A Douala, un chinois se fait dérober 35 millions de Fcfa

Les enquêtes se poursuivent pour retrouver la dame de ménage soupçonnée d’avoir emporté cette somme d’argent

Dame Marguerite Sorelle, la présumée voleuse de la rondelette somme de 35 millions de Fcfa est toujours portée disparue. Les enquêteurs de la gendarmerie de Koumassi à Douala (la métropole économique camerounaise) sont déterminés à mettre la main sur elle. Il n’y a pas a priori une piste sérieuse, malgré plusieurs interpellations.

Les faits se sont déroulés le mercredi 16 décembre 2015 au quartier Koumassi. L’opérateur économique chinois sort faire des courses, laissant la porte de sa chambre entrouverte. La femme de ménage, arrivée une heure plutôt à son lieu de travail, en a profité pour s’introduire dans la chambre de son patron où elle aurait trouvé la somme de 70 millions de Fcfa.

La présumée voleuse aurait prélevé de cet argent la somme de 35 millions avant de prendre la poudre d’escampette. La dame a dès lors indiqué au gardien du domicile qu’elle se rendait à l’école de son fils, puis au marché. Jusqu’à 15h de l’après-midi, la ménagère était introuvable.

Le citoyen chinois a juste eu le temps d’informer la police et la gendarmerie de ce forfait avant de faire une plainte qui a déclenché les recherches de la présumée voleuse. Des pistes sont toujours explorées et les gendarmes espèrent la retrouver dans les prochains jours.


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Cameroun: un père enlève ses deux enfants

Georges Kama Mbiang est porté disparu avec ses descendants de sept mois et de deux ans au quartier Mimboman depuis samedi 05 décembre

Georges Kama Mbiang est porté disparu avec ses descendants de sept mois et de deux ans au quartier Mimboman samedi dernier.

Amélie Mbamoa, âgée de 21 ans, était en larmes à la brigade de recherche d’Emombo samedi dernier, 05 décembre 2015, à Yaoundé. Et pour cause ! Elle n’a pas vu ses deux enfants depuis 9 h. Christian T., deux ans et Bénicia K., sept mois seulement, ont pris une destination inconnue avec leur père Georges Arnaud Kama Mbiang.

Amélie Mbamoa qui vit en concubinage avec cet homme depuis cinq ans raconte que tout est parti d’une altercation entre eux dans la matinée. « Ma voisine Rose R. qui entretient des relations suspectes avec mon mari est venue se servir dans ma marmite le matin. Quand je riposte, mon « mari » intervient en soutenant la voisine. C’est ainsi que nous avons commencé les disputes », explique-t-elle.

Suite à ces divergences, Georges Arnaud Mbiang profite de la naïveté de sa compagne pour s’enfuir avec les enfants. De source policière, la femme a tenté de le joindre plusieurs fois sans succès au téléphone avant de se rendre à la gendarmerie. C’est autour de 18 h qu’il a décroché le téléphone pour dire qu’il est à Sangmélima en partance pour le Congo avec ses enfants. Une enquête a été ouverte pour retrouver ces enfants.


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Boko Haram: un garçon de courses portant une somme de 11 500 euros arrêté

Pion essentiel du groupe islamiste, il est tombé lundi lors d’un contrôle serré de gendarmerie dans la zone de Waza à l’Extrême-Nord du Cameroun

Un lieutenant de la secte Boko Haram vient de tomber entre les mains des forces de défense camerounaise. En effet, lors d’un «contrôle serré», la gendarmerie a mis la main sur un pion essentiel du groupe islamiste nigérian. Dans un reportage diffusé mercredi au journal télévisé de 20h 30 sur la télévision nationale, la CRTV, le Commandant de la légion de gendarmerie a recueilli les aveux du terroriste, selon lesquels il est le garçon de courses, principal commissionnaire de la secte islamique dans la région.

Il est tombé lors d’un contrôle serré de gendarmerie dans la zone de Waza, lundi 30 novembre 2015. Sur lui, un téléphone qui n’a pas cessé de sonner depuis et une somme de 11 500 Euro, soit 7 millions de F CFA. Son officier traitant serait le fameux Aladji Mustapha, le n°2 de la secte islamique, que des hommes avaient brutalement libéré, tuant un des soldats camerounais à la brigade de Kousserie, il y a quelques semaines, apprend-on.

La gendarmerie a transféré le jeune homme à Yaoundé où il devra à coup sûr subir un interrogatoire musclé. Mercredi, le ministère camerounais de la Défense a annoncé avoir tué une centaine de membres de la secte islamique, et libéré près de 900 otages, lors d’une opération de ratissage menée entre le 26 et le 28 novembre dernier.

Le Colonel Didier Badjeck, porte-parole de l’armée camerounaise a déclaré jeudi 3 décembre 2015 sur les antennes de la BBC que «par la même occasion nous avons pu neutraliser l’un des chefs opérationnels de Boko Haram, Aladji Gona, qui est supposé avoir mené plusieurs actions kamikazes dans la région de la Commission du Bassin du Lac Tchad».

