Can Cameroun 2021: le programme complet des éliminatoires

Le Cameroun est logé dans le groupe F avec le Cap Vert, le Mozambique et le Rwanda. Consultez les différents groupes.

Ce soir dès 19h, Gmt, le Sénégal et l’Algérie vont disputer la finale de 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can).

Un clap de fin qui donne déjà voix à un nouveau chapitre: la Can 2021. Hier, 18 juillet, la Confédération africaine de football (Caf) a dévoilé le programme des éliminatoires de la Can 2021 Cameroun.

Les 1ères  et 2èmes  journées se jouent du 11 au 19 novembre 2019.

 

Qualification Coup d’Afrique des nations (Can) Cameroun 2021.

Groupe A: Mali, Guinée, Namibie, vainqueur de Liberia-Tchad

Groupe B: Burkina Faso, Ouganda, Malawi, vainqueur de Soudan du Sud-Seychelles

Groupe C: Ghana, Afrique du Sud, Soudan, vainqueur de Maurice-Sao Tomé

Groupe D: Rdc, Gabon, Angola, vainqueur de Djibouti-Gambie

Groupe E: Maroc, Mauritanie, République centrafricaine, Burundi

Groupe F: Cameroun, Cap Vert, Mozambique, Rwanda

Groupe J: Egypte, Kenya, Togo, Comores

Groupe H: Algérie, Zambie, Zimbabwé, Botswana

Groupe I: Sénégal, Congo, Guinée Bissau, Eswatini

Groupe J: Tunisie, Libye, Tanzanie, Guinée Equatoriale

Groupe K: Côte d’Ivoire, Niger, Madagascar, Ethiopie

Groupe L: Nigeria, Bénin, Sierra Leone, Lesotho

Mali: Entrée en piste des drones Predators!

Face à l’arsenal militaire impressionnant des jihadistes du Nord Mali, les forces coalisées engagent des drones Predators américains pour mieux débusquer l’ennemi et l’anéantir

Un week-end violent dans la lutte contre le terrorisme au Nord du Mali. En milieu de semaine dernière, Gao est attaqué par des infiltrés, ensuite deux attentats à la voiture piégée ont lieu à Kidal et Tessalit, visant les forces armées maliennes, françaises et africaines. Puis Tessalit entre jeu, précisément la localité de Il Khalil, où des combats entre rebelles touaregs du MNLA et les arabes du Mouvement Arabe de l’Azawad, qui accusent les premiers d’exactions sur leurs populations. Du reste, le MNLA dément cette allégation affirmant plutôt avoir eu affaire à des combattants du Mujao. Au même moment, la traque contre les jihadistes se poursuit dans les montagnes rocailleuses de l’Adrar des Iforas, où les français ont effectué des frappes aériennes, ce dimanche 24 février. Autant dire que les choses se corsent. Et la guerre s’accélère au Nord du Mali. Pour mieux faire face à cet ennemi sournois, perfide, retranché dans un terrain qu’il maîtrise, entre sables, dunes et monts, il faut une surveillance et du renseignement. Fort de leur expérience en Afghanistan, les Américains ont donc déployé les redoutables drones Prédators depuis une base aérienne au Niger au Nord du Mali.

A quoi servent les drones Predators?
Ces petits appareils longs et fins ont deux fonctions. La surveillance et l’attaque. Leur particularité et qu’ils sont pilotés depuis le sol. Drone, signifie « faux bourdon » en anglais et pour l’instant, au nord du Mali, ces drones ne feront pas usage des missiles dont ils sont équipés, mais seront seulement utilisés pour espionner les combattants islamistes au Mali, selon Washington, qui a jugé bon d’en envoyer. Au total, une centaine de personnels militaires américains sont déployés au Niger pour l’intervention de ces drones. Alors qu’une base militaire américaine pourrait être installé là.

Ces drones pourraient-ils changer le visage de la guerre au Nord du Mali?
Alors que les combats au sol tournent au massacre, les drones Predators permettront de localiser rapidement la position de combattants islamistes et donc de frapper pour détruire leurs arsenaux militaires ou leurs abris éventuels. C’est donc une arme puissante face à la stratégie de guérilla au sol des islamistes. Le Président Frnaçois Hollande avait même déclaré que leur usage pourrait changer les choses dans la guerre contre les jihadistes au nord du Mali ? Sommes-nous déjà dans la phase ultime de l’opération Serval ?

