Le général Douala Massango passe l’arme à gauche

L’ancien commandant de la deuxième région de gendarmerie est décédé mardi, 15 mars, à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Il était âgé de 77 ans

Le général de brigade Douala Massango est décédé. La note nécrologique a été lue en début de journée sur la radio publique nationale. L’ancien commandant de la 2e région de gendarmerie a rendu l’âme à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale «des suites de maladie». Il était âgé de 77 ans.

Né le 21 mai 1939 à Bonamikano, dans la région du Littoral, Zacharie Douala Massango a été moulé au sein l’Ecole Militaire Interarmées (EMIAC). Sorti de cette Ecole au début des années 60, il se taillera sa notoriété dans la gestion de la pacification de la zone Ouest, lors du maquis, au lendemain de l’indépendance du Cameroun.

Depuis mars 2008, date à laquelle il avait été relevé de ses fonctions de commandant de la deuxième région de gendarmerie (couvrant le Littoral, le Nord-Ouest, l’Ouest et le Sud-Ouest), le général Douala Massango était «mis pour emploi auprès du secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale», un état sans fonctions particulières.


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Routes camerounaises: contrôle-surveillance-répression

L’opération initiée par la gendarmerie nationale a permis de sensibiliser samedi les automobilistes de l’axe Yaoundé-Abong Mbang, appelés à plus de prudence en ce début de rentrée scolaire

Les automobilistes de l’axe Yaoundé Abong-Mbang étaient réunis samedi, 05 septembre 2015, pour écouter les instructions du directeur central de l’administration et de la logistique à la gendarmerie nationale, le général Laurent Claude Angouand.

Aux chauffeurs de cars et usagers de la route, Laurent Claude Angouand a prescrit la prudence. «Nous ne voulons pas d’hécatombes en cette période de rentrée scolaire. Dans la mesure où la plupart des passagers sont des élèves et étudiants, il faut qu’ils arrivent à bon port pour commencer leur année sans problème», a-t-il indiqué.

La rencontre de samedi s’inscrit dans le cadre de l’opération de «contrôle-surveillance-répression» initiée par la gendarmerie nationale. Il est question depuis mercredi dernier, jour du démarrage de la caravane, de sensibiliser et d’éduquer l’usager à la vigilance.

L’excès de vitesse proscrit
«C’est l’infraction la plus récurrente ici. Les chauffeurs sont champions dans le non-respect de la limitation de vitesse. Nous avons eu un accident dans la nuit de vendredi à Dimako, avec à la clé un mort. Le chauffeur a pris la fuite et a été interpellé au niveau d’Atok», explique le capitaine Brigitte Amougou, chef de poste et sous-chef détachement.

De mercredi à samedi dernier, plus d’une soixantaine d’infractions ont été enregistrées. En cause, entre autres, le non-port de ceinture de sécurité et le mauvais arrimage des bagages.

Laurent Claude Angouand a également évoqué la question des fouilles parmi les mesures sécuritaires. «Il vaut mieux être trop exigeants dans ces fouilles que d’être surpris par quelque chose. Jusqu’ici, on ne voit rien mais, il faut être plus prudent. Nous voulons nous rassurer que tout le monde se comporte en bon citoyen», a-t-il commenté.

Gare aux accidents de la route.
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Sud-Ouest: de faux médicaments et plastiques non biodégradables saisis à Tiko

D’après les premiers éléments de l’enquêté, les trafiquants, essentiellement Camerounais et Nigérians, s’adonnaient à cette activité depuis plusieurs mois, avec des complicités internes

Une forte quantité de médicaments frelatés et de sachets plastiques non biodégradables a été saisie à Tiko dans le Sud-ouest du Camerounaise, a annoncé la gendarmerie nationale.

D’après les premiers éléments de l’enquêté, des trafiquants, essentiellement des Camerounais et des Nigérians, s’adonnaient à cette activité depuis plusieurs mois, avec des complicités internes.

Une fouille minutieuse d’un camion transportant officiellement les produits agroalimentaires, entre autres, du riz, de la farine et du sucre a permis de tomber sur un important stock de médicaments, dont «plusieurs cartons contiennent des médicaments frelatés, périmés, mais aussi des faux médicaments», a indiqué la gendarmerie.

L’exploitation des présumés trafiquants a permis de remonter le réseau, puisque les gendarmes procéderont à l’interpellation d’un camion transportant officiellement de la pouzzolane, alors qu’étaient enfouies sous ce matériau de construction des routes, des centaines de cartons de sachets plastiques non biodégradables.

Ces médicaments sont contrefaits et dangereux à la consommation et des plastiques interdits à l’usage évalués à plus de 25 millions de francs CFA, d’après les sources sécuritaires.

Le renforcement des mesures de sécurité à travers le pays du fait des attaques terroristes de Boko Haram permet aux forces de sécurité de démanteler des réseaux de trafiquants, étant donné que dans la plupart des cas, les marchandises sont passées au peigne feint par des équipes mixtes de contrôle.


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Le Cameroun perd un deuxième général en moins de six mois

Le général de division Roland Mambou Deffo, inspecteur général de la gendarmerie nationale, est décédé dimanche matin à l’hôpital américain de Paris.

Le général de division Roland Mambou Deffo, qui assurait jusqu’au 25 janvier 2015 l’Inspection générale de la gendarmerie nationale, est décédé dimanche à l’hôpital américain de Paris. Son évacuation sanitaire y avait été effectuée suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). Il laisse ses camarades et la patrie qu’il a servie pendant près d’un demi-siècle à l’âge de 76 ans.

C’est la deuxième perte pour la gendarmerie nationale en moins de six mois après le décès, le 31 juillet 2014, du général Mohamadou Hamadiko, qui avait également assuré l’Inspection générale de la gendarmerie nationale.

Roland Mambou Deffo, originaire de Baham à l’Ouest Cameroun, a fait ses études secondaires au lycée général Leclerc de Yaoundé, avant de poursuivre des études supérieures en France, notamment à l’Ecole militaire de Strasbourg en France en 1959 ; puis à l’Ecole militaire de Saint Cyr avant de rejoindre l’Ecole des officiers de la gendarmerie de Melun. En 1975, il décrochera un diplôme d’Etat-major complété par la suite d’une formation à l’Ecole de guerre de Paris.

Roland Mambou Deffo, encore surnommé «Dragon», a été élevé au grade de général de brigade le 05 février 1993 ; puis général de division le 25 septembre 2001. De février 1993 à mars 2011, il aura également tenu les rênes de la Direction centrale de la coordination au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) en charge de la gendarmerie nationale.

Depuis 2011, en tant qu’inspecteur général de la gendarmerie nationale, le général Roland Mambou Deffo avait engagé un combat sur les routes accidentogènes du Cameroun dans le cadre d’une opération de prévention et de sécurité routière lancée par le SED. A la fin 2014, il se félicitait du bilan accompli en trois ans: 3722 morts chaque année sur les routes en 2011 à moins de 1000 à la fin 2014.

Le général Mambou Deffo (au Centre)
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