Ngaoundéré: une famille entière décimée par la foudre

Le drame s’est produit le weekend dernier à Gadamabanga Kalmé, localité de l’arrondissement de Ngaoundéré II, où quatre personnes ont trouvé la mort à la suite d’un orage

Un père et ses trois jeunes filles ont été frappés par la foudre le weekend dernier. La scène a eu lieu à Gadamabanga Kalmé, localité de l’arrondissement de Ngaoundéré II, département de la Vina. Selon des témoins, ces membres de la famille Yankoubé Guiane, puisqu’il s’agit d’eux, se trouvaient sous une hutte en paille qui leur servait de domicile familial au moment où l’orage est apparu, suivi du tonnerre, rapporte le quotidien national ce mercredi.

Divorcé d’avec son épouse depuis dix ans, le père de famille élevait seul ses trois filles, Tchekan Mami, Manopel Brigitte et Beptika Thérèse, âgées respectivement de 15, 13 et 11 ans. Né en 1968 à Mindil dans le Mayo-Kani à l’Extrême-Nord du Cameroun, il travaillait comme gardien à Ngaoundéré.

Les corps des quatre victimes ont été retrouvés calcinés par le commandant de brigade de Gadamabanga descendu sur les lieux du drame. Une enquête a toutefois été ouverte par la brigade de gendarmerie.

La foudre fait des morts à Nagoundéré.
Droits réservés)/n

Ngaoundéré: Une fillette de 12 ans séquestrée par ses parents

La scène se déroule au quartier Gada Mabanga de Ngaoundéré

La nommée Haoua, élève au cours préparatoire (CP) à l’école primaire catholique de Ngaoundéré a été enchaînée sous un arbre pendant une vingtaine de jours. L’infortunée ne sera libérée que grâce à l’intervention d’un voisin qui découvre la fillette visiblement abattue et en état de choc. Selon le sergent Jean Moudaïna, depuis que je suis ici au quartier, je n’ai jamais vécu un cas comme ça. On me dit qu’il y a un enfant qui est attaché au pied d’un arbre pendant 22 jours. Depuis 22 jours, l’enfant vit toute la journée sous l’arbre ci. C’est dans la nuit qu’on l’amène dedans et que l’enfant dort avec les chaînes. C’est là où j’ai contacté le commandant de brigade. Il est venu et il a constaté que l’enfant était là sous la chaîne devant lui sous une brouette.

Pour sa part, Hamadou Adjia, père de la fille, dit d’elle qu’elle est malade mentale et qu’elle devrait être conduite au village pour subir un traitement. L’enfant a été enchaîné parce qu’elle a des troubles mentaux. Elle ne reste pas à la maison. Elle va dans un quartier, elle ment en disant je suis ceci, je suis cela, elle fait des semaines, on enquête, on la ramène ici chez moi. Dernièrement, elle est allée chez le Djaouro (chef traditionnel ndlr), elle mentait au Djaouro que je suis à Bamyanga, je suis à Marza, je suis ici, Djaouro a dépisté qu’elle a la maladie mentale. On l’a enchaîné pour l’amener au traitement au village parce qu’elle ne dort pas. Bon nombre des membres de la famille sont témoins. Même chez la S ur qui est leur Directrice d’école, elle y a également séjourné, elle lui a dit qu’elle est vers Joly Soir. Elle est restée, elle a traîné toute la journée. On l’a enchaîné avec la brouette pour qu’elle s’amuse et pour qu’elle ne parte pas avant qu’on ne la soigne. Sur l’origine des blessures trouvées sur le corps de l’infortunée, son géniteur explique que les blessures sur son corps proviennent de ces tours qu’elle fait, là où elle joue, les endroits qu’elle traverse, ce sont les intempéries de cette divagation qui ont causé ces blessures, ce n’est pas la chaîne.

Une enquête a été ouverte par les éléments du poste de gendarmerie de Gada Mabanga afin de voir clair dans cette affaire.

Ngaoundéré dans l’adamaoua
Journalducameroun.com)/n