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Présidentielle 2018 : «Si c’était aussi facile, il y aurait autant de présidents de la République que des camerounais » (Garga Haman Adji)
Le président de l’ADD, candidat à l’élection présidentielle trouve peu sérieuse l’attitude de Maurice Kamto notamment, qui a revendiqué la victoire à l’issue du scrutin du 7 octobre 2018.
Face à la presse le lundi 8 octobre 2018, Maurice Kamto, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a revendiqué la victoire à l’élection présidentielle de la veille. Avant lui, Cabral Libii avait déclaré, sur les réseaux sociaux, qu’il était « l’élu du peuple camerounais ». Des membres du gouvernement et des responsables de certains partis politiques ont aussitôt réagi à cette sortie. Le président national de l’Alliance démocratique pour le développement (ADD), Garga Haman Adji, lui aussi candidat à la présidentielle 2018, a réagi à cette sortie de Maurice Kamto, qu’il juge « ridicule ».
« Il y a des gens qui sont tellement pressés de devenir président de la République et, se rendant compte qu’ils ne peuvent peut-être pas le devenir, ils prennent les devants en s’autoproclamant président de la République. Et si c’était aussi facile, il y aurait autant de présidents de la République que des camerounais », a déclaré Garga Haman.
Il a invité les autres candidats à faire preuve de patience, étant donné que seul le Conseil constitutionnel est habileté à communiquer les résultats du vote du 7 octobre 2018. « Quand on se permet même d’être candidat à la présidence, c’est qu’on est présumé sérieux », a-t-il ajouté, en les invitant à être plus sérieux.
Garga Haman Adji a appelé les candidats à faire preuve de bon sens en se présentant lui-même comme modèle. « C’est la troisième fois que j’y vais et je reste toujours dans la légalité la plus complète. Il ne s’agit pas de montrer les gros bras ou l’intelligence artificielle à travers les réseaux sociaux pour dire qu’on est le président non pas de la République mais des réseaux sociaux », a ironisé le président de l’ADD.
Présidentielle 2018 : Garga Haman Adji ou le label de l’expérience
Garga Haman Adji est dans le septentrion, où il poursuit sa campagne en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2017. A quelques jours du scrutin, cet ancien ministre, 74 ans sonné, se présente comme l’un des candidats de « l’expérience » de cette élection. Pour l’analyste politique Stéphane Akoa, ce label correspond parfaitement au profil du candidat de l’ADD.
Cameroun : le partage des votes entre candidats obéit-il à des convenances?
Garga Haman Adji, candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018, en est persuadé et l’a affirmé au cours d’une interview accordée mercredi à un média international.
Au Cameroun, les résultats des élections sont souvent politiques. C’est ce qu’a laissé entendre Garga Haman Adji mercredi, alors qu’il parlait de ses performances à l’élection présidentielle de 2011 (3,21% des votes). Il en aurait été victime.
« Je vais gagner. La dernière fois j’ai été déclassé. J’étais deuxième. Mais, pour des raisons politico-linguistiques, il ne fallait pas que le premier et le deuxième présidents soient des francophones. Je le dis à haute et intelligible voix. Je tiens cela d’Elecam et du ministère de l’Administration territoriale », a-t-il déclaré sur les antennes de la radio BBC.
Les résultats publiés en 2011 désignait Paul Biya premier avec 80% des votes et le chairman du Social democratic front (Sdf) deuxième avec 10%.
Garga Haman Adji n’en désespère pas moins. A 71ans, il tente de briguer son premier mandat électif et c’est certain de sa victoire qu’il bat actuellement campagne. « Cette fois-ci, le Sdf n’étant plus dirigé par un anglophone, ça va passer. Le président en exercice va perdre un peu de son poids électoral à cause de son âge, 86 ans dont 36 ans de règne. Je ne vois pas qui, bien formé, qui a plus de compétence et d’expérience que moi. Il n’y en a pas », pense-t-il.
S’il remporte le scrutin, Garga Haman Adji envisage de passer un seul septennat à la tête de l’Etat camerounais.
Cameroun : plus de corruption à l’école sous Garga Haman Adji
Sur la base du programme du candidat de l’ADD, Journalducameroun.com visualise les réformes qu’il apporterait au système éducatif camerounais s’il accédait à la magistrature suprême à l’issue du scrutin du 7 octobre 2018.
Lors de la campagne présidentielle en 2018, il avait promis de nombreuses réformes aux jeunes dans le secteur éducatif. Après un premier mandat, l’heure est au bilan. De nombreuses mesures ont été prises pour matérialiser ses promesses.
Les jeunes chercheurs d’emploi, après avoir suivi une formation, n’éprouvent plus de mal à trouver un emploi. Ils ont été formés à devenir, à plus ou moins brève échéance, des gestionnaires, des responsables ou des chefs. Le leadership jeune est en construction.
L’accès à l’éducation est obligatoire pour tous les enfants sur toute l’étendue du territoire national. La scolarité est gratuite, totalement pour le primaire et partiellement pour l’enseignement secondaire. Ceci a été rendu possible grâce à une lutte acharnée contre la corruption. C’est son leitmotiv depuis plusieurs années, et il reste convaincu que la corruption était à l’origine des retards accumulés dans ce secteur.
