Afriland first bank finance la construction d’une cimenterie en Guinée équatoriale

Cette banque camerounaise, via sa filiale CCEI, a octroyé un prêt de 40,5 milliards de FCFA à l’Etat équato-guinéen, pour la construction d’une usine de cimenterie

La Caisse commune d’épargne et d’investissement (CCEI) bank de Guinée équatoriale, une filiale du groupe camerounais Afriland first bank, a octroyé un prêt de 40,5 milliards de francs CFA à l’Etat équato-guinéen, pour la construction d’une usine de cimenterie dans ce pays, a-t-on appris samedi de source interne au groupe bancaire.

C’est la conclusion d’un contrat signé entre la CCEI Bank et la société Grupo Abayak SA qui devrait déboucher à la construction d’une cimenterie dans la localité d’Akoga, et dont le ciment alimentera non seulement la Guinée équatoriale, mais également les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a indiqué Pastor Hassan Obiang Mangue, le directeur général de la société Abayak.

Toujours pour la réalisation de cette cimenterie, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a consenti un prêt de 65 milliards de francs CFA à la société Grupo Abayak SA.

Le projet d’un montant global de 162 milliards de francs CFA devrait permettre de produire plus de 500 000 tonnes de ciment extensibles à 1 000 000 de tonnes de ciment par an, a-t-on appris.

Le prêt accordé servira à l’acquisition du matériel de production de l’usine, entre autres, des équipements pour la manutention et le stockage tampon des matières premières, le concasseur de latérite, le broyeur mélangeur, le convoyeur à écaille à acier d’une capacité de 250 tonnes/heure, les convoyeurs à bande en caoutchouc et des appareils de nettoyage de sac.


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Can féminine 2016: la Guinée Equatoriale disqualifiée au profit du Mali

La décision a été prise par la CAF ce jeudi, 04 août 2016. La Guinée Equatoriale, qui ne sera pas de la partie au Cameroun, est également suspendue pour les éditions 2018 et 2020

La Commission d’organisation du football féminin de la CAF, en charge de l’organisation des compétitions féminines de la CAF, notamment de la Coupe d’Afrique des nations féminine, a décidé ce jour, 4 août 2016, de la disqualification de la Guinée Equatoriale de la prochaine édition de la CAN féminine Total, Cameroun 2016. Mais également de sa suspension pour les deux éditions suivantes, à savoir 2018 et 2020.

Cette décision fait suite à une réserve introduite par le Mali, adversaire de la Guinée Equatoriale lors du 3e et dernier tour des éliminatoires de la compétition. Ladite réserve portait sur la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira, qui a disputé les matchs aller et retour entre les deux équipes disputés respectivement les 6 et 10 avril 2016 et à l’issue desquels la Guinée Equatoriale a obtenu avec un résultat cumulé de 3-2.

La Commission s’est saisie du dossier en application de l’article 43 des règlements qui stipule que : « si la CAF apprend, quel que soit la source, qu’une fraude et/ou falsification de documents accomplie par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) nationale(s). Une enquête sera ouverte ».

Les investigations ouvertes par la CAF ont permis d’établir que la joueuse avait été enregistrée pour les éliminatoires de la CAN féminine 2014 en Namibie avec le nom Camila Maria Nobre de Carmo et la date de naissance : 10.07.1994. Pour l’édition de 2016, la date de naissance enregistrée est le 10.06.1988 et le nom Camilla Nobre do Carmo Oliveira.

Faisant suite à la demande d’informations de la CAF, la fédération équato-guinéenne a admis qu’il s’agit bien de la même joueuse, mais que « l’autorité équato-guinéenne responsable de l’émission des passeports avait commis une erreur en enregistrant une date de naissance et un nom différent, cette erreur ayant été rectifié sur le nouveau passeport de la joueuse en septembre 2015 ».

La Commission d’organisation du football féminin a conclu qu’il revenait à la fédération d’indiquer les changements d’information sur la joueuse entre les enregistrements pour la CAN féminine 2014 et celle de 2016. Ce qui n’a pas été fait. La fédération n’a pas demandé à la CAF une modification des données de la joueuse, mais a plutôt procédé à un nouvel enregistrement. En conséquence, « la participation de la joueuse Camila Nobre do Carmo Oliveira avec la Guinée Equatoriale durant les deux matchs contre le Mali est considérée non réglementaire ».

Par ailleurs, après la clôture des éliminatoires de la CAN féminine, ladite joueuse a fait l’objet d’une suspension de la FIFA pour avoir utilisé des passeports différents avec des dates de naissance différentes lors des éliminatoires des Jeux Olympiques. Les sanctions de la FIFA ont prouvé que la fédération de Guinée Equatoriale a été reconnue coupable d’une fraude sur les différentes informations relatives à l’identité de la joueuse.

Sur la base de ce qui précède la Commission a décidé, en application des dispositions des articles 43 et 44 des règlements de la Can féminine de football, de la disqualification de l’équipe nationale féminine de Guinée Equatoriale pour la CAN féminine 2016 et de sa suspension pour les éditions de 2018 et 2020.

L’article 44 stipule que : « au cas où les faits incriminés seraient avérés, l’association nationale reconnue coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la Coupe d’Afrique des Nations féminines ».

Le Mali remplacera donc la Guinée Equatoriale au tournoi final de l’édition 2016 prévue au Cameroun du 19 novembre au 3 décembre 2016.


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Union africaine: la Guinée Equatoriale vise la présidence

Le pays présente la candidature de son ministre des Affaires étrangères pour succéder à la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma

Kigali, la capitale rwandaise, accueille courant juillet 2016, le 27è sommet des chefs d’Etats de l’Union africaine (UA). L’un des enjeux de ce sommet sera l’élection du président. Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente sortant a renoncé à briguer un second mandat. Pour la succession de la Sud-africaine, la Guinée Equatoriale présente la candidature de son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Agapito Mba Mokuy.

Depuis la fin de l’année dernière, la diplomatie du pays d’Obiang Nguéma s’active dans la sous-région Afrique centrale et en dehors. Cameroun, Tchad, Bénin, Kenya, Algérie. ont ainsi vu débarquer ces derniers mois des délégations équato – guinéennes souvent conduites par le chef de l’Etat Obiang Nguéma ou le candidat lui-même. Pour quel résultat ? On le saura certainement au soir de l’élection. Pour l’instant, on se contente d’analyser les signes.
Au mois d’avril, l’hebdomadaire Jeune Afrique indiquait que le Gabon avait accepté la demande de soutien de la Guinée Equatoriale. L’information n’a pas été démentie à ce jour.

Ali Bongo Ondimba étant le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), peut-on conclure qu’Agapito Mba Mokuy est le candidat de cette région ? Pas si vite. Le Cameroun, pour ne prendre que ce cas, présente une candidature au poste de vice-président. Pour Akere Muna, l’un de ses citoyens qui a été à la tête du Conseil économique, social et culturel de l’Union Africaine, « en présentant un candidat pour le poste de vice-président, le Cameroun se met en concurrence avec un candidat de la même région en l’occurrence le candidat de la Guinée Equatoriale qui cherche à briguer le poste de président de la Commission » (voir page 6 et 7).

Le 10 mai 2016, lors d’une audience accordée à Sem Leandro Ebang Miko Angue, le consul général de la Guinée Equatoriale au Bénin, le ministre béninois des Affaires Etrangères et de la Coopération, Sem Aurélien Agbenonci, s’est contenté de promettre de rendre compte à son chef de l’Etat. L’Algérie, autre pays sollicité par Malabo, a lui-même envisagé de briquer la présidence de l’Union africaine avant de se raviser. Raison : « la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a souhaité accomplir un deuxième mandat, et nous ne nous y sommes pas opposés », rapporte Jeune Afrique citant un diplomate algérien. Les chances de cette sous-région sont d’autant plus grandes qu’elle a réussi à s’entendre sur un nom : Pelomini Venson-Moitoi, la ministre des Affaires étrangères du Botswana.

A en croire la Lettre du Continent de mai 2016, les chefs d’Etats d’Afrique de l’Ouest ont entamé ce mois, des consultations pour proposer un candidat de substitution. A ce sujet, Abdoulaye Bathily, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Afrique centrale et chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale, serait en pôle position dans les coulisses de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Abdoulaye Bathily fut ministre d’Etat chargé des affaires africaines du Sénégal, membre de la Commission du Secrétariat Général des Nations unies sur le Vih/Sida et la Gouvernance en Afrique. Il a par ailleurs été Directeur Exécutif par Intérim et membre du Conseil d’administration de la Coalition pour le Dialogue sur l’Afrique (Coda), un groupe de réflexion établi par l’Union africaine, la Banque africaine de Développement (Bad) et la Commission économique africaine des Nations Unies.


