Cameroun : la lutte contre la faim passe par la santé des plantes

Le pays de Paul Biya a commémoré vendredi dernier la journée internationale dédiée à cette question dans le but de sensibiliser les populations.

La célébration de la journée internationale de la santé des plantes a mobilisé trois ministres camerounais vendredi 12 mai 2023. Pour cette 2ème édition, on retrouvait autour du ministre de l’agriculture et du développement rural, Gabriel Mbaïrobe, le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo et le ministre de l’Elevage, des pêches industries animales, Dr Taïga.

Cette édition est placée sous le thème : « Santé des végétaux pour la protection de l’environnement ». En effet, le constat fait par les spécialistes est que les plantes à partir desquelles les populations obtiennent divers produits destinés à l’alimentation subissent de nombreuses attaques des chenilles et autres agresseurs. Ce qui n’est pas sans effet, sur la production et partant, sur la sécurité alimentaire ainsi que sur l’environnement.

Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation  et l’agriculture (FAO), les organismes nuisibles et les maladies causent des pertes de production massives, privant des millions de personnes d’une alimentation suffisante. Ces pertes représentent jusqu’à 40% de la production mondiale. Au Cameroun en occurrence, la chenille légionnaire d’automne a été découverte depuis décembre 2016. Celle-ci a causé des dégâts énormes en entraînant les pertes culturels, dont principalement les céréales, notamment le maïs, le sorgho. Sa capacité de nuisance sur la production est estimée à 75%.

De même les oiseaux granivores et les criquets pèlerins du désert causent des dégâts qui vont de la disparition de tout ou partie des récoltes, à des conséquences dramatiques pour les populations. La mouche des fruits quant à elle, peut s’attaquer  à plus de 65 plantes, avec une préférence pour les agrumes, les mangues, les cultures maraîchères, etc.

A en croire Cameroon tribune, tout ceci impose de préserver la santé des plantes, parce qu’elles produisent l’essentiel de l’oxygène, la nourriture que les humains et les animaux consomment, les protéines, les sucres, les matières grasses, et autres. Ce rappel, a donc été fait vendredi dernier.

Tout comme le Minader en a profité pour présenter les mesures mises en place pour limiter les effets de ces agresseurs. Il s’agit du renforcement du système de surveillance et d’alerte rapide pour une protection précoce et une éradication efficace, la promotion des méthodes de lutte intégrées pour une bonne protection de l’environnement.

Cameroun : pour une meilleure chaine d‘approvisionnement du coton

Le ministre en charge de l’Agriculture Gabriel Mbairobe a présidé ce mardi 7 mars la cérémonie de clôture du projet ProCOTON.

La salle de conférence de l’hôtel Star Land à Yaoundé a connu une ambiance particulière mardi 7 mars. Gabriel Mbairobe a honoré de sa présence la cérémonie de clôture du projet global «Durabilité et valeur ajoutée dans la chaînes d’approvisionnement agricoles » (ProCOTON) mis en œuvre par la GIZ. Pendant son intervention, le ministre à formuler quelques recommandations clés visant à renforcer l’efficacité de ce projet dans sa mise en œuvre pour un meilleur impact sur les populations camerounaises cibles.

Financé par la coopération allemande, le projet ProCOTON avait pour objectif d’accroître la durabilité et la valeur ajoutée dans la chaîne d’approvisionnement du coton tout en améliorant la résilience des systèmes de production face au changement climatique.  Le projet qui a démarré en avril 2019, a été mis en œuvre dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême Nord.

D’emblée, Constantino Nguivoum Théa, conseiller technique de GIZ/ ProCOTON, a, lors de sa prise de parole, tenu à exprimer sa gratitude à tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette étude de faisabilité. « Nous sommes particulièrement reconnaissants à l’endroit du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) », a-t-il souligné.

De son brillant exposé, l’on a retenu les réalisations suivantes : Formation de 4 675 producteurs (trices) dans la production et l’utilisation de la fumure organique ; formation de plus de 22 000 producteurs (trices) sur les bonnes pratiques agricoles (BPA) et sur le Farmar Business Scholl (entreprenariat agricole, FBS) ; lancement du projet pilote coton bio avec 116 producteurs (trices) à travers l’approche champs agricoles paysans (CEP) dont l’estimation du rendement moyen est estimé à 1030kg/ha.

