Urgence d’un nouveau pas pour le Kamerun

Par Adamou Vessah Nsangou, Président de l’Aren (Agir Pour La Renaissance)

Mes chers bien-aimés, je vous salut dans la joie éternelle. Avec ce qui défraie la chronique actuellement au Kamerun, à savoir « les émeutes de Bamenda », il n’est plus à démontrer aujourd’hui que notre pays est à un tournant en termes de prise de conscience et d’action, en ce qui concerne les questions existentielles : comment sommes-nous arrivés là ? Où allons-nous si rien de conscient n’est fait ? Qu’avons-nous à faire pour nous en sortir ? Que se passe-t-il actuellement au Kamerun ? Etc.

Tout aurait éclaté à Bamenda à la suite de la grève des magistrats, puis des enseignants.

Les avocats, pour une traduction des lois camerounaises en anglais ; les enseignants contre l’introduction du français dans la partie anglophone, la nomination des collègues francophones dans les directions d’écoles de formation technique où l’anglais est dominant. Les jeunes, les transporteurs, les bayam sellam et autres habitants auraient emboité le pas, en faisant part du manque d’investissement, de la cherté de la vie, de la paupérisation. Ils disent être victimes d’une discrimination causée par la domination du français dans l’administration publique. En réponse, le gouvernement kamerunais aurait promis la tenue des états généraux de la justice.

Quand on regarde bien ce qui se passe à Bamenda et quand on retourne 30 ans en arrière pour revisiter l’histoire, on est amené à résumer en une phrase, toute la vie politique, économique et socioculturelle du Kamerun, animée par une succession de spermatozoïdes inconscients, et ce depuis plus d’un demi-siècle : changement de danseurs et maintien de la mélodie. Nous assistons au même jeu depuis lors qui veut que, des politicards montent au créneau à chaque évènement pour nous servir dans des déclarations et autres inepties, les soldes définitifs de leur cogitation personnelle.

Nous nous refusons de participer à ce bal d’ego individualistes et de moutons de panurges. Nous avons un Programme d’Ajustement Spirituel (PAS) pour le développement intégral du Kamerun. Avec quelques bribes puisées de notre PAS, nous partirons de ce cas particulier pour poser un problème global et proposer une solution essentielle, car même si cela remonte à plus loin, 30 ans c’est trop ! Il est temps de mettre un terme définitivement à cette récurrence de folie. La récurrence d’une crise signale que les changements essayés pour la résoudre procèdent du même niveau d’agissement qui a créé les problèmes. « La vraie folie c’est de répéter chaque fois la même chose et s’attendre à un résultat diffèrent », aurait dit Einstein.
Il est évident que le Kamerun est en train de vivre une phase cruciale dans son développement.

Chaque kamerunais soucieux du devenir de sa nation, doit en effet être sur le point de s’éveiller à sa dimension cosmique et au fait qu’il cohabite avec diverses autres civilisations, et ce depuis l’avènement de ce que nous avons appelé mondialisation.

Vous savez bien qu’on ne peut pas chercher midi à quatorze heure, ni faire transpirer une pierre. Si nous continuons à vouloir le faire, le problème alors ce sera nous, si ce n’est déjà pas le cas depuis 30 ans. De nombreuses âmes ont choisi de s’engager en cette période décisive pour l’avenir de notre commune nation, afin d’assister l’Humanité kamerun dans son éveil progressif et de préparer le nouveau paradigme, basé sur une conscience multidimensionnelle, c’est à dire, prenant en compte l’ensemble des dimensions et ce qui y existe, et non uniquement la dimension3D Physique.

Nous faisons partir de ces âmes et nous appelons tout kamerunais prêt à s’engager, à nous rejoindre dans notre « PAS pour le Kamerun » pour l’assister dans son expansion et pour aider les kamerunais à lever le voile sur les formes d’asservissement dont elle a été victime, dû à son ignorance de sa réelle nature. C’est ce que nous appelons « devenir Acteurs de la Renaissance », quel que soit votre âge, votre sexe, votre race, votre rang, votre croyance, votre occupation, etc. c’est la raison d’être de l’AREN (Agir pour la Renaissance)qui se veut être cette synergie des consciences éveillées et d’éveil des consciences en rêve, endormies ou tout simplement réveillées.

Aujourd’hui, il est plus que temps que chacun s’éveille à son propre Pouvoir Créateur, afin de reprendre les rênes de sa Vie, et se reconnecter à son âme afin de renouer avec sa véritable intention d’incarnation et chemin d’évolution. La population kamerunaise a été pendant trop longtemps déconnectée de sa réelle nature et raison d’être, ainsi que déconnectée de tout ce qui l’entoure. Ce qui a causé et continue de causer tous les déséquilibres, les violences, les guerres et les destructions que nous connaissons.

Les kamerunais aujourd’hui, gouvernants comme gouvernés, ont atteint un niveau de destruction de leur propre pays et d’épuisement de leurs ressources, inégalé jusqu’alors. Ce n’est plus un fait ignoré. La paix est plus que jamais menacée et l’extinction de la civilisation kamerun nous guette. La course utopique à l’émergence sans la conscience de l’âme est aussi un danger qui nous menace. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Voltaire) et c’est ce à quoi nous sommes aujourd’hui confrontés : s’éloigner encore plus de sa Conscience ou à l’inverse, décider de prendre conscience de l’être multidimensionnel que nous sommes ;et accepter de remettre en question nos HUMANITUDES qui nous ont jusqu’alors empêché de découvrir notre véritable Nature de Citoyens Patriotes et Démocrates, en nous enfermant dans des dogmes, et spectres limitant notre possibilité de percevoir la Vérité.