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Cameroun: les autorités embarrassées par les expulsions de la Guinée Equatoriale

Une soixantaine de rapatriés sont arrivés le week-end, dans la ville de Campo, région du Sud. Mais ces derniers ne sont pas tous des Camerounais, dénonce le préfet de l’Océan

Campo, une localité située à 77 km de Kribi dans la région du Sud-Cameroun, a accueilli dimanche, 08 mai 2016, une soixantaine de personnes expulsées de Guinée équatoriale. Elles y sont arrivées par pirogue, a relevé le quotidien national ce 10 mai 2016. Il s’agit de 53 camerounais et d’une dizaine d’autres Africains recensés. Une situation qui inquiète le préfet du département de l’Océan, Antoine Bisaga. «Nous ne savons pas comment faire avec ces personnes qui arrivent toujours ici en masse. Le gros problème se pose au niveau de leur identification. Ces rapatriés n’ont aucune pièce pouvant permettre de les identifier. Nos voisins equato-guinéens renvoient tout le monde ici au Cameroun. Et pourtant tous ne sont pas Camerounais. Il faut que ce problème soit réglé selon les règles de la diplomatie. Puisque c’est le Cameroun qui subit au final. Dans chaque groupe de rapatriés nous nous retrouvons avec des frères des pays voisins. Et à nous maintenant de les renvoyer chez eux dignement», explique-t-il dans une interview publiée ce jour par le quotidien gouvernemental du Cameroun.

Ces personnes ont été expulsées sans aucun bien leur appartenant. «Je voudrais aussi dire qu’avec les nôtres, nous avons des difficultés pour leur permettre d’arriver dans leurs familles. Avec ce groupe qui vient d’accoster, nous allons voir ce que nous avons dans nos poches. Ils n’ont rien, ils sont dépourvus de tout. Mais ils doivent arriver chez eux. Dans un premier cas, ils seront conduits à Kribi. Et là, on pourra voir comment chacun peut regagner sa famille», a indiqué Antoine Bisaga.

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Le Cameroun et la Guinée Equatoriale revisitent la coopération bilatérale

Le président de la République, Paul Biya, a reçu, mercredi au palais de l’Unité à Yaoundé, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, Agapito Mba Mokuy

Agapito Mba Moukuy, ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération a été reçu en audience, mercredi 07 octobre 2015, par le président de la République, Paul Biya. L’émissaire équato-guinéen était porteur d’un pli fermé du chef de l’Etat de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, adressé à son homologue camerounais.

Face à la presse au sortir de cet entretien, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération n’a pas révélé la teneur du message, précisant néanmoins que celui-ci avait trait à la coopération bilatérale.

Sur l’état des relations entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale, Agapito Mba Moukuy s’est félicité de l’excellence de la coopération entre Yaoundé et Malabo. L’hôte du chef de l’Etat était accompagné d’une délégation comprenant Pastor Micha Ondo Bile, ancien ministres des Affaires étrangères, conseiller à la présidence de la République et Inocencio Esono Olo, ambassadeur, chargé de missions spéciales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de Guinée équatoriale.

Le précédent émissaire en date de Malabo à Yaoundé remonte au 21 juillet 2015. L’on se souvient qu’à cette date, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, a reçu, au nom du chef de l’Etat, Baltasar Engonga Edjo, ministre d’Etat de Guinée équatoriale, en charge de l’Intégration régionale. Autre élément de l’état des relations bilatérales: la présence de la Commission mixte. A la faveur de la huitième session de cette instance tenue en août 2012, le ministre Agapito Mba Mokuy affirmait que «son pays ne se séparera jamais du Cameroun».

L’émissaire équato-guinéen remet le pli fermé au chef de l’Etat Paul Biya, à Yaoundé, le 07 octobre 2015.
prc.cm)/n

Effort de guerre: des Camerounais de Guinée équatoriale font un geste

Ils ont remis lundi à Yaoundé des denrées alimentaires, destinées aux forces de défense engagées au front contre Boko Haram, au Comité interministériel chargé de la gestion des dons

Du riz, du sucre, de l’huile de table, des palettes d’eau minérale. Le tout pour une valeur de près de 10 millions de F. C’est le geste des Camerounais vivant en Guinée équatoriale en faveur des forces de défense et de sécurité et des populations victimes des exactions de la secte islamiste Boko Haram.

Les donc ont été réceptionnés à la Base aérienne 101 de Yaoundé lundi, 07 septembre 2015, par le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé des collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo. «Nous sommes venus rassurer le président de la République et lui réaffirmer notre soutien sur la manière dont il conduit la lutte contre la secte islamiste Boko Haram», a déclaré le chef de la délégation des donateurs, Joseph Tindjou.

«Ce don arrive à un moment important du conflit que notre pays a engagé contre Boko Haram», a réagi Jules Doret Ndongo qui était entouré pour la circonstance du gouverneur de la région du Centre, Joseph Wilson Otto. S’exprimant au nom du président du Comité interministériel ad hoc chargé de la gestion des dons, René Emmanuel Sadi, le ministre délégué, Jules Doret Ndongo a dit qu’il s’agit d’un geste de solidarité très apprécié.

Il a dès lors traduit la gratitude des forces de défense et des populations concernées pour cet acte de générosité, en rassurant les donateurs de ce que tout sera mis en uvre pour faire parvenir les dons à leurs bénéficiaires.

Un appui pour encourager les soldats au front.
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Jean de Dieu Ayissi, consultant sur Afrique Media: « ce qui s’est passé au Cameroun ne sera pas comparable au Tchad »

Consultant permanent sur Afrique Media, et par ailleurs chef de chaîne de Radio Tiemeni Siantou (RTS), Jean de Dieu Ayissi donne ses impressions après la production d’une première émission à N’Djamena

Pourquoi délocalisez-vous aujourd’hui votre émission à N’Djamena?
L’objectif fondamental, ou la ligne éditoriale d’Afrique Média, c’est la mise en place du mécanisme du panafricanisme. Et vous savez que l’aboutissement final du panafricanisme, d’après Kwame Nkrumah, c’est les Etats-Unis d’Afrique, et nous autres, on a commencé à penser aux Etats Unis d’Afrique centrale. Et donc, même s’il n’y avait pas eu fermeture administrative (au Cameroun, ndlr), le projet fondamental d’Afrique Média, c’est d’être installé dans tous les pays d’Afrique. Et pour le cas bien précis aujourd’hui, Afrique Média a deux sièges au Cameroun, c’est-à-dire à Yaoundé et Douala. Et comme n’avons effectivement commencé à N’Djamena, c’est qu’Afrique média a un autre siège ici, et un autre siège à Malabo. Ça peut déjà faire un triangle en Afrique centrale. Maintenant pour répondre directement à votre question, je pense que le Conseil National de la communication (CNC) a estimé que Afrique Média n’avait pas respecté les normes d’éthique et de déontologie journalistiques. Et nous, on a estimé que le Conseil National de la Communication avait exagéré, d’autant plus qu’il a décidé de suspendre pendant six mois deux journalistes.

Qui sont-ils?
Ces journalistes sont Mohamed Bachir Ladan et Julian Atalla, pour de simples raisons qu’ils n’ont pas pu cadrer les consultants que nous sommes. Nous avons également estimé qu’un mois c’était trop, parce qu’on pouvait suspendre l’émission, mais l’on a décidé de suspendre toute la chaîne; ça pose un autre problème. Avant ce contexte, nous avons eu des indiscrétions, certaines photos qui nous ont fait savoir que le CNC était sous la pression de la France. Parce qu’en même temps ce Conseil a reçu d’autres dossiers, notamment des organes de presse qui ont relayé le mensonge venant du journal Le Monde en France (sur la santé du président de la République du Cameroun, ndlr), ces journaux-là n’ont jamais connu de sanction.

Est-ce que le fait que vous délocalisiez la production de votre émission ici ne perturbe pas la perspicacité et la sérénité de vos intervenants? Le cadre n’étant plus le même
Je vous ai dit à l’introduction qu’il peut y avoir perturbation, mais l’objectif d’Afrique média n’est pas le Cameroun, l’objectif d’Afrique Média c’est le panafricanisme universel.

Ne craignez-vous pas qu’avec votre liberté de ton, on vous sanctionne pour non-respect de l’éthique et de la déontologique journalistiques, comme décidé par le CNC au Cameroun? Parce qu’il n’y a pas longtemps, le Haut Conseil de Communication, organe régulateur de la communication au Tchad, a suspendu le journal  »Abbas Garde » de ses activités, lui faisant le même reproche
On ne peut pas présumer N’Djamena d’être capable de censure, on peut tout simplement vous rassurer que ce qui s’est passé au Cameroun ne sera pas comparable au Tchad, encore moins en Guinée équatoriale. Parce que, voyez-vous, au Cameroun déjà, on n’a pas accepté la sanction. L’affaire est au tribunal. Les tribunaux camerounais peuvent confirmer, si nous avons véritablement tort, mais ils peuvent aussi annulé cette sanction. Nous estimons qu’on n’a pas causé de tort à quelqu’un, on a toujours été responsables dans nos propos.

