Armée camerounaise: des officiers tombés sur le champ d’honneur

Le général Jacob Kodji et quatre autres officiers ont péri, dimanche, dans un accident d’hélicoptère survenu dans le village de Madiné

C’est la consternation dans le pays. Le général de brigade Jacob Kodji, l’artilleur qui a amoindri Boko Haram, n’a pas survécu à un accident d’hélicoptère survenu ce dimanche 22 janvier 2017. Selon des sources sécuritaires de premier plan à l’Extrême-nord, le drame a eu lieu à 19 heures 10 à Madiné, un village bororo situé non loin de l’arrondissement de Bogo (département du Diamaré).

D’autres officiers ont également perdu la vie à la suite du même crash. Il s’agit du colonel Kameni (commandant de la 4ème région de gendarmerie), du lieutenant Tchinda (le pilote de l’appareil) et Emile Souloukna (le porte-fanion du général). Au moment où nous mettions sous presses, les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues.

On se souvient que le 17 août 2015 à Maroua, Edgard Alain Mebe Ngo’o, alors ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), installait le général de brigade Jacob Kodji dans ses fonctions de commandant de la 4eme région militaire interarmées (4e RMIA). L’une des actions de cet officier supérieur a été d’avoir su maintenir la discipline dans les rangs en veillant à ce que les chefs militaires assument leurs responsabilités qui consistent notamment à créer un cadre optimal d’encadrement des soldats.

Sous sa férule, la guerre contre la secte Boko haram connait une relative accalmie depuis quelques mois. En novembre 2016, le général disparu affirmait face aux journalistes que «nos hommes contrôlent la situation sur le terrain. La période pendant laquelle les assaillants venaient en masse pour la guerre conventionnelle est derrière nous. Face à l’efficacité de nos forces de défense, l’ennemi a changé de mode d’opérations». Puis blaguait en disant: «Moi Kodji, je ne combats pas Boko Haram. Je suis le combat contre Boko Haram.»

Par ce drame, le Cameroun perd un bras fort de son armée.

Défense: Le Cameroun aurait commandé des hélicoptères russes

Chacun des appareils peut coûter 9 milliards de FCFA, aucun commentaire du ministère de la Défense n’a encore filtré sur le sujet

Rosoboronexport qui est une filiale du groupe d’Etat russe Rostekh, a annoncé mercredi 28 août 2013 avoir signé un contrat avec le ministère camerounais de la Défense pour la livraison des hélicoptères MI-17 lors du show aérien de MAKS 2013. Selon l’information qui a été donnée par le service de presse de l’entreprise, Le contrat a été signé par Anatoly Isaikin, le Directeur Général de Rosoboronexport et le ministre camerounais de la Défense Alain Mebe Ngo’o. Il s’agit du premier contrat dans le domaine de la coopération militaro-technique signé par la Russie et le Cameroun. C’est un nouveau pays pour nous et nous espérons que la coopération qui a débuté aujourd’hui sera un succès, a déclaré monsieur Isaikin. Le développement de la coopération technico-militaire avec les pays africains est la priorité de marketing de Rosoboronexport. Dans la dernière année, nous avons repris nos relations avec le Botswana, le Ghana et la Guinée équatoriale a expliqué le document. Le Cameroun semble faire partie intégrante de la stratégie d’expansion du fabricant russe. En 2001, Rosoboronexport a fourni 12 unités de matériel à ses clients étrangers, et s’attend à fournir 130 unités en 2013. Le montant de l’équipement de l’hélicoptère fourni en 2013 devrait augmenter de plus de 20 pour cent comparé à celui de 2012.

Il est à noter que l’annonce de cette vente d’hélicoptère semble être l’un des résultats de la visite de travail effectué par Sergei Lavarov le ministre russe des affaires étrangères, lors de sa visite du 27 février au Cameroun. La délégation russe était composé notamment d’experts en matière de santé, d’exploitation minière entre autre. Au ministre Camerounais des Relations extérieures, Sergei Lavarov avait fait part de la préoccupation de son pays pour la question de sécurité dans le golfe de Guinée et émis l’idée d’une coopération militaire. Parmi les victimes d’enlèvements déjà perpétrés dans cette partie du Cameroun, figure des ressortissants russes, dont les conditions de libération n’ont jamais été clairement présentées à la presse. L’information sur l’acquisition n’est cependant pas précise sur le nombre d’hélicoptère commandé par le Cameroun, ni le montant qui sera dépensé pour les acquérir. Cependant une information indiquant que des congressistes américains avaient exigé du président Obama, l’annulation d’un contrat visant la fourniture de ce type d’équipement à l’armée Afghane, laissait entrevoir que chacun de ces hélicoptères peut coûter jusqu’à 9 milliards de FCFA (18,3 millions de dollars US). Dans certains forum de journaliste, on critique déjà cette dépense jugée « Incompréhensible », dans un pays où la « majorité est acquise », au président Biya au pouvoir depuis plus de 30 ans. On regrette surtout le fait que cette dépense est faite alors que le pays ne parvient pas à atteindre de simples objectifs de développement de base. En réponse à ces arguments, le gouvernement camerounais fait savoir que les menaces prennent plusieurs formes aujourd’hui. L’actualité aux frontières nigériane centrafricain et tchadienne, tout autant que la réalité de la sécurité sur le golfe de guinée sont des raisons de poids pour le renforcement de la défense nationales.