Des soldats de l’armée en patrouille.
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Braquage chez un ministre camerounais: une dizaine de malfrats aux arrêts

La gendarmerie a mis la main sur ceux qui avaient braqué et volé, en avril dernier, 30 millions de F chez un membre du gouvernement à Yaoundé, annonce mardi la radio nationale

La compagnie de gendarmerie de Yaoundé II a procédé ces dernières heures à l’arrestation de onze présumés malfrats, présentés comme les auteurs du braquage perpétré le 21 avril 2015 chez un ministre de la République du Cameroun, dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Au cours de ce cambriolage orchestré chez ce membre du gouvernement à Yaoundé, les malfaiteurs avaient emporté 30 millions et une mallette remplie de bijoux.

«Le 21 avril passé, 8 braqueurs ont fait irruption dans le domicile d’une haute personnalité de ce pays. Nous avons organisé une intervention. Les braqueurs avaient passé 5 portes, pillé systématiquement la chambre principale et un bureau du responsable», a raconté, à la radio nationale, mardi 24 novembre 2015 à 17 heures, le capitaine Berthelot Jima.

Sept mois, c’est le temps qu’ont duré les investigations menées par la gendarmerie à Yaoundé et Douala. La première à avoir été interpellée c’est une jeune fille qui va ensuite coopérer et conduire les hommes chargés de l’enquête chez le nommé Ayissi. Celui-ci va leur donner la liste de tous ceux qui ont pris part à ce braquage.


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Maroua: interpellation d’un suspect soupçonné de vouloir commettre un attentat

Selon des sources sécuritaires, le mis en cause, appartenant à l’ethnie kanuri, originaire du Nigeria, a été appréhendé lundi, à l’aube, par la gendarmerie, en possession d’explosifs

Un suspect soupçonné de vouloir commettre un attentat a été interpellé lundi matin, 23 novembre 2015, à Maroua, la principale ville de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun où plus d’une vingtaine de personnes avaient été tuées en juillet lors d’un double attentat-suicide perpétré par deux jeunes filles présumées membres de Boko Haram, apprend-t-on de sources sécuritaires.

Le mis en cause, un homme d’une trentaine d’années d’âge appartenant à l’ethnie kanuri, originaire du Nigeria, a été appréhendé à l’aube aux environs de 04 heures par la gendarmerie, en possession d’explosifs, dans une maison qu’il occupait en location au quartier Doualaré, l’un des endroits les plus connus de Maroua, rapportent ces sources.

« Les propriétaires de la maison et d’autres personnes dans son entourage ont aussi été interpellées, soit au total cinq prévenus, en dehors du suspect lui-même », a précisé l’une d’elles.

Les six suspects ont été conduits dans les locaux de la légion de gendarmerie de l’Extrême-Nord, où les enquêtes se poursuivent, apprend-on par ailleurs.


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Ecole coranique: 71 enfants torturés à Ngaoundéré

Les forces de l’ordre ont interpellé samedi deux présumés coupables, un enseignant dans un centre de correction pour jeunes et son assistant, au quartier haoussa dans le chef-lieu de l’Adamaoua

Mohammadou Moctar, maître dans une l’école coranique à Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua dans le Grand-Nord du Cameroun, et son assistant Ibrahim Souleymane ont été mis aux arrêts depuis le samedi, 08 août 2015. Les deux hommes arrêtés par les forces de l’ordre au cours des opérations de rafle menées dans la ville sont accusés de torture d’enfants.

Cette école coranique située au quartier Haoussa s’était vu transformer en centre de détention où les jeunes subissaient des sévices corporels de toutes sortes. 71 jeunes au total, soit 69 garçons et 2 filles, tous vêtus de haillons, souligne-t-on à la radio nationale ce lundi 10 août 2015.

Le patron de la bande, Mohammadou Moctar, était assisté dans son activité illégale d’Ibrahim Souleymane, qui arborait une tenue de la police. Ce dernier avait pour mission de mettre en exécution les ordres du marabout, lorsqu’il s’agissait de torturer les enfants. Sur les corps des victimes, des stigmates étaient assez visibles.

A la suite de cette découverte, les mis en cause ont nié les faits qui leurs sont reprochés. Mais selon le quotidien privé Mutations, édition de ce lundi 10 août 2015, huit décès ont été enregistrés dans ledit centre de redressement.

Les victimes conduites dans un centre de santé de la place, ont été soumis à des examens médicaux appropriés. Les deux prévenus quant-à


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L’Est du Cameroun renforce son dispositif sécuritaire

Dotés d’équipements appropriés, plus de 70 éléments de la gendarmerie viennent d’être redéployés dans des zones criminogènes de cette partie du pays

Le dispositif sécuritaire vient d’être renforcé dans la région de l’Est. 75 éléments de la gendarmerie, dotés d’équipements adaptés, y ont été affectés le 27 juillet 2015, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Les plus grands bénéficiaires de ce déploiement sont les départements de la Kadey et du Lom et Djerem, principalement les localités de Wongou, Ringué, Malewa, Zembé Borongo, Gado, Danta Patou, Bouli.