Article lié: Suspendue à Yaoundé, Afrique Média émet désormais à partir de N’Djamena

Jean de Dieu Ayissi, à N’Djamena, le 16 août 2015
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Vivement un Cameroun new-look à la CAN 2015, sans ridicule

Les Lions indomptables ont produit de nombreux sketchs au Mondial Brésilien qu’on n’espère plus retrouver en Guinée Equatoriale

le Cameroun a produit trois sketchs qui ont nourri une légende déjà bien fournie au Brésil. D’abord la bouderie collective à l’aéroport pour une histoire de primes, puis la bagarre entre Assou-Ekoto et Moukandjo en mondiovision contre la Croatie, et enfin des soupçons de corruption face au pays hôte. Trois matchs, trois fessés et autant de polémiques, les lions indomptables ont touché le fond du gouffre de l’abîme au Mondial. «C’était terrible à regarder, concède Rigobert Song, l’ancien capitaine des Lions. Il a fallu donner de l’air à cette équipe et rebâtir presque de zéro pour la CAN».

«La Coupe du monde, c’était terrible à regarder»
Souvent, cela veut dire changer de sélectionneur, quelques fois de président, rarement de joueurs, encore moins des stars. Cette fois, la fédération a inversé les priorités. L’Allemand Volker Finke a survécu à l’humiliation, au contraire des joueurs susceptibles de parler d’eux à la troisième personne du singulier. Ceux qui ont échappé à la guillotine ont revu leur grammaire. «L’entraîneur a su imposer ses choix et sa discipline, ce qui fera notre force dans les années à venir. Maintenant, on regarde tous dans la même direction. Si tu as un coéquipier qui est capable de courir pour l’autre, je pense que cela détermine l’état d’esprit du groupe», résume Stéphane Mbia.

Plus d’Eto’o, plus de Song, en bref, plus de satrapes qui dépassent du cadre. «Il y a des joueurs qui ont des personnalités, donc on pense qu’ils ont le monopole de l’équipe, mais ça n’a jamais été le cas nuance Rigobert Song. Cela dit, l’équipe camerounaise a toujours été reconnue pour sa combativité, pour son talent, et aujourd’hui on retrouve une équipe qui incarne ces valeurs. Des jeunes pas très connus qui ont envie, une envie qui a fait défaut ces dernières années.» Le talent, lui ne saute pas aux yeux, mais au Cameroun, cela fait longtemps qu’il garantit davantage les sautes de comportement que les résultats. N’Koulou et Bédimo derrière, Mbia au milieu, et Aboubakar devant, voilà pour la nouvelle colonne vertébrale camerounaise.

«Il était temps de faire confiance aux jeunes»
«Ca manque un peu de grands noms, c’est vrai, mais je pense qu’il était temps de faire confiance aux jeunes au détriment des individualités, approuve Song. Au Cameroun, et en Afrique en général, on ne s’arrête pas au CV. Tu peux joueur en deuxième division ou en CFA, si tu montres que t’as le niveau en équipe nationale, tu seras sur le terrain. Un joueur comme Clinton Njie (Lyon), il est jeune, il a des défauts, mais il est important pour nous. On pense qu’il sera à la hauteur très vite.» Ou au moins qu’il ne frappera personne si ce n’est pas le cas.

L’Allemand Volker Finke a survécu à l’humiliation
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CAN 2015: La Guinée Equatoriale ne financera pas le transport des sélections

À 10 jours du début de la CAN-2015, le comité organisateur de la compétition, accueillie au pied levé par la Guinée équatoriale, a annoncé qu’il ne pourrait pas financer le transport des 15 autres équ

À moins de deux semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2015, les mauvaises nouvelles s’amoncellent pour la Confédération africaine de football (CAF). La semaine passée, le comité d’organisation de la compétition a contacté les quinze fédérations engagées pour leur annoncer que leur transport ne serait finalement pas pris en charge.

La commission équato-guinéenne, qui s’était pourtant entendue préalablement avec la CAF sur ce point, a notamment invoqué la «chute des prix du pétrole» pour justifier sa décision. L’instance dirigeante du football africain, qui a déjà été contrainte à de nombreuses concessions pour sauver cette CAN-2015, pourrait donc de nouveau être obligée de passer à la caisse.

Pas de terrain d’entraînement à Mongomo
Par ailleurs, d’autres soucis ont récemment resurgi ces derniers jours, notamment autour des conditions d’accueil à Mongomo, à quelques jours du coup d’envoi. La capitale de la province de Wele-Nzas, qui abrite les matches du groupe C, souffrirait toujours d’un manque d’infrastructures, notamment de terrains d’entraînement.

Pour l’heure, chacune des quatre équipes doit bénéficier de deux séances sur le terrain du stade de Mongomo, ainsi que d’une troisième sur un autre terrain de la municipalité. Un programme qui laisse peu de place aux techniciens pour peaufiner leurs plans de jeu.

Le groupe C, qui réunit le Ghana, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Sénégal, est considéré par l’ensemble des observateurs comme le plus relevé de cette CAN-2015. La compétition se tient du 17 janvier au 8 février en Guinée équatoriale.


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Guinée Equatoriale: Les retombées des négociations avec l’opposition

A l’issue de la cinquième table de dialogue samedi, un accord a été conclu pour la réforme de nombreuses lois

Après une semaine de débats, en présence du président de la République de Guinée Equatoriale, tous les participants à la cinquième table de dialogue national ont signé l’accord issu de cette rencontre, qui comprend des nombreuses modifications des lois principales concernant les élections et les partis politiques. Aussi bien les représentants du gouvernement que ceux de l’opposition ont montré leur satisfaction avec l’accord. La journée de clôture s’est terminée par le discours du président, qui a comparé la grandeur de ce dialogue de conciliation avec l’acceptation par la Guinée équatoriale pour l’organisation de la prochaine édition de la CAN 2015.

L’accord a été signé aussi bien par le représentant du gouvernement – , le Premier ministre Vicente Ehate Tomi – que par les partis légalisés et tous les groupes politiques et les activistes indépendants qui ont participé à cette table de dialogue jusqu’à la fin.

Même si les factions de l’opposition ont abandonné la table de dialogue lors de la première journée de travail, elles ont repris le dialogue dans les journées suivantes. À ce sujet, certains groupes et activistes de la diaspora ont demandé au gouvernement aussi bien de rendre plus facile la légalisation de leurs partis que la libération de deux prisonnières considérées comme des femmes politiques. Vendredi soir, le Premier ministre Vicente Ehate Tomi a confirmé que ces deux questions avaient également été acceptées par le gouvernement et que, ce jour-là même, les deux femmes emprisonnées avaient été libérées.

Une bonne révision de lois
L’accord issu de la cinquième table de dialogue entre le gouvernement, les partis et les activistes politiques de l’opposition, aussi bien du pays que de la diaspora, comprend des nombreuses réformes de certaines des lois principales régissant les processus démocratiques en Guinée équatoriale. Parmi ces réformes, on trouve le pacte national contraignant conclu entre les partis – signé en 1993 – et ses nombreux révisions postérieures ou la Loi sur les élections au parlement (députés et sénateurs), parmi d’autres documents révisés.

Après une semaine de débats intenses, qui ont parfois provoqué des tensions parmi les représentants du gouvernement et les représentants de l’opposition, des nombreuses modifications – dont certaines importantes – ont été acceptées ; des modifications qui flexibilisent surtout le travail et le développement des partis politiques et des candidats indépendants. Par exemple, la nécessité de payer une caution de 30 millions pour la légalisation d’un parti politique a été supprimée. De même, il a été supprimé l’obligation d’avoir le soutien de cinq personnalités pour les candidats indépendants à la présidence, une norme qui sera substituée par la présentation de 300 signatures par district.

De plus, le gouvernement a accepté la révision complète de la Loi sur le financement des partis politiques et s’est engagé à améliorer la subvention de tous les mouvements et de renforcer la commission de contrôle du pacte national contraignant ; une structure créée justement pour contrôler le bon fonctionnement et le dynamisme des partis politiques.

Concernant les médias, des normes ont également été introduites afin que les médias de l’État réservent des espaces gratuits pour la publicité des différentes factions démocratiques et s’engagent à réaliser un traitement des informations proportionnel et neutre.

Le document se termine par l’acceptation à l’unanimité, par toutes les personnes présentes, de toutes ces modifications, de même que par leur expression de satisfaction pour la réalisation de cette table de dialogue. Ce texte comprend également les remerciements des participants au président, pour avoir convoqué cette rencontre historique.

