Cameroun – Médias : Martinez Zogo déféré à Kondengui

Accusé de : « cybercriminalité, atteinte à la vie privée et chantage », l’animateur et chef de chaîne de la radio Amplitude FM est incarcéré depuis hier 22 janvier à la prison centrale de Yaoundé.

L’information barre la Une du quotidien Le jour de ce matin. Le célèbre animateur de l’émission « Embouteillage » sur Amplitude FM est en détention provisoire à la prison centrale de Yaoundé Kondengui. Accusé de « cybercriminalité, atteinte à la vie privée et chantage », il est victime d’une plainte déposée par l’épouse du Directeur du cabinet civile  à la présidence de la République.

Une issue que présageait déjà son avocat dans une interview accordée au journal Le Jour. « On peut le libérer soit sous caution, soit sous garant, et la procédure suit son cours normal. Donc en fait, il peut passer en audience libre. Le procureur peut également le placer sous mandat de dépôt, en l’envoyant en prison peut-être parce que les charges sont suffisantes pour le faire. Il peut également décider de le renvoyer à l’unité d’enquête préliminaire, c’est-à-dire à la gendarmerie pour complément d’enquête. Car, dans la même procédure, le patron d’Amplitude Fm est également recherché. C’est même lui le principal mis en cause », expliquait Me Jules Anyuozoa.

Depuis son arrestation beaucoup d’hommes de médias témoignent leur solidarité. A travers notamment  des appels à solidarité.

Martinez Zogo est un animateur bien connu du paysage médiatique, passé par Radio Siantou et Amplitude FM. Son émission « Embouteillage » diffusée de lundi à vendredi entre 10 heures et 12 heures manquera certainement aux auditeurs d’Amplitude FM  dont-t-il est par ailleurs le chef de chaine.

Utilisation des réseaux sociaux: le patron de la gendarmerie du Cameroun recadre ses troupes

Dans un message porté, le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie nationale rappelle aux pandores dans quel contexte ils doivent utiliser ces plateformes.

Dès le 1er novembre prochain, les gendarmes doivent se conformer aux directives de Galax Etoga, le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie nationale (Sed-Cgn). Notamment en en ce qui concerne l’utilisation des réseaux sociaux.

A cette date, tout contrevenant à ces instructions s’expose à des sanctions. La sortie de Galax Etoga du 15 octobre fait suite à un rappel à l’ordre de plusieurs gendarmes qui dévoilaient leur identité de militaires sur les réseaux sociaux en faisant étalage de leurs «habillement, armement, caserne, opérations.» Ces derniers ont d’ailleurs eu deux semaines pour se conformer à la réglementation.

Une situation qui donne l’occasion au patron de la gendarmerie de mettre les points sur les i. Dès novembre, «tout groupe WhatsApp regroupant des gendarmes, créé sans autorisation de M. le Sed-Cgn devra être instamment dissout sous peine de mesures répressives contre tous ses membres.»