Selon le commandant de la légion de gendarmerie de l’Est, le colonel Enow Joseph Eyong, les nouveaux venus ont pour mission de réduire le phénomène des coupeurs de route et autres formes émergentes de menace à la sécurité, afin de permettre aux populations de poursuivre leurs activités génératrices de revenus. Celles-ci ont toutefois été appelées à une collaboration franche avec les forces de maintien de l’ordre.


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Attaque d’une brigade de gendarmerie à l’Extrême-Nord: deux détenus égorgés

Deux véhicules de l’armée camerounaise ont également été brûlés au cours de cet assaut survenu dans la nuit de dimanche à lundi, où quatre militaires et trois policiers sont déclarés portés disparus

Deux prévenus détenus en cellule ont été égorgés et deux véhicules de l’armée camerounaise brûlés lors d’une attaque contre une brigade de gendarmerie de la région de l’Extrême-Nord dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 juillet 2015, où quatre militaires et trois policiers sont en outre déclarés portés disparus, rapportent des sources de l’armée.

Des hommes armés soupçonnés d’être membres de Boko Haram, en provenance du Nigeria voisin, ont attaqué et incendié la brigade de gendarmerie d’Afadé, localité proche de la frontière nigériane, aux environs de 02h (01h GMT), avant de repartir sans riposte des forces de défense et de sécurité camerounaises prises au dépourvu, a expliqué sous couvert d’anonymat une source militaire jointe lundi matin par Xinhua.

Un petit nombre d’unités des services de sécurité étaient en service dans ce poste du dispositif opérationnel de lutte contre la secte islamiste nigériane. Elles auraient battu en retraite face à l’ampleur de l’attaque et l’armée est sans nouvelle de quatre soldats et trois policiers déclarés portés disparus, selon cette source.

« L’un des deux détenus égorgés était un membre de ce groupe terroriste », a-t-elle précisé en outre.

Afadé est une localité située sur la ligne de front constituée le long de la frontière nigériane dans l’Extrême-Nord en marge de la guerre que le Cameroun a entrepris de mener depuis plus d’un an contre Boko Haram, après une série d’attaques armées et des prises d’otages enregistrées dès 2013.

Cette nouvelle attaque est le signe d’une multiplication des assauts de Boko Haram, que l’on disait affaiblie par l’offensive de la coalition formée du Cameroun, du Tchad, du Nigeria et du Niger.

Samedi dernier, un attentat-suicide attribué à une petite fille âgée d’environ 12 ans a causé environ 25 morts dont elle-même et plus de 80 blessés à Maroua, la principale ville de l’Extrême-Nord, selon le dernier bilan communiqué par des sources hospitalières.

Le 22 juillet, deux jeunes filles s’étaient fait exploser au marché central de la même ville, causant plus de 20 morts et plus de 30 blessés. Elles-mêmes faisaient aussi partie des victimes.

Le 13 juillet, deux femmes kamikazes avaient fait exploser leurs ceintures d’explosifs à Fotokol, autre localité frontalière avec le Nigeria et une des principales cibles des attaques de Boko Haram au Cameroun, causant aussi plus de 20 morts dont un soldat tchadien et un responsable sanitaire local.


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Le mode opératoire du trafic d’armes pour Boko Haram au Nord-Cameroun

Des responsables sécuritaires camerounais impliquent des Tchadiens mais également des nationaux dans l’approvisionnement en armes de ce groupe. Des sacs d’oignons pour cacher les armes

Le Cameroun, pays frontalier du Nigeria, est devenu ces dernières années une plaque tournante d’un trafic international d’armes de guerre destinées au groupe islamiste armé nigérian Boko Haram, selon des responsables sécuritaires camerounais. « Les trafiquants se servent de notre territoire pour acheminer des armes aux Boko Haram » dans une région où les frontières sont poreuses et propices à toutes les formes de contrebande, affirme sous couvert d’anonymat un officier supérieur de la gendarmerie camerounaise.

Doté d’armes de guerre, le groupe, classé organisation terroriste par les États-Unis, mène des attaques sanglantes contre les forces de sécurité et les civils depuis 2009 dans le nord du Nigeria. L’armée nigériane a lancé en mai 2013 une vaste offensive, toujours en cours, pour tenter d’écraser l’insurrection. Afin de s’approvisionner en armes et munitions, Boko Haram a noué des contacts au sein de l’armée tchadienne notamment, selon l’officier supérieur de la gendarmerie camerounaise.