Un aperçu de la salle, au Palais des conférences de Sipopo
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La grandeur d’un peuple
Le chef d’État a félicité tous les participants à ce dialogue «pour la haute qualité des discussions et pour la maturité politique des débats» ; même s’il a regretté «le manque de participation et le retrait volontaire de certains groupes politiques à cause de certaines exigences qui ne respectaient pas la Loi ni l’ordre juridique en vigueur et qui ne constituaient pas l’objectif fondamental pour lequel ce dialogue a été convoqué. Nous croyons que le consensus atteint a une portée nationale et bénéficiera le développement de la démocratie dans notre pays», a déclaré Obiang Nguema Mbasogo.

Le chef d’État a profité de l’occasion pour annoncer la célébration de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2015), qui aura lieu en Guinée équatoriale, et a réitéré l’importance d’affronter ce fait: «Hier, nous avons reçu une importante délégation africaine de la CAF qui est venue pour demander à la Guinée équatoriale d’accueillir les compétitions africaines de cette année-là, car il n’y a aucun pays voulant les accueillir. Et la Guinée équatoriale a accepté, car nous pouvons accepter ces jeux africains. Cette volonté élèvera de plus en plus le nom et les bénéfices de la Guinée équatoriale. Et c’est cela ce que nous devons faire, parce que la grandeur ne dépend pas des dimensions du pays, mais des habitants et de la volonté des fils de ce pays. La preuve de cela c’est justement la conclusion de ce dialogue. C’est pour cela que je vous félicite tous».

La journée- dont la date est inscrite dans l’histoire de la Guinée équatoriale- s’est terminée par la photo de groupe de tous les acteurs politiques.

De la part des partis légalisés, ceux qui ont signé l’accord sont les suivants: Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) ; Union populaire (UP) ; Convention libérale démocratique (CLD) ; Parti social-démocrate(PSD) ; Alliance démocratique progressive (ADP) ; Union démocratique sociale (UDS); Convergence sociale démocratique et populaire (CSDP); Parti de la coalition sociale démocrate(PCSD) ; Action populaire de la Guinée équatoriale(APGE); Union démocratique nationale(UDENA) ; Parti socialiste de la Guinée équatoriale (PSGE) et Parti libéral(PL).

Dans le cadre des partis non légalisés qui ont signé l’accord, on retrouve: l’Union de centre droite (UCD); Candidature indépendante (CI); Convergence pour la démocratie sociale rénovée (CPDSR); Mouvement pour l’autodétermination de l’île de Bioko (MAIB); Union populaire (UP); Parti national démocratique (PND); Front national de libération de la Guinée équatoriale (FRENALIGE) et Faction d’action populaire de la Guinée équatoriale (APGE). Parmi les activistes indépendants, on trouve Ramón Ecoro, de la Suède, ou le groupe de la société civile provenant du Gabon.

Photo de groupe à la fin de la table de dialogue national
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CAN 2015: le Cameroun obtient son visa pour la Guinée-Equatoriale

Le Cameroun a validé son ticket pour la CAN 2015 en battant samedi la RD Congo à Yaoundé (1-0) lors de la 4e journée des qualifications

Le Cameroun a validé son ticket pour la CAN 2015 en battant samedi la RD Congo à Yaoundé (1-0) lors de la quatrième journée des qualifications.

Déjà buteur lors de l’aller, et auteur d’un doublé face à la Côte d’Ivoire le mois dernier, Vincent Aboubakar a encore trouvé le chemin des filets. L’actuel attaquant du FC Porto au Portugal a marqué à la 70e sur une passe de Léonard Kwekeu.

Parfois malmenés par Bolasie, les Lions Indomptables n’ont pu s’en sortir qu’après un sauvetage de Nicolas Nkoulou alors que le ballon filait tout droit dans les buts (52e). Le Cameroun n’a pas perdu en cinq rencontres dans ces qualifications soit quatre succès pour un match nul contre la Sierra Léone (0-0).

La dernière place du groupe D pour la CAN se jouera entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo. Les Eléphants vainqueurs de la Sierra Léone (5-1) n’ont besoin que d’un point pour se qualifier. Un point qu’il faudra obtenir face au Cameroun ce mercredi 19 novembre.

Le jubilé du but de Vincent Aboubakar,
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Comment la Guinée Equatoriale a obtenu l’organisation de la CAN 2015

Le président de la CAF a été reçu en audience vendredi par le chef de l’Etat équatoguinéen. A la fin de l’entretien, le président Obiang Nguema a répondu favorablement à la demande de la CAF

Le président de la République de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a reçu en audience le président de la CAF Issa Hayatou vendredi, 14 Novembre, concernant la possibilité pour la Guinée Equatoriale d’abriter la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015.

Suite à des échanges fraternels et fructueux, le Chef de l’Etat Equato-Guinéen a donné son accord pour l’organisation de la compétition du 17 janvier au 8 février 2015.

Par conséquent, le Comité Exécutif de la CAF confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 aura lieu en Guinée Equatoriale aux dates arrêtées, et que l’équipe nationale de Guinée Equatoriale est qualifiée pour le tournoi final en tant que représentante du pays hôte.

Les 4 sites retenus pour la phase finale sont Malabo, Bata, Mongomo et Ebebiyin. Le tirage au sort de la phase finale sera effectué le mercredi 03 Décembre 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale.


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La CAN 2015 aura lieu en Guinée Equatoriale

La Confédération africaine de football a décidé, vendredi, d’attribuer l’organisation du plus grand tournoi de football africain à ce pays d’Afrique centrale après la disqualification du Maroc

La Guinée Equatoriale organisera, du 17 janvier au 08 février prochain, la Coupe d’Afrique des Nations 2015. Ainsi en a décidé la Confédération africaine de football (CAF) ce vendredi, 14 novembre, mettant ainsi un terme à l’incertitude provoquée par la disqualification du Maroc. Le pays maghrébin avait sollicité un report de la compétition, prétendument à cause du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest.

C’est un soulagement pour de nombreux Africains qui risquaient de voir la compétition être déportée au Qatar, pays dont le nom est revenu constamment cette semaine comme probable organisateur. C’est enfin une bonne nouvelle pour la CAF, et son président Issa Hayatou, qui jouait sa crédibilité après avoir décidé de retirer, le 11 novembre dernier, l’organisation de la CAN au Maroc, pays dont les autorités s’entêtaient à demander un report malgré de multiples oppositions de la CAF.

La Guinée Equatoriale a déjà organisé une édition de Coupe d’Afrique des Nations, c’était du 21 janvier au 12 février 2012, conjointement avec le Gabon. Au pays de Théodoro Obiang Nguema, les matches s’étaient joués à l’ «Estadio de Bata» d’une capacité de 40.000 places ; et au «Nuevo estadio de Malabo», d’une capacité de 20.000 places.


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Guinée Equatoriale: Amnistie générale pour tous les détenus politiques

Obiang Nguema Mbasogo, a signé un décret y relatif mardi, pour « donner les garanties à tous les acteurs politiques » pour la reconciliation nationale

Obiang Nguema Mbasogo, arrivé au pouvoir en Guinée Equatoriale par un coup d’Etat en 1979, a signé hier, mardi 21 octobre 2014, un décret accordant l’amnistie générale à tous les détenus politiques de ce petit pays d’Afrique centrale. Dans sa formulation, ledit décret accorde «l’amnistie générale en Guinée équatoriale à tous les condamnés pour délits politiques et à ceux qui sont en procédure judiciaire pour les mêmes délits».

«L’amnistie totale est accordée à tous les citoyens condamnés par les tribunaux de la Guinée équatoriale pour délits politiques dans l’exercice de leurs activités, qui purgent leur peine ou pas, et à ceux qui se trouvaient dans la phase d’ouverture d’une procédure judiciaire faisant obstacle à l’exercice des activités politiques», précise le président de la Guinée Equatoriale.

«L’amnistie, dans son sens le plus large, comprend le concept du pardon et de l’oubli total des responsabilités et des fautes commises par ces individus ou par ceux qui profitent de leurs bénéfices», peut-on y relever.

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, aujourd’hui âgé de 72 ans, justifie cet acte par le souci de promouvoir l’unité et la réconciliation nationales. L’amnistie accordée par le président du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDG), parti au pouvoir, intervient après la célébration, le 12 octobre dernier, du 46e anniversaire de l’indépendance de ce pays qui connait aujourd’hui un véritable boom économique grâce à la manne pétrolière. Le président equatoguinéen a par ailleurs déjà annoncé la tenue au mois de novembre de l’année en cours d’un grand «dialogue national».

Ce «dialogue», à venir selon les explications du chef de l’Etat, n’a reçu qu’une appréciation positive en interne ; et des «commentaires incohérents» de la part de la diaspora. «L’amnistie générale, qui donnera de la garantie à tous les acteurs politiques de la diaspora, signifie un pardon général ; tourner la page et oublier le passé. Le gouvernement a adopté cette mesure pour démontrer à tous que sa volonté politique est ferme. La table de dialogue permettra à tous les acteurs du processus politique national de mettre en uvre leurs programmes», a indiqué Obiang Nguema Basogo mardi, cité par le Bureau de presse et d’information de la Guinée Equatoriale.