Le Cameroun aurait commandé des hélicoptères russes
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Cameroun: Le Gouvernement confirme le crash meurtrier d’un hélicoptère de l’armée

Le ministre de la communication a confirmé l’information sans évoquer le décès de Avraham Avi Sirvan

Quatre morts et un blessé
Le point de presse du ministre a été bref, et constate ce que tous les journaux avaient déjà annoncé: Dans la matinée du lundi 22 novembre 2010, est survenu le crash d’un appareil appartenant aux forces de défense camerounaises. L’appareil, un hélicoptère de type Bell 412, a selon les déclarations de Monsieur Tchiroma, décollé de Douala, la capitale économique du Cameroun, à 07 heures 45 minutes, heure locale, à destination de Yaoundé, où son atterrissage était prévu à 08 heures 50 minutes à la base aérienne 101. L’hélicoptère accidenté apprend-on, avait à son bord cinq occupants, dont trois membres de l’équipage et deux passagers. Le décès de Quatre de ces occupants au cours de l’accident, a été confirmé. Un d’entre eux y a survécu. Il a été admis dans une formation hospitalière de la place. Le gouvernement ne semble pas plus avancé sur les circonstances exactes de cet incident, un des plus graves qu’ait connu l’armée de l’air camerounaise ces dernières années. Aucune information supplémentaire donc par rapport à ce qui était déjà connu jusqu’ici. Il est désormais certain que le crash de cet hélicoptère de l’armée camerounaise a provoqué la mort du colonel Avraham Avi Sirvan, un israélien à la retraite, qui s’occupait de la formation de l’unité spéciale d’intervention militaire, la Bataillon d’intervention rapide (BIR). Il y aurait aussi eu dans l’appareil selon certains médias au Cameroun, un autre colonel monsieur Ojong, un pilote de l’armée de l’air camerounaise ayant rejoint le BIR. On apprend aussi ce matin que le chauffeur d’Avi Sirvan est celui qui aura survécu au crash.

L’accident a laissé un témoin clé
Les circonstances de l’accident 48 heures après sa survenance restent floues. Selon certains commentaires, le mauvais temps aurait perturbé les instruments de vol et l’hélicoptère aurait percuté une installation téléphonique. Une version des faits que l’armée ne confirme pas. L’affaire préoccuperait au plus haut niveau de l’Etat. Avi Sirvan un militaire expérimenté avait réussi à mettre sur pied une politique de formation et de recrutement qui a fait ses preuves contre le phénomène des coupeurs de routes dans le Nord du Cameroun. Certaines affirmations disent aussi qu’il était sur un plan purement informel, le conseiller militaire du président de la république Paul Biya. Ce deuxième coup dur pour les forces armées camerounaises intervient alors que ce corps de métier s’apprête à célébrer son cinquantenaire. La dépouille du colonel israélien aurait déjà été rapatriée chez lui en Israël, selon certaines sources médiatiques. L’occupant survivant du crash, lui, continue de recevoir des soins dans un centre hospitalier de la capitale camerounaise. Son témoignage sera déterminant pour comprendre les circonstances exactes de cette catastrophe.

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Cameroun: Crash d’un hélicoptère lundi soir, le bilan est encore inconnu

L’israélien Avraham Avir Silvan, le commandant du Bataillon d’intervention rapide était dans l’appareil

Un hélicoptère de l’armée camerounaise qui avait à son bord plusieurs personnes s’est écrasé lundi au Cameroun, a appris l’AFP dans la soirée de sources concordantes, dont une a fait état de morts mais aucun bilan n’avait pu cependant être obtenu dans l’immédiat. Annoncé à l’AFP par deux sources proches des forces de défense camerounaises, l’accident a été confirmé par un officiel de l’armée camerounaise qui a déclaré: « Le crash est confirmé. Nous sommes sur le terrain, en train de recouper les informations sur ce qui s’est concrètement passé ». Selon une première source proche des forces de défense ayant requis l’anonymat, l’accident est survenu entre Douala (sud, capitale pétrolière et économique) et Yaoundé. L’appareil, un hélicoptère de type non précisé, serait parti d’une base militaire à Limbé (60 km à l’ouest de Douala) avec à son bord cinq personnes. « L’épave de l’appareil a été retrouvée dans la brousse, à 15 km à vol d’oiseau de Yaoundé », ainsi que « certains corps », a-t-elle ajouté, sans pouvoir fournir de détails. Une autre source proche des forces de défenses camerounaises a aussi fait état de l’accident: « Il y a eu un crash (d’hélicoptère) ce (lundi) matin », a-t-elle dit, indiquant que « neuf personnes se trouvaient à bord ».

Les deux dernières sources s’accordent sur une chose: la présence dans l’hélicoptère du commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR, unité d’élite de l’armée camerounaise), Avraham Avir Silvan, de nationalité israélienne. Selon une des sources, le commandant du BIR s’occupait également de tout ce qui a trait à la sécurité du président camerounais Paul Biya. Le BIR a été créé officiellement pour faire « face à l’émergence de nouvelles formes de criminalité ». Un de ses contingents, le BIR-Delta, est déployé depuis 2009 dans la péninsule de Bakassi (sud-ouest) pour la sécurisation de cette région marécageuse de 1.000 km2, difficile d’accès mais riche en pétrole et gaz, où se sont multipliés attaques en mer et enlèvements attribuées par les autorités à des « pirates ». La dernière attaque, dans la nuit du 16 au 17 novembre, a visé une plate-forme pétrolière où opère le groupe franco-britannique Perenco, selon une source proche des services camerounais de sécurité et de Perenco.

Le gouvernement camerounais a évoqué comme cible un navire de Perenco affecté au transport de produits pétroliers vers Moudi (golfe de Guinée, près des frontières du Nigeria et de la Guinée équatoriale).
Perenco et Yaoundé ont annoncé un bilan de cinq morts (trois éléments du BIR et deux civils). Un « pirate » aussi été tué dans l’assaut, revendiqué par un groupe armé aux motivations floues, l’Africa Marine Commando (AMC), selon la source sécuritaire.

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