Photo de famille après la cérémonie de clôture

Par ailleurs, 26 671 producteurs (trices) de coton soutenus ont une augmentation de rendement de 8% en moyenne ; introduction et utilisation des innovations telles que les vidéos 3D sur les BDA et les formations à réalité visuelle sur la biodiversité, la gestion des ravageurs et les hauts rendements.

Constantino Nguivoum Théa a également souligné le soutien de l’Irad et de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua dans la recherche et développement sur la production et l’utilisation des intrants biologiques à base de produits locaux.

Sur le volet transformation, il y a eu un renforcement des capacités de 242 artisans dans les métiers techniques (filature, teinture, tissage et broderie à la main) ; renforcement de capacités de 242 artisans dans l’entrepreneuriat, marketing en ligne et leadership féminin avec un focus particulier sur l’aspect genre jeune ; mise en place de l’incubateur/accélérateur Camtex-Lab pour la promotion des modèles économiques durables et innovants pour le secteur textile au Cameroun.

Mouliom Oumar Bilal, conseiller technique en planification, suivie et évaluation, a renchéri l’exposé en rappellent quelques chiffres important de ce projet et en évoquant la mise en place d’un partenariat multi acteurs (PMA) regroupant les task forces coton durable, artisanat et industrie textile pour l’augmenter la durabilité, la valeur ajoutée et la compétitive de la chaîne de valeur coton Cameroun.

Quelques participants de la cérémonie de clôture

Dans son intervention, Dr Valentin Katzer, le représentant de l’Ambassade d’Allemagne à cette cérémonie, a expliqué que ce soutien de la GIZ concerne non seulement la production durable du Coton mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour une plus-value locale plus importante et la création des emplois ciblant majoritairement les jeunes.

A la fin, les débats des participants à cette cérémonie ont porté sur l’analyse de l’adéquation des métiers porteurs, les besoins de développement de la formation de tous les acteurs de chaînes d’approvisionnement agricoles.

Cameroun : 13 milliards de F pour désenclaver les bassins agricoles dans le septentrion

La première réunion en vue de la réalisation du projet de Développement rural des régions du Nord et de l’Adamaoua, a eu lieu le 1er septembre dernier à Yaoundé.

13 milliards de FCFA vont être déployés à la construction des routes desservant les bassins de production des régions du Nord et de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun. L’information a été révélée le 1er septembre 2022 à Yaoundé, par le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbairobe.

C’était à l’occasion de la première session du comité de pilotage du « Projet de développement rural du Nord et de l’Adamaoua, infrastructures I et II ». Ce nouveau projet, explique le ministre Mbairobe, « entre en droite ligne de la Stratégie nationale de développement (SND20-30) et permettra de faire passer le taux des routes rurales de 5,9% à 20% ».

Aussi, ajoute-t-il, le projet de développement des routes rurales dans les deux régions sus-évoquées, « va créer la richesse en milieu rural et des emplois pour les populations vulnérables que sont les jeunes et des femmes ».

Lancé au mois d’août 2021, le projet vise à désenclaver les bassins de productions, du Nord et de l’Adamaoua, pour permettre aux populations bénéficiaires d’acheminer facilement leurs produits sur le marché.

« L’amélioration attendue des différentes actions à mener se traduira essentiellement par la facilitation de l’accès aux exploitations et aux marchés environnants dans les grands bassins de production de la Benoué, du Mayo Rey, de Mbé et de Wassandé », explique Robert Samlaina Daptangou, coordonnateur du projet dans Cameroon-Tribune, édition du 2 septembre 2022.

Cameroun : la campagne cacaoyère 2022-2023 lancée à Yokadouma

La cérémonie de lancement a eu lieu hier 17 juillet 2022 en présence de Luc Magloire Mbarga Atangana du Commerce et Gabriel Mbaïrobe de l’Agriculture et du développement rural.