«En plus de la signature de l’amnistie, il a été également révélé que la République de Guinée équatoriale a assuré qu’elle payera les billets d’avion aux hommes politiques exilés au Royaume d’Espagne, par le biais de la compagnie Ceiba Intercontinental grâce à ses vols Madrid-Malabo, afin qu’ils puissent prend part à la table de dialogue nationale. Une occasion historique que le président a qualifiée de «rencontre franche et constructive», dont le résultat «sera une victoire pour le peuple de la Guinée équatoriale», rapporte le site guineaequatorialpress.com

Coupe de la CEMAC: le Cameroun tiré dans le groupe A

Le Cameroun affrontera la Guinée Equatoriale, pays organisateur, et la Centrafrique. La compétition démarre le 30 novembre prochain

C’est en Guinée équatoriale qu’aura lieu la prochaine édition du tournoi de football de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC). Le tirage au sort de cette compétition qui débute le 30 novembre prochain a été effectué le 04 octobre dernier à Malabo.

Le Cameroun a été tiré dans le groupe A et affrontera la Guinée équatoriale, pays organisateur, et la Centrafrique. Les matchs ce groupe se joueront à Malabo, la capitale guinéenne. Basé à Bata, le groupe B comprend le Gabon, le Congo et le Tchad.

La cérémonie du tirage au sort a été présidée par le secrétaire guinéen d’État de la Jeunesse et des Sports, Ruslan Obiang Nsue par ailleurs vice-président du comité local d’organisation de la compétition.

Les différentes équipes nationales s’entraineront sur différents sites : Le Nzalang nacional de Guinée équatoriale à Mbini; les Camerounais à Alep; les Centrafricains près du stade de Bata; les Gabonais au stade La Paz; les Congolais près du stade de Malabo et les Tchadiens à Luba.

Le Gabon qui est détenteur en titre du trophée de la Coupe de la CEMAC.

Cérémonie du tirage au sort de la Coupe Cemac, le 04 octobre 2014 à Malabo
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Ebola: La Guinée Equatoriale suspend ses vols vers le Cameroun

La direction générale de la compagnie aérienne Ceiba Intercontinental dit avoir pris cette mesure pour éviter la propagation du virus

La compagnie aérienne de Guinée Equatoriale, Ceiba Intercontinental, a décidé le 30 août dernier de suspendre ses vols à destination de la capitale économique du Cameroun afin, dit-elle, d’éviter la propagation du virus Ebola qui frappe l’Afrique de l’ouest.

Cette mesure est entrée en vigueur lundi, le 1er septembre 2014. Dans un communiqué signé du directeur général adjoint de la compagnie, Simeón Esono Alogo Nchama, Ceiba Intercontinetal informe qu’elle ne desservira plus les lignes Malabo-Douala-Malabo et Bata-Douala-Bata, «jusqu’à nouvel ordre». Une mesure de protection supplémentaire pour la compagnie aérienne équato-guinéenne en rapport avec la suspension des vols vers d’autres capitales, notamment: Abidjan (Côte d’Ivoire), Lomé (Togo), Accra (Ghana), Dakar (Sénégal), Cotonou (Bénin).

«Des sources du ministère ont précisé que même si aucun cas de virus Ebola n’a été dépisté au Cameroun, certains passagers des pays touchés par cette épidémie utilisent les vols, qui sont maintenant suspendus, pour voyager en Guinée équatoriale », rapporte le Bureau d’information et de presse de Guinée Equatoriale.

Du fait de la proximité du Cameroun avec le Nigéria, pays quant à lui officiellement touché par l’épidémie de fièvre Ebola, la Guinée Equatoriale avait déjà décidé de fermer sa frontière terrestre avec le Cameroun, dans le sud du pays.

Ceiba Intercontinental a suspendu ses vols vers le Cameroun « jusqu’à nouvel ordre »
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La Guinée équatoriale ferme ses frontières avec le Cameroun à cause d’Ebola

Les autorités administratives des localités frontalières concernées, dans le sud, n’ont pas été mises au courant

La Guinée Equatoriale a fermé ses frontières avec le Cameroun, en raison de la menace d’Ebola, sans en informer les autorités camerounaises des localités frontalières concernées, a appris vendredi dernier la PANA.

Vincent Obame Mbita, sous-préfet de Kye-Ossi dans le Sud du Cameroun, à trois kilomètres de la frontière avec la Guinée équatoriale, explique avoir été averti par les populations que les autorités policières de la Guinée équatoriale étaient en train de fermer la frontière. Selon lui, il n’y a eu aucune concertation préalable sur ce sujet avec ses homologues équato-guinéens.

Sébastien Lavenir Essouma Zoa et Nlend Likeng, respectivement sous-préfets des arrondissements de Maan et de Campo, dans le Sud du Cameroun, déclarent également avoir été surpris par cette mesure.

Le 8 août dernier, à Douala, des rumeurs avaient fait état de l’hospitalisation d’un Chinois à l’hôpital Laquintinie, de suite de fièvre hémorragique Ebola. Le ministre de la Santé publique avait démenti information, soutenant qu’aucun cas suspect n’a encore été enregistré au Cameroun.


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Biens mal acquis: Téodorin Obiang mis en examen

Le fils du président de la Guinée équatoriale a été mis en examen par la justice française pour blanchiment dans l’affaire dite des « biens mal acquis » par des chefs d’Etat d’Afrique centrale

Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, a été mis en examen mardi pour blanchiment dans l’affaire dite des « biens mal acquis », a indiqué son avocat mercredi.

Des juges français enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois chefs d’Etat africains – Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang et le défunt président gabonais Omar Bongo – ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

Teodorin Obiang, vice-présisent de la Guinée équatoriale, s’est vu signifier sa mise en examen par visio-conférence, a dit à Reuters son avocat, Me Emmanuel Marsigny.

Cette audition n’avait pas été possible auparavant « au regard des fonctions qui sont les siennes et de l’immunité qui s’y attache », a-t-il précisé.

En juin 2013, la justice française a rejeté des recours de la Guinée équatoriale visant à faire annuler tout un pan de l’enquête sur l’affaire dite des « biens mal acquis ».

Elle contestait notamment la saisie, en juillet dernier, d’un immeuble luxueux de l’avenue Foch, dans le XVIe arrondissement de Paris, appartenant selon les enquêteurs au fils du président équato-guinéen.

À cette date, Teodorin Obiang n’était plus le propriétaire de cet immeuble, affecté par la Guinée Équatoriale à l’exercice de sa mission en France, et jouissait à ce titre de l’immunité diplomatique, faisaient valoir ses avocats.

Mais pour les juges d’instruction, qui le soupçonnent d’avoir financé son patrimoine immobilier en France avec des fonds publics en provenance de son pays, il était bien le seul maître des lieux.

L’hôtel particulier parisien de six étages a fait l’objet d’une perquisition de deux semaines en février 2012.

Les magistrats avaient alors saisi des oeuvres d’art, du mobilier ancien, des vins fins et autres objets précieux d’une valeur globale estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Ils y avaient déjà saisi en 2011 de nombreuses voitures de luxe, une opération validée en novembre dernier par la cour d’appel de Paris.

Les juges français soupçonnent le fils du président équatoguinéen d’avoir financé son patrimoine immobilier avec des fonds publics en provenance de son pays
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Cameroun – Guinée équatoriale: Exit les sujets qui fâchent!

Le communiqué final qui sanctionne la visite du président Obiang au Cameroun parle d’une volonté commune des deux pays de travailler ensemble

Affiches et Banderoles dans les rues de la capitale, accueil des grands jours avec un direct à la télévision et à la radio nationales, la visite du président équato guinéen Teodoro Obiang Nguema n’est pas passée inaperçue. Au terme de son séjour, un communiqué a été signé par les ministres des affaires étrangères des deux pays. « Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de leur parfaite convergence de vues sur l’ensemble des questions abordées et ont réaffirmé leur engagement d’ uvrer au renforcement de la paix et de la sécurité à leur frontière commune et à promouvoir le dialogue ainsi que les mécanismes de prévention et de règlement pacifique des différends », fait savoir le communiqué. Les deux chefs d’Etat semblent aussi engagés à réaliser un certain nombre d’objectifs communs, comme le projet de construction du pont sur le Ntem reliant les deux pays. On a aussi évoqué la création « d’un organisme de financement des projets d’intérêt commun, notamment dans les domaines des logements sociaux et de l’agro-industrie » : « Je me félicite que nous ayons eu cette occasion de faire un tour d’horizon des questions bilatérales, sous régionales et internationales. Je n’ai d’ailleurs jamais douté que nos entretiens fassent apparaître un large éventail de convergences », a-t-il expliqué lors du toast porté en l’honneur de son hôte.