Entrée en piste des drones Predators au Mali
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Mali: Au Nord, la guérilla a commencé…

Les derniers évènements à Gao, les deux attentats suicide et les combats sporadiques entre l’armée et des éléments djihadistes font craindre une « afghanisation » du Mali

Depuis quelques jours, et après le repli des islamistes, une nouvelle guerre a commencé au Mali et bien plus sournoise qu’elle n’apparaît. Guérilla ou guerre d’usure, voilà le nouveau mode d’affrontements opérés par des djihadistes en cavale, ou tout simplement fondus dans la population.

Si l’armée française a repris de nombreuses villes, la stratégie était de se retirer pour laisser place aux Africains; Mais au moment où ces derniers sont postés à Kidal, l’armée malienne tente de sécuriser Gao, la grande ville du Nord, devenue un sanctuaire de combats depuis ce week-end.

Difficile de prévenir les attentats suicide. Leur caractéristique étant de surprendre l’ennemi. Ainsi, un adolescent de 15 ans se fait exploser non loin d’un poste de gendarmerie à Gao. Des méthodes que l’on croyait appartenir au Moyen Orient seul, à des milles de nous. Mais les diaristes veulent faire régner la terreur : «Vendredi dernier, un homme s’est fait exploser dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l’un d’entre eux. L’attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), l’un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions». Un message clair pour dire à l’armée malienne qu’ils sont toujours là. Ils ont tout simplement changé de visage, d’apparence et de méthodes. «Vous vous demandez où sont les djihadistes ? Où ils se sont évaporés ? Certainement pas dans la nature. Mais ils sont chez eux, assis tranquillement à échafauder d’autres attaques», rapporte un proche de la présidence.

Il reste donc, la prudence, le renseignement et l’implication des populations locales des villes partiellement libérées. Oui partiellement. Car François Hollande l’a bien précisé dans son discours à Bamako, «le terrorisme a été repoussé mais n’a pas encore été vaincu». Guérilla, poses de champs de mines, attaques surprises de convoi, voilà les nouvelles armes de terroristes, décidés à installer un climat de peur au nord du Mali. Dans ce cas précis, l’Etat d’urgence doit être renforcé, les unités africaines doivent très rapidement devenir opérationnelles et les populations vigilantes.

Image d’illustration
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Mali: Tombouctou sous contrôle des forces françaises et maliennes

La prise de l’aéroport de cette ville s’est faite sans aucune résistance de la part des islamistes

Selon des sources maliennes, des soldats français et maliens contrôlent depuis ce lundi matin les accès et l’aéroport de Tombouctou à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit. D’après le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées à Paris, les forces françaises et africaines contrôlent désormais la Boucle du Niger entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (situé à 900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1.200 km au nord-est de la capitale malienne). Nous contrôlons l’aéroport de Tombouctou. Nous n’avons rencontré aucune résistance. Il n’y a aucun problème de sécurité en ville, a t-il ajouté. La man uvre conjointe des forces françaises de l’opération Serval et des forces maliennes a été réalisée en 48 heures et s’est déroulée avec un appui de patrouilles d’avions de chasse français. Le groupement tactique interarmées (GTIA) 21, venant de l’axe Diabali, Néré, Goundam a saisi l’aéroport de Tombouctou. Dans le même temps, un largage de parachutistes avait pour objet de bloquer les exfiltrations ennemies tandis qu’un groupement aéromobile à bord d’hélicoptères était engagé en appui de ces deux forces.

Déjà samedi 26 janvier 2013, c’était le bastion islamiste de Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako, qui était tombé au cours d’une opération de l’armée française, des membres des forces spéciales bénéficiant d’un appui aérien s’emparant d’abord de l’aéroport et d’un pont stratégique. Le maire de cette ville, qui avait été « contraint de la quitter » lors de l’arrivée des islamistes en mars 2012, a regagné la ville. Lors de la prise de l’aéroport de Gao et du pont sur le Niger, plusieurs groupes terroristes ont été détruits ou chassés vers le nord. D’après des habitants de Gao, il y a eu un bref échange de tirs du côté nord de la ville, qui a opposé des militaires maliens, appuyés par les forces françaises, et des terroristes. La ville de Gao, la plus grande du nord du pays, était occupée depuis fin mars 2012 par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao).

