le futur. Des clients se sont souvent plaints d’une qualité de service peu satisfaisante et d’une relation parfois difficile avec le personnel en charge des opérations, surtout de retrait. L’entreprise a essayé de déployer des points mobiles pour répondre à la concurrence, mais il lui semble difficile de rattraper l’avance prise par les opérateurs de téléphonie qui continuent de gagner le terrain.

Mais bien que son nombre d’agences ait baissé, Express Union reste la microfinance la plus représentée sur le territoire national. Si l’on s’en tient aux points de vente dans lesquels sont disponibles les services de World Remit, l’un des leaders mondiaux du transfert d’argent entre les pays, Express Union compte près de 636 agences, devançant de loin son suivant Express Exchange, qui n’en compte que 270.

Express Union essaye par ailleurs de résister à la concurrence en améliorant la qualité de son service, notamment par la célérité dans le traitement des besoins de la clientèle. Son internationalisation vers les pays d’Afrique centrale telle que le Gabon lui permet de scruter d’autres horizons et de se maintenir.

Cameroun : interdiction d’exporter le bois en grume à partir de 2022

La décision a été prise le 18 septembre 2020 lors d’une rencontre par visio-conférence des ministres en charge des Forêts, de l’Industrie et de l’Environnement des pays d’Afrique centrale.

Le bois en forme de grume ne sortira plus du Cameroun et des autres pays du bassin du Congo à partir du 1er janvier 2022. C’est la principale décision qui découle d’une rencontre par visioconférence des ministres en charge des Forêts, de l’Industrie et de l’Environnement des pays d’Afrique centrale.

Les pays du bassin du Congo, qui possèdent le deuxième massif forestier au monde après la forêt de l’Amazonie, suivent en effet l’exemple du Gabon. Le pays d’Ali Bongo  a interdit l’exportation des grumes depuis mai 2010. Favorisant l’installation d’une industrie locale du bois afin de permettre au pays d’exporter des produits transformés et pas simplement de la matière première.

Autres mesures prises à cette rencontre des ministres sont notamment : la création du Comité régional d’industrialisation durable de la filière bois dans le bassin du Congo; le règlement sur le développement des plantations forestières; et  le règlement pour désigner l’Ecole supérieure internationale de l’agriculture et des métiers du bois (Esiamb) comme institution universitaire sous-régionale dédiée à la formation professionnelle aux métiers du bois. Des mesures qui augurent une nouvelle ère dans la gestion de la forêt sous régionale.

Covid-19 : un médecin camerounais décède au Gabon

Tanguy De Dieu TCHANTCHOU a rendu l’âme le  23 avril 2020 à l’hôpital d’instructions des Armées d’Akanda (HIAA) où il exerçait depuis des années en tant que  gynécologue.

L’information figure dans les colonnes du journal Echo Santé. Le  médecin d’origine camerounaise Tanguy De Dieu TCHANTCHOU exerçant au Gabon est mort le 23 avril 2020 à l’hôpital d’instructions des Armées d’Akanda (HIAA), où il avait été admis en réanimation depuis trois semaines. Il y avait été admis  après avoir été contaminé au Covid-19.

Le gynécologue de l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (Hiaobo), Dr Tanguy De Dieu TCHANTCHOU a finalement rendu l’âme ce jour loin de sa terre natal. Or il ambitionnait, selon le journal, d’officier un jour dans son pays le Cameroun. « Le Cameroun est mon Pays natal, j’aimerais bien évidemment y exercer mon métier et montrer mon savoir-faire à mes collègues sur place. Pour le moment, je reste au Gabon, auprès de ceux qui me guident dans cet apprentissage car j’ai encore beaucoup à apprendre », expliquait-il lors du congrès international sur la chirurgie endoscopique en avril 2018 au Cameroun.

Dr Tanguy De Dieu TCHANTCHOU avait effectué ses études de médecine générale à Libreville avant de se rendre à Dakar, pour se spécialiser en gynécologie obstétrique.  avant de se rendre au Sénégal où il obtient un diplôme inter universitaire en échographie et obstétrique.

Hier, le Gabon comptait 166 cas positifs de Covid19 et 24 guéris. La mort du Dr Tanguy De Dieu Tchantchou est le deuxième cas de décès dans le pays des suites de ce virus.