Pourtant, les sujets de divergences ne manquent pas, avec aux premières lignes la libre circulation des personnes entre les deux pays ou plus exactement du Cameroun vers la Guinée Equatoriale. Le boom pétrolier aidant, de nombreux ressortissants du Cameroun et de bien d’autres pays visitent l’eldorado guinéen qui s’avère souvent être un calvaire. La presse camerounaise a rapporté plusieurs fois des témoignages de camerounais dépossédés de leurs biens, des entrepreneurs abusés dans le règlement de leurs factures, et récemment encore des refus d’entrer sur le territoire non justifiés. Pour sa part, le Président guinéen a remercié le peuple camerounais pour l’accueil qui lui a été réservé, et exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat qui a facilité cette visite suite à sa demande. Le Chef de l’Etat équato-guinéen a relevé que les deux pays voisins sont condamnés à vivre ensemble « éternellement ». Aussi, a-t-il poursuivi, « les idées et comportements individuels » de quelques-uns ne doivent-ils pas porter atteinte à l’intérêt des deux peuples frères. Il a souhaité que les deux pays puissent multiplier les contacts de ce genre pour éviter les malentendus, avant de louer « la grande vision d’homme d’Etat et la clairvoyance » du Président Paul BIYA, qui n’a jamais porté une oreille attentive aux sirènes de la division entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. La rencontre a finalement été celle de deux chefs d’Etat qui appartiennent à une autre génération et qui au-delà des problèmes sont condamnés à s’unir pour faire face à l’adversité d’une partie de l’opinion et des partenaires intrenationaux, qui veulent les voir passer la main. Alors que la Guinée Equatoriale se prépare à accueillir le sommet des ACP, le président Biya pourrait aller honorer de sa présence, l’évènement que reçoit son « ami ».

Quelques photos de la visite du couple Obiang au Cameroun, vendredi 30 novembre 2012
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Sécurité: Le Cameroun et la Guinée Équatoriale renforcent les mesures

Les travaux de la commission mixte entre les deux pays s’achèvent ce 29 août à Yaoundé. Les représentants des deux pays promettent d’aplanir les différends frontaliers

Les travaux de la 8e session de la Grande Commission mixte de coopération Cameroun-Guinée équatoriale s’achèvent ce 29 août à Yaoundé, après 3 jours de travaux. Ces assises arrivent trois ans après celles de la 7e session tenue du 22 au 26 juin 2009 à Malabo. Présidées par le ministre des relations extérieures Pierre Moukoko Mbonjo, les travaux ont porté sur les échanges de biens et de personnes entre les deux pays frontaliers, notamment les mesures de sensibilisation pour éviter l’immigration illégale et encourager l’immigration légale. Les experts camerounais et équato-guinéens devront, à la fin des travaux, aboutir à l’élaboration et au paraphe de nombreux instruments juridiques. On peut citer entre autres: l’accord relatif à l’exemption réciproque de visas pour les titulaires des passeports diplomatiques, de services ou officiels. La création de la commission mixte permanente de sécurité, le protocole d’accord portant règlement intérieur du comité de suivi des questions consulaires et de sécurité transfrontalière et le projet équato-guinéen d’ouverture d’un consulat à Ebolowa, chef-lieu de la Région du Sud Cameroun.

Pendant ces échanges entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale d’autres aspects importants pour ces deux pays de l’Afrique centrale ont été mis en examen. Notamment dans le domaine de la formation, du développement des infrastructures, des transports, des bâtiments et travaux publics, de l’agriculture, de l’énergie, de l’élevage et de la santé et bien d’autres encore. Le Cameroun entretient les relations diplomatiques avec la Guinée Equatoriale depuis 1968. En matière de formation des forces de l’ordre et de sécurité, le Cameroun dispose depuis de longue date d’une Ecole nationale supérieure de police (ENSP) et d’une Ecole militaire interarmées (EMIA) à Yaoundé qui, déjà, accueillent des cadres équato-guinéens pour des stages de recyclage. Une Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES) à vocation régionale pour l’Afrique et un cours international supérieur de défense (CISD) ouvert à d’autres continents sont venus renforcer ce dispositif. A cet effet le ministre des Relations extérieures et de la coopération de la Guinée équatoriale, Agapito Mba Mokuy déclare : La Guinée équatoriale ne se séparera jamais du Cameroun. Nos populations sont condamnées à vivre ensemble ad vitam aeternam

Les représentants du Cameroun et de la Guinée Equatoriale promettent d’aplanir les différends frontaliers
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Guinée Equatoriale: Le fils Obiang fait vice-Président du pays

Sa nomination est considérée comme un acte de plus indiquant la volonté de son père d’en faire son successeur à la tête du pays

Le Président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo, a promu son fils aîné, Teodorin Obiang Nguema Mangue au rang de vice-président en charge de la sécurité et de la défense et de l’Etat. La promotion de «Teodorin», qui jusque-là occupait le poste de ministre de l’agriculture et des forêts est perçu par de nombreux opposants au régime comme l’expression manifeste de la volonté de son père de lui confier le pouvoir et de perpétuer un système fortement critiqué à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Les débuts de cette réforme ont pris corps lorsque le président Obiang Nguema Bazogo a fait voter lors d’un récent référendum, une réforme prévoyant la limitation du nombre de mandat à deux. Selon plusieurs observateurs, il envisagerait de se retirer du pouvoir au terme de son actuel mandat pour diverses raisons dont celle liée à sa santé. Mais celui qui a été présenté comme un autocrate par les organisations des droits de l’homme, veut assurer ses arrières, en remettant les manettes du pouvoir en des mains sûres. Depuis un certain temps, il est apparu évident que Teodorin était préparé à conduire la vie politique du pays. Ministre dans le gouvernement depuis plusieurs années, il a été titulaire de portefeuilles clés dont celui de l’agriculture. Ces postes affirment ses détracteurs, lui ont permis « d’amasser une grosse fortune ». Une richesse que des organisations des droits de l’homme jugent mal acquise, et qui a récemment valu à Teodorin Nguema, le lancement par la justice française d’un mandat d’arrêt international.

La nomination du fils Obiang intervient aussi dans le cadre d’un réaménagement de l’appareil politique équato-guinéen. Ignacio Milam Tang jusque-là Premier ministre du pays, a été aussi nommé vice-président. Par ailleurs, Teodoro Obiang Nguéma a également nommé l’ancien secrétaire général de la présidence, Vincenté Ehaté Tomi comme Premier ministre. L’ancien ministre de l’intérieur Clementé Engonga et l’ex-ministre de l’Information, Alfonso Nsue Mokuy, autre figure de proue du régime de Bata ont, quant à eux, été nommés vice-Premier ministre et second vice-Premier ministre. La formation d’un nouveau gouvernement, désigné par le n°1 équato-guinéen, devrait intervenir dans le courant de la semaine. Le Bureau de l’Information et de la presse de Guinée équatoriale a déclaré sur son site web que les nominations se poursuivent dans les prochains jours, dans le cadre de la réforme constitutionnelle approuvée par référendum qui s’est tenue en novembre dans le pays. La Loi fondamentale inclus dans cette réforme implique la création de nouvelles institutions comme le Sénat, la Cour des comptes, le Conseil d’État, le Conseil pour le développement économique et social et le Médiateur. Cette mutation en Guinée Equatoriale rappelle celle du pays voisin le Gabon, où le président omar Bongo avait huilé la machine qui devait conduire son fils Ali à la tête du pays.

Teodoro Nguema Obiang Mangue est vice-Président de la Guinée Equatoriale en charge de la sécurité et de la défense
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Sécurité: La Guinée Equatoriale ferme sa frontière terrestre avec le Cameroun

La frontière a été fermée à la suite des affrontements entre commerçants et soldats dans le village frontière de Kye-Ossi

Un témoin a affirmé aux médias que les troubles ont commencé quand un commerçant camerounais voulant transporter des marchandises vers la Guinée Équatoriale a été arrêté par un soldat qui lui a demandé de présenter ses papiers. Quand les soldats équato-guinéens ont découvert que le commerçant avait tous ses papiers en règle et donc qu’ils ne pouvaient pas lui soutirer un pot-de-vin avant son entrée dans le pays, un des soldats a balancé une bouteille d’urine sur la marchandise du commerçant camerounais, a déclaré le témoin.

Un geste qui a enragé le commerçant et des échanges enflammés ont débuté, le commerçant injuriant l’un des soldats et accusant ses collègues de déverser leur haine sur les Camerounais. C’est alors que l’un des soldats, qui pointait son arme sur le commerçant a tiré accidentellement et l’a blessé. D’après un policier, un chaos s’en est suivi avec des échauffourées entre commerçants et soldats avec de nombreux blessés de part et d’autre. La police camerounaise est alors intervenue, aidant à rétablir l’ordre. Le responsable régional de la sécurité, Simon Célestin Bakongo, a confirmé que la Guinée Équatoriale avait fermé de façon unilatérale ses frontières et a corroboré la version des faits du témoin.