Trois trafiquants présumés d’armes, soupçonnés d’être liés à Boko Haram, ont été été arrêtés le 26 mars près de la frontière avec le Tchad, avait-on indiqué de source sécuritaire camerounaise, précisant qu’un important stock d’armes « provenant du Tchad » avait été saisi. Cette saisie est la plus importante jamais enregistrée jusqu’à présent au Cameroun, mais elle n’est pas la seule. « Les découvertes d’armes destinées aux Boko Haram sont trop fréquentes » dans l’extrême-nord du Cameroun, confie l’officier de la gendarmerie: « nous avons fait un certain nombre de saisies (notamment en 2013) à Kousseri », ville camerounaise que seul un pont sépare de N’Djamena. De même source, ces armes proviennent généralement du Tchad et prennent régulièrement la destination du Nigeria. « Le trafic se passe entre le Tchad et le Nigeria, mais comme il n’y a pas de route directe entre les deux pays, les trafiquants transitent par le Cameroun », assure l’officier de la gendarmerie.

dans des sacs d’oignons
La récente saisie a également permis d’établir que certaines armes sont stockées au Cameroun, en attendant leur utilisation par les islamistes nigérians. Les trafiquants utilisent toutes sortes de subterfuges pour acheminer leurs cargaisons en déjouant la vigilance des policiers et des douaniers camerounais. Le 28 avril 2013, un Tchadien, mutilé de guerre, avait été interpellé à la frontière, au niveau de Kousseri, transportant à bord de son tricycle du matériel militaire constitué notamment de 38 uniformes de l’armée tchadienne. Les gendarmes avaient établi que ce matériel était destiné à Boko Haram.

Depuis la vigilance s’est accrue et les trafiquants utilisent désormais des voies de contournement comme les rivières, ou dissimulent les armes dans des sacs de marchandises (oignons, arachides) à destination du Cameroun. Les trafiquants sont pour la plupart des Tchadiens et des Nigérians, mais des Camerounais sont également impliqués, selon les autorités sécuritaires camerounaises.

Cinq trafiquants camerounais ont ainsi été arrêtés au Tchad alors qu’ils s’apprêtaient à regagner leur pays avec des armes enfouies dans des sacs d’arachide. Pour l’officier de gendarmerie camerounaise, « si ce trafic d’armes qui rapporte gros est stoppé totalement, une importance source d’approvisionnement en matériel militaire pour les islamistes sera fermée ». Mais le commissaire de police est sceptique car « le Cameroun ne dispose pas de scanners » à ses postes-frontières pour détecter des armes dissimulées entre les marchandises. De surcroît, déplore-t-il, les différents corps déployés aux frontières « sont corrompus ».

La frontière entre le Cameroun et le Nigeria le 26 mai 2013
AFP/Archives Reinnier Kaze)/n

Affaire Iya : L’opinion divisée alors que le dossier reste obscure

Des rumeurs annoncent une issue imminente à sa détention alors qu’autour de cette affaire, l’opinion reste profondément divisée

Iya Mohamed a passé un week-end dans les locaux de la Gendarmerie nationale alors que de manière officielle, on ignore toujours pourquoi il est détenu, ni qui a ordonné son arrestation. L’arrestation de certains de ses collaborateurs à la Sodecoton a laissé dire à de nombreux journaux que c’est finalement le dossier des fautes de gestion au sein de cette entreprise qui motive sa présence entre les mains de la justice. Mais à l’extérieure des murs de la prison le débat est tout autre et ramène au football. Ils sont nombreux désormais à penser que celui qui est encore le président de la fédération camerounaise de football a été la victime d’une manigance régulière de ceux qui veulent prendre sa place. Si on admet l’hypothèse que les raisons de sa détention ne peuvent se résumer à ses activités au sein de la FECAFOOT en raison de la crainte d’une suspension de la FIFA, on aurait du mal à comprendre l’arrestation de ce dirigeant qui n’est qu’un des signataires de la Sodécoton, le deuxième étant le Directeur Général Adjoint que l’opinion publique camerounaise ne connait pas. Dans son édition du 12 juin, le quotidien La nouvelle expression croit savoir que Mohamed Iya a été arrêté pour les fautes de gestion commises dans le cadre de la gestion de la plus grosse entreprise du nord Cameroun. « S’agissant du dossier Sodecoto La présidence de la République a donc, en toute hypothèse, retourné le dossier au ministère de la Justice ; à charge pour Laurent Esso de mettre en branle l’appareil. Les mois qui viennent apporteront leur lot de révélations, de démentis, et, on l’espère, de lumière. Théoriquement le Juge d’instruction devrait avoir bouclé son travail dans un délai maximal de 6 mois, éventuellement prorogeable de 90 jours », peut-on lire dans un article de ce journal écrit sur le sujet.