Covid-19 : autour du Cameroun les pays sauvent leurs économies

En plus des mesures de lutte contre le Coronavirus, plusieurs Etats africains volent au secours des entreprises et des populations vulnérables.

La survenue des premiers cas d’infections a suscité une levée de boucliers au Cameroun comme partout ailleurs en Afrique. Ce fut l’acte 1 de la riposte : fermeture des écoles et des frontières,  couvre-feu, interdiction  des regroupements populaires etc.

Ces derniers jours, les pays sont passés à l’acte 2. A travers des mesures pour éviter le péril social et la chute  des économies frappées de plein fouet par la pandémie.  Hier 29 mars, le Nigéria voisin (97 cas de Covid-19) a décrété  le confinement total des populations de la capitale Abuja et de la mégalopole de Lagos pour enrayer la propagation du coronavirus. « Les commerces alimentaires, les stations d’essence, les compagnies de distribution d’électricité, et les compagnies de sécurité seront exemptés. Leur accès sera très restreint et surveillé. Nous savons que ces mesures vont causer beaucoup de difficultés (…) mais c’est une question de vie ou de mort », a expliqué le président Muhammadu Buhari

Le Rwanda qui enregistre une cinquantaine de malades a aussi décidé du confinement total de sa population. Le  gouvernement distribue des denrées de base aux familles les plus vulnérables et localement, l’entraide s’organise dans certains quartiers, où les habitants aisés peuvent faire des dons à leurs voisins dans le besoin. La  RDC vient pour sa part de se doter d’un Plan stratégique national qui s’étend sur 12 mois, financé à près de 80 milliards de FCFA. Le couvre-feu décrété à Kinshasa a été reporté pour être mieux organisé.

Macky Sall

 De l’autre côté de la rive, au Congo Brazzaville, le chef de l’Etat dans son adresse à ses compatriotes le 28 mars dernier a annoncé  pour avril prochain  la stratégie nationale de résilience. Denis Sassou Nguesso  dit vouloir compenser des pertes de revenus des actifs et instaurer un mécanisme d’aide aux personnes vulnérables. 100 milliards de francs CFA  seront à cet effet  déployés pour soutenir  l’économie et le social. Rien n’est encore décidé dans ce sens au Gabon. En dehors des mesures de limitation des rassemblements, fermeture de frontières et des écoles notamment, l’Etat gabonais a d’instaurer  un couvre-feu général de 19 heures et 30 minutes jusqu’à 6 heures du matin.

En Afrique de l’Ouest, le Sénégal qui compte environ 120 infectés, a créé un fonds national d’un montant initial de 1000 milliards FCFA, dénommé Force Covid19. Le fonds Force Covid19 servira principalement à soutenir les entreprises, les ménages mais aussi la Diaspora. De fortes contributions financières des acteurs du secteur privé (près de 3 milliards de FCFA) se multiplient pour sauver l’économie nationale.

En Côte d’ivoire (près de 150 cas), l’on a adopté un plan de riposte d’un montant de 95,88 milliards de FCFA, articulé autour de 4 priorités essentielles. Il s’agit notamment de limiter la progression de cette maladie à l’échelle nationale, de prendre en charge correctement les cas confirmés en assurant la sécurité de la chaîne des intervenants, de renforcer le système sanitaire, et avoir une capacité d’actions rapides en cas de flambée.

Eau et électricité gratuites

Madagascar  où 37 cas étaient déclarés au soir du 28 mars dernier, a décidé que le secteur privé bénéficiera d’un report de la déclaration et du paiement d’impôts synthétiques durant les deux semaines de confinement. LEtat malgache a suspendu les contrôles fiscaux et des avis aux tiers détenteurs. Le Président de la République Andry Rajoelina a affirmé avoir mené une négociation avec l’Association des responsables de banques afin que les échéances bancaires et les crédits immobiliers pour les entreprises et les particuliers soient repoussées.  Les citoyens quant eux   bénéficieront d’un report d’un mois du délai de paiement des factures d’eau et d’électricité. Pareil pour le règlement des cotisations de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNAPS) et de l’Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter-Entreprises (OSTIE).