La production cacaoyère du Cameroun se porte bien selon les chiffres. A l’occasion du lancement, l’Office national du cacao et du café (Oncc) a dévoilé les chiffres de la campagne 2021-2022, qui s’est étalée sur la période légale, allant du 1er août 2021 au 15 Juillet 2022.

Il en ressort qu’au cours de cette période, le Cameroun enregistre une production cacaoyère de 295 163 506 kg, en hausse de 2 692 041 Kg en valeur absolue, et de 0,91% en valeur relative.

Par ailleurs, la Sodecao a signé une convention avec la GIZ Pro lors de la campagne 2020-2021, visant à accompagner 14 coopératives agricoles des régions du Centre (Nong et Mfoumou, Mefou et Afamba, Nyong et So’o, Lekié, Mbam et Kim) et du Sud-ouest (Jupé Manengoumba, Ndian, Fako, Mémé), par des formations et l’octroi de 250 000 plants.

Selon les statistiques de la campagne 2022, le volume de cacao transformé localement est également en hausse. Il est de 86 850 663 kg contre 62 425 288 kg, la campagne passée, soit une augmentation de 28,12%. Ceci pourrait s’expliquer par l’entrée en service depuis la précédente campagne d’une cinquième unité de transformation, Atlantic Cocoa, à côté des transformateurs traditionnels que sont Sic Cacaos, Neo Industry, Chococam et Ferrero.

Néanmoins, il faut préciser que le Cameroun enregistre encore un déficit de semences évalué à 20 millions de plants par an. Si ce déficit est comblé, le pays table sur une production de 600 000 tonnes de cacao d’ici 2025 et 1,2 million de tonnes à l’horizon 2035.

La stratégie nationale pour le cacao vise à atteindre 640 000 tonnes d’ici 2030 et l’établissement d’un système de traçabilité nationale doit donc intégrer de nouvelles parcelles chaque année. La production de cacao est faible depuis 2014 et l’attractivité auprès de la population semble moyenne.

Filière banane : le Cameroun s’appuie sur le Nigéria

Les producteurs de bananes et de plantains du Cameroun et du Nigeria ont accepté de coopérer pour stimuler la production de ces cultures au Cameroun.

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Gabriel Abaïrobe, a reçu hier mardi 09 août 2022, les acteurs Camerounais et Nigérian de la filière banane-plantain. Il s’agissait en effet de la présentation au Minader, de la convention qui lie désormais l’Association nationale des acteurs de la filière banane-plantain du Cameroun (FBPC) au groupe nigérian AFTEL, qui est spécialisé dans l’investissement des projets en Afrique.

L’accord a été conclu à Yaoundé. Les producteurs y ont rencontré le ministre camerounais de l’agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe.

« Nous sommes heureux qu’aujourd’hui les acteurs des filières, banane et plantain commencent à trouver les moyens de transformer le secteur », affirme Gabriel Mbairobe.

De cette convention, il ressort que le groupe AFTEL va accompagner les acteurs camerounais de la filière banane-plantain à travers la mise à niveau de la FBPC, outre la formation de 500 producteurs localisés dans les bassins de production. Le partenariat va aussi servir à la sécurisation de 100 000 hectares de terres arables.

Les régions du Sud-Ouest, de l’Est, du Centre, du Sud et du Littorale vont bénéficier de la construction de 05 incubateurs. Le partenariat AFTEL/FBPC vise au finish, la production de 2,5 millions de tonnes de banane-plantain par campagne agricole et la création de 100 000 emplois directs et indirects dans cette filière.

Albert Agha Ngwana, qui conduisait la délégation nigériane, a ajouté : « Le Nigeria est une grande économie africaine avec une énorme population et le Cameroun, un grand pays agricole peut nourrir cette population. Nous allons relancer l’économie locale et augmenter l’emploi ».

La banane est l’un des principaux produits d’exportation du Cameroun. Maintenant, le pays travaille pour qu’elle devienne le premier produit d’exportation d’ici 2025, a déclaré Samuel Tony Obam Bikoue, représentant d’une coopérative agroforestière locale qui a accueilli la délégation nigériane au Cameroun.

Le Cameroun a exporté 13 203 tonnes de bananes en juillet, ce qui représente une augmentation d’environ 6 % en glissement annuel.