Il est difficile de savoir ce qu’il adviendra du président de la FECAFOOT, mais déjà, on apprend qu’un comité s’est réuni le weekend dernier pour aborder le sujet de la vancance de poste à la tête de l’institution. Selon un article du journal le Messager paru le 17 juin, le comité a été unanime sur le fait qu’ils ont encore compétence à gérer les affaires courantes de la Fédération conformément à l’article 29 du Code électoral, tout comme l’article 39 des statuts de la Fécafoot qui stipule qu’« en cas de vacance de la présidence de la Fécafoot, l’intérim est assuré par le Premier vice-président », qui en l’état actuel est John Begeni Ndeh déclaré candidat contre Iya. Le magazine la Méteo ne se pose aucune question et conclu à une mascarade. « C’est quoi la «faute de gestion» dont parle le Consupe? On a beau lire et relire le communiqué qu’on ne tirera aucune précision de plus sur ces fameuses fautes de gestion. Une curiosité, quand on sait que les finances de la société sont tenues par le Directeur Général adjoint, actuellement Henri Clavier, un expatrié français représentant le groupe Cfdt, deuxième actionnaire de la société. Pourquoi ce dernier n’est pas entendu sur les mêmes prétendues fautes de gestions?», S’interroge un de ses journalistes dans un article daté du 13 juin dernier. Cette journée de lundi 17 juin sera une fois encore une longue journée pour Mohamed Iya, avec à la clé une libération où une inculpation

Iya Mohamed toujours détenu au SED

Ngaoundéré: Un caporal assassiné par sa concubine

En réaction à la bastonnade de son amant, la présumée coupable s’est servie de son couteau de cuisine pour mettre fin à ses jours

Dans la nuit du mercredi au jeudi 1er décembre 2011, Dimassadé Nicolas, Caporal-chef de l’armée de Terre en service au centre d’instruction des forces armées nationales (Cifan) a rendu l’âme à son domicile à Ngaoundéré. Selon les informations recueillies sur les lieux, l’infortuné vivait en concubinage depuis quelques années avec la nommée Aissatou, élève en classe de 3ème dans un Collège de la ville de Ngaoundéré. De cette relation est né un enfant. Selon son bailleur, I. Edouard, les concubins ont eu des problèmes une semaine avant le drame. Ce qui a poussé la fille à s’enfuir à Garoua où son concubin est allé la chercher quelques jours après.

Selon toute vraisemblance, tout serait parti d’une histoire de salaire mal géré. Dimassadé Nicolas est allé toucher son salaire et il est revenu à la maison avec une somme de 40 000 francs. Il a payé son loyer à 20 000 FCFA, le reste, il a donné 10 000 à sa «fiancée» pour ses dossiers du Brevet d’études du premier cycle (Bepc). Vers 18 heures, le jeune caporal est allé prendre un pot avec ses amis dans un débit de boisson où il a dépensé les 10 000 francs qui lui restaient. Quelques heures après, il demande à sa «femme» de lui remettre les 10 000 francs de frais de dossiers pour un besoin urgent. La jeune fille refuse en prétextant que le délai de dépôt des dossiers était proche. C’est alors que l’homme en tenue commence avec ses menaces habituelles, bat la fille et la chasse de la maison. Tard dans la nuit, Aissatou reviendra avec son enfant, avec l’espoir que son homme ne sera plus sous l’effet de l’alcool. Malheureusement pour elle, la porte était soigneusement verrouillée de l’intérieur par son amant. Ne sachant où aller, elle va tenter de forcer la porte.

Accueillie par une pluie de coups de fouets qui s’abattaient sur elle, Tchak Aissatou tombe sur son couteau de cuisine et poignarde le caporal-chef à trois reprises. L’infortuné rend l’âme sur-le-champ. Sans toutefois aviser les voisins de ce qui venait de se passer, Aissatou va se refugier chez sa grande-s ur qui réside à Dang, localité située à une dizaine de kilomètres de la ville de Ngaoundéré. C’est au petit matin que ses voisins découvrent le corps sans vie du Caporal-chef gisant dans une marre de sang. Aussitôt, la police est alertée et après quelques enquêtes, la présumée coupable est retrouvée. Abasourdie, Aïssatou fond en larmes et passe aux aveux complets. La présumée coupable a été conduite à la gendarmerie pour des besoins d’enquête et le corps de Dimassadé Nicolas conduit à la morgue du Cifan.

Des éléments de la force de l’ordre emmène la présumée coupable
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Cameroun: Un prisonnier enchaîné se pend dans sa cellule à Bazou, près de Bangangté

Il était enchaîné. Ce qui est contraire aux normes internationales, mais trop souvent courant dans les prisons camerounaises

Frédéric Kouengoua a été retrouvé mort, le 21 juin dernier suspendu à une chaîne, les deux mains serrées par des menottes, la tête penchée vers l’arrière, dans une cellule de la brigade de gendarmerie de Bazou, près de Bangangté. Sur le mur de la cellule, il avait écrit: Kouengoua Daly est mort. Le lion est mort. Marie-Louise, vous avez tué le lion, vous regretterez. La gendarmerie a tout de suite validé la thèse d’un suicide. La quarantaine passée et célibataire, Fréderic Kouengoua a été arrêté le dimanche 19 juin 2011 à Bafoussam au moment où Il s’apprêtait à quitter cette ville. Deux jours auparavant, à Bakong, il avait tenté de tuer à coups de fusil de chasse Marie Claire Tatmi, 43 ans et s ur jumelle de sa concubine. La victime se trouve toujours sous soins intensifs à l’hôpital protestant de Bangoua. Transféré dans une cellule de la brigade de gendarmerie de Bazou en attente d’être présenté au procureur, le suspect a été menotté des deux mains et enchaîné avant d’être jeté en cellule. Un traitement que ses geôliers justifient par sa qualité de détenu dangereux eu égard aux faits qui lui sont reprochés. Seul dans sa cellule, Frédéric Kouengoua aurait réussi à délier ses chaînes et à s’en servir pour se pendre. La chaîne qui avait bien serré son cou était accrochée à la partie supérieure du cadre de la porte des toilettes de la cellule, raconte un témoin arrivé tôt sur le lieu du drame. Une question de droit se pose concernant les conditions de détention du prisonnier. L’usage des instruments de contrainte tels que menottes, chaînes, fers, camisoles de force pour sanctionner les détenus est interdit par un texte adopté par les Nations unies en 1955. Les chaînes et les fers ne doivent pas être utilisés en tant que moyens de contrainte, recommande entre autres ce texte.

