Le 4ème congrès ordinaire du RDPC se tiendra en septembre 2016, «au plus tard»

Selon le secrétaire général adjoint du Comité central du parti au pouvoir au Cameroun, Grégoire Owona, passé ce délai le RDPC «tomberait alors dans l’illégalité»

Le prochain congrès ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) devrait se tenir dans les trois premiers mois du second semestre 2016. «La plus récente assise du genre ayant eu lieu en septembre 2011, plutôt que d’accuser le RDPC de ne pas donner de lisibilité sur son calendrier, il est loisible aux uns et aux autres de s’attendre à un congrès ordinaire du RDPC au plus tard en septembre 2016», a fait savoir le secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir au Cameroun, ce 29 mars dans les colonnes du quotidien gouvernemental.

Il pourrait tout aussi se tenir avant cette date. «Il sera alors dit extraordinaire avec, comme prévoient les us et coutumes mais aussi les textes, un ordre du jour précis. Ce qui serait anormal, par contre et qui pourrait nous mettre en difficulté, serait de le tenir après septembre 2016, on tomberait alors dans l’illégalité, puisqu’on aura dépassé cinq ans», indique Grégoire Owona.

Le dernier congrès ordinaire du RDPC, le troisième en l’occurrence, s’est tenu les 15 et 16 septembre 2011 à Yaoundé, avec comme faits majeurs: la réélection de Paul Biya à la tête du parti et le renouvellement des instances dirigeantes (membres du Bureau politique, membres titulaires et suppléants du Comité central, membres des bureaux nationaux de l’OJRDPC et de l’OFRDPC).

«Le congrès définit l’orientation politique, économique, sociale et culturelle ainsi que le cadre général de l’action du Parti. Il se tient tous les cinq ans. Toutefois, en cas de nécessité, cette période peut être abrégée ou prorogée par le bureau politique», peut-on lire à l’article 18 des Textes de base du RDPC.

Parmi les partisans de la tenue d’un congrès extraordinaire, se trouve le sultan Ibrahim, Mbombo Njoya, membre du sélect Bureau politique du RDPC, lequel n’accueille que 23 membres chaque cinq ans. A Foumban, le 29 février dernier, le sultan, qui arbore aussi la casquette de chef de la délégation permanente du comité central du Rdpc à l’Ouest, a lancé un appel dans ce sens face aux défis sécuritaires et économiques du Cameroun. «Ce n’est plus un secret pour personne. L’environnement actuel est marqué au plan économique, par la chute vertigineuse des prix du pétrole et de certaines ressources minières solides. A cette situation, comme un malheur ne vient jamais seul, s’ajoutent les problèmes sécuritaires dans nos frontières septentrionales et orientales (.) Il devient donc chers camarades, très urgent et impératif, d’envisager la convocation d’un Congrès Extraordinaire de notre Parti, en vue de débattre de la situation préoccupante qui se pointe à l’horizon, pouvant menacer sérieusement la paix qui nous est très chère, et qui a été acquise de haute lutte», avait alors déclaré le sultan, au cours d’un meeting des élites de l’Ouest pour une candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle.

«Nous savons que cette élection aura lieu au plus tard en octobre 2018. Moi, je milite et soutiens que l’élection présidentielle se déroule à cette date-là. Les tenants de la thèse d’une élection anticipée doivent nous éclairer sur leurs motivations et nous donner des arguments convaincants, et j’insiste pour dire que l’anticipation de l’élection présidentielle ne dépend pas du RDPC. Si les motivations sont convaincantes et que l’Exécutif est convaincu, alors. Permettez-moi de ne pas entrer dans la politique fiction. Pour le moment je ne fais pas de rapport spécifique entre les appels à candidature et le congrès ordinaire», explique Grégoire Owona.

Le président national du RDPC, Paul Biya, devrait remettre en jeu son mandat à la tête du parti au cours du prochain Congrès
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Le RDPC prend position sur la polémique liée à l’inhumation de Rosette Mboutchouang

Pour Grégoire Owona le lieu de l’inhumation de la belle-mère du chef de l’Etat «n’a pas eu à se poser»

Grégoire Owona, secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), demande de respecter «la ligne jaune qui sépare la sphère privée de la sphère publique», en ce qui concerne le décès de la mère de Chantal Biya, dans une tribune publiée vendredi, 17 octobre, dans les différents quotidiens (public et privés) du Cameroun.