Tombouctou sous contrôle des forces françaises et maliennes
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Mali: Scission du groupe islamiste Ansar dine

Les islamistes Touaregs d’Ansar Dine, viennent de se scinder en deux. Les dissidents affirment vouloir négocier

Le groupe islamiste Ansar Dine, qui fait régner la terreur depuis 10 mois à Tombouctou, Kigal et Gao au Nord du Mali, aux côtés des combattants d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), vient de se scinder en deux. Des dissidents touaregs islamistes ont créé leur propre groupe, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA). Dans un communiqué relayé par l’AFP, le MIA affirme qu’il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d’extrémisme et de terrorisme et s’engage à les combattre. Dans le même document le nouveau groupe a montré sa volonté d’aller vers une solution pacifique de la crise au Mali. Le MIA demande à Bamako et à Paris un arrêt des hostilités pour entamer le dialogue après le début le 11 janvier de l’intervention militaire française au Mali pour aider l’armée malienne à reconquérir le nord du pays, devenu en 2012 un sanctuaire pour les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda et où ils ont commis de nombreuses exactions au nom de la charia. Le secrétaire général du MIA a dit qu’ils occupent la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne, est Alghabasse Ag Intalla, issu d’une des grandes familles touareg de Kidal. Toute cette situation fait affirmer au spécialiste à André Bourgeot, spécialiste du Mali interrogé par les confrères du journal Le Point que l’intervention française au Mali crée aujourd’hui une nouvelle situation politique qui se manifeste par la scission au sein d’Ansar Dine. Pour lui l’avènement du MIA modifie inévitablement les rapports de force politiques dans le nord du pays.

Ansar Dine qui signifie «compagnons du chemin», est un groupe islamiste dirigé par Iyad ag Ghali, un des principaux chefs de la rébellion touareg de 1990 à 1995.C’est lui qui s’était rendu en décembre dernier à Ougadougou pour négocier avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) l’arrêt des combats. Or, coup de théâtre, un mois plus tard, le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, décide contre toute attente de reprendre les hostilités. Ce groupe, apparu en mars 2012, est l’un des principaux groupes participant à l’insurrection malienne de 2012, avec le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ce dernier étant fortement marginalisé depuis la fin juin 2012.

Scission du groupe islamiste Ansar Dine au Mali
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Mali: La France en renfort de l’armée malienne

C’est dans le cadre de l’opération baptisée Serval, lancée vendredi dernier, qui a pour but de mettre un coup d’arrêt brutal à l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du pays

Selon des sources militaires, les raids du dimanche 13 janvier 2013 lancés par l’armée française ont causé une vraie débandade chez les djihadistes. La frappe a été menée par quatre rafales qui ont bombardé des cibles dans la ville de Gao et ses alentours. Des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques utilisés par les islamistes ont aussi été détruits. D’après de nombreux témoignages recueillis au téléphone, touchés au plein c ur de leur dispositif militaire les islamistes sont en train de fuir la Cité des Askia. En effet l’intervention de la France a débuté vendredi 11 janvier 2013 dans l’après midi. Il y a eu un raid héliporté dans la région de Konna. Durant cette mission conduite par des hélicoptères d’attaque Gazelle des forces spéciales, quatre véhicules des islamistes du nord du Mali ont été détruits. Puis, dans la nuit de vendredi à samedi, quatre mirages 2000D de l’armée française ont effectué des frappes dans le Nord du Mal. Et malgré la perte d’un pilote d’hélicoptère de l’armée française mortellement blessé, une compagnie du 2e régiment d’infanterie de marine s’est rendue samedi au Mali en renfort des militaires déjà sur place.

