Cameroun : liste des hôtels dédiés aux délégations la Can 2021

Après les multiples visites d’inspection des experts de la Confédération africaine de football (CAF), les infrastructures d’hébergement ci-après ont été retenues.

  • SITE DE YAOUNDE (OLEMBE/MFANDENA)
  • Hilton Hôtel – Délégation Caf,
  • Hôtel Mont-Febe – deux (02) équipes,
  • Hôtel Djeuga Palace – deux (02) équipes,
  • Hôtel La Falaise – une (01) équipe,
  • Hôtel Le Relaxe Palace- une (01) équipe,
  • Hôtel Merina – une (01) équipe,
  • Hôtel United Mbankomo – une (01) équipe,
  • Hôtel Boum’s- Arbitres,
  • Hôtel Jouvence internationale – Journalistes,
  • Hôtel united international (en Cours d’achevèrent), Alternative hébergement des équipes,
  • Hôtel Franco – (travaux de rénovation en cours d’achèvement), alternative hébergement des équipes,
  • Hôtel Mutresor – (En cours d’achèvement), alternative hébergement des équipes

  1.  SITE DE DOUALA
  • Hôtel Krystal palace – Délégation CAF
  • Hôtel la Falaise Bonapriso – une (01) Equipe,
  • Hôtel Starland – une (01) équipe,
  • Hôtel Onomo – une (01) équipe,
  • Hôtel La Falaise Bonanjo – Une (01) Equipe,
  • Hôtel Ibis-Officiels CAF (Arbitres),
  • Hôtel résidence la Falaise D’akwa – Alternative hébergement des équipes,
  • Hôtel Best Western Plus – Alternative hébergement des Equipes.

  • SITE DE LIMBE/BUEA
  • WDC Apart Hôtel – Délégation CAF/Arbitres,
  • Parliamentarian Flats Hôtel – une (01) équipe,
  • Mountain Hôtel – une (01) Equipe,
  • Fini Hôtel – une (01) équipe,
  • Atlantic Beach Hôtel – une (01) équipe,
  • Hôtel Omnisport – Journalistes

  • SITE DE GAROUA
  • Hôtel Shalom City – Délégation CAF/Arbitres,
  • Hôtel Ribadou – deux (02) équipes,
  • Hôtel Relais Saint Hubert Une (01) équipe,
  • Hôtel Plazza – une (01) équipe,
  • Hôtel New Town palace – Journalistes,
  • Hôtel La Benoue – (En cours d’achèvement), alternative hébergement des équipes.

  • SITE DE BAFOUSSAM
  • Hôtel Zingana Délégation CAF/Arbitres,
  • Hôtel Tagidor Garden – deux (02) équipes,
  • Hôtel Vallee de Bana – deux (02) équipes,
  • Gold Hotel – (Alternative hébergement) Arbitres,
  • Talotel – Journalistes

Can TotalEnergies Cameroun 2021 : la Caf inspecte les hôtels

Depuis hier 30 juin, et ceci jusqu’au 6 juillet, les membres de la délégation de la CAF vont scruter principalement les sites d’hébergement des villes camerounaises de Bafoussam et Garoua retenus pour abriter la plus grande fête du football africain.

Une mission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) séjourne au Cameroun depuis le 30 juin dans le cadre des préparatifs de la 33ème édition de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. La délégation est constituée de deux membres : le Sénégalais Bowte Sarr, Chef de Service de la Logistique et sa principale collaboratrice, l’Egyptienne Inas Ahmed Aly Fahmy, responsable des voyages au sein de l’institution panafricaine.

Contrairement à mai 2021, quand elle avait sillonné les établissements hôteliers des six villes retenues pour abriter la compétition phare de l’instance faîtière du football continental, la délégation actuelle de la CAF s’intéresse à deux sites, en particulier : Garoua et Bafoussam. Ces villes n’ayant pas donné satisfaction aux inspecteurs de la CAF lors de leur dernière mission. Les émissaires de la CAF se rendront donc successivement à Garoua, puis à Bafoussam, en compagnie d’une délégation du Comité d’Organisation local de la CAN (COCAN). S’ensuivra une réunion de débriefing, à Yaoundé, avant le départ du Cameroun.

A Bafoussam, seul l’hôtel Zingana remplit les conditions d’hébergement prescrites par la CAF dans son cahier de charges. Or, la capacité de cet hôtel pourrait suffire seulement à la délégation de la CAF dans cette poule et les officiels. « Tous les hôtels recommandés par l’Association organisatrice pour les besoins de la Délégation de la CAF doivent appartenir à la catégorie d’hôtels la plus élevée en termes de confort parmi les hôtels situés dans les villes concernées. La CAF sera seule décisionnaire quant aux choix et attributions finales des hôtels», précise le cahier des charges de la CAF.

