Lutte contre les MNT en Afrique: des propositions de recherche attendues

Le Cameroun fait partie des pays concernés par l’appel de GlaxoSmithKline lancé dans le cadre de la lutte contre les maladies non transmissibles: cancer, diabète, AVC

Un appel pour des propositions de recherche sur les maladies non transmissibles (MNT) vient d’être lancé en Afrique. Troisième du genre, l’initiative de GlaxoSmithKline (GSK), qui rentre dans le cadre du projet Africa NCD Open Lab (Laboratoire ouvert sur les MNT en Afrique), vise à renforcer l’engagement des pays africains à mener des recherches scientifiques allant dans le sens de la lutte contre les MNT.

Au terme de ce troisième appel ouvert du 07 novembre 2016 au 12 janvier 2017, les candidats retenus se verront attribuer une somme de 73 millions de F CFA pour une période de deux ans, en plus du soutien scientifique de GSK. Objectif, améliorer la compréhension des MNT, proposer de meilleures pratiques de prévention et de nouvelles stratégies de traitement sur le continent.

Pour Emmanuel Nono, Conseiller Médical pour GSK au Cameroun, même si « des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années pour comprendre et combattre les maladies infectieuses, il reste encore beaucoup à faire pour s’attaquer au problème de santé croissant des MNT au Cameroun et dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Lorsqu’un problème est mieux compris, il peut être traité plus efficacement. En collaborant avec notre réseau de recherche en Afrique à travers le Laboratoire Ouvert, les scientifiques camerounais peuvent travailler à améliorer considérablement notre compréhension des MNT au Cameroun et au-delà. ».

D’après les statistiques communiquées par GSK, les maladies non transmissibles ont été responsables de près d’un tiers (31 %) du nombre total des décès au Cameroun en 2014. Dans le pays, la probabilité de mourir d’une MNT à un jeune âge (entre 30 et 70 ans) est de 20 %.

Les MNT sont également la cause de plus de la moitié des décès d’adultes enregistrés dans certains pays d’Afrique. Ce qui, selon GlaxoSmithKline, donne à penser qu’elles pourraient devenir une cause majeure de problèmes de santé, d’invalidité et de décès prématurés.

A propos du laboratoire ouvert « Open Lab »
Lancé en 2014, le laboratoire ouvert (« Open Lab ») vise à travailler en partenariat avec des chercheurs et groupes universitaires africains pour mener des recherches sur les maladies telles que le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires chroniques.


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