Depuis le 23 mars en Afrique du Sud, pays le plus touché par l‘épidémie de coronavirus en Afrique subsaharienne  avec plus de 400 cas confirmés,  le président sud-africain Cyril Ramaphosa a imposé un confinement strict de trois semaines dans son pays, « Sans action décisive, le nombre de personnes infectées va passer rapidement de quelques centaines à des dizaines de milliers et, d’ici quelques semaines, à des centaines de milliers. C’est une décision indispensable pour sauver des millions de Sud-Africains de l’infection », a-t-il expliqué.

CEMAC : le Camerounais appelle facilement en France qu’au Gabon

Le coût moyen d’un appel en itinérance entre deux pays d’Afrique central reste de 689 FCFA la minute. La réforme annoncée en 2020 n’a toujours pas aboutie

Les citoyens des six pays de la CEMAC doivent encore attendre pour se voir un jour, effectuer un appel de la RCA vers le Tchad par exemple,  au même coût qu’un appel interne. L’itinérance régionale qui est la possibilité pour un abonné d’une société de téléphonie mobile basée dans un pays donné d’utiliser la même carte SIM et le même numéro dans les autres pays, en accédant aisément aux infrastructures de télécommunications des autres sociétés non établies dans le pays de résidence de l’utilisateur, tarde à être appliquée.

Pourtant, le comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières (Pref) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale avait posé les jalons de cette réforme. C’était le 3 octobre 2019 à Yaoundé lors de sa 2e session extraordinaire. Avec la participation des ministères des ministères techniques, des experts des sociétés de téléphonie mobile, des agences de régulation et des organisations sous régionales engagées dans le processus d’intégration physique, commerciale et d’accélération des réformes structurelles.

Il avait été décidé la suppression des frais d’itinérance téléphonique au plus tard en début janvier 2020. Ce qui n’est pas effectif à ce jour. En Afrique centrale, le coût moyen d’un appel sortant en itinérance continue de coûter 689 FCFA la minute, soit plus d’un Euro avec un extrême à 6 000 FCFA, soit près de 10 Euros. Une situation qui contribue à freiner l’intégration dans la sous-région.

Communiquer vers l’Europe est plus aisée que vers les pays voisins avec qui les chefs d’Etats recommandent l’intensification des échanges.

Cameroun : le BIR intercepte plus de 100 migrants au Sud-Ouest

Une embarcation ayant à son bord des Maliens, des Burkinabés et des Nigérians notamment a été arraisonnée au large des côtes camerounaises.

Le navire de fortune avait à son bord environ 200 personnes. 179 selon des sources militaires.

L’embarcation a été arraisonnée par le Bataillon d’intervention rapide (BIR), ce mercredi 13 février au large des côtes camerounaises. Dans la région du Sud-Ouest.

Selon des sources sécuritaires, l’embarcation transportait plus de 5 nationalités, dont des Maliens, des Burkinabés ou encore des Nigérians.

Ils ont été débarqués à Idenau et sont actuellement retenus par la police. D’après l’armée, les occupants de cette embarcation sont des migrants qui viennent d’Afrique de l’Ouest et se rendent au Gabon. Ils seraient également dépourvus de pièces d’identité.

Gabon : le gouvernement annonce l’arrestation des mutins

L’annonce vient d’être faite par le le ministre de la Communication Guy-Bertrand Mapangou.

La situation semble s’être apaisée au Gabon depuis l’appel à insurrection lancée très tôt ce matin par les militaires rebelles depuis la radio d’Etat.  Selon ministre de la Communication qui est par ailleurs porte parole du gouvernement,  les mutins ont été arrêtés par les unités du GIGN gabonais. La situation est sous contrôle et l’ordre sera complètement rétabli dans deux ou trois heures, affirme-t-il.

Un message important qui pourra permettre à ramener la sérénité au sein de la population encore sous le choc des événements de ce matin. Rappelons que le lieutenant Kelly Ondo Obiang accompagné de 2 autres militaires coiffés des bérets verts de la Garde Républicaine avaient pris d’assaut la radio d’Etat Gabonaise. Ils avaient notamment annoncé la prochaine mise en place d’un «Conseil national de restauration» en l’absence du président Ali Bongo, en convalescence au Maroc.