Le coup de pouce de la CEDEAO
Après le lancement de l’intervention militaire par les troupes française, la sous-région appelle à la mobilisation pour voler au secours du Mali. Le chef d’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui préside la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a autorisé l’envoi immédiat de troupes pour épauler l’armée malienne dans son offensive contre les Islamistes.Les premiers soldats de la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) pourraient être aux côtés des troupes maliennes ce dimanche a confirmé le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly. Et pour répondre à cette demande de mobilisation, le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye a annoncé samedi soir, l’envoi par son pays de 500 soldats au Mali dans le cadre du contingent de la CEDEAO. Le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria ont aussi annoncé l’envoi chacun d’un contingent d’au moins 500 soldats pour prêter main forte au Mali en vue de repousser les islamistes.

Tout ceci est la résultante de l’accélération du processus de mise en uvre de la résolution 2085, laquelle a été présentée par la France et adoptée le 20 décembre 2012 dernier. Elle autorise notamment le déploiement d’une force ouest-africaine de 3 300 militaires au Mali. La France entend poursuivre ses opérations au Mali ce lundi 14 janvier, avec des renforts qui sont attendus aujourd’hui, notamment des hélicoptères Tigre. Pendant ce temps le Mujao (Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest) a menacé dans un communiqué de frapper le c ur de la France.

La France en renfort de l’armée malienne
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Mali: Dioncounda Traoré fait appel à l’Onu et à la France

Cette demande d’aide survient après que l’armée malienne ait repris le contrôle sur les villes de Konna et Douentza tombées aux mains des islamistes

Selon des diplomates, le président malien par intérim Dioncounda Traoré a demandé l’aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes. Ceci après des consultations au Conseil de sécurité en urgence jeudi 10 janvier dans l’après-midi sur le Mali. Lequel conseil dans une déclaration adoptée ce même jeudi par ses 15 pays membres, a demandé un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant la grave détérioration de la situation sur le terrain. La demande d’aide malienne est contenue dans deux lettres, adressées l’une au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et l’autre au président français François Hollande.

Dans sa lettre il a appelé les Etats membres à aider les forces de défense et de sécurité maliennes à réduire la menace représentée par les organisations terroristes et les groupes affiliés qui contrôlent le nord du pays. Selon l’ambassadeur français auprès de l’ONU Gérard Araud, pour le moment, le Conseil a envoyé un message pour dissuader les terroristes d’avancer vers le sud du Mali, en direction de la capitale Bamako. Si ce message n’est pas entendu, a-t-il ajouté, le Conseil pourrait se réunir de nouveau ce week-end pour réagir plus fermement. La survie du gouvernement malien et la protection des civils sont désormais en jeu, il est donc urgent d’agir contre cette menace. Pour l’ambassadeur français, la percée des islamistes, qui ont pris jeudi la localité de Konna, peut être interprétée comme soit une démonstration de force dans le cadre de la négociation politique, soit une décision d’avancer vers le Sud avant l’arrivée de la force africaine. Le déploiement de cette force de quelque 3.000 hommes a été autorisé par le Conseil de sécurité le 20 décembre mais prendra dans les faits plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les décisions françaises seront annoncées à Paris demain 12 janvier 2013 et le gouvernement malien a annoncé que le président Traoré s’adressera ce vendredi à la Nation.


Intervention militaire au Mali: Le nord entre crainte et espoir

L’imminence de l’intervention armée inquiète de plus en plus les Maliens. Au nord du pays, c’est la peur d’un lendemain difficile, mais aussi la joie d’en finir qui prévalent

L’intervention de la force internationale au nord Mali se précise chaque jour un peu plus. Si chez les islamistes qui occupent ces régions depuis dix mois, c’est la panique qui semble régner, du côté des habitants, la joie mêlée d’incertitude qui domine. La population se prépare à faire face et met tout en uvre pour minimiser les effets collatéraux.