Fait courant dans les prisons
Les instruments de contrainte ne sont par ailleurs autorisés qu’en cas de prévention d’une évasion pendant le transfèrement et ceux-ci doivent être immédiatement enlevés dès que le détenu comparaît devant une autorité judiciaire ou administrative. Le détenu peut aussi subir ce châtiment pour des raisons médicales sur indication du médecin ou encore Sur ordre du directeur, si les autres moyens de maîtrise d’un détenu ont échoué, afin de l’empêcher de porter préjudice à lui-même ou à autrui ou de causer des dégâts; dans ce cas le directeur doit consulter d’urgence le médecin et faire rapport à l’autorité administrative supérieure. Autant de dispositions qui n’ont pas été respectées à Bazou comme d’ailleurs dans de nombreux centres de détention du Cameroun, où les détenus sont menottés, enchaînés, psychologiquement torturés. Le 10 juin, Luc Macaire Ebe, détenu à la prison de Douala, a profité d’une permission des autorités de son pénitencier pour aller se pendre dans un chantier abandonné.


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Évoquant le cas de Frédéric Kouengoua, Charlie Tchikanda, le président de la ligue des Droits de l’Homme met en cause les conditions de garde à vue.Ce qui vient de se passer à la brigade de gendarmerie de Bazou n’est que la conséquence des mauvaises conditions de détention observée dans la majorité des cellules des prisons, commissariats et gendarmerie de la région de l’Ouest. Les gardés à vue ou les détenus sont souvent l’objet d’injures et de menaces proférées par des gendarmes et policiers pour qui la présomption d’innocence n’a aucun sens, dénonce-t-il. Le fait que M. Kouengoua ait été enchaîné constitue une grave atteinte aux conventions de Genève sur les conditions de détention. En plus, le manque de vigilance des gendarmes de Bazou quant à la sécurité et au droit à la vie des gardés à vue, même s’ils sont suspectés d’avoir commis un crime, est criant, enchaîne-t-il. Une accusation qui est immédiatement rejeté: M. Kouenga était détenu dans de bonnes conditions. Au moment de sa pendaison, nous étions encore dans les délais légaux de garde à vue. On lui donnait tout ce dont il avait besoin. Il prenait ses repas normalement. Lui seul sait ce qu’il a fait, oppose l’adjoint au commandant de brigade de Bazou.


Jade Cameroun)/n

Ngaoundéré: Les éléments de la légion de gendarmerie à l’école du code de procédure pénale

Une formation continue Pour plus d’efficacité sur le terrain

Une trentaine de gendarmes viennent de suivre à Ngaoundéré un stage de perfectionnement de 45 jours axé sur l’appropriation du code de procédure pénale. Le constat est que dans bon nombre de brigades de gendarmerie de l’Adamaoua, l’appropriation du code de procédure pénale par les commandants de brigade et par leurs éléments cause encore quelques soucis quant à l’application quotidienne de la nouvelle loi, s’agissant notamment de l’audition des personnes gardées à vue, les perquisitions et l’assistance des conseils, domaines dans lesquels les transgressions de cette loi du 27 juillet 2005 sont encore monnaie courante.

Ce sont tous ces égarements qui ont justifié le fait que des modules de formation permettant une meilleure efficacité sur le terrain aient été dispensés pendant ces 45 jours de stage de perfectionnement consacré pour l’essentiel à la maîtrise du code de procédure pénale. Dans leurs allocutions respectives lors de la cérémonie marquant la fin de ce stage de perfectionnement, le colonel commandant de la légion de gendarmerie de l’Adamaoua, Esaï Djou et le procureur de la république près la cour d’appel de l’Adamaoua, Jean-Claude Awollo sont allés dans le même sens pour préciser que la recréation est terminée, 4 années après l’entrée en vigueur de ce code de procédure pénale. J’ai insisté sur un point qui est presque devenu redondant aujourd’hui, à savoir la garde à vue. Il faudrait que les uns et les autres comprennent que la période de trêve est désormais terminée. J’ai dis à nos officiers de police judiciaire que la garde à vue obéit à des règles précises. Elle ne peut être ordonnée en ce qui concerne les officiers de police judiciaire que dans le cadre de l’enquête de flagrance et en dehors de ce cas, seul le procureur de la république peut ordonner la garde à vue, a dit le procureur de la république près la cour d’appel de l’Adamaoua. Pour cela, ils ont invité les stagiaires à servir désormais de modèles pour leurs collègues gendarmes. Ils ont également invité les officiers de police judiciaire à se mettre en règle pour éviter les ennuis avec la justice, puisque nul n’est au-dessus de la loi.