Cameroun : une nouvelle école d’agriculture en gestation

Il s’agit d’une usine-école que l’Agence française pour la formation professionnelle veut implémenter au Cameroun afin de créer l’environnement d’un atelier de production et tous les problèmes inhérents à ce secteur.

C’est auprès du ministre en charge de l’agriculture, Gabriel Mbairobe que le projet a été présenté. C’est Alex Lenoir, chargé de l’ingénierie à l’Agence française pour la formation professionnelle qui a pris les devants le 6 juillet dernier. Ce dernier explique qu’il s’agit d’une usine-école qui vise à faciliter l’insertion des populations vulnérables.
L’usine-école permettra ainsi l’imprégnation des acquis pédagogiques et pourra également favoriser la pratique dans des champs d’expérimentation réelle. Les apprentissages au sein de cette structure vont ainsi permettre aux jeunes d’intégrer le processus tout en acquérant les gestes professionnels.
Le projet va s’articuler autour de l’apprentissage et de la valorisation des métiers professionnels. Pour le ministre de l’Agriculture, c’est une opportunité pour permettre aux agriculteurs de maîtriser les chaînes de valeur de spéculations dans les bassins de production du Moungo qui serviront de centre pilote à ce projet. Il précise que cette formation qu’apporte l’Agence française pour la formation professionnelle pourra apporter un plus dans le développement agricole au Cameroun.
Le projet de l’usine-école apparaît dans un contexte où le Cameroun veut assurer une sécurité alimentaire optimale face à une demande de plus en plus croissante pour sa population comme l’a indiqué le ministre de l’Agriculture. A côté de cela, il y a le besoin a laissé entendre le ministre de la recherche semencière sur la production du maïs. Le Cameroun voulant passer de 30 tonnes à 40 tonnes

Cameroun-Guichet producteurs cacao-café : 500 producteurs sont passés à la caisse

Le démarrage de la remise des premières subventions aux producteurs de cacao et de café a débuté en présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe.

Les producteurs du Moungo ont été subventionné. En effet, le 24 juin 2022 a eu lieu la remise symbolique des cartes de leurs parcelles aux producteurs, et des équipements  POS aux Agro Dealers et aux EMFs /Banques.

Aussi, l’octroi effectif de subventions directes par voie électronique aux 500 producteurs séance tenante, le traitement des opérations comptables et leur traçage en vue d’en assurer l’apurement par les services financiers du Fodecc.

Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural justifie le choix de Moungo par le fait que « le Moungo est le site pilote de ce Guichet Producteur ,les populations et les agriculteurs du Moungo  se sont déjà inscrits sur le système ,mais nous pouvons dire qu’à partir d’aujourd’hui, le système  est déjà disponible sur toute l’étendue du territoire national, et que chaque producteur peut s’auto identifier dans le système du Guichet producteur et  bénéficier des subventions de l’Etat » .

L’objectif du gouvernement consiste à augmenter la production nationale de cacao à 640000 tonnes à l’horizon 2030, contre 257151 tonnes au cours de la saison  2019-2020.Pour ce qui est du café, la production ciblée est 160000 tonnes contre 22000  tonnes actuellement .Pour l’exercice  2022, les enveloppes budgétaires  s’élèvent à  6.2  milliards de FCFA.

Ces chiffres selon le Fodecc  sont appelées  à croitre de façon exponentielle pour atteindre 50 milliards  de FCFA, dans 5 ans. Ce mécanisme de financement direct lancé le 8 juillet 2021, à Yaoundé   à en croire   le  Pr Brusil  Miranda Metou Secrétaire générale du Ministère du Commerce « vient rompre avec des dispositifs qui, par le passé, ont fait la preuve de  leurs limites et nous ont éloigné des objectifs assignés et produits des résultats mitigés en comparaisons avec les prévisions du plan de relance 2014/2020. »

Commerce : le Cameroun interdit d’exporter certains produits vers l’Europe

Il s’agit des mangues, papayes, goyaves, poivrons, aubergines, tomates.