Par ailleurs, pour les pays qualifiés, « l’Association organisatrice doit préparer et garantir à la CAF une liste d’Hôtels recommandés pour les équipes. Les hôtels d’équipes doivent être en parfait état, en nombre suffisant, offrir différents niveaux de prix et être situés à proximité raisonnable de chaque stade ». A ce niveau, pour résoudre le déficit d’hôtels de qualités à Bafoussam, le COCAN a proposé Tagidor Garden Hôtel à Bangou, situé à une cinquantaine de kilomètre  du chef-lieu de la région de l’Ouest. Si l’hôtel en lui-même est au standard de la CAF, les inspecteurs de la CAF ont exigé la construction  d’un terrain d’entraînement à proximité.  Les terrains d’entraînement retenus dans la poule de l’Ouest étant, l’annexe du stade de Kouekong, le stade Fotso Victor de Bandjoun, le stade municipal de Bamedzi et le stade de Toguet.

A Garoua, le problème se pose avec moins d’acuité. Les hôtels, le Relais Saint Hubert, le Motel Plaza, l’Hôtel le Ribadou et l’Hôtel de la Bénoué étant tous classés, 4 étoiles. Sauf que lors de la dernière mission d’inspection, il a été exigé que l’Hôtel de la Bénoué finisse sa rénovation à temps.   Les inspecteurs de la CAF devront néanmoins se rassurer que les hôtels de Garoua  fournissent tout le nécessaire (tels que salle de réunion, salle de massage, lignes de fax, connexion wifi haut débit etc. et/ ou toutes les exigences dont ils pourraient avoir besoin).

Cameroun: comment les étoiles sont attribuées aux hôtels

A la veille des CAN 2016 et 2019, il est important de marquer un temps d’arrêt pour comprendre le fonctionnement de ce secteur qui aura un rôle majeur durant ces deux grands rendez-vous sportifs

C’est un sujet qui n’a pas souvent été à la une de grands débats au Cameroun, pourtant les enjeux actuels nous obligent à faire un arrêt dessus. A la veille des Coupes d’Afrique des Nations (CAN) qui s’annoncent en 2016 et 2019, il est important de marquer un temps d’arrêt pour comprendre le fonctionnement de ce secteur qui aura un rôle majeur durant ces 2 grands rendez-vous sportifs.

L’attribution des étoiles aux hôtels s’effectue dans le strict respect de codes établis dans chaque pays. 1, 2 ou encore 5, l’on attribue les étoiles aux hôtels en fonction de critères bien définis tels que fixés par chaque pays. En France par exemple, l’attribution des étoiles se fait par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) qui transmet le dossier au préfet territorialement compétent qui a son tour, se charge de valider l’attribution audit établissement.

Ces étoiles prennent en compte la surface globale de l’établissement, la sécurité, le confort, l’accueil, le service client, etc. Un établissement de 5 étoiles aura par exemple une surface minimale de 90 m2, une piscine confortable, une bonne climatisation, un ascenseur, l’accès à internet, des chambres avec télévision donnant accès aux chaines internationales, etc. Mais au-delà des nations qui régulent elles-mêmes, il y a également l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) qui veille au strict respect des standards fixés sur le plan international.

Au Cameroun, le secteur de l’hôtellerie est régit par le décret N°99/443/PM du 25 mars 1999 signé par le Premier ministre. Ce décret donne mandat au ministre du Tourisme et des Loisirs pour réguler ce secteur. Pour obtenir une licence d’exploitation d’un établissement hôtelier, le demandeur est tenu de soumettre une demande qui mentionne tous les détails de son projet. Il doit également justifier d’une expertise dans le domaine et surtout présenter toutes garanties sur la fiabilité de son activité.

Certains établissements présents sur le territoire national, aident le pays à mieux apprécier ce secteur.


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Can féminine 2016: la CAF en visite d’inspection au Cameroun

Pendant sept jours, la délégation de la CAF va, entre autres, visiter et inspecter les stades de la ville de Yaoundé et quatre hôtels de la place

Une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) conduite par Mohamed Ahmed est arrivé au Cameroun dans la soirée du lundi 25 juillet 2016. Au programme de cette mission, l’inspection des stades et autres infrastructures en vue du bon déroulement de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football féminine qu’accueille le pays en novembre prochain.

Pendant sept jours, la délégation de la CAF va visiter et inspecter, les stades de la ville de Yaoundé à savoir le stade omnisports Amadou Ahidjo, le stade militaire, ainsi que quatre hôtels de la place.

La délégation se rendra ensuite à Buea et Limbe dans la région du Sud-Ouest pour inspecter Molyko Stadium, le Centenary Stadium de Limbe, le Stade Omnisports de Limbe et le Middle Farm Stadium. Il en sera de même pour les quatre hôtels des villes retenues pour accueillir les délégations lors de la CAN féminine.