Au passage, la presque trentaine des stagiaires a été édifiée sur la tenue d’une brigade de gendarmerie, ainsi que sur les valeurs de probité et d’honnêteté. Toutes choses qui devraient à terme faire du gendarme un soldat d’élite dans la société camerounaise.

Gendarmes et policiers Camerounais
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Une gendarmerie camerounaise dépouillée par des assaillants

Des armes et des munitions ont été emportées lors de l’attaque de la gendarmerie de Bamuso dans la région de Bakassi sans faire de perte en vie humaine

Selon l’Agence de Presse Africaine qui rapporte les faits, l’attaque a été perpétrée par une vingtaine d’assaillants non identifiés à ce jour. Ils étaient lourdement armés et ont été les premiers à attaquer. Ils tiraient dans tous les sens alors qu’ils approchaient de la rive, provoquant ainsi la fuite des éléments de la force de l’ordre qui montaient la garde. D’après les premières estimations, les armes et des munitions de la brigade de gendarmerie de Bamuso dans la presqu’île de Bakassi, région du Sud-Ouest, ont été emportées. Les bandits ont également emmené la pirogue utilisée par les autorités administratives et sécuritaires au cours de leurs visites dans les diverses zones de la région. On ne déplore pour l’instant aucune perte en vie humaine.

L’Agence rapporte que cette attaque intervient juste au lendemain de la visite du général de division René Claude Meka, chef d’Etat-major de l’armée camerounaise. Il venait inaugurer la construction de la route Mundemba -Bakassi. Un motif d’inquiétude pour les populations qui se sentent à la merci des groupes armées qui sillonnent la région. Nous sommes inquiets de ce regain de violence et d’insécurité à Bakassi au moment où les autorités veulent encourager les fonctionnaires à aller travailler là-bas, a déclaré un enseignant. Le préfet du département du Ndian (sud-ouest) aurait fait le déplacement pour Bamuso, afin de constater le délit et de rassurer les forces de l’ordre.

Plusieurs groupes armés sont actifs dans la péninsule de Bakassi, qui est fréquemment le théâtre de prises d’otages, la plus récente étant celle de sept Chinois, enlevés le 12 et libérés le 19 mars. La péninsule de Bakassi est une région marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques. Elle a été l’enjeu d’un différend long de quinze ans entre le Cameroun et le Nigeria, avant d’être placée sous la souveraineté de Yaoundé en 2008. Le Nigeria avait évacué une partie de la péninsule en 2006, après la signature d’un accord ayant mis fin à 15 ans de tensions, et Bakassi a été entièrement rendue au Cameroun en août 2008. En 2007 et 2008, plusieurs accrochages entre des bandes armés et des forces camerounaises avaient coûté la vie à une quarantaine de personnes.

Une embarcation au large de Bakassi
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Ngaoundéré: Un coupeur de route sous les balles et trois autres en cavale

Le malfrat a été abattu par la gendarmerie alors qu’il s’attaquait à un véhicule aux environs de Tchabbal

Mohamadou, Agé de 28 ans, habitant le quartier Yarbang, calme et respectueux, voilà le portrait robot et quelques repères qui permettent de localiser la résidence de celui qui est tombé sous les balles de la gendarmerie dans la nuit de vendredi à samedi au lieu dit Tchabbal. Tchabbal est une localité réputée pour son poste de péage située à la sortie Nord de la ville de Ngaoundéré avant la falaise de Mbé, sur la route de Garoua.

Et c’est là justement que quatre jeunes gens ont choisi d’accomplir leur sale besogne de coupeurs de route. Malheureusement pour eux, mal leur en a pris, puisque, le masque d’ange de celui qui se passait jusque là pour un enfant de c ur dans son quartier venait ainsi de tomber aux environs de minuit. Fausses armes au poing, Mohamadou et trois autres complices se sont attaqués au niveau de Tchabbal à un véhicule en partance pour la Région du Nord et transportant du matériel appartenant à un organisme international.

Mais c’était sans compter avec la vivacité et la présence d’esprit d’un des occupants du véhicule qui a discrètement alerté la gendarmerie nationale par le biais de son téléphone portable. Les gendarmes dépêchés sur les lieux arrivent au moment où les malfrats prennent la clé des champs. Un ratissage est alors vite organisé. Dans les filets, un coupeur de route tombe sous les balles de la gendarmerie nationale. Mahamadou est mis hors d’état de nuire pour l’éternité. Les trois autres complices qui ont pris la poudre d’escampette courent toujours et l’on se demande pour combien de temps encore ? En tout cas, les fins limiers de la gendarmerie sont déjà sur leurs traces.