Le Cameroun fait partie d’une liste de pays interdits d’exporter certains produits agricoles vers l’Union européenne (UE), selon une note de la Commission européenne en charge de la législation phytosanitaire.

Dans une lettre datée du 18 avril 2022, adressée aux chefs des postes de police phytosanitaire des ports de Douala et Kribi, de l’aéroport international de Yaoundé et des Colis postaux, Gabriel Mbaïrobe, ministre camerounais en charge de l’Agriculture, informe néanmoins ces derniers que son administration « travaille sereinement pour élaborer les dossiers techniques conformes au nouveau règlement afin de faciliter les exportations ».

Le Cameroun n’est pas le seul pays dans cette situation. Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie…sont entre autres les pays concernés.

Il est reproché à ces fruits d’avoir été exposés à « certaines espèces et certains genres de mouches ». L’UE indique que le seul moyen, pour l’heure, de remédier à la situation est d’appliquer une approche systémique ou un traitement post-récolte pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles.

 

Cameroun : un accord pour la « ceinture agricole » autour du port de Kribi

Les modalités de mise en oeuvre de cette ceinture verte ont fait l’objet de la signature d’un partenariat entre  le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et la Direction générale du Port autonome de Kribi.

La « ceinture agricole », objet de l’accord de partenariat signé le 07 août 2020 entre le ministère de l’Agriculture et le Port autonome de Kribi, consiste au développement des projets agricole pour garantir la sécurité alimentaire pour la cité balnéaire et ses environs.

Cette ceinture initié en 2018 met l’accent sur les cultures maraîchères, les cultures à cycle court et les produits de grande consommation.

Selon cet accord, le ministère de l’Agriculture s’engage à veiller au respect des bonnes pratiques agricoles et sur la productivité des cultures qui seront mises en place. « Les semences de qualité et les intrants seront disponibles », a rassuré le ministre Gabriel Mbairobe lors de la signature de l’accord à Kribi.

Ledit accord a deux axes principaux. Il s’agira d’une part de mutualiser les moyens pour l’accomplissement des missions respectives de chaque partie et d’autres part, mutualiser les efforts des parties prenantes pour la mise en œuvre des procédures en vue de faciliter l’importation des outils et intrants agricoles et l’exportation des produits issus de l’agriculture.

Cameroun: la demande nationale de maïs évaluée annuellement à 2,86 millions de tonnes

Sur cette demande l’offre locale assure 80% des besoins, selon les données du ministère de l’Agriculture

 

La demande nationale de maïs au Cameroun est estimée à 2 858 220 tonnes, a indiqué le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobé, le 25 juin au cours du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre.

La production nationale, estimée à 2 298 044 tonnes en 2019, couvre la demande à 80,4%.

Les besoins locaux de maïs sont essentiellement ceux nécessaires à l’alimentation humaine, les industries brassicoles et les filières animales et aquacoles.

Le Minader a des projets pour améliorer les performances de la filière, notamment : “l’acquisition des engins de labour et d’une nouvelle chaîne de décorticage, la mise en valeur des périmètres destinés à la culture du riz pluvial, le soutien à l’accès aux intrants agricoles et la réhabilitation des fermes semencières”.

Cameroun: la production locale de riz à même de satisfaire 24% de la demande nationale en 2020 (Minader)

Le gap de la demande est comblée par les importations. Des projets pour porter l’offre nationale à 350 000 tonnes d’ici 2023 contre 140 170 tonnes actuellement

 

La demande domestique de riz est évaluée, en 2020, à 576 949 tonnes pour une production moyenne nationale de 140 170 tonnes (24,3% de la demande), a révélé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Cameroun (Minader) au cours du conseil de cabinet du 25 juin.

Les pouvoirs publics comptent accroître les volumes de production dans la filière rizicole, pour pouvoir mettre sur le marché national, “au moins 350 000 tonnes de riz blanchi à l’horizon 2023”

Parmi les projets en cours cités par le Minader, Gabriel Mbaïrobé, figurent: “l’appui technique et financier aux coopératives et agro-industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production de riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post-récolte à travers différents projets […] un programme d’aménagement de 37 500 hectares supplémentaires de périmètres hydro-agricoles”.