La frontière terrestre a été fermée entre la Guinée équatoriale et le Cameroun
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Can 2012: Un fauteuil pour quatre prétendants

Les demi-finales Ghana-Zambie (deux pays anglophones) et Côte d’ivoire-Mali (deux pays francophones) semblent un peu déséquilibrées sur papier. Deux outsiders seront face à deux favoris

Lors de la première demi-finale, ce soir 16 H TU, à Bata, la Zambie affronte le Ghana, l’un des favoris de cette 28ème Can. L’affiche entre le Ghana, quatre fois vainqueurs de l’épreuve, et la Zambie, finaliste en 1974 et 1994, offre tous les ingrédients pour que l’on assiste à un grand match. D’un côté, des Black Stars qui semblent filer tout droit vers leur deuxième finale consécutive, après la défaite en 2010 face à l’Egypte (0-1), et de l’autre, la révélation de ce tournoi, la Zambie. Une équipe à fort potentiel qui ne craint personne et qui avance sans bruit mais avec assurance dans cette compétition. Facile vainqueur du Soudan en quart de finale (0-3), la Zambie est en quête de son premier sacre continental. Les Chipolopolo misent d’abord sur leur homme orchestre Christopher Katongo qui sait bien organiser le jeu et conclure les occasions. Si les hommes d’Hervé Renard manquent quelques fois de concentration en défense, ils demeurent une belle machine collective. En face, les hommes de Goran Stevanovic, quarts-de-finaliste du Mondial-2010, ont confirmé, même aux forceps comme face à la Tunisie en quart (2-1), qu’ils sont une valeur sûre du football africain. Dès la descente d’avion à Bata ce lundi, André Ayew, l’un des cadres des Black Stars, a fixé les objectifs de son équipe: C’est vrai que c’était dur. Maintenant, on est à Bata. On va tout faire pour obtenir la victoire et aller en finale. Etre à Libreville le 12 février et y remporter la Can (.) On continue à travailler, on sait ce qu’on veut. On est dans le dernier carré, mais ce qui nous importe c’est d’arriver en finale. Ce qui compte, c’est nous-mêmes. Ce qu’il se passe autour du groupe ne nous intéresse pas trop.

Chaude empoignade
Lors de la deuxième demi-finale, la Côte d’Ivoire sera opposée au Mali, ce soir à 19hTU, à Libreville. Grands favoris de cette 28ème édition de la Can, les Ivoiriens ont jusqu’ici fait respecter la logique en se qualifiant pour les demi-finales, grâce notamment à un doublé de Didier Drogba face à la Guinée Equatoriale, (3-0). La Côte d’Ivoire peut donc poursuivre son rêve de décrocher enfin son deuxième trophée continental après une attente longue de 20 ans. Pour la génération dorée des Drogba, des frères Touré, Gervinho et autres, cette quête passera par un rendez-vous ce mercredi face au Mali, qui a crée la surprise en éliminant le Gabon (1-1; 5-4, a p). Face aux Eléphants, qui n’ont toujours pas encaissé de but, les Aigles sont obligés de sortir le grand jeu. Chaude empoignade donc en perceptive. Malgré leur statut de favori, les Éléphants de Côte d’Ivoire abordent avec «sérénité» et «humilité» la demi-finale face au Mali. «Il n’y a pas d’arrogance», a assuré François Zahoui, avant d’ajouter: [i On a toujours la même ligne de conduite. On respecte l’adversaire quel qu’il soit. De nombreuses équipes favorites sont rentrées à la maison et on sait que les adversaires qui jouent contre la Côte d’Ivoire sont à 200% de leurs capacités, aussi bien physiques que mentales. Donc on s’attend à un match très difficile et on l’aborde avec beaucoup d’humilité».

Ils sont quatre pour la soulever, la coupe de la CAN

Can2012: Dernier jour pour obtenir le visa spécial

Il a été mis à la disposition, depuis deux semaines, pour des personnes voulant assister à la fête du football, organisée au Gabon et en Guinée Equatoriale

Selon un responsable de l’ambassade du Gabon au Cameroun, vendredi 20 janvier 2012 était le dernier jour pour faire la demande d’un visa spécial CAN (Coupe d’Afrique des Nations.) Ce qu’il faut comprendre, c’est que la coupe d’Afrique est d’abord un évènement de la confédération africaine de football. Nous en tant que pays organisateur, avons simplement mis en place un dispositif spécial de suivi administratif et consulaire, en vue de permettre à ceux de nos frères africains qui veulent faire partie de la fête, de pouvoir y accéder le plus facilement possible, a fait savoir Octave Diabo, responsable de la communication auprès de l’ambassade du Gabon à Yaoundé, et coordonnateur du bureau spécial pour la remise des visas. Le Visa spécial apprend-t-on, est né de la volonté entre les deux pays coorganisateurs de l’évènement. Il aura une propriété de multiple entrées et sorties dans les deux pays et a une validité limitée dans le temps. Jusqu’à 15 jours après la clôture officielle de la CAN 2012, les visiteurs pourront rester pour notre part, sur le territoire gabonais. Mais je ne peux cependant garantir que les personnes détenteurs de ce visa pourront encore sortir et revenir dans les différents pays, une fois la finale jouée. Il vaut mieux finir ce qu’on a à faire au Gabon et partir a précisé M. Diabo. En raison de sa spécialité, ce visa coûte 30 000 FCFA au lieu de 50 000FCFA pour le visa ordinaire.

Le responsable consulaire a aussi apporté d’autres précisions sur le visa spécial CAN. Mis à part les entrées par voies portuaires et aéroportuaires qui sont clairement identifiables, les entrées et sorties par voies terrestres se feront à des points précis. Au Cameroun on aura une sortie vers Ambam, pour Bitam au Gabon et Ebibeyi en Guinée équatoriale. Une autre entrée vers la Guinée équatoriale est le village de Coco Beach qui aboutit de l’autre côté sur le village de Cogo. Pour toutes les autres entrées, le visa spécial CAN n’est pas valide. Nous tenons à ce que les personnes demanderesses de visa respectent scrupuleusement ces consignes indique Octave Diabo. Le visa spécial CAN est cependant gratuit pour les invités des acteurs de l’organisation dont la CAF, les sponsors, notamment Orange, les officiels et les délégations des équipes qualifiées dans la limite de 30 personnes. Pour les personnes voyageant en colonie, il est demandé de manière formelle une lettre de l’ambassade. Nous avons reçu un groupe de 60 sénégalais, nous leurs avons demandé juste de faire signer une lettre par leur ambassadeur les reconnaissant, c’est juste par souci de traçabilité ajoute Monsieur Diabo. Passé le délai pour l’obtention du visa spécial, toute demande d’entrée sur le territoire gabonais sera soumis aux règles normales de voyages internationaux. Débutées timidement, les demandes de visas spéciaux sont allées croissantes à mesure qu’on s’acheminait vers l’approche du délai. L’ambassade du Gabon annonce fièrement le chiffre de 30 visas en moyenne par jour demandés et obtenus.

Un document consulaire pour être rempli

Guinée Equatoriale: Un référendum critiqué

300 000 électeurs équato-guinéens ont voté ce dimanche 13 novembre, pour un référendum sur une réforme de la constitution

Le  »Oui » l’emporte. Après le dépouillement de 60% des votes sur le territoire national, 99,04% choisissent le  »oui » et 0,96%, le  »non » a affirmé dimanche 13 novembre, Jeronimo Osa Osa Ecoro, le ministre de la communication qui ne disposait pas des chiffres sur la participation mais qu’il a estimé importante. Ce referendum sur la réforme de la Constitution prévoit notamment une limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. L’issue de ce scrutin qualifié de mascarade par l’opposition, n’est pas une surprise dans ce petit pays pétrolier dirigé par le président Teodoro Obiang Nguema. Arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d’Etat, il a été élu en 1989, réélu en 1996, 2002 et 2009. Toutefois, le texte soumis à référendum ne précise pas si Teodoro Obiang Nguema, 69 ans, devra quitter son poste en 2016, au terme de son mandat actuel ou si la limitation des mandats n’interviendra qu’à partir de l’adoption de la réforme. Les résultats complets seront dévoilés mercredi 16 novembre par la commission électorale, selon le ministre de la communication.

Président en exercice de l’Union africaine, M. Obiang tente depuis quelques années de modifier l’image de son pays, souvent qualifiée de « dictature » par les défenseurs des droits de l’Homme. La réforme constitutionnelle prévoit ainsi la création d’un poste de vice-président et de cinq institutions : Sénat, Cour des Comptes, Conseil d’Etat, Conseil pour le développement économique et social et Défenseur du peuple.