Abri et provisions
A Gao comme à Tombouctou, les habitants attendent avec impatience la venue des troupes étrangères qui doivent les libérer du joug des islamistes armés. Pour ne pas se retrouver démunis pendant le conflit qui pour eux est inévitable, ils s’organisent comme ils peuvent. Nombreux sont ceux qui ont préparé des cachettes pour leurs familles, avec le nécessaire pour survivre, eau et nourriture ainsi que des médicaments. Pour certains, c’est l’option de l’exode temporaire qui prévaut. Des dizaines de familles ont encore quitté le Nord en car ou en pirogue ces derniers jours pour rejoindre les régions de Mopti et de Ségou ou encore les pays frontaliers. D’autres encore se préparent pour une traversée du fleuve. Ainsi, de Niafunké, cercle de Tombouctou, ils sont des dizaines à se diriger vers Gourma Rahouss situé de l’autre côté du fleuve pour se mettre à l’abri. « Nous réparons nos pirogues pour la traversée du fleuve avant l’arrivée des forces étrangères. On ne sait pas quelle tournure cette guerre prendra finalement » témoigne un habitant à Niafunké. Dans cette partie forestière (Gourma Rahous) de la ville ou vivent une centaine d’éléphants, ce ne sont pas les endroits pour se cacher qui manquent. « Là-bas nous serons un peu en sécurité » ajoute notre interlocuteur.

Panique chez les occupants
Mais certains, des jeunes pour la plupart ont décidé de rester pour assister l’armée et la force extérieure pour la libéralisation de leur ville. « Nous préférons mourir par les balles que de continuer à vivre l’humiliation avec ces bandits transformés en islamistes. Nous sommes en train d’acheter tout ce dont nous pourrons avoir besoin pendant trois semaines environs afin de les stocker pour les repas quotidiens » affirme un habitant de Tombouctou. A Gao, les informations circulent pour sensibiliser sur les mesures à prendre en cas d’attaque et les lieux à éviter, car cibles potentielles de bombardement. Pendant ce temps, la sérénité semble avoir abandonné le camp des occupants. Au sein des jeunes combattants du MUJAO comme d’Ansar Dine, la panique s’est installée et on s’affole au moindre bruit pendant que des avions de reconnaissance survolent sans cesse leur « territoire ». Bintou Touré raconte que « le mardi dernier un avion a survolé Niafunké. Les éléments de MUJAO et d’Ansar Dine présents se sont vite débarrasser de leur tenue avant de s’évaporer dans la nature ». Elle ajoute aussi que certaines familles commencent à convaincre leurs enfants de quitter le Mujao qui s’effrite depuis l’annonce d’une intervention militaire.

Dans le Nord Mali, des familles font les provisions en prévision des attaques armées
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Mali: 3.300 soldats seront déployés par La Cedeao

L’annonce a été faite lors de la conclusion du sommet extraordinaire qui a réuni les dirigeants de la structure sous régional à Abuja au Nigéria

Depuis dimanche 12 novembre 2012, les pays de l’Afrique de l’Ouest ont convenu de déployer 3 300 soldats pour aider à reprendre le contrôle du nord du Mali. Une partie du pays, où les extrémistes islamistes se sont imposés il y a un peu plus de six mois. Ce déploiement qui va durer un an va intervenir dès validation par l’ONU du projet d’intervention élaboré par les experts africains, onusiens et européens réunis à Bamako la semaine dernière. A cet effet Alassane Ouattara actuel président de l’organisation a dit espérer une approbation pour fin novembre ou début décembre du conseil de sécurité, qui permettrait aux troupes d’être sur le terrain quelques jours plus tard. Les troupes viendraient essentiellement du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso. Il pourrait aussi y avoir une contribution venant d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest et de certains pays non-africains en renfort d’environ 5000 militaires maliens. Le Tchad risque aussi d’être présent bien que jusqu’ici le pays n’ait pas encore donné sa réponse.

Selon le communiqué final de la réunion extraordinaire, les dirigeants africains ont adopté un plan appelé «Concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l’Afrique». Ce plan doit être transmis à l’ONU avant le 26 novembre, via l’Union africaine. Dans ce document qui a été publié pour l’occasion, le dialogue reste l’option préférée pour la résolution de la crise politique au Mali. Toutefois, en ce qui concerne la situation sécuritaire, l’usage de la force s’avère indispensable contre les réseaux terroristes et de criminalité transnationale qui menacent la paix et la sécurité internationales. D’ici là, les négociations se poursuivent, notamment à Ouagadougou, entre les autorités burkinabè et une délégation du groupe islamiste armé Ansar Dine. Il faudra également régler la question du financement de cette éventuelle intervention militaire. Depuis que des combats ont éclaté dans le nord du Mali en janvier dernier entre les forces gouvernementales et les rebelles liés à al-Qaïda, le pays est confronté à des problèmes de sécurité ainsi qu’à des problèmes économiques, politiques et humanitaires.