Les coupeurs de route s’attaquent aux voyageurs
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Ngaoundéré: Les malfrats persistent, les forces de l’ordre signent

Deux jeunes vendeurs de soya ayant comploté pour la mort de leur compère viennent d’être appréhendés par la gendarmerie

Exerçant dans le domaine de la vente des brochettes communément appelées soya, Oussata Daouda, Mbassa Djidda et Prave Ilta partageaient les mêmes lieux de travail et les mêmes terrains d’épanouissement. Se distinguant par sa manière de servir, Prave Ilta était plus sollicité par les clients, ce qui lui permettait de réaliser plus de recettes que ses confrères. Ses revenus quotidiens n’étaient pas alors sans susciter des réactions négatives de la part de Oussata Daouda et de Mbassa qui se sont résolus à lui ôter la vie.

Jalousie, quand tu nous tiens!
Dans la nuit du 10 au 11 novembre 2009, Mbassa à qui Oussata Daouda aurait remis 100 000 francs cfa pour la réalisation de cette sale besogne, s’est introduit dans la chambre de Prave Ilta qu’il a logtemps entretenu par une causerie dissuasive. C’est au moment de se retirer aux environs de minuit qu’il s’est servi d’une machette et d’un couteau dont il s’était muni pour trancher le cou à son ami. Prave Ilta gravement blessé et heureusement vivant n’a pu crier qu’une seule fois au secours avant de tomber dans le coma, le corps gisant dans le sang. Il a aussitôt été conduit à l’hôpital par les voisins qui sont sortis massivement et qui ont aussitôt saisi les éléments de la légion de gendarmerie. Les éléments du colonel Djou Esaïe se sont immédiatement mis sur les traces des malfaiteurs et Mbassa Djidda, en route pour le sud a été rattrapé dans sa course à Bawa et conduit à Ngaoundéré où a été interpellé Oussata Daouda, surpris à la gare voyageurs en train de vendre son soya. Les deux malfaiteurs méditent actuellement leur sort dans les cellules de la gendarmerie en attendant d’être déférés au parquet.

Cette action de la gendarmerie fait suite aux efforts des forces de sécurité engagés résolument dans une lutte acharnée contre l’insécurité. En ville comme en campagne, l’élan reste le même, il faut permettre aux populations de vaquer librement et sans inquiétude à leurs occupations.

Ngaoundéré, dans l’Adamaoua
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Yaoundé: 2 français et 1 camerounais recherchés par la gendarmerie

Ils font l’objet d’une enquête en cours au service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale

Le français Jean Marc Esposito, directeur de la comptabilité et des finances à la Cameroon Postal Services (Campost), son fils Serges Behin Esposito et le camerounais Nnoko Adjang Ngaaje, chef de service de la dépense à la Campost sont activement recherchés par la gendarmerie nationale camerounaise. Les intéréssés font l’objet d’une enquête en cours au service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale peut-on lire dans le communiqué du général Roland Mambou, directeur central de la coordination à la gendarmerie nationale. Le communiqué publié depuis le 15 Janvier dernier [b prie toute personne susceptible de fournir des renseignements sur les intéresses, de bien vouloir l’en informer en s’adressant à l’unité de gendarmerie la plus proche] ou en appelant des numéros de téléphone qui ont été indiqués contre forte récompense.

Jean Marc Esposito
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D’après des informations relayées par certains médias, ces personnes recherchées auraient distrait un montant de près de 500 millions de Francs Cfa. Un montant que, d’après les mêmes sources, devait toucher le sieur Nnoko Adjang au Centre des chèques postaux à Yaoundé. Depuis cette opération, on est sans nouvelle de lui. Ce que l’on sait aussi, c’est que Jean Marc Esposito aurait été convoqué et entendu par la division de la police judiciaire avant d’être relaxé. L’on est depuis lors sans nouvelle de lui.

Nnoko Adjang
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L’identité des trois « malfrats » recherchés ainsi poursuivis a été révélée par le général Roland MAMBOU. M. Esposito Jean Marc est né le 8 Décembre 1952 à Cannes, fils de Esposito Marcel et de Petit Jeanine, de nationalité française. Il était jusque là domicilié au quartier Etoa Meki à Yaoundé. Il est titulaire du passeport français N° 08CK26026 délivré le 25 Juillet 2008 et du permis de séjour N° 109092346/CE26 délivré le 26 Mars 2008 à Yaoundé. Quand à Behin Esposito Serges, il est le fils de Esposito Jean Louis Marc. Enfin, M. Nnoko Adjang Ngaaje est né le27 Janvier 1973 à Tiko. Il est de nationalité camerounaise. Domicilié jusque là au quartier Biyem-Assi à Yaoundé, il est titulaire de la carte nationale N° 101105550 délivré le 5 avril 2000.
Pour le moment, les recherches de la gendarmerie se poursuivent sur l’ensemble du territoire national.

A SAVOIR: Numéros à appeler en cas de détention d’informations sur les personnes recherchées

Gendarmerie camerounaise
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