L’opposition, quant à elle, pense que ce scrutin est destiné à assurer la dictature d’Obiang et sa famille et de pouvoir imposer une succession familiale, selon Placido Mico, l’unique député de l’opposition à l’Assemblée. Il estime également que les réformes sont illégales et mauvaises, soulignant que ce qui est important ce n’est pas de réformer mais de faire appliquer la loi.La majorité des sources indiquent que c’est son fils Téodorin qui est pressenti pour lui succéder, précise M. Mico, qui estime qu’Obiang veut laisser le pouvoir à quelqu’un de sa famille avec le poste de vice-président. Dans le cadre de l’affaire des biens mal acquis en France sur le patrimoine de chefs d’Etats africains, Teodorin Obiang, qui bénéficie désormais de l’immunité diplomatique, s’est vu saisir en fin septembre onze voitures de luxe.


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La Guinée Equatoriale disqualifiée pour les JO de Londres 2012

Une disqualification qui profite aux camerounaises qui devront affronter les Nigérianes, afin de déterminer le représentant du continent

Suite aux réserves formulées par le Cameroun, après sa double confrontation face aux Nzaland Nacional, lors des éliminatoires des Jeux Olympiques de Londres 2012, la Fédération internationale de football association (Fifa) à trancher: «La Guinée Equatoriale est disqualifiée. Le Cameroun a été confirmé pour prendre part au dernier tour de qualification pour les Jeux Olympiques, dès lors que la Commission juridique de la Fifa a déclaré les deux matches perdus par forfait par la Guinée équatoriale au second tour, pour avoir utilisé des joueuses non qualifiées, en violation de la réglementation». Cette décision a été rendue publique par la Fifa, via son site internet. Du coup, c’est le Cameroun qui rencontrera le Nigeria en match de barrage pour déterminer le représentant du continent africain aux Jeux Olympiques de Londres. La Fifa a programmé le match aller pour le 26 août et le retour le 11 septembre 2011, sans tenir compte de la participation de la sélection féminine du Cameroun aux Jeux Africains de Maputo, qui se dérouleront du 3 au 18 septembre 2011. Au vu de ce calendrier fort chargé, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), tout en se réjouissant de cette décision, demandera certainement à la Fifa de modifier les dates des rencontres, notamment celui du match retour.

Comment en est-on arrivée là? Bref rappel de l’histoire
La Guinée Equatoriale, (version féminine) avait éliminée leurs homologues Camerounaises le 16 avril dernier, après le succès de 2-0 au match retour. Le match aller, joué à Yaoundé deux semaines plus tôt, s’étant soldé sur un nul vierge. Sauf que, après le match de Malabo, le Cameroun avait émis des réserves de qualification sur plusieurs joueuses équato-guinéennes. Notamment sur Jade Boho, d’origine espagnole, qui a été naturalisée Equato-guinéenne, sans avoir résidé au moins pendant deux ans dans son pays d’adoption, comme l’exige la réglementation en vigueur au sujet des binationaux. Les cas de certaines Equato-guinéennes, d’origines camerounaises font également désordre, aux yeux de la Fifa. A l’instar des Salomé Nké, Dorine Chigoué, Doceline Theolore et Christelle Ngo Niepel, qui ont changé d’âge et ont pris des noms désormais à consonance espagnole. Pis, Léticia Yimga, qui a porté le dossard 21 pendant le Mondial allemand avait déjà disputé les matches avec l’équipe fanion du Cameroun. Que dire des s urs Salimata, qui en refusant de passer des tests de féminités, à la veille du mondial allemand, ont simplement été écarté de l’effectif.

Une sélection du Onze feminin du Cameroun
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Discussions autour de «GaGui» la mascotte de la Can 2012

La Guinée équatoriale et le Gabon sont partagés entre le perroquet et le gorille

Les deux pays coorganisateurs de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) de football, la Guinée équatoriale et le Gabon ne semblent pas s’entendre sur l’animal qui symbolisera la mascotte de cette compétition. Ces deux pays de l’Afrique centrale censés accueillir en 2012, la Can sont partagés sur le choix de l’animal symbole de la mascotte «GaGui». Pour les autorités gabonaises, le perroquet, oiseau fort symbolique dans la tradition sous-régionale serait le mieux indiqué pour célébrer cette grande messe du football continental. Une proposition balayée d’un revers de main par les Equato-guinéens, lors d’une réunion conjointe tenue en janvier à Libreville. Le perroquet est trop représentatif du Gabon. Pour preuve, cet oiseau est l’emblème d’Air Gabon, (compagnie aérienne nationale disparue depuis plusieurs années), se justifient-t-ils. Après plusieurs discussions, les deux parties tombent d’accord sur un projet. «GaGui» sera représenté par un gorille, animal protégé en voie de disparition en Afrique centrale et dans le reste du monde.

Mais, alors que le Comité d’organisation gabonais attend d’examiner 3 à 4 nouvelles esquisses de ce projet, des sites équato-guinéens ont commencé par diffuser la mascotte. D’où l’exaspération du Gabon. La représentation du gorille n’est encore qu’un simple projet. Cette image ne peut en aucun cas être exploitée ou présentée comme étant la mascotte officielle de la Can 2012, explique ce pays. En effet, selon des sources proches du dossier, le projet doit d’abord être validé en interne par les deux comités d’organisation avant d’être envoyé à la Confédération africaine de football (Caf). Cette dernière, après un accord sur les droits de marketing présentera officiellement la mascotte de la CAN 2012, au cours d’une cérémonie.

La Can 2012 sera placée sous le thème du «Développement durable». La Guinée équatoriale et le Gabon se sont entendus sur le choix d’un animal en voie de disparition comme symbole de cette manifestation tout en prenant en compte, les aspects culturels communs aux deux pays coorganisateurs.

La mascotte objet de la discorde
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Cameroun-Guinée équatoriale: Tension dans les airs

Les autorités camerounaises par réciprocité ont interdit d’atterrissage un avion de la compagnie équato-guinéenne

Après quelques vols effectués par Air Leasing, les autorités équato-guinéennes lui auraient interdit sans préavis de desservir leur pays le 17 août dernier. Aucune raison officielle n’a été donnée à cette décision. Air leasing appartient au groupe de l’homme d’affaire camerounais Fotso Victor. D’après le journal la nouvelle expression qui a rapporté l’information, une source proche de la compagnie affirme qu’elle remplissait toutes les conditions requises par la législation locale, pour exploiter cette ligne. Les autorités camerounaises ont observé la situation quelques jours. Mercredi de la semaine dernière, elles ont en vertu du principe de la réciprocité, interdit l’atterrissage des avions équato-guinéens au Cameroun. Particulièrement les avions de sa compagnie nationale, la CEIBA.

Retrait injustifié de l’autorisation d’exploitation
D’après des sources introduites, au moment où elles délivraient l’autorisation d’exploitation les autorités guinéennes ignoraient que la compagnie Air Leasing appartenait au camerounais Fotso Victor. Il y a environ deux ans, un contentieux est né du refus des autorités de Malabo de délivrer l’autorisation de s’installer à la filiale guinéenne de la banque CBC appartenant elle aussi au groupe Fotso. Celle-ci avait aussi suivi la procédure requise par l’autorité régionale compétente, la Commission bancaire de l’Afrique centrale, COBAC. Saisit de l’affaire, la Cour commune de justice et d’arbitrage après avoir entendu toutes les parties, a donc prononcé le jugement condamnant la Guinée équatoriale au titre de réparation du préjudice matériel.

Conflit de leadership sous-jacent
Les observateurs avertis s’accordent à dire que les considérations dans cet ultime litige ne sont plus seulement économiques. La guinée équatoriale aspire à jouer un rôle à la mesure de son nouveau poids financier. Elle détient 60% des dépôts et 40% des réserves de la Banque des Etats de l’Afrique centrale. Elle a déjà obtenu l’augmentation du nombre des directeurs généraux pour en disposer de trois. Cette situation coïncide avec une période durant laquelle Malabo a souvent pris des décisions en marge des conventions politique(CEMAC) et juridiques (OHADA) de la sous-région. Une situation qui n’est pas pour plaire à tout le monde.

La Cour Commune de Justice et d’arbitrage s’est jusqu’ici montrée rigoureuse face aux Etats qui violent les conventions sous-régionales. Le litige entre la Guinée équatoriale et la compagnie camerounaise n’est pas le premier opposant un pays et une entreprise privée. La Cour commune de Justice et d’arbitrage de l’OHADA a eu à connaître un cas similaire. Une procédure d’arbitrage opposant le Mali à une société de leasing et de transport à l’aéroport de Bamako Sénou. Cette fois là, l’Etat avait perdu et été condamné à environ 2 milliards de francs CFA. Une voie que pourrait suivre encore le groupe Fotso.

Avion Air Leasing
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