Insurrection au Gabon : le discours des militaires à la radio d’Etat

Très tôt ce matin, les militaires ont pris possession de la radio d’Etat pour appeler à l’insurrection. Ils ont annoncé la prochaine mise en place d’un «Conseil national de restauration» en l’absence du président Ali Bongo, en convalescence au Maroc.

Les bruits de bottes se sont fait entendre ce lundi 7 janvier 2019  dés 6h 30 min au Gabon. Le lieutenant Kelly Ondo Obiang accompagné de 2 autres militaires coiffés des bérets verts de la Garde Républicaine ont pris d’assaut la radio d’Etat Gabonaise.

«Si vous êtes en train de manger, arrêtez. Si vous êtes en train de prendre un verre, arrêtez. Si vous dormez, réveillez-vous. Réveillez vos voisins (…), levez-vous comme un seul homme et prenez le contrôle de la rue » a déclaré le militaire se présentant comme commandant-adjoint de la Garde Républicaine (GR) et se disant président d’un Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS).

Le mouvement «demande à tous les jeunes des forces de défense et de sécurité et à toute la jeunesse gabonaise de se joindre à nous», a déclaré le militaire en annonçant la mise en place d’un «Conseil national de restauration». «Nous ne pouvons abandonner la patrie», a-t-il affirmé en jugeant les institutions «illégitimes et illégales». Il a souligné que «le jour tant attendu est arrivé où l’armée a décidé de se mettre aux côtés de son peuple afin de sauver le Gabon du chaos».

« Par conséquent dans le cadre de l’opération baptisée “ Opération Dignité”, le mouvement demande à toutes les forces de sécurité et à la jeunesse gabonaise” de se joindre à nous en exécutant à la lettre et dès cet instant les mots d’ordre suivants : Primo, que tous les hommes de rangs et les sous-officiers actuellement dans les caserne se procurent par tous les moyens une rames et les munitions. Secondo, prenez le contrôle de tous les moyens de transports, les casernes, les postes de contrôles de sécurité, les armureries, les aéroports en fonction de vos positions respectives; Tertio, que les membres des forces de défense et de sécurité se trouvant hors des casernes » a déclaré le lieutenant Kelly Ondo Obiang.

Précisons que Le 31 décembre, le président Bongo a pris la parole pour la première fois depuis son hospitalisation. Une prise de parole peu fluide que le MPJFDS a qualifié de «honte» pour un «pays (qui) a perdu sa dignité». La vacance du pouvoir n’a pas été déclarée au Gabon en l’absence du chef de l’État. La Cour constitutionnelle a transféré en partie des pouvoirs du président au premier ministre et au vice-président.

Médias : la chaîne Vision 4 suspendue 6 mois au Gabon

La télévision camerounaise que dirige Pierre Amougou Bélinga a été suspendue 6 mois par la Haute autorité de la communication du Gabon. Cette sanction fait suite à l’annonce de la mort du président Ali Bongo sur les antennes de la chaîne.

La température n’a toujours pas chuté entre la chaîne de télévision privée camerounaise Vison 4 et l’Etat gabonais. Le média camerounais avait annoncé, lors du journal télévisé de 20h du dimanche 27 octobre, la mort du président Ali Bongo Ondimba. Une information immédiatement démentie par le gouvernement gabonais.

Un incident majeur que la Haute autorité de communication du Gabon n’a pas laissé passer lors de sa réunion du mardi 30 octobre 2018. Siégeant en séance plénière, l’institution qui régule le secteur de la communication au Gabon a décidé de suspendre, pour une durée de 6 mois, la chaîne Vision 4. Le communiqué y afférent à été lu en direct à la télévision nationale gabonaise.

« La télévision Vision 4 a annoncé la mort du président Ali Bongo, au mépris des règles élémentaires qui sous-tendent les fondements du droit à la communication, à savoir l’honnêteté et l’exactitude de l’information. Or, en diffusant cette information, à une heure de grande écoute, cette chaîne de télévision a manqué d’assurer à l’ensemble de la population une information honnête», précise le communiqué.