«De ma position politique et sociale, j’ai longtemps hésité avant de me décider à prendre la parole, à mon tour, sur ce sujet», explique d’emblée l’actuel ministre du Travail dans cette tribune intitulée: «Lettre ouverte à la presse camerounaise, plaidoyer pour plus de respect face à la mort».

La lettre du ministre est publiée en réaction, écrit-il, au «but recherché par les professionnels de la polémique, qui ont manifestement décidé de faire commerce de la célébration des obsèques de la mère de la mère de la Première Dame». Polémique en référence ici, de manière implicite, à la décision prise d’inhumer la mère de la Première dame dans le village de l’époux de Chantal Biya à Mvomeka’a, et non le village du mari de Rosette Mboutchouang à l’Ouest, encore moins dans le village natal de cette dernière à Nanga Eboko.

«Comme chacun le sait, au plan légal, en général les dernières volontés du cujus s’imposent à tous. Et d’abord aux ayants droits. Or, jamais on n’a entendu la fille (unique !) ou le conjoint survivant, émettre quelque position divergente. Ce qui laisse supposer qu’au plan familial, la question n’a pas eu à se poser, justement parce que la réponse était connue des principaux concernés, parce qu’elle était certainement justifiée et depuis probablement belle lurette», affirme le secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC.

«Quant à ce qui relève de la pratique coutumière, il convient simplement de relever que celle-ci n’est pas identique partout au Cameroun», poursuit-il.

«Plus spécifiquement, en ce qui concerne la regretté Madame Mboutchouang née Ndongo Mengolo Rosette Marie, ses origines Bantous et ses affections bantoides ne sont pas en confrontation. Ici, comme là-bas, on est convaincu que « les morts ne sont pas morts ». Ici, comme là-bas, on a le souci de savoir « qui va entretenir la tombe ». Et, sauf à faire assaut de mauvaise foi, la réponse à cette question coule de source dans le cas d’espèce et à l’observation de tous les environnements en présence», soutient Grégoire Owona.

Grégoire Owona
DR)/n

Le gouvernement envisage un taux de couverture sociale de 20% d’ici à 2015

Le Premier ministre a récemment signé un décret ouvrant les prestations sociales assurées par la CNPS aux employés des professions libérales

Le Premier ministre camerounais, chef du gouvernement, Philémon Yang, en signant récemment un décret ouvrant la sécurité sociale dont les prestations sont assurées par la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps, société d’Etat) aux employés des professions libérales et acteurs du secteur informel, envisage le passage du taux de couverture de la sécurité sociale de 10 à 20 pour cent d’ici 2015, a constaté la PANA.

Ce décret du Premier ministre indique que les notaires, les avocats et autres employés des professions libérales, ainsi que les acteurs du secteur informel qui représentent plus de 51 pour cent des opérateurs économiques du Cameroun, peuvent désormais bénéficier des prestations de la sécurité sociale au Cameroun.

Le texte de M. Yang précise que «sont concernés les personnes dotées de capacités contributives, mais qui ne sont pas soumises à un assujettissement obligatoire contre les risques de vieillesse, invalidité et décès ; les travailleurs qui ne remplissent pas les conditions d’affiliation au régime général, au régime des personnels de l’Etat ou à un quelconque régime spécial de sécurité sociale ; les anciens assurés sociaux qui cessent de remplir les conditions d’assujettissement au régime général».

«C’est une véritable révolution qu’apporte le texte du chef du gouvernement camerounais qui fixe «les conditions et modalités de prise en charge des assurés volontaires au régime d’assurance pension de vieillesse, d’invalidité et de décès», reconnaît Me Jean Calvin Ngai, avocat au Barreau du Cameroun.

Selon le ministre du Travail et de la sécurité sociale (Mtss), Grégoire Owona, ce décret du Premier ministre vise à faire passer le taux de couverture de la sécurité sociale dans le pays, des 10 pour cent actuels à 20 pour cent des travailleurs, d’ici à l’année 2015.