Aujourd’hui le Kamerun, donc nous kamerunais, est face à un choix :
1) Continuer sa dévolution vers encore plus d’inconscience, ou
2) Choisir le chemin de l’Ascension,

Le chemin de l’Ascension proposé dans notre « PAS pour le Kamerun » n’est autre que la reconnexion à notre véritable Nature de Citoyens Patriotes Démocrates, pour retrouver notre souveraineté, notre Beauté, et nos hautes Valeurs telles que l’Amour, la Justice, l’Harmonie, la Pureté, l’Authenticité, la Vérité. Ce sont ces hautes valeurs qui doivent guider nos pas et remplir nos c urs en chaque instant, afin que nous soyons ces bâtisseurs d’un pays prospère. Il s’agit de montrer ce que c’est que d’être véritablement « Humain ».

Agir pour la Renaissance (AREN) est cette synergie de réflexions/actions, ouverte à tous les chercheurs de Vérité, à toutes les âmes qui constatent que ce Kamerun ne tourne pas rond et qu’il faut y faire quelque chose. A tous ceux qui ressentent depuis toujours qu’ils sont nés kamerunais pour une raison, sans savoir l’expliquer. A tous ceux qui ressentent avoir une « Mission » pour le Kamerun, sentiment qui, jamais n’a réussi à s’effacer, malgré les attaques et jugements extérieurs. A ceux qui ne tolèrent pas l’Injustice, le Mensonge, la discrimination, les Souffrances et l’abus des plus faibles. Mais surtout, à tous ceux qui ne savent pas encore qu’ils ont une mission et qui sont prêts à lever les yeux au Ciel et à y découvrir une réalité allant bien au-delà de ce que nous voyons.

Notre maison brule et tout le monde regarde ailleurs. Et après nous dirons que nous ne savions pas. Il est temps que nous prenions conscience et agissions, que nous rejoignons à AREN pour une reconnexion à Qui Vous Êtes, et une aide à avancer sur votre propre Chemin, dans la Conscience, la Bienveillance, le discernement, et l’Harmonie.
Je vous aime.


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En 2014, la cuisson à base de charbon a fait 11 400 décès au Cameroun

Près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée qui s’y dégage sont inquiétants

Les gouvernants africains s’emploient à convaincre les populations d’abandonner l’usage des bois de chauffe ou encore le charbon de bois pour la cuisson. Mais, ces efforts n’ont toujours pas abouti, bien que le danger soit imminent, selon Séna Alouka, directeur de l’ONG « Jeunes Volontaires pour l’Environnement ».

Les chiffres ayant trait aux conséquences néfastes de ces produits sont édifiants. En 2014, la cuisson à base de charbon et ou de bois a fait 95300 décès au Nigéria, 75600 en RDC , 16000 au Burkina faso,15300 au Mali, 14300 au Kenya, 12700 à Madagascar, 12500 en Côte d’Ivoire, 11400 au Cameroun, 7500 au Bénin, 7300 au Liberia, 6500 au Ghana, 3000 en RCA, 1000 au Congo, 600 en Gambie, 200 au Lesotho et 100 décès au Gabon.

A l’échelle régionale, « près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée dégagée sont inquiétants », confirme Joseph Kogbe, directeur exécutif de l’Organisation pour l’environnement et le développement durable (Oped).

Conscients de l’ampleur du danger, les ministres de l’Energie de la sous-région, réunis en octobre 2012 à Accra (Ghana), ont adopté deux politiques régionales rentrant dans le cadre du développement des énergies renouvelables dans l’espace Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).

Ces politiques prévoient une hausse de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité dans la région Cedeao, à raison de 35% à l’horizon 2020 et de 48 % à l’horizon 2030.

Lesdits projets visent également à augmenter la production des énergies renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et les petites centrales hydroélectriques de 10 % en 2020 et de 19% en 2030.

Dans le même sens, Past Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (association de défense des droits de l’homme), préconise aux gouvernants africains de subventionner le gaz butane, afin de le rendre à la portée de tous les ménages.

« Les pauvres dans les milieux ruraux pensent que le gaz butane est une affaire de riche. Il faut les amener à un changement de mentalité, pour qu’ils comprennent qu’ils sont la cause de leur propre mort et qu’ils doivent faire le choix d’assainir leur environnement », plaide-t-il.

Au Cameroun par exemple, une bouteille de gaz domestique coûte 6500 F CFA, prix homologué par le ministère du Commerce (Mincommerce).

« Hier les énergies fossiles ont permis le développement des grands pays du monde, mais ils ont surtout accéléré le réchauffement climatique. Aujourd’hui, pour le développement de l’Afrique, nos pays n’ont qu’à se tourner vers les énergies renouvelables afin de booster leur développement, dans le respect d’un environnement sain », conclut Ambroise Kpondzo, président de l’Observatoire Ouest-africain de l’Environnement.


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