La chaîne Vision 4 s’est excusée de cette faute dans l’édition suivante du journal télévisé. Le média camerounais explique qu’il a été induit en erreur par une source pourtant bien introduite dans le sérail gabonais.

CAN 2017: un concert pour soutenir le Cameroun et le Gabon

Le concert organisé par un collectif d’artistes camerounais conduit par Longué Longué se tiendra le 20 janvier

Un collectif des artistes camerounais conduit par le célèbre chanteur Longué Longué International a annoncé lundi à Libreville qu’il organise vendredi, 20 janvier 2017, un concert, de 20 heures à l’aube, au Sporting club pour soutenir les sélections nationales du Gabon et du Cameroun engagées dans le groupe A de la CAN Total, Gabon 2017.

Le concert est imaginé par Jackson, un promoteur culturel qui veut apporter une façon de vivre la CAN qui se déroule au Gabon.

Il a pour cela mobilisé quelques poids lourds de la musique camerounais à savoir Longué Longué, porte-parole du collectif, Ardela Bikim, Major Asse (humoriste) et Hoga (humoriste).

Hilarion Nguema, l’artiste dont Longué Longué est le modèle et la source d’inspiration sera l’invité spécial de ce concert. Plusieurs artistes gabonais seront les invités surprises.


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CAN 2017: des forfaits en cascade chez les Lions

Plusieurs présélectionnés pour le tournoi final qui est prévu du 14 janvier au 05 février prochain au Gabon, préfèrent rester en club

Plusieurs joueurs camerounais présélectionnés par le sélectionneur Hugo Broos pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (14 janvier – 05 février 2017) ont déclaré forfait, a annoncé le chargé de la communication de l’équipe nationale du Cameroun dans un communiqué de presse.

Ils sont au nombre de sept, ces joueurs qui ne souhaitent pas prendre part à la compétition dont la phase finale aura lieu au Gabon pour diverses raisons.

Selon le communiqué, « sur les 35 joueurs présélectionnés pour la CAN 2017, sept (07) ont saisi le coach au téléphone pour lui signifier leur indisponibilité ».

Le texte précise que lors des « discussions engagées avec les intéressés », il ressort que la plupart de ces joueurs veut rester en club pour « préserver leur place de titulaire ». C’est le cas pour André Onana (Ajax d’Amsterdam), Allan Nyom (West Bromwich), André Zambo Anguissa (Olympique Marseille), Ibrahim Amadou (Lille OSC) et Guy Roland Ndy Assembe (Nancy). Le dernier joueur cité arrive en fin de contrat en juin prochain. Par conséquent, il préfère rester en club et préserver sa place de titulaire pour négocier le moment venu, en position de force, un nouveau contrat.

Joël Matip (Liverpool) avait déjà pour sa part indiqué qu’il ne disputera pas la CAN bien avant la publication de la liste des présélectionnés. Depuis la Coupe du monde 2014, le joueur ne souhaite toujours pas revenir jouer avec les Lions indomptables pour le moment en raison d’une mauvaise expérience avec le précédent staff technique.

Maxime Poundje (Bordeaux) qui a été convoqué chez les Lions pour la première fois, a décliné l’offre indiquant qu’il a choisi de jouer pour la France.

Face aux forfaits en cascade de ces joueurs qui « veulent privilégier leur intérêt personnel au détriment de la sélection nationale au sein de laquelle ils ont déjà, pour certains, évolué. La Fédération camerounaise de football se réserve le droit d’engager des actions à l’encontre de ces joueurs conformément aux règlements de la FIFA », indique la note.

Malgré tout, Hugo Broos, déjà très critiqué pour ses choix assure qu’il « mettra en place la meilleure équipe possible avec des joueurs motivés et déterminés à défendre les couleurs du Cameroun. La liste des 23 joueurs retenus pour la CAN 2017 ainsi que le programme de préparation seront rendus publics dans les meilleurs délais ».


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Le Cameroun importe ses premières tonnes d’huile de palme du Gabon

Ces importations, issues de la raffinerie d’Awala et autorisées par le pouvoir de Yaoundé, visent à résorber un déficit annuel estimé à environ 100.000 tonnes

Le Cameroun vient, pour la première fois, de procéder à l’importation de quelque 300 tonnes d’huile de palme et 180 tonnes d’huile de palmiste du Gabon, apprend-t-on auprès de l’Association nationale des raffineurs des oléagineux (Asroc).