Le Mali est coupé en deux depuis des mois
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La diplomatie au service de l’intervention militaire au Mali

La communauté internationale tente de convaincre le groupe touareg Ansar Dine de lâcher ses alliés d’al-Qaida

Les négociations avec une partie des islamistes qui contrôlent depuis sept mois le nord du Mali en y appliquant une charia brutale ont-elles franchi une nouvelle étape ce week-end? Oui, si l’on en croit les premières informations ayant filtré d’une rencontre, samedi, au Burkina Faso avec des responsables d’Ansar Dine, l’un des trois groupes extrémistes implantés dans la région. Pressé par le président burkinabé, Blaise Compaoré, de rompre avec ses alliés djihadistes d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) et du Mudjao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), Ansar Dine a affirmé à Ougadougou son «indépendance» et sa volonté de «négocier» pour la paix. La veille, des représentants du mouvement s’étaient également rendus à Alger, qui pousse une solution négociée au Mali. Selon le quotidien algérien El Watan, «il n’est pas exclu» que ces nouveaux pourparlers «débouchent rapidement sur une prise de distance publique par rapport à Aqmi et au Mujao». Paradoxalement, cette ouverture diplomatique ne remet pas en cause l’intervention militaire activement préparée par les pays de l’Ouest africain, soutenus sur le plan logistique par la France et les États-Unis, pour rétablir l’autorité de Bamako au nord du pays et éradiquer al-Qaida de la région. Au contraire, elle pourrait même l’aider.

Indispensable soutien algérien
Les partisans d’une opération militaire, France en tête, sont en effet conscients que l’utilisation de la force ne sera efficace que si elle s’appuie sur des alliés locaux, capables de pérenniser dans le temps les effets de l’intervention. C’est-à-dire, concrètement, d’empêcher la reconstitution d’un sanctuaire terroriste dans la région. Si Ansar Dine – mouvement composé de Touaregs maliens, contrairement à ses alliés Aqmi et Mudjao qui s’appuient sur les djihadistes étrangers – accepte de rentrer dans le rang, la partie militaire n’en sera que plus facile à jouer. Quel que soit leur résultat, les négociations avec Ansar Dine et son chef, Iyad ag Ghaly, facilitent également le versant diplomatique de l’affaire malienne. Acteur incontournable de la crise, l’Algérie n’a jamais été très favorable à l’intervention militaire. Citant une source algérienne «autorisée», El Watan estime que l’objectif d’Alger est aujourd’hui de «remettre les Touaregs dans le jeu politique, isoler et affaiblir les terroristes en prévision de leur traitement en termes sécuritaires».

Le soutien à l’intervention internationale du grand voisin algérien, de son armée, de ses services de renseignements et de sa longue expérience avec le GIA (Groupe islamique armé), l’ancêtre d’Aqmi, est jugé indispensable par ceux qui planifient l’opération. Washington et Paris travaillent main dans la main à son ralliement. Que les promesses du mouvement djihadiste soient ou non suivies d’effets, les autorités algériennes auront en tout cas été au bout de leur démarche vis-à-vis d’Ansar Dine, avec qui elles entretiennent des liens. Elles pourraient se considérer désormais libres de changer leur position.

La diplomatie au service de l’intervention militaire au Mali

Conclusions de la réunion du groupe de Soutien: Le Mali peut mieux faire!

Restaurer l’autorité de l’état dans tout le nord, organiser des élections lors le premier trimestre 2012, pérenniser les institutions, tel semble être le sacerdoce du Mali. L’intervention attendra

Les conclusions de la réunion du Groupe de Soutien et de suivi sur la situation au Mali, sont tombées aux environs de 18h. Vendredi 19 octobre. Après la première réunion d’Abidjan tenue en Juin 2012, celle de Bamako visait à faire le point de la situation au Mali, après la résolution 2071 qui donne au pays un délai de moins de 45 jours désormais pour stipuler les contours d’une possible opération au nord du Mali. « On sent une volonté de repousser le plus loin possible l’intervention militaire, avec les arguments démocratique, il faudra intensifier le lobbying », prévient un élu qui a suivi les discussions.