La documentation et tout le matériel nécessaire sont déployés pour assurer la réussite des apprenants. Des bibliothèques fournies en livres et en matériels didactiques, gérées par des coopératives d’achats, sont entièrement disponibles pour les élèves, étudiants, enseignants ou chercheurs.
L’accès à ces documents n’est soumis à aucune condition. En effet, les utilisateurs peuvent s’en procurer sans rien débourser. Néanmoins, ils sont tenus de restituer en parfait état chaque ouvrage emprunté. Des sites web et autres applications mobiles complètent ce dispositif. Ceci a pour but d’élargir davantage leur champ de recherche et de documentation.
Chaque région est dotée d’un lycée internat où tout est gratuit. Ces lycées sont destinés aux meilleurs élèves de chaque département. C’est un moyen d’assurer leurs études, mais également, une occasion de mieux se connaître, s’intégrer et se fraterniser. Les établissements techniques ont également été multipliés pour assurer une hétérogénéité entre l’enseignement général et l’enseignement technique et l’industrialisation du Cameroun.
L’accès aux institutions publiques de l’enseignement supérieur est également gratuit, tant au niveau des inscriptions, des enseignements que de la bibliothèque et des autres « œuvres universitaires ». Le montant de la bourse universitaire dépend des performances de l’étudiant et est, par conséquent, fonction des mentions obtenues. Ceux des étudiants qui obtiennent les mentions « bien » ou « très bien » sont systématiquement soutenus, graduellement récompensés et personnellement suivis dans leurs études et recherches. Ces avantages sont également appliqués aux élèves de l’enseignement privé laïc ou confessionnel des établissements intéressés.
Présidentielle 2018 : la décentralisation au cœur de l’offre politique de l’ADD
Lors d’un passage sur les antennes d’une radio locale ce 04 septembre, le secrétaire général de cette formation politique s’est prononcé sur la forme de l’Etat.
L’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) est favorable à la concrétisation de la décentralisation au Cameroun. Cette proposition a été réitérée par le secrétaire général du parti de Garga Haman Adji, au cours d’un entretien accordé mardi à la Crtv radio.
« L’ADD a proposé, depuis la sortie du livre [programme, Ndlr] en 2004, qu’une forte régionalisation ou décentralisation puisse être faite en donnant à ces régions une certaine autonomie. Cette autonomie va leur permettre de mettre en exergue la réalité, les forces et les richesses de chacune des dix régions », a déclaré le secrétaire général de l’ADD.
Cette décentralisation pourrait être organisée autour des dix régions ou des réformes peuvent être mises en place pour une répartition « qui tienne compte des réalités sociologiques, culturelles et ethnologiques des différents peuples qui se mettent ensemble ». L’Etat décentralisé est pour l’ADD, la meilleure forme de l’Etat qui puisse garantir une véritable croissance dans toutes les localités, impliquant toutes les couches sociales.
Dans son implémentation, il sera question de ramener la gestion des ressources au niveau des régions. « À la tête de ces régions, on trouvera des gouverneurs élus, non plus nommés, et à l’intérieur, on aura des conseils de chefs », a dit l’homme politique.
Sur le plan institutionnel, l’importance du Sénat est remise en question au profit de l’Assemblée nationale. A cet effet, il affirme : « L’Assemblée nationale joue déjà très bien le rôle de fabriquant des lois avec un statut national ». Les institutions seront reformées pour un fonctionnement régional pour permettre une naissance d’économies véritables. Les structures régionales auront une fonction de proposition en matière de lois.
L’économie et la société intéressent également l’ADD, notamment la lutte contre le favoritisme. Ce concept fait d’ailleurs l’objet d’une lutte acharnée du candidat Garga Haman Adji, qui a créé l’organisation « Bonne conscience » dans le cadre de son combat contre la corruption.
« L’économie humaniste consiste, pour Garga Haman Adji, à dépouiller du capitalisme les germes de l’exploitation. Ainsi, l’employé dans une société doit être considéré comme faisant partie intégrante du capital de l’entreprise », a précisé le secrétaire général de l’ADD.
Présidentielle 2018 : la lutte contre la corruption en priorité pour le candidat de l’ADD
Garga Haman Adji bâtit son programme sur ce combat, autant qu’il souhaite promouvoir les valeurs de démocratie, de transparence et bonne gouvernance.
Le programme politique de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), qui a pour candidat Garga Haman Adji, accorde la priorité à la lutte contre la corruption, la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance. L’ex-ministre de la Fonction publique a dévoilé son plan dans une récente interview.
Garga Haman, qui se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle, défend le même programme depuis 2004. « Je n’ai jamais été limogé dans aucun poste de responsabilité qui m’a été confié au service de l’État. Ma force a toujours été la recherche de la compétence avec la vérité et de la justice comme mes leitmotivs. C’est sur ces principes que j’ai bâti mon combat contre la corruption », a-t-il déclaré.
Le candidat, par ailleurs membre de la Commission nationale anti-corruption (Conac), ajoute que certains points de son programme s’inspirent de son expérience et de ses recherches alors qu’il était encore en fonction au ministère de la Fonction publique.
Dans son combat de lutte contre la corruption, il a créé l’organisation non-gouvernementale Bonne conscience, sept ans avant la création de la Conac par l’Etat. Cette organisation a pour objectif de combattre la corruption sous toutes ses formes dans la société.