Ces importations, issues de la raffinerie d’Awala et autorisées par le pouvoir de Yaoundé, visent à résorber un déficit annuel estimé à environ 100.000 tonnes.

Voici moins d’un mois, note-t-on, l’Asroc avait déjà annoncé l’arrivée de deux bateaux transportant 10.000 tonnes d’huile de palme brute en provenance de Malaisie, aux fins d’approvisionnement des industries locales de transformation, pour un total des importations de 18.650 tonnes destinées au marché national en huiles végétales raffinées au-delà de janvier 2017, période où la production en cette denrée amorce sa stabilisation.

L’association avait aussi réitéré son engagement auprès du comité de régulation de la filière, qui est d’acheter comme par le passé la totalité de la production réalisée par le pays l’année prochaine, faisant en outre la promesse de ne pas augmenter le prix de cession des huiles végétales raffinées (coton, palme et soja) produites par ses sept membres, afin de répondre à la volonté gouvernementale de lutte contre la vie chère.

Depuis une année, rappelle-t-on, la filière camerounaise des oléagineux se dit menacée par l’envahissement du marché par des produits importés en contrebande et dangereux pour la santé humaine.

En juillet dernier, par exemple, les membres de l’Asroc ont dénoncé un nombre impressionnant desdits produits, en libre circulation, ne portant aucune mention obligatoire pour leur commercialisation, généralement réputées à base de soja ou de colza non enrichies à la vitamine A, frauduleusement importées et dont la plupart des stocks saisis portaient des dates de péremption dépassées ou falsifiées.

Le secteur camerounais des oléagineux, en tête des importations dans la balance des paiements, représente 9,5% du secteur industriel local dont 28,5% dans l’agroalimentaire, offrant par ailleurs 50.000 emplois directs et revendiquant 630 milliards FCFA d’investissements.


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CAN 2017: le calendrier des matches du premier tour

Les groupes de la 31e édition de la CAN ont été constitués à l’issue du tirage au sort effectué le 19 octobre 2016

On connait désormais les quatre groupes qui composent la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 (CAN-2017), qui se jouera au Gabon du 14 janvier au 5 février.

Cette 31e édition du principal tournoi de football du continent réunira les seize meilleures équipes du continent.

Le tirage au sort des groupes de la Coupe d’Afrique a eu lieu le 19 octobre 2016. Voici les poules et le calendrier qui en découlent.

Les poules
. Groupe A : Gabon, Burkina Faso, Cameroun, Guinée-Bissau
. Groupe B : Algérie, Tunisie, Sénégal, Zimbabwe
. Groupe C : Côte d’Ivoire, RD Congo, Maroc, Togo
. Groupe D : Ghana, Mali, Égypte, Ouganda

Le calendrier (heure du Gabon)
. 1e journée
14 janvier – Groupe A
Gabon – Guinée-Bissau, 17h à Libreville
Burkina Faso – Cameroun, 20h à Libreville
15 janvier – Groupe B
Algérie – Zimbabwe, 17h à Franceville
Tunisie – Sénégal, 20h à Franceville
16 janvier – Groupe C
Côte d’Ivoire – Togo, 17h à Oyem
RD Congo – Maroc, 20h à Oyem
17 janvier – Groupe D
Ghana – Ouganda, 17h à Port-Gentil
Mali – Égypte, 20h à Port-Gentil

. 2e journée
18 janvier – Groupe A
Gabon – Burkina Faso, 17h à Libreville
Cameroun – Guinée-Bissau, 20h à Libreville
19 janvier – Groupe B
Algérie – Tunisie, 17h à Franceville
Sénégal – Zimbabwe, 20h à Franceville
20 janvier – Groupe C
Côte d’Ivoire – RD Congo, 17h à Oyem
Maroc – Togo, 20h à Oyem
21 janvier – Groupe D
Ghana – Mali, 17h à Port-Gentil
Égypte – Ouganda, 20h à Port-Gentil

. 3e journée
22 janvier – Groupe A
Cameroun – Gabon, 20h à Libreville
Guinée-Bissau – Burkina Faso, 20h à Franceville
23 janvier – Groupe B
Sénégal – Algérie, 20h à Franceville
Zimbabwe – Tunisie, 20h à Libreville
24 janvier – Groupe C
Maroc – Côte d’Ivoire, 20h à Oyem
Togo – RD Confo, 20h à Port-Gentil
25 janvier – Groupe D
Égypte – Ghana, 20h à Port-Gentil
Ouganda – Mali, 20h à Oyem

Quarts de finale les 28 et 29 janvier, demi-finales les 1er et 2 février, finale pour la 3e place le 4 février et finale le 5 février.