Des élections courant 2013…
En attendant, le Groupe de suivi recommande d’accélérer le processus pour l’organisation d’élections libres et transparentes dans le premier trimestre 2013.Pourtant, le président Dioncounda Traoré a clairement énoncé dans son discours d’ouverture de la réunion, que ces élections ne pouvaient se faire sous occupation. On se demande alors quelle tâche sera accomplie en premier. Le groupe de Suivi insiste malgré tout, et . par ailleurs, encourage d’amples consultations nationales, et la mise en place rapide des entités chargées d’engager des négociations avec les groupes armés au nord. Autant dire que les autorités de transition ne souffleront pas de sitôt. Les aspects, social, humanitaire et anti-corruption ne sont pas en reste. Le groupe de suivi demande une schéma de gouvernance qui prend en compte la restauration complète de l’autorité de l’état sur tout le territoire, ce qui faciliterait à la communauté internationale, une aide en vue de libérer de nord. Des garanties plus solides, en somme, tout assurant les service sociaux de base, l’assistance humanitaire, et la reconstruction de la paix au Nord Mali. Concernant l’intervention militaire, le processus est lancé. Mais, il suivra pas à pas les étapes demandées. « Une guerre coûte cher », aurait confié l’un des diplomates. Hors Huit-clos, on assure que tout sera mis en uvre pour à terme, mener cette opération conjointe Mali, CEDEAO avec l’appui de l’Union Africaine, de l’ONU et de la France. Les groupes armés et rebelles eux sont sous le coup de sanctions éventuelles, s’ils ne coupent pas tout lien avec les groupes terrorises, une recommandation qui sonne creux lorsqu’AQMI menace d’exécuter les otages en cas d’intervention française au nord Mali. De quoi renforcer la prudence des Amis du Mali en la matière. Et comme la nature a horreur du vide, il faut déployer toutes les voies de sortie de crise, que cela passe par la négociation ou la stabilisation du processus de retour à l’ordre. Pour cela, l’appui extérieur pour renforcer les capacités de l’armée malienne est vivement recommandée par le Groupe de Soutien : « Tous ensemble, nous voulons aider le Mali, tous les efforts doivent tendre vers cet objectif. Cela demande des institutions plus renforcées, un état fort, et stable. Il faudra aussi encourager la poursuite de négociations et au final, mettre en uvre les recommandations ici émises. ».

Succès diplomatique ?
Tiéman Hubert Coulibaly, le ministre des affaires étrangères s’est lui félicité du succès d’une réunion qui d’après lui, a permis de restaurer la confiance entre le Mali et ses partenaires. Il reste malgré ferme : « Face aux terroristes, il faudra agir par la force. De son côté, le commissaire de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, a réaffirmé le soutien de l’organisation au Mali : « Nous n’ avons eu de cesse de demander l’appui de la communauté internationale pour une résolution qui permettra de dépêcher ici au Mali, une force internationale pour soutenir le gouvernement du Mali. Je suis heureux de constater qu’après les résolutions 2056 et 2071 du conseil de sécurité des nations unies, nous avons reçu ici la promesse de tous nos partenaires multilatéraux et bilatéraux d’apporter leur soutien à l’initiative conjoint de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour que nous puissions aborder cette crise au Mali dans tous les aspects : l’aspect politique, humanitaire, sécuritaire et créer aussi la parfaite coordination des points de vue des acteurs ».

Une prochaine réunion devrait se tenir le 24 Octobre à Addis Adeba, pour synthétiser les conclusions de Bamako, et qui seront présentées au Conseil de Sécurité des Nations Unies très rapidement, a assuré Mme Zuma : «C’est ça justement la prochaine étape! », a-t-elle répondu à la question d’un journaliste.

Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali  » La réunion a été un succès diplomatique »
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Le groupe Sumanja présente le «chiffre 3»

En 10 ans d’existence, le groupe a acquis de la maturité et son parcours est plus qu’élogieux

Solidarité universelle des mômes d’Afrique nés dans la joie et l’amour, c’est ainsi que se définit le SUMANJA. Tout commence en 1996 lorsque 4 gamins décident de monter un groupe de rap. Sumalek, leader du groupe se rappelle comme si c’était hier au départ, en 1996 nous formions le groupe cour suprême, groupe constitué de 4 rappeurs: Sumalek, Njoya, Matkena et Katolog qui faisait du rap hardcore. Avec cour suprême, nous avions enregistré des sons dans le studio magix (mapane records ctuel ndlr). Quatre ans après la formation du groupe, ils font la rencontre de DJ Bilik le contact avec DJ Bilik s’est fait au Madison (une boite de nuit à Yaoundé). Nous avions été retenus pour la compil M13 qui n’a malheureusement pas vu le jour. Nous intégrons le label Zomloa Recordz en 2000 en tant que cour suprême. Le label prône le Hip Hop Mboa. Katalog et Matkena ne se sentant pas dans ce style de rap quittent le groupe. Njoya et moi formions alors le Sumanja en 2001. Je suis rappeur et raggaman et lui rappeur déclare Sumalek. A la recherche d’un chanteur, Ils rencontrent Tanguy lors d’un spectacle, Il appartenait au groupe «Juste Cause». Il rejoint le groupe en 2001. A travers le hip hop, le groupe propose une vision de la vie et ils comptent participer à leur façon à l’amélioration de la condition de vie du rappeur Mboa. A travers leurs lyrics, ils dénoncent ce qui est mauvais, tout en revendiquant ce qui est bon et juste pour la société. Après la sortie de leur maxi single en Août 2008, le trio a présenté au public le 25 Novembre 2011 leur premier opus baptisé «chiffre 3». Un album de 14 titres riche et varié.

Sumalek de son vrai nom Sewe Josué Christian est le leader du groupe. Je commence à faire du rap en 1993 dans la ville de Nkongsamba. A l’époque, j’interprétais les textes de Mc Soolar, Ménélik, les Wu Tang Clan et autres se souvient-il. Il s’installe à Yaoundé en 1995 et monte son premier groupe le «Mima-Fouh». Le groupe n’existera que 6 petits mois. En 1996, il rencontre Katalog et Mina-Fouh devient gangster de la rime. Par la suite, ils élargissent le groupe et changent de nom. A 6 (force tranquille, Kris B, Kelba, Melba, Katalog), ils forment le parlement des sages. A l’époque, ils faisaient des spectacles dans les lycées et collèges de la ville. Une fois de plus, le groupe se disloque et Sumalek continu l’aventure avec son compagnon de toujours, Katalog. Beye Fouma Tanguy Wilfried alias Tanguy BFT est né le 02 Janvier 1985 à Nkongsimbang. Je suis originaire de la région de l’Est Cameroun. Je suis orphelin de mère depuis 2000 et fils unique. Je suis étudiant en science politique, niveau trois affirme-t-il. Tanguy commence à s’intéresser au hip hop en 1994.Il prend goût en 1995, et prend conscience de l’évolution de ce mouvement naissant. A l’époque où il râpait, il fait la connaissance d’Akam avec qui il fait des free styles. C’est d’ailleurs ce dernier qui lui donne l’envie de faire du hip hop. En 1996, il rencontre Bauthi-Z et Duckaal avec qui, il forme le groupe «juste cause». Quelques temps après, des problèmes de leadership l’amène à quitter le groupe. Pour juger son niveau, il décide d’enregistrer son album chez Gasa. Il rencontre en 2001 le groupe Sumanja à l’époque constitué de Njoya et Sumalek, qui lui proposa d’adhérer le groupe. Il intègre le label zomloa recordz dirigé par Dj Bilik.

Originaire de la région de l’Ouest (Foumban), Njoya Eric Xavier est quatrième d’une famille de dix enfants. [Je commence à écrire ses textes dans les années 90. Il débute véritablement le hip hop en 95 au lycée de Nkolbisson]. En 1996, il rencontre JJ Mac Zaele avec qui il forme son premier posee «martyr». Ils enregistrent leur première maquette au studio touch la touch. Plus tard, les deux compères se séparent et Njoya décide alors d’évoluer en solo jusqu’en 1998 où il rencontre Sumalek, Matkena et Katalog avec lesquels il forme la clique «cour suprême». Avec ses 1m85 cm, Njoya aime la musique, le cinéma et la plage.

Le groupe de jeunes rappeurs
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