En marge de cette visite, la délégation va travailler avec le comité d’organisation local de la CAN sur les aspects logistiques – transport local, IT – la production TV et aspects marketing, ainsi que la communication.

Cette visite de travail de la CAF survient après la descente sur le terrain, la semaine dernière, du Premier ministre Philemon Yang qui appréciait alors l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures.

L’expert CAF et les autorités (Photo archive)
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Extrême-Nord: le tourisme à genoux, un «ogre» est passé par là

Les touristes ont fui la partie septentrionale du Cameroun, frontalière avec le Nigeria, au désarroi des guides touristiques et des populations qui vivaient des revenus du tourisme

Toute la population était pourtant habituée à voir au quotidien des touristes, pour la plupart « des blancs » qui venaient visiter les sites touristiques de ce village avant de continuer un peu plus loin vers la frontière avec le Nigeria.

« Depuis un an, aucun touriste blanc n’est plus venu ici et depuis six mois, même les touristes camerounais et africains ne viennent plus », affirment les populations locales rencontrées par Anadolu.
« Nous avons une baisse considérable des touristes depuis les attaques de Boko Haram », confirme dans une déclaration à Anadolu Lassiri Beidi, une guide touristique rencontrée à Boboyo. « L’impact des activités de Boko Haram est énorme. On avait des touristes tous les jours, sept jours sur sept. Maintenant on ne les voit plus, même pas une fois par mois », ajoute Beidi.

Selon les chiffres publiés par le ministère camerounais du tourisme, le nombre de touristes est passé de 950 000 en 2013 à 912 000 en 2014 et « moins de 900 000 en 2015 ». Cette chute du nombre de touristes est liée à la fois aux activités de Boko Haram au nord du Cameroun, et à l’insécurité à l’Est du pays, à la frontière avec la Centrafrique.

Un bilan établit en début d’année par le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma, révèle que plus de 1000 personnes civiles ont perdu la vie au Cameroun depuis 2013, du fait des agissements de Boko Haram.

Le Cameroun est en effet un pays d’une grande diversité culturelle, de reliefs et de paysages. Le pays possède une faune diversifiée de « 409 espèces différentes de mammifères, 143 espèces de reptiles, 849 espèces d’oiseaux et 190 différents types d’amphibiens », d’après les informations officielles fournies par le gouvernement.

Quant aux aires protégées, on compte « sept parcs nationaux, sept réserves de faune, 27 zones cynégétiques, un sanctuaire et trois jardins zoologiques ». A ceci s’ajoutent les sites dits naturels, dont le nombre total reste inconnu. C’est dans cette catégorie que se classent les sites de Boboyo. Certains de ces sites se trouvent dans la partie septentrionale du Cameroun, cette partie qui partage sa frontière à la fois avec le Nigeria et le Tchad.


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Or depuis 2012, date de l’enlèvement d’une famille de sept touristes français dans cette région, le nombre de touristes n’a cessé de diminuer. Les attaques et les attentats kamikazes n’ont fait qu’aggraver la situation. Aucun touriste n’est plus allé dans cette partie du pays depuis un an.

Boboyo possède pourtant deux sites qui étaient jusque-là très prisés. La grotte des amoureux est une grosse pierre, une sorte de rocher ayant un creux au centre. Les gens, pour la plupart les futurs mariés, y venaient en couple. L’un des partenaires lance une pierre sur le rocher.

« La légende dit que si la pierre tombe dans le creux, alors le mariage sera heureux », explique Pierre Douma, lui aussi guide touristique. C’est une sorte de demande en mariage à la camerounaise, un peu comme les occidentaux qui offrent une bague de fiançailles.
Le lac aux crocodiles de Boboyo, le deuxième site touristique de la localité, est devenu le lieu de lavage de linge des femmes du village. C’est aussi ici que les bergers conduisent désormais leurs troupeaux pour s’abreuver. Le lac contenait pourtant plusieurs dizaines de crocodiles qui nageaient à la surface de l’eau.

« Ces crocodiles ne mangeaient pas les hommes. Ils étaient habitués à être nourris par les touristes », explique la guide touristique Beidi. Les crocodiles ont progressivement disparu du lac, victime des braconniers qui profitent du désordre causé par Boko Haram pour sévir. Sur les lieux, on y aperçoit désormais à peine un crocodile de temps en temps.

Des touristes français, belges, allemands, italiens et hollandais entre autres qui prisaient la destination camerounaise, il n’y en a plus dans l’Extrême-Nord. Et les trésors et grands sites de la région sont plutôt désertés. Renouer avec les beaux temps ? L’espoir est permis mais pas pour le moment.


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