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Hugo Broos: « Être dans le même groupe avec le pays hôte n’est pas facile »

Le Cameroun a hérité du groupe A de la CAN 2017 avec le Gabon, la Guinée-Bissau et le Burkina Faso, abordable à l’issue du tirage au sort effectué mercredi à Libreville

Le Cameroun, qui court après un cinquième sacre continental, va devoir cravacher dès la phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations au Gabon (14 janvier-05 février 2016), avec la Guinée-Bissau qui participera à la compétition pour la première fois, le Burkina Faso et le Gabon.

Le tirage au sort effectué le mercredi 19 octobre à Libreville pouvait difficilement être plus clément pour les Lions indomptables, quadruple vainqueur du tournoi (1984, 1988, 2000 et 2002).

Après une entrée en matière plus qu’abordable contre le modeste Burkina Faso, c’est un derby de l’Afrique centrale qui attend le Cameroun, contre le Gabon, pays organisateur.

« Être dans le même groupe avec le Gabon, pays hôte n’est pas facile », a réagi Hugo Broos, le sélectionneur des Lions après le tirage au sort. Ce duel s’annonce bouillant, le 22 janvier 2016 à Libreville.

Le Cameroun terminera la phase de poule par la Guinée-Bissau, considérée comme l’équipe la plus faible engagée dans le groupe A, puisqu’elle participe au tournoi pour la première fois de son histoire.

Mais selon le sélectionneur du Cameroun, cette équipe n’est pas à négliger puisqu’elle a certainement des forces et pourrait surprendre.

« La Guinée Bissau est une équipe inconnue pour moi et je vais faire beaucoup de recherche dans les prochains mois pour être en mesure de comprendre la force de cette équipe », a promis le technicien Belge.


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CAN 2017: le Cameroun tiré avec le pays organisateur

Les Lions indomptables évolueront dans le groupe A en compagnie de leurs homologues du Gabon, de la Guinée-Bissau et du Burkina Faso

La main du destin a placé le Cameroun dans le groupe A de la Coupe d’Afrique des nations « Gabon 2017 » (14 janvier-5 février). Selon le tirage au sort de la compétition effectué ce mercredi 19 octobre à Libreville, les Lions indomptables affronteront le Gabon, pays hôte, la Guinée-Bissau et le Burkina Faso.

L’équipe qui s’est qualifiée pour la phase finale du tournoi après avoir dominé son groupe des éliminatoires dans lequel on retrouvait la Mauritanie, la Gambie et l’Afrique du Sud, débutera face au Burkina Faso. La rencontre aura lieu le 14 janvier (20h00) au stade de l’Amitié de Libreville, quelques heures après le match d’ouverture entre le Gabon et la Guinée-Bissau.

Le groupe conduit par le Belge Hugo Broos affrontera également la Guinée-Bissau qui prend part à la compétition pour la première fois, avant le duel contre la Gabon.

La compétition propose d’autres chocs notamment dans le groupe B où l’on retrouve l’Algérie, la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe.

Dans le groupe D, l’Égypte, recordman des victoires, devra affronter le Ghana, finaliste de la dernière épreuve.

Dans le groupe C, Hervé Renard avec le Maroc, tentera de se défaire de la Côte d’Ivoire, qu’il avait conduit au sacre il y a deux ans.

Composition des groupes de la CAN 2017
Groupe A : Gabon, Guinée Bissau, Cameroun, Burkina Faso
Groupe B: Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Tunisie
Groupe C: Côte d’Ivoire, Togo, Maroc, RD Congo
Groupe D : Ghana, Ouganda, Egypte, Mali


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