Par le passé, la couverture de la population par les prestations offertes par la Cnps excluait jusqu’ici les travailleurs des professions libérales et du secteur informel pour ne se limiter qu’aux travailleurs du secteur formel, tandis que les agents de l’Etat bénéficient du régime spécial implémenté par les ministères de la Fonction publique et des Finances.

La siège de la Caisse nationale de Prévoyance sociale à Yaoundé
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Le SMIG passe de 28.000 à 36.270 FCFA

Les confédération syndicales, le patronat et le gouvernement ont convenu de cette hausse de 8000 FCFA jeudi après-midi à Yaoundé

Le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui était de 28.216 FCFA va désormais passer à 36270 FCFA au Cameroun, soit une hausse de 8000 F CFA. Les confédérations syndicales des travailleurs, le patronat et le gouvernement ont convenu de cette rémunération minimale cet après midi à Yaoundé au ministère du Travail et de la Sécurité Sociale (Mintss) au terme des assises qui ont duré deux jours. La revalorisation du SMIG était l’une des dernières mesures d’accompagnement prévue par le gouvernement après la hausse des prix du carburant.

Les syndicats souhaitaient porter le SMIG à 50.000 FCFA, voire 65.000 FCFA mais le niveau adopté est « le fruit d’un consensus », a indiqué à Journalducameroun.com un responsable syndical qui a pris part à ces concertations. Selon les indications de Flaubert Moussole, président de la Cameroon Confederation Worker’s Trade Union (CCWTU), certains représentants du patronat étaient d’accord pour fixer le SMIG au moins à 50.000 FCFA.

Mais, il aura fallu prendre en compte les intérêts d’autres entreprises comme la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) ou la Cameroon development corporation (CDC). Cette dernière, deuxième plus grand employeur au Cameroun après l’Etat, devra multiplier cette majoration sur son effectif de plus de 22.000 employés. 1000 FCFA ajoutés correspondent à 22 millions de FCFA de plus à chercher dans le budget.

Pour Grégoire Owona, le ministre du Travail, ce seuil n’écrase pas les entreprises et leur permet de demeurer compétitives. La revalorisation du SMIG va être officialisée sous peu par le gouvernement. Les syndicats espérent que le chef de l’Etat va signer un décret y relatif pour transformer cette nouvelle barre du SMIG en mesure d’urgence devant être respectée par tous.


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L’augmentation du prix des carburants crée toujours des remous

Le ministère du Travail et de la sécurité sociale indique avoir mené avec succès des négociations avec des syndicats de transports qui projetaient une autre grève pour le 14 juillet prochain

On croyait les syndicats des transports urbains et interurbains apaisés après la réunion tenue le 07 juillet 2014 avec le ministre du Commerce, réunion à l’issue de laquelle les tarifs des taxis ont connu une augmentation de 50F. La mesure a été rendue publique le 09 juillet dernier par le ministre du Commerce Luc Magloire Marga Atangana, qui affirmait comprendre les doléances des syndicats en rapport avec l’entrée en vigueur, depuis le 1er juillet 2014, de nouveaux prix sur les carburants.

Que nenni ! Si l’on s’en tient à un communiqué du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, publié dans la presse publique ce vendredi. Après des négociations avec des syndicats des transports, le ministre informe de la suspension d’une grève générale qui était projetée pour le 14 juillet 2014. Les négociations du ministre du Commerce ayant abouti à l’augmentation du tarif des taxis auraient ainsi été faites avec. une partie des syndicats. Lesquels syndicats quant à eux envisageaient d’entrer en grève le 07 juillet.

Dans son communiqué, Grégoire Owona prend la précaution de citer tous les syndicats qui ont participé à la concertation tenue le 10 juillet 2014 dans ses services. Il s’agit en tous de 14 syndicats représentant divers secteurs des transports : motos-taxis, taxis, tricycles, cars, autobus, camions, routiers.

Que demandaient-ils ? Pas grande nouveauté : L’application immédiate des mesures d’accompagnement prises par le chef de l’Etat à la suite de la hausse des prix des carburants, ce qui a déjà été fait hormis la revalorisation du Salaire minimum inter-garanti ; ainsi que l’assainissement du secteur des engins à deux roues. Sur ce dernier point, le ministre du Travail informe qu’il a été mis sur pied « un mécanisme d’assainissement dans le secteur des mototaxis en associant les syndicats à la reflexion et en collaboration avec les administrations concernées sous la conduite du ministère de tutelle ». Le gouvernement a demandé un délai de trois mois avant une future évaluation de la mise en uvre de ces engagements avec les syndicats.

de nombreux syndicats, y compris ceux représentant les mototaxis, projettaient une grève générale pour le 14 juillet 2014
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Les travailleurs camerounais à la fête

Une grande marche des travailleurs et un férié pour célébrer la 128ème édition de la fête internationale du travail au Cameroun

Ce 1er mai 2014 est journée fériée au Cameroun. Pour cause : cette journée marque la 128ème édition de la fête internationale du travail, qui sera célébrée ce jour, à travers le territoire national, sous le thème : « Travailleurs du Cameroun, ensemble contre le VIH et le SIDA ». Malgré les protestations des syndicats des travailleurs, dénonçant la mainmise du ministère du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) sur l’organisation des manifestations, la traditionnelle « grande marche des travailleurs » aura lieu. sous les auspices de l’autorité ministérielle.

Le programme officiel de la célébration à Yaoundé prévoit un défilé au boulevard du 20 mai, de 10h45à 12h45min. Il sera précédé des allocutions d’une demi-dizaine de syndicats, en présence du Mintss, Grégoire Owona, des autorités administratives de la ville, des membres du gouvernement, des chefs de représentation diplomatiques, et de nombreux employés et employeurs, entre autres. Après la « grande marche des travailleurs », s’en suivra un cocktail « sur invitation » à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Le 1er mai est généralement l’occasion, pour de nombreuses personnes, de recevoir des médailles d’honneur du travail au sein de leurs entreprises ou institutions.

La célébration de la 128ème édition de la fête internationale au Cameroun intervient dans un contexte marqué par de nombreuses plaintes de syndicats. Le 21 avril dernier, les hôpitaux publics ont été paralysés pendant 24 heures pour des questions de revalorisation salariale. En début de cette semaine, ce sont les enseignants des universités, des établissements du primaire et du secondaire qui ont voulu à leur tour prendre les pancartes pour afficher le ras-le-bol de leur situation sociale. Nul doute que les syndicats, si les agapes ne prennent pas le dessus ce 01er mai, remettront au goût du jour les nombreux problèmes auxquels fait face le travailleur camerounais. Lequel cherche à avoir accès à un travail décent, comme l’Arlésienne.

Des employés de la société Hysacam, défilant à Maroua
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Au début de la campagne électorale!

Désintéressement total des Camerounais pour cette élection dont les résultats, dit-on à Yaoundé, sont déjà connus d’avance

Cette campagne est lancée dans un contexte de désintéressement total des Camerounais pour cette élection dont les résultats, dit-on à Yaoundé, sont déjà connus d’avance. La rue donne vainqueur Paul Biya, 29 ans au pouvoir. Avec l’armée, l’administration et les caisses de l’État à sa disposition, on voit mal comment il pourrait perdre. Et même s’il perd, on voit mal comment la Cour suprême dont il a nommé tous les magistrats pourrait donner un résultat en sa défaveur. La commission électorale, Elections Cameroon, n’ayant pas le droit de publier même de simples tendances. C’est du moins le sentiment général dans la capitale camerounaise.

Surenchères préélectorales
Au moment où la campagne électorale est lancée, la surenchère est devenue un sport national. Des syndicats ont annoncé qu’ils mèneraient un mouvement de grève le 9 octobre, jour de l’élection. Certains d’entre eux ont été réunis au ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Si le gouvernement n’a pas trouvé des solutions à leurs revendications, ils ont promis de ne pas perturber le scrutin, dans «l’intérêt supérieur du pays». Pour sa part, Bernard Njonga, leader des paysans ne cesse de faire le tour du pays pour soumettre un «pacte agricole» à tous les candidats. Tout comme, une association de santé publique qui a soumis un contrat de soutien aux candidats sur la politique sanitaire qu’ils vont mener en cas de victoire.

Dès ce dimanche 25 septembre 2011 la campagne débute officiellement. Pourtant depuis plusieurs jours et semaines les candidats étaient actifs sur le terrain. Avec en bonne place, Paul Biya, le président sortant dont les affiches de campagne inondaient la ville de Yaoundé depuis plus d’une semaine. Il a choisi pour slogan the fresh impetus c’est-à-dire, la nouvelle dynamique. Certaines sources font état de ce qu’il pourrait lancer sa campagne officielle à Kribi, une ville balnéaire dans le sud du pays. Kah Walla, la star des médias, l’une des deux femmes en lice vient d’achever une tournée nationale où elle a sillonné 9 des 10 régions du pays. Bernard Muna, l’autre anglophone a achevé, il y a quelques jours, une tournée européenne. Jean Jacques Ekindi, le chasseur de lion a organisé un meeting très peu couru à Douala il y a quelques jours. Très peu couru à l’image du désintérêt populaire pour cette élection.

L’affiche de campagne de la candidate Kah Walla

Bilan des Dixiades: Le coordonnateur général fait son mea culpa

Grégoire Owona était face à la presse pour faire le bilan de ces premiers jeux nationaux !

Prévu à 16h, tout a finalement commencé près de deux heures plus tard, en présence d’une trentaine de journalistes de médias nationaux et locaux, dans la salle de conférence du Comité national olympique et sportif du Cameroun. D’entré de jeu, Grégoire Owona, le coordonnateur général des Dixiades a reconnu que tout ne s’est pas bien passé tout en espérant qu’à 24h de la fin, les jeux s’achèvent sans trop de casses. Revenant sur les incidents qui ont émaillé les compétitions, Grégoire Owona reconnaît que « les bruits étaient fondés. mais nous ne pouvions pas savoir qu’il y avait autant d’anomalies dans ces chambres! Il y a tellement de robinets en panne qu’on est obligé d’approvisionner la cité en eau pour quelque temps seulement et refermer juste après. Il a fallu acheter des sauts. Nous avons essayé d’arranger ce qu’il fallait pour permettre aux jeunes de compétir ». Le principal orateur a aussi parlé des cas d’irrégularité dont on a dénombré 48 tout au long des jeux: « ces irrégularités ont porté surtout sur l’âge. Mais à tous les tricheurs, nous avons enlevé les médailles, et nous allons statuer sur les sanctions à leur infliger », a-t-il dit. A la question de savoir quelles sont les autres irrégularités qui ont émaillés la compétition en dehors de l’âge, le conférencier tente d’éluder la chose. Mais le journaliste de Cameroon Tribune évoque les cas de dopage. Grégoire Owona de reconnaître que le comité d’organisation n’a pas mis sur pieds une équipe pour suivre les athlètes.

Comité d’organisation des dixiades
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Suprématie de la région du Centre
Des fiches de résultats ont été distribuées aux journalistes, sur lesquels l’on a pu constater la suprématie de la région du Centre au classement général à l’issue de la 7e journée. Elle totalise 83 médailles dont 58 médailles en or contre 43 pour la région qui suit, l’Est dont 8 médailles en or. Une domination que les organisateurs attribuent au fait que la plupart des athlètes de cette région évoluent souvent dans des clubs. S’agissant du niveau de la compétition, les directeurs techniques nationaux présents l’ont trouvé élevé notamment en boxe et en gymnastique. Deux autres regrets majeurs ont été révélé: le boycott des jeux par les populations et la non disponibilité du Palais des sports de Warda qui aurait pu attirer la jeunesses dans les stades. Sur ce deuxième point, Grégoire Owona a précisé: « Lorsque nous organisions les Dixiades, nous pensions qu’une partie des jeux allaient s’y dérouler. Seulement, ce n’est qu’aujourd’hui, à la veille de la fin des jeux que l’ambassadeur de Chine nous a remis les clés. Et même, le travail n’est pas pour autant fini là bas. Aes-Sonel par exemple n’a pas fini les installations ». Pour finir, le coordonnateur des jeux s’est réjouit de ce qu’une grande partie de la presse ai cru aux Dixiades tout en la remerciant. Il a également annoncé pour le lendemain samedi la publication des résultats de l’appel à candidature lancé pour l’organisation de l’édition 2012 des Dixiades.

Cérémonie d’